Les derniers avis (8999 avis)

Par bab
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Cinq Conteurs de Bagdad
Les Cinq Conteurs de Bagdad

"Les cinq conteurs de Bagdad" est une heureuse surprise. Découverte par hasard, j’ai adoré. L’histoire est simple, belle, sans temps mort et d’une grande fluidité. Elle s’apparente à un conte et pour cause… L’histoire de ces cinq conteurs partant à l’aventure afin de gagner le concours du meilleur conteur de Bagdad enchante et surprend presque à chaque page. Elle est formidablement sublimée par le graphisme de Duchazeau (qui, au passage, me l’a gentiment dédicacé !), qui illustre parfaitement l’ambiance du récit et des aventures de ces personnages originaux. Vous l’avez compris, j’ai beaucoup aimé.

21/11/2006 (modifier)
Par XAV
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Lanfeust de Troy
Lanfeust de Troy

Franchement, cette bd est excellente et à conseiller à tous, de l'ado aux plus anciens. Des répliques vraiment tordantes avec des allusions à d'autres auteurs. Le graphisme et les couleurs sont plutôt agréables à voir. A lire également la suite: Lanfeust Des Etoiles Et dans le même genre: Trolls De Troy

20/11/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pinocchio - Histoire d'un enfant
Pinocchio - Histoire d'un enfant

Damenède ! Cette BD a de quoi faire mal à la tête ! Je suis heureux ainsi de rentrer dans la base un nouvel éditeur ! Pavesio Editions désire faire de la qualité. Commençons par le début : La qualité de la couverture m'a attiré en premier vers cette œuvre. Une belle couverture cartonnée toute douce sous les doigts, de la vraie bonne qualité ! Et le dessin de ce Pinocchio de chair, disgracieux et déformé au possible n'a pas été en reste afin de titiller ma curiosité ! Donc, première bonne note, la qualité et la simplicité de la couverture sont tout à son honneur ! Ensuite, l'histoire est complètement aberrante et délirante ! L'auteur a pris le parti de démontrer que l'inverse de l'histoire de Pinocchio était aussi ridicule que l'original, voire pire ! Ainsi, s'obstiner à dire la vérité dans un monde où seul compte le mensonge, forcément, ne nous amènera que des ennuis. Surtout quand on est un petit garçon de chair fraîchement créé à l'aide d'un morceau de viande magique qui parle ! Fourrez la viande hachée dans une peau de cochon, mettez tout votre talent de boucher afin de refermer et ficeler l'ensemble et voilà un mignon garçonnet ! Sauf qu'ici, quand le bois du Pinocchio d'origine de mauvaise qualité, fait des pousses au printemps, ici, la viande de mauvaise qualité fait des vers blancs qui putréfient et détériorent les jambes de Pinocchio. Voici un aperçu de cet univers où la transposition idyllique du monde originel de Pinocchio se transforme en un univers inverse complètement…atroce. Autrement, l'histoire est similaire, autrement…Oui, elle est autrement similaire, ou similaire autrement, bref, proche et différente à la fois ! Parce que l'histoire raconte en fait le procès de Gepetto et de Pinocchio. Et Pinocchio avec sa vérité qui fait allonger son nez de viande hachée se retrouve au plus mal accusé de ne pouvoir mentir ! Au final, on s'aperçoit que de s'entêter à vouloir dire la vérité est une véritable idiotie qui parfois nous condamne. Un bon mensonge ne vaut-il pas un bon steak de temps en temps ? Une BD pleine d'humanité malgré le parti pris, malgré se monde de marionnettes. Derrière tout cela se cache, il est évident, un cœur ''gros comme ça'', une infinie poésie, un amour de la vérité et de l'humanité. Une remise en cause de nos acquis et de nos modes de pensée et de voir. Et l'on assiste, ainsi pris entre deux feux, à la déchéance de Pinocchio. Une BD dans tous les cas que j'ai adoré mais qu'il est bien difficile de classer et de commenter ! Conte ? Fantastique ? Conte Fantastique ? Inclassable me semble le plus approprié. Au final, j'en oubliais presque de parler du dessin tellement il devient secondaire face à l'histoire. Le moins que je puisse dire est qu'il est particulier. Les traits, mais ce sont des marionnettes, sont carrés, taillés dans le bois. Les visages sont donc ''peu humains'', tous plutôt agressifs, sauf ceux des êtres de chair. Mais ces derniers, eux-mêmes cousus, présentent tous quelques fils et ficelles leur liant la bouche, leur cousant le ventre… Les couleurs, pastel, restent souvent dans les mêmes tons et de ce fait, l'œuvre manque un peu de contraste assez régulièrement. Mais je le répète, le dessin, je l'ai vite oublié devant la force du scénario.

