Franchement j'aime beaucoup ce manga !! Les dessins sont beaux et les personnages attachants (Shishiwakamaru, Suzuki, Yohko Kurama, Yusuke, Hiei, Itsuki...) même les méchants sont très attachants!
C'est le meilleur manga que j'ai lu !
Merci BDthèque de cette découverte !
Un très beau dessin à mon sens, d'une grande finesse, servi par des couleurs superbes. Ceci fait un ensemble haut en couleurs, permettant de développer des ambiances magnifiques, qui servent de support à un superbe voyage. Autant d'ambiances que de destinations...
Le conte est en lui-même magifique et le fait qu'il soit basé sur des contes lui-même lui donne une impression de "récits dans le récit", que j'apprécie, et qui est maîtrisé, alors que ce genre de procédé narratif est parfois bancal.
L'idée de la prophétie est bien utilisée et nourrit le suspens, qui fait que l'on glisse très bien jusqu'à la fin. Les personnages sont admirablement bien construits, et leurs discussions sur l'art et sur l'apport des contes à la société ont une certaine contemporanéité, qui me touche totalement, puisque ce sont des questions que je me pose très fréquemment : quel est l’apport de l’art à la société ? On est loin cependant du conte philosophique un peu gonflant.
Un très bel ensemble donc qui m’a transporté loin de la grisaille et du froid actuel !!
Une très jolie bd, très touchante, à la fois dans son propos et dans sa forme graphique.
Je suis généralement amateur des dessins simples, celui d’Andi Watson me plaît bien, et je trouve qu’il a une certaine puissance, et qu’il sert admirablement bien le propos.
L’histoire en elle-même peut sembler banale et universelle. En même temps elle m’a apporté beaucoup puisque n’étant pas (encore) père, ceci m’a donné l’exemple d’un père, et d’un couple qui se bat pour vivre correctement : un autre combat ordinaire en quelque sorte. Ceci m’a permis de comprendre à nouveau certaines choses selon un nouvel angle. Ce qui est dit dans cette bd n’est pas une révolution et est connu par la plupart d’entre nous, mais cela a un côté enrichissant de le lire à nouveau, raconté par une autre personne.
De plus, Andi Watson est réellement émouvant dans son combat : combat contre les représentations du père qu’il s’est fait, celles du père qu’il voudrait être, contre les journées trop courtes entre son travail, sa femme, son déménagement, sa fille et ses loisirs… On se pose sûrement tous la question de comment gérer son temps et sa vie, et Andi Watson ne nous apportera pas « la solution miracle » mais partager son expérience est un réel plaisir.
Je trouve cet album plus réussi que Un Automne à Hànôi, du même auteur.
Il faut dire qu'il a plus d'épaisseur, plus de profondeur, et qu'il est mieux maîtrisé graphiquement, aussi.
Clément Baloup a donc gagné pas mal de maturité dans son oeuvre, et il nous livre là un bien bel album. On capte plus aisément les saveurs du Vietnam, à l'occasion dur écit de ces trois protagonistes qui ont vécu l'ancien régime. le plus prenant ? Le récit de M. Nguyen, au milieu, qui a vécu l'enfer des camps de rééducation. On est vraiment là, à ses côtés, à souffrir le martyre pour débiter des inepties communistes sans fin.
Le dessin et les couleurs de Clément Baloup sont très agréables, même si pas révolutionnaires, et nous permettent de passer un très bon moment de lecture.
Un chouette petit album que voilà !
C'est d'abord un album à feuilleter, sans vergogne, car ses pages recèlent de jolis dessins, même s'ils manquent, à mon goût, d'ampleur. On aurait aimé que Clément Baloup se "lâche" un peu plus, qu'il croque avec moins de retenue les décors, les paysages. Ce n'est pas le carnet de croquis conclusif qui comblera ce manque, puisqu'on n'y trouve que des croquis de personnages.
Cependant, force m'est de reconnaître que j'ai pris pas mal de plaisir à lire cette petite plongée dans le Hanoi contemporain, avec ses figures anonymes, ses histoires souvent justes, comme l'a souligné Ro, et ses belles pages.
Seulement...
Seulement c'est trop court. Les 40 pages se lisent en 10 minutes, même en prenant son temps. C'est court et c'est dommage. Mais c'est à lire !
Que n'a-t-on écrit sur ce personnage, peut-être le plus grand anti-héros jamais imaginé dans la BD francophone !...
