Très bon premier tome à la fois scénaristiquement parlant mais aussi au niveau du dessin.
Cette BD sort un peu, selon moi, des sempiternels BDs d'héroic fantasy mélangeant humour pas toujours très fin et scénario assez creux.
J'ai impatience de voir la suite en espérant que le scénario ne s'essoufflera pas.
C’est court, certes, mais ô combien excellent !
C’est bien simple, c'est la bd la plus réussie que je connaisse qui détourne si habilement les contes de notre enfance. Ainsi, Emile bravo parvient à insérer dans ses histoires originales de multiples références aux contes sans altérer la cohérence de celles ci. D’ailleurs, si ces deux albums capteront le regard des enfants, certaines allusions plus subtiles nécessitent un œil plus adulte. Enfin, ses dessins géniaux et ô combien expressifs participent à créer une ambiance unique où l’humour côtoie l’ironie.
Pour conclure, je dirais qu’il vaut mieux dépenser 9€ dans un bon petit album que 12€ dans un album au format classique mais plus rasant. Le plaisir est au rendez-vous et c’est là le principal !
Un vrai délire !.. J' A-D-O-R-E !!...
"Suite" des Dingodossiers, cette rubrique est un véritable fourre-tout de thèmes basés sur le "n'importe quoi", traités de façon "hénaurme" par un Gotlib au sommet de son art.
Cette rubrique donnera naissance à des personnages parmi les plus fous qu'il m'ait été donné d'apprécier. J'ai ainsi découvert de véritables créations : Bougret et Charolles, le Petit Chaperon Rouge, l'inénarrable professeur Blurp et -SURTOUT- cette fantastique et fabuleuse coccinelle !
Là, j'avoue, c'est le summum !... Franquin a créé le Marsupilami ; Gotlib a créé la Coccinelle !
La rubrique-à-brac ?... Impossible de résumer ! Il faudrait, pour ce faire, décortiquer chaque historiette, laquelle est un véritable petit monde à part véritablement farfelu et bourré d'humour "grand comme ça".
C'est tout simplement du grand art, ciselé au millimètre près ; le loufoque et le non-sens réunis pour une des meilleures séries caustiques... et lubriques jamais inventées!...
Culte. Tout simplement. Un vrai 5/5. Exceptionnel de ma part.
Une super B.D qui, pour moi, arrive à la cheville du Joe Bar Team. Motomania a l'avantage d'offrir beaucoup de pages qui nous plongent dans l'univers motard par sa variété, je précise chaque personnage à ses qualités et surtout ses défauts que l'auteur exagère d'une façon humoristique, tout type de motos est présent, bricolages, gamelles, embrouilles avec les flics, pistes et bien sûr des bourres mémorables qui finissent par un tout droit dans un virage.
Je trouve aussi que le coup de crayon est assez marrant car chaque personnage représenté fait penser à une mini caricature (nez exagéré, grandes oreilles...), on ne peut s'empêcher d'afficher un sourire à chaque vision des personnages.
A noter également quelques dessins prenant toute une page qui font souvent un petit clin d'oeil aux poireaux ou à des étapes que seuls les motards sauront vraiment apprécier.
Y a pas à dire dommage qu'il n'y ait pas plus de B.D de ce genre là.
Appel de phare à tout le monde et gazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz!!
Je mets 3.5/5.
Captain Biceps encore une très bonne bd de Zep.
L’humour qui parodie les super héros, est souvent très drôle (il y a quand même plusieurs gags nuls).
Le dessin est beau, mieux que dans Samson et Néon.
Il y a 2-3 répétitions, et les « le saviez-vous » sont très marrants.
Moins bien que Titeuf et L'enfer des concerts, mais très bien quand même.
A avoir dans sa Bdthèque.
J’ai adoré l’enfer des concerts, car j’adore Zep et ses bd, Titeuf bien sûr, mais aussi Captain Biceps.
Le dessin est très beau, encore plus beau que Titeuf, vers les premiers albums.
Souvent dans les gags ça parle de groupes ou musiciens que je connais (AC/DC, Bob Marley, ZZ Top, Jimi Hendrix, les Rolling Stones, les Beatles, U2 etc., etc., …) j’ai compris à peu près tous les gags, et souvent je me suis marré.
Je suis déja allé à des concert, et ça se passe à peu près comme ça.
C'est 10 fois mieux que StarNiouzes
Ca prouve que Zep n’a pas fait que Titeuf comme bonne bd, à avoir dans sa Bdthèque si on adore la musique.
Voici le troisième album de la collection miniblog qu’il m’est donné de lire et c’est sans conteste celui qui m’a donné le plus de satisfaction !
L’idée n’est pas neuve (les héros de papiers qui veulent s’échapper des cases et des contraintes de leur auteur) mais fort bien traitée avec humour, gentillesse et sensibilité. Voici un bel exercice de style car, malgré les 12 petites pages, on n’a pas cette impression de trop peu comme on pourrait le craindre. De plus, le trait de Delfine (rond et sympathique) est bien adapté à ce récit à découvrir d’urgence ! A noter que c’est aussi avec cet album que le côté interactif du supplément web est le plus poussé.
Pour un mini-album de cette qualité 3 fois moins cher qu’un "Patte de mouche" de l’Association (et en couleur sivouplé !), s’en priver serait un non sens !