20/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Oncle Paul (Les belles histoires de)
Oncle Paul (Les belles histoires de)

J'aime vraiment beaucoup. Un coup de coeur ; et je n'en mets pas souvent. L'Oncle Paul débute sa longue carrière dans l'hebdo Spirou n° 668 du 1er Février 1951. Il y prend une retraite bien méritée dans le n° 2632 du 21 Septembre 1988. L' Oncle Paul ?... Une formidable série qui m'a fait découvrir le monde... autrement. Des histoires ?... des anecdotes souvent, contées en 8 pages, qui m'ont initiées à un tas d'événements, d'inventions, de comportements qui -en partie- ont fait ce qu'est notre monde. Les scénarios ?... Que du très beau monde, déjà, au départ : Jean-Michel Charlier (dès 1951), Octave Joly (qui scénarisera pendant près de 30 ans !), Eddy Paape au dessin. Mais très vite, ces "Oncle Paul" vont devenir un véritable tremplin pour des dessinateurs alors débutants ou peu connus : Attanasio, Mitacq, Jean Graton, Forton, Funcken, Piroton, Cicuendez, Derib, Hermann, Pleyers et autres encore (et non des moindres). L'Oncle Paul ?... C'est ce que je lisais en premier dans "mon" Spirou, chaque Mercredi. Car ces histoires, ces chroniques plutôt -outre qu'elles sont basées sur des faits véridiques- étaient narrées graphiquement avec un réel sens de l'action, du découpage, de la mise en page... Même en vieillissant, ces histoires ont toujours fait mon attrait premier dans cet hebdo. Plus de 1500 récits seront ainsi réalisés. L'Oncle Paul ?... Une formidable épopée qui vous met les histoires du monde au bout des mains... et des yeux... Les albums : Là, c'est le drame, si l'on peut dire. L'éditeur Dupuis a du faire un choix. 12 albums brochés -très recherchés des collectionneurs- paraîtront de 1953 à 1955. Chacun renferme une demi-douzaine d'histoires basées sur un thème précis. En 1986 "sortira" un 13ème opus qui relate l'histoire de la statue de la Liberté. Mon plaisir ?... Au cours de mes (nombreuses) pérégrinations lors de festivals BD, je suis parvenu à faire signer nombre de scénaristes et dessinateurs à côté de leurs noms ou pseudos annotés au début de chaque histoire (hormis celui de Jean Graton, jamais rencontré). Ce ne sont pas des dédicaces, mais ça fait diablement plaisir. Marrant même, certains ne se souvenaient plus de ce qu'ils avaient dessiné à l'époque ! L' Oncle Paul ?... Magnifique, tout simplement. Des albums encore trouvables lors de bourses au cours de festivals BD... mais préparez votre portefeuille !... A noter : nombre de ces histoires, ainsi que beaucoup d'autres, feront l'objet de rééditions -de 1974 à 1986- toujours chez Dupuis, mais sous une nouvelle appellation : "L'Histoire en bandes dessinées" (17 albums cartonnés). Très bon également... mais rien ne vaut les originaux...