Gaston ?... On le découvre dans l'hebdo Spirou n° 985 du 28 Février 1957. Mais possédant tous ces hebdos depuis le n° 1, je peux certifier que ses tous premiers pas -c'est le cas de le dire- sont visibles dans le n° 984 du 21 Février.
En effet, dans le "blanc" qui entoure les cases d'autres séries, on constate la présence de "traces de pas" qui s'y promènent ; et ce sans explication aucune...
Gaston ?... contrairement aux "vedettes" de l'époque, il n'est rien, n'a aucune qualification.
Au début, il est vêtu d'un costume trop serré, ses cheveux sont gominés. Il joue le trouble-fête et ne sait donner aucune explication quant à sa présence dans Spirou.
Mais rapidement, Franquin va le transformer : il l'habille d'un vieux Jean, d'un pull trop large, le chausse d'espadrilles.
Ce n'est qu'en fin de cette année 1957 qu'il accède pourtant aux gags en une demi-planche. Sa fabuleuse saga démarre alors...
Marrant : Franquin se fait aider -jusqu'en 1968 - par Jidéhem ; ce pour la partie "décors". Jidéhem?... C'est le pseudo de Jean de Mesmaecker ; lequel donnera son accord pour l'utilisation de son nom pour "Monsieur Demesmaecker" (celui dont les contrats ne seront jamais signés !).
Gaston ?... Il sera engagé comme garçon de bureau. Son univers va alors se mettre en place. Et là, Franquin va créer une sacrée brochette de personnages. Outre Fantasio on découvrira Lebrac, M'oizelle Jeanne, Prunelle, Mr. Boulier, les secrétaires Yvonne, Suzanne, Sonia, l'agent Longtarin...
Suivront Jules-de-chez-Smith-en-face, Labévue ; et -surtout- le chat et la mouette rieuse... sans oublier les nombreuses inventions farfelues de Gaston.
Ces personnages deviendront ses "complices" de tous les instants. Et qu'est-ce que je me marrais, chaque Mercredi, à la lecture de "mon" Spirou.
Gaston ?... Un rêveur, un poête, un inventeur aussi qui -pour moi- est un des personnages des plus originaux jamais créé.
Le graphisme ?... Du Franquin ; c'est-à-dire inimitable : un trait vif, expressif, qui sert un humour intelligent, subtil et -surtout- inspiré.
5/5. Sans discussion.
Un titre qui sonne bien, une jolie couverture, un album séduisant...
L'histoire est simple, c'est l'histoire tragique d'une femme admirée qui désire juste être aimée. Missy est cette femme, une femme à la fois simple et hors norme, une femme sensuelle et sensible qui saura vous émouvoir si vous lisez cet album.
De par sa conception cette BD détonne et étonne, les dialogues sont réduits au strict minimum, c'est de part son illustration particulière que cette BD est racontée. Des dessins tout en rondeurs harmonieuses, des couleurs choisies avec soin selon les lieux: chaudes au cabaret, fades chez Missy, froides dans cette maudite salle de bain...
Les personnages sont représentés sans visages mais sont très expressifs de par la gestuelle. Les gens n'ont pas de visages mais présentent tout de même une figure, dans cette BD paradoxalement la figure des uns et des autres et très visible, sans traits pour la masquer cette figure apparaît sans fard ni artifice, cette représentation qui semble simpliste s'avère en fait très vivante.
Missy est une BD intéressante, au delà de l'audace graphique dont elle fait preuve, cette BD offre une jolie histoire pleines de forts sentiments. Missy est une femme intéressante au delà de ses formes généreuses, elle offre son coeur plein de purs sentiments.
Un album à lire.
JJJ
Voici une BD que je n'ai achetée que pour sa magnifique couverture (j'adore les félins).
Une histoire simple : le monde et la cruauté des hommes vus à travers les yeux d'animaux retrouvant par hasard leur liberté. Une histoire tragique magnifiquement racontée et dessinée. Tout simplement magnifique.
Le plus bel album cartonné à mes yeux de l'année 2006.
Marc Antoine Mathieu est un génie, et je crois que son talent s’exprime pleinement à travers Julius Corentin Acquefacques. Cette série est incroyablement originale et son univers est vraiment unique. Je suis complètement fan du monde dans lequel se passe les aventures de Julius.
Un monde victime de surpopulation extrême, avec ses embouteillages humains, ses appartements minuscules, le coup de l’ascenseur, le contrôle d’unité d’espace vitale… enfin tellement de détails irrésistibles et géniaux. J’aime aussi beaucoup les touches d’humour et les jeux de mots présents dans l’histoire.