20/11/2006 (modifier)
Couverture de la série Les Petits Ruisseaux
Les Petits Ruisseaux

Définitivement une réussite cette BD! L'idée du voyage initiatique sexuel d'un plus de 60 ans est jubilatoire. Rabate a su éviter tous les clichés et successions de gags graveleux que ce sujet peut facilement amener. L'ensemble reste profondément humain, sensible et simple. L'histoire et le dessin se relaient parfaitement pour nous décrire cette aventure. Belle osmose! Et en plus, le scénario nous emmène jamais où on s'attend. C'est truffé de fausses pistes. Je ne sais pas ce qui me retient de mettre la note max... Je vais attendre une 2ème lecture.

19/11/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Leçon de choses
Leçon de choses

De Grégory Mardon, je n'avais lu que Cycloman qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable, mais aucune de ses BDs réalisées en solo. Intrigué par la couverture de celle-ci, je me suis laissé tenter, et je ne regrette pas. Je précise avant de continuer que si je n'ai pas coché la case "Oui" pour "Achat conseillé", c'est parce que comme le dit Arzak, ce n'est pas une "grande" BD, c'est juste une bonne BD très plaisante à lire, mais pas forcément une pièce indispensable à avoir dans sa collection. Le propos n'est pas très original : l'enfance, la vie à la campagne, les couples en crise... Rien de nouveau sous le soleil. Avec ce genre de choses on pourrait même craindre d'avoir affaire à une de ces petites chroniques nostalgico-provinciales insipides chères à Jean-Pierre Pernaud. Sauf que plutôt que d'opter pour le traitement "comme c'était bô et doux la vie dans nos petites villes de la France d'en-bas où il faisait bon vivre", Grégory Mardon opte pour un ton doux-amer, parfois mélancolique mais jamais larmoyant, parfois rigolo, que je comparerais plutôt au Petit Christian de Blutch, un livre que j'aime beaucoup. Les petites scènes se succèdent, et parfois on est un peu agacé par l'usage sans vergogne de vieux poncifs (le papa-qui-rentre-tard-du-travail-délaissant-sa-très-jolie-femme, la famille-qui-fait-peur-à-tous-les-villageois-alors-qu'en-fait-c'est-des-braves-gens, le héros-forcément-amoureux-de-la-jolie-blondinette-aux-yeux-bleus), mais souvent on est surtout séduit par la simplicité et la finesse avec laquelle Mardon donne vie à son petit monde. La qualité de la mise en scène alliée à un sens de l'économie de mots sont pour beaucoup dans la légèreté de ce "double expresso" qu'on sirote d'une traite avec grand plaisir.

18/11/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jack B. Quick - Enfant prodige
Jack B. Quick - Enfant prodige

Ca faisait un petit moment que je tournais autour de cet album en librairie. Et j'ai craqué dernièrement, suivant les conseils de mon libraire (merci Steph). "Jack B. Quick" n'est peut-être pas la meilleure BD d'Alan Moore, mais c'est par contre, et de loin, la plus accessible. Ok, il y a pas mal de second degré dans cette histoire de gamin génial tentant toutes sortes d'expériences farfelues menant toutes à une situation catastrophique, mais je pense que c'est compréhensible par tout le monde. Loufoque, cet album l'est assurément, mais c'est tellement outré qu'on l'accepte sans problème. Il bénéficie en outre du dessin très bon de Kevin Nowlan (encore une découverte pour ma part), qui a d'ailleurs remporté un Eisner Award pour l'ensemble de la série. Le format des histoires courtes convient tout à fait au style humoristique des histoires, et du coup on lit ces histoires avec un grand plaisir.

17/11/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Fléau des Dieux
Le Fléau des Dieux