Et enfin que dire des « trouvailles » qui font le génie de MAM ? Ces inventions qu’on ne peut voir nulle part d’autre que dans une de ses BDs. L’anticase ? J’adore. Le processus ? Un truc de fou.
Je vais aussi nuancer un peu cet enthousiasme car je trouve que dans les tomes 4 et 5 l’histoire n’est plus qu’un prétexte aux délires de l’auteur. Et ces tomes ne nous surprennent plus que par une invention de l’auteur, et non par leur humour ou leur scénario un peu léger malheureusement.
Si le dessin un peu spécial vous rebute à vous lancer dans la lecture de cette série, n’hésitez plus, foncez !
Ma note est plutôt de 3,5/5.
J'ai été fortement alerté par la diaspora grenobloise de BDThèque sur la qualité de cette série. Au bout de plusieurs mois de recherches compliquées (la série n'était plus disponible dans la plupart des librairies de mon secteur), j'ai pu réunir les trois tomes du premier cycle de cette série très intéressante.
Et si l'on pouvait prévoir l'avenir grâce à de simples calculs mathématiques ? cette question, Coco Pernoud, le scénariste, n'est pas le premier à se la poser, comme en témoigne le cycle de science-fiction d'Isaac Asimov, Fondation. Un cycle ambitieux, qui a marqué de son empreinte l'histoire de la science-fiction.
Si l'ambition de "La Métaphore du Papillon" est plus humble, son écriture n'en est pas moins intéressante. En effet Pernoud a bien verrouillé son histoire, qui est très efficace, très dynamique, comportant même quelques passages informatifs du meilleur effet.
Le dessin de Toshy, qui n'est pas exceptionnel, n'en est pas moins efficace lui aussi. Oh, bien sûr, on peut ergoter un moment sur les proportions des membres, sur les visages un peu bâclés des personnages, il n'en reste pas moins que ce premier cycle ce lit sans déplaisir, amenant le lecteur à se poser des questions sur la façon dont les auteurs vont pouvoir retomber sur leurs pattes, mais aussi l'implication de telles possibilités, et c'est là tout le but de la série.
La série ne marquera sans doute pas l'histoire du genre, même en BD, mais elle est tout de même d'un niveau plus qu'honorable.
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Yuyu Hakusho
Franchement j'aime beaucoup ce manga !! Les dessins sont beaux et les personnages attachants (Shishiwakamaru, Suzuki, Yohko Kurama, Yusuke, Hiei, Itsuki...) même les méchants sont très attachants! C'est le meilleur manga que j'ai lu !
Les Cinq Conteurs de Bagdad
Merci BDthèque de cette découverte ! Un très beau dessin à mon sens, d'une grande finesse, servi par des couleurs superbes. Ceci fait un ensemble haut en couleurs, permettant de développer des ambiances magnifiques, qui servent de support à un superbe voyage. Autant d'ambiances que de destinations... Le conte est en lui-même magifique et le fait qu'il soit basé sur des contes lui-même lui donne une impression de "récits dans le récit", que j'apprécie, et qui est maîtrisé, alors que ce genre de procédé narratif est parfois bancal. L'idée de la prophétie est bien utilisée et nourrit le suspens, qui fait que l'on glisse très bien jusqu'à la fin. Les personnages sont admirablement bien construits, et leurs discussions sur l'art et sur l'apport des contes à la société ont une certaine contemporanéité, qui me touche totalement, puisque ce sont des questions que je me pose très fréquemment : quel est l’apport de l’art à la société ? On est loin cependant du conte philosophique un peu gonflant. Un très bel ensemble donc qui m’a transporté loin de la grisaille et du froid actuel !!
Little Star
Une très jolie bd, très touchante, à la fois dans son propos et dans sa forme graphique. Je suis généralement amateur des dessins simples, celui d’Andi Watson me plaît bien, et je trouve qu’il a une certaine puissance, et qu’il sert admirablement bien le propos. L’histoire en elle-même peut sembler banale et universelle. En même temps elle m’a apporté beaucoup puisque n’étant pas (encore) père, ceci m’a donné l’exemple d’un père, et d’un couple qui se bat pour vivre correctement : un autre combat ordinaire en quelque sorte. Ceci m’a permis de comprendre à nouveau certaines choses selon un nouvel angle. Ce qui est dit dans cette bd n’est pas une révolution et est connu par la plupart d’entre nous, mais cela a un côté enrichissant de le lire à nouveau, raconté par une autre personne. De plus, Andi Watson est réellement émouvant dans son combat : combat contre les représentations du père qu’il s’est fait, celles du père qu’il voudrait être, contre les journées trop courtes entre son travail, sa femme, son déménagement, sa fille et ses loisirs… On se pose sûrement tous la question de comment gérer son temps et sa vie, et Andi Watson ne nous apportera pas « la solution miracle » mais partager son expérience est un réel plaisir.