Une claque. J'ai pris une claque en ouvrant le premier album. La beauté des dessins est transcendante ! Les couleurs sont d'une effroyable efficacité. Moi qui aime les dessins, les vrais me voilà servi. Le travail pour la représentation des vaisseaux, des bâtiments et des décors en général est réellement admirable. Une claque. Coté scénario, après quelques questions du genre, ne serait ce pas une vieille soupe réchauffée ? Faire de l'historique. Reprendre l'histoire de l'invasion Huns et de leur arrivée aux portes de Rome. En même temps, je n'y connais rien à l'histoire des Huns, ça sera une bonne manière d'apprendre ! Ô Surprise, quelle bonne surprise. L'auteur nous fait de l'histoire futuriste qui n'a rien d'ordinaire ni de réchauffée. La transposition dans le futur sonne juste et est percutante. A plusieurs moments nous nous demandons si nous sommes dans un univers parallèle où notre passé se déroulerait dans le futur ou si nous sommes dans notre propre futur qui rejouerait notre passé. Mais à ce moment, bien habile qui le trouvera. L'action est menée tambours battants, pas de répit dans l'histoire, la présentation des personnages est très bien amenée, tout dans le fil de l'eau. Honnêtement, le scénario virevolte avec brio. Chacun des protagonistes rencontre son heure de gloire en pensant arriver à ses fins, juste au moment de se faire griller la politesse par son plus proche allié. Bon je ne devrai pas le dire parce que maintenant vous le savez... Vraiment une très bonne surprise. Au fur et à mesure que l'on progresse dans les albums, les informations arrivent et l'on remet progressivement toutes les pièces en place. Il est vraiment difficile de ne pas trop en dire afin de vous laisser découvrir le scénario qui se bonifie au fil des albums. Mais vraiment, je vous l'assure, je le redis une énième fois, c'est vraiment très très bon ! On progresse avec aisance dans toutes les intrigues, dans tous les complots, on visite les sanctuaires des hommes, on visite le sanctuaire des Dieux et au final, tout ce que l'on ne peut pas comprendre au début devient d'une limpidité affligeante tant tout est conté de main de maitre(sse, n'oublions que c'est une gente dame a scénario) Jetez-vous dessus si vous aimez la science-fiction et les space-opéra ! Si vous hésitez allez faire un tour sur leur site internet : http://www.mangin.tv/chroniques/ Et pour prouver à tout le monde qui Valérie Mangin a de qui tenir, elle est marié à ... Denis Bajram ! Ah si ! Juste un regret. La série est finie. ;)

17/11/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Nouvelles aventures du Chat Botté
Les Nouvelles aventures du Chat Botté

Plutôt que d’une retranscription fidèle ou encore d’une adaptation en bd, du conte existant de Perrault, Nancy Peña s’est attaché à lui trouver une suite . . . en effet, pourquoi arrêter le conte au moment où la morale choit alors que les personnages, eux, continuent d’exister ? C’est sur la base de ce postulat que le récit commence. Après un bref rappel des exploits du Chat Botté qui a fait de son maître un prince, le voilà qui doit affronter de nouveaux défis. Pour se sortir des ennuis qui se font jour, il va faire équipe avec la souris de La Fontaine, celle qui a vaincu un lion. Il s’en suit une suite de péripéties toutes plus saugrenues les unes que les autres. L’inventivité de l’auteure donne toute la force à ce récit qui ne dénature en rien l’esprit de l’œuvre originale. Ainsi, le Chat Botté de Nancy Peña reste fidèle à celui imaginé par Perrault. Enfin, la verve narrative et la liberté de cadrage participent au succès de cet album où l’auteure n’hésite pas à mouiller sa chemise. C’est aussi toujours un plaisir de retrouver le trait si sensible et personnel de Nancy. A noter que ce tome, même s’il peut se suffire à lui-même, appelle clairement une suite puisqu’une nouvelle mission est confiée au chat botté en toute fin d’album. A lire !

17/11/2006 (modifier)
Par Pacman
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Gunnm
Gunnm

Sans doute le meilleur manga qu'il m'ait été donné de lire à ce jour. Passé les premiers tomes d'exposition, avec quelques longueurs (mais là encore, moins que dans la majorité des mangas), l'action n'en finit pas de rebondir avec des situations vraiment prenantes, comme le motorball, genre de roller ball cybernétique ou la croisade des "barbares" cyborgs, avec un petit parfum de Mad Max. L'innovation est à toutes les pages et la psychologie de l'héroïne évolue au fil des tomes. Le tout est très bien terminé à mon sens. Enfin, que du bonheur pour peu que l'on aime la SF et l'action, et que l'on ne s'arrête pas aux quelques défauts inhérents à ce type d’œuvre.

16/11/2006 (modifier)