Mémoires de Viet kieu (Quitter Saïgon)
Je trouve cet album plus réussi que Un Automne à Hànôi, du même auteur. Il faut dire qu'il a plus d'épaisseur, plus de profondeur, et qu'il est mieux maîtrisé graphiquement, aussi. Clément Baloup a donc gagné pas mal de maturité dans son oeuvre, et il nous livre là un bien bel album. On capte plus aisément les saveurs du Vietnam, à l'occasion dur écit de ces trois protagonistes qui ont vécu l'ancien régime. le plus prenant ? Le récit de M. Nguyen, au milieu, qui a vécu l'enfer des camps de rééducation. On est vraiment là, à ses côtés, à souffrir le martyre pour débiter des inepties communistes sans fin. Le dessin et les couleurs de Clément Baloup sont très agréables, même si pas révolutionnaires, et nous permettent de passer un très bon moment de lecture.
Un Automne à Hànôi
Un chouette petit album que voilà ! C'est d'abord un album à feuilleter, sans vergogne, car ses pages recèlent de jolis dessins, même s'ils manquent, à mon goût, d'ampleur. On aurait aimé que Clément Baloup se "lâche" un peu plus, qu'il croque avec moins de retenue les décors, les paysages. Ce n'est pas le carnet de croquis conclusif qui comblera ce manque, puisqu'on n'y trouve que des croquis de personnages. Cependant, force m'est de reconnaître que j'ai pris pas mal de plaisir à lire cette petite plongée dans le Hanoi contemporain, avec ses figures anonymes, ses histoires souvent justes, comme l'a souligné Ro, et ses belles pages. Seulement... Seulement c'est trop court. Les 40 pages se lisent en 10 minutes, même en prenant son temps. C'est court et c'est dommage. Mais c'est à lire !
Gaston Lagaffe
Que n'a-t-on écrit sur ce personnage, peut-être le plus grand anti-héros jamais imaginé dans la BD francophone !... Gaston ?... On le découvre dans l'hebdo Spirou n° 985 du 28 Février 1957. Mais possédant tous ces hebdos depuis le n° 1, je peux certifier que ses tous premiers pas -c'est le cas de le dire- sont visibles dans le n° 984 du 21 Février. En effet, dans le "blanc" qui entoure les cases d'autres séries, on constate la présence de "traces de pas" qui s'y promènent ; et ce sans explication aucune... Gaston ?... contrairement aux "vedettes" de l'époque, il n'est rien, n'a aucune qualification. Au début, il est vêtu d'un costume trop serré, ses cheveux sont gominés. Il joue le trouble-fête et ne sait donner aucune explication quant à sa présence dans Spirou. Mais rapidement, Franquin va le transformer : il l'habille d'un vieux Jean, d'un pull trop large, le chausse d'espadrilles. Ce n'est qu'en fin de cette année 1957 qu'il accède pourtant aux gags en une demi-planche. Sa fabuleuse saga démarre alors... Marrant : Franquin se fait aider -jusqu'en 1968 - par Jidéhem ; ce pour la partie "décors". Jidéhem?... C'est le pseudo de Jean de Mesmaecker ; lequel donnera son accord pour l'utilisation de son nom pour "Monsieur Demesmaecker" (celui dont les contrats ne seront jamais signés !). Gaston ?... Il sera engagé comme garçon de bureau. Son univers va alors se mettre en place. Et là, Franquin va créer une sacrée brochette de personnages. Outre Fantasio on découvrira Lebrac, M'oizelle Jeanne, Prunelle, Mr. Boulier, les secrétaires Yvonne, Suzanne, Sonia, l'agent Longtarin... Suivront Jules-de-chez-Smith-en-face, Labévue ; et -surtout- le chat et la mouette rieuse... sans oublier les nombreuses inventions farfelues de Gaston. Ces personnages deviendront ses "complices" de tous les instants. Et qu'est-ce que je me marrais, chaque Mercredi, à la lecture de "mon" Spirou. Gaston ?... Un rêveur, un poête, un inventeur aussi qui -pour moi- est un des personnages des plus originaux jamais créé. Le graphisme ?... Du Franquin ; c'est-à-dire inimitable : un trait vif, expressif, qui sert un humour intelligent, subtil et -surtout- inspiré. 5/5. Sans discussion.
Missy
Un titre qui sonne bien, une jolie couverture, un album séduisant... L'histoire est simple, c'est l'histoire tragique d'une femme admirée qui désire juste être aimée. Missy est cette femme, une femme à la fois simple et hors norme, une femme sensuelle et sensible qui saura vous émouvoir si vous lisez cet album. De par sa conception cette BD détonne et étonne, les dialogues sont réduits au strict minimum, c'est de part son illustration particulière que cette BD est racontée. Des dessins tout en rondeurs harmonieuses, des couleurs choisies avec soin selon les lieux: chaudes au cabaret, fades chez Missy, froides dans cette maudite salle de bain... Les personnages sont représentés sans visages mais sont très expressifs de par la gestuelle. Les gens n'ont pas de visages mais présentent tout de même une figure, dans cette BD paradoxalement la figure des uns et des autres et très visible, sans traits pour la masquer cette figure apparaît sans fard ni artifice, cette représentation qui semble simpliste s'avère en fait très vivante. Missy est une BD intéressante, au delà de l'audace graphique dont elle fait preuve, cette BD offre une jolie histoire pleines de forts sentiments. Missy est une femme intéressante au delà de ses formes généreuses, elle offre son coeur plein de purs sentiments. Un album à lire. JJJ
Les Seigneurs de Bagdad (Pride of Baghdad)
Voici une BD que je n'ai achetée que pour sa magnifique couverture (j'adore les félins). Une histoire simple : le monde et la cruauté des hommes vus à travers les yeux d'animaux retrouvant par hasard leur liberté. Une histoire tragique magnifiquement racontée et dessinée. Tout simplement magnifique. Le plus bel album cartonné à mes yeux de l'année 2006.
Julius Corentin Acquefacques
Marc Antoine Mathieu est un génie, et je crois que son talent s’exprime pleinement à travers Julius Corentin Acquefacques. Cette série est incroyablement originale et son univers est vraiment unique. Je suis complètement fan du monde dans lequel se passe les aventures de Julius. Un monde victime de surpopulation extrême, avec ses embouteillages humains, ses appartements minuscules, le coup de l’ascenseur, le contrôle d’unité d’espace vitale… enfin tellement de détails irrésistibles et géniaux. J’aime aussi beaucoup les touches d’humour et les jeux de mots présents dans l’histoire. Et enfin que dire des « trouvailles » qui font le génie de MAM ? Ces inventions qu’on ne peut voir nulle part d’autre que dans une de ses BDs. L’anticase ? J’adore. Le processus ? Un truc de fou. Je vais aussi nuancer un peu cet enthousiasme car je trouve que dans les tomes 4 et 5 l’histoire n’est plus qu’un prétexte aux délires de l’auteur. Et ces tomes ne nous surprennent plus que par une invention de l’auteur, et non par leur humour ou leur scénario un peu léger malheureusement. Si le dessin un peu spécial vous rebute à vous lancer dans la lecture de cette série, n’hésitez plus, foncez !
La Métaphore du Papillon
Ma note est plutôt de 3,5/5. J'ai été fortement alerté par la diaspora grenobloise de BDThèque sur la qualité de cette série. Au bout de plusieurs mois de recherches compliquées (la série n'était plus disponible dans la plupart des librairies de mon secteur), j'ai pu réunir les trois tomes du premier cycle de cette série très intéressante. Et si l'on pouvait prévoir l'avenir grâce à de simples calculs mathématiques ? cette question, Coco Pernoud, le scénariste, n'est pas le premier à se la poser, comme en témoigne le cycle de science-fiction d'Isaac Asimov, Fondation. Un cycle ambitieux, qui a marqué de son empreinte l'histoire de la science-fiction. Si l'ambition de "La Métaphore du Papillon" est plus humble, son écriture n'en est pas moins intéressante. En effet Pernoud a bien verrouillé son histoire, qui est très efficace, très dynamique, comportant même quelques passages informatifs du meilleur effet. Le dessin de Toshy, qui n'est pas exceptionnel, n'en est pas moins efficace lui aussi. Oh, bien sûr, on peut ergoter un moment sur les proportions des membres, sur les visages un peu bâclés des personnages, il n'en reste pas moins que ce premier cycle ce lit sans déplaisir, amenant le lecteur à se poser des questions sur la façon dont les auteurs vont pouvoir retomber sur leurs pattes, mais aussi l'implication de telles possibilités, et c'est là tout le but de la série. La série ne marquera sans doute pas l'histoire du genre, même en BD, mais elle est tout de même d'un niveau plus qu'honorable.