Grand fan de Civiello, je m'efforce de rester objectif. Je limite la note à 4 sur 5 car j'attends la suite pour juger également le scénario qui tient bien la route pour l'instant.
La grande nouveauté du tome 3 vient de la colorisation : elle prend de la couleur et je trouve que le dessin monte d'un cran encore (et oui, c'était possible !!). La lecture demande moins d'efforts. Une énorme série à lire. Les 8 pages additionnelles des premières éditions sont superbes, elles devraient même être implémentées par défaut dans les rééditions.
J'attends que la série soit complète pour fournir un avis global qui risque de finir avec une notation maximale tant cette série se démarque des autres productions.
Blondie ?... Une des plus longues séries... et qui paraît encore. L'héroïne américaine la plus connue dans le monde mais qui -curieusement- ne sera pas éditée en France.
Elle démarre sa -très- longue carrière sous forme de strips dans divers quotidiens américains ; et ce dès le 8 Septembre 1930. Très vite, la série devient un énorme succès. Les familles américaines se passionnent littéralement pour ce conte de fées moderne : une petite secrétaire courtisée par le fils d'un milliardaire !...
Pas de grandes histoires, oh non !... Ce sont plutôt les aléas de la vie quotidienne qui sont -subtilement- décrits et décortiqués avec force humour par Chic Young.
Et ça, ça va plaire à toutes les classes sociales de la société de l'époque.
Ces petites histoires vont créer un véritablement attachant à ce qui va devenir une des plus longues sagas de la BD.
L'idée de génie de Young : ses personnages ne vont pas vieillir (ils ont toujours l'air d'avoir la jeune trentaine), vont se marier (officiellement le 17 Février 1933), s'installer dans une coquette maison de banlieue, adopter une chienne, avoir des enfants (Alexander et Cookie)... bref, vivre une vie de famille comme des millions d'américains qui vont grandir avec eux.
Cette véritable "family-opera" va obliger Young à s'entourer d'assistants.
A sa mort, en 1973, "Blondie" continuera -de toujours aussi belle et bonne manière- sous la plume et le pinceau de son fils Dean ; puis d'autres, et d'autres encore.
Et le succès ne se démentira toujours pas !
Il est estimé -à l'heure actuelle- que Blondie est encore publiée dans quelque 1500 quotidiens et magazines de par le monde. Fou, non ?...
Le dessin ?... J'adore !... Inimitable. Young possède un véritable sens inné du gag, de la dérision, qu'il met en scène par un trait simple, bien lisible, efficace ; faisant d'une simple esquisse un nez, d'un trait un peu plus gras une bouche pulpeuse. Qui plus est, il n'a pas son pareil pour dessiner mimiques et gesticulations. C'est tout bon !...
Les albums :
Il y en a partout sauf... en France !
Blondie ne paraîtra que dans le "Journal de Mickey", dès 1936, et sous le nom de "Coco" (j'aurais aimé -mais c'est un peu tard- connaître l'imbécile qui a "pondu" ce pseudo !).
Fin des années 40, la série paraîtra dans le quotidien "l"Aurore" et dans le magazine féminin "Confidences".
Personnellement, je l'ai découverte -en Belgique- dans des hebdos télé des années 60 et quotidiens divers. J'en découpais d'ailleurs les strips que je collais dans un cahier !
Il faudra attendre 1982 pour en voir un album édité chez Futuropolis. Et encore, cette "intégrale" ne reprend que les années 1931-1932. Mais c'est du Chic Young, c'est-à-dire : tout bon !...
A mentionner aussi : une parution chez "J'ai Lu" (Pocket) en 1988.
Voilà, après la lecture du deuxième tome, je reste ébahi devant le savoir-faire graphique de Lepage. Des bd avec un tel dessin, on n’en lit pas tous les jours. Seuls quelques uns (Gibrat, Frank, Loisel, Yslaire…) ont le talent et l’opportunité de tant soigner leur planche. Je parle d’opportunité car avec un tel souci du détail, il faut facilement 3-4 ans de travail pour terminer un album, et seul les dessinateurs qui vendent bien peuvent se le permettre…
Muchacho, c’est aussi la première œuvre de Lepage en tant qu’auteur complet, et ça aussi, c’est assez impressionnant. Le premier tome était un véritable coup de poing… J’étais pris par la violence passionnée de l’intrigue. Le second tome ne déçoit pas même si on pourra regretter le caractère un peu trop mélodramatique de certaines scènes. Lepage est un romantique (au sens premier du terme) et ses personnages ne fonctionne que sur un mode torturé et/ou exalté… Ce qui pourrait complètement tomber à plat avec un dessin moins virtuose fonctionne chez lui. Une belle leçon de maîtrise, tant sur le fond que dans la forme. Y’a juste un petit je ne sais quoi qui m’empêche de donner cinq étoiles à ce diptyque… A la relecture peut-être… Relecture indispensable au vu de la richesse graphique de ces deux albums…
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Servitude
Très bon premier tome à la fois scénaristiquement parlant mais aussi au niveau du dessin. Cette BD sort un peu, selon moi, des sempiternels BDs d'héroic fantasy mélangeant humour pas toujours très fin et scénario assez creux. J'ai impatience de voir la suite en espérant que le scénario ne s'essoufflera pas.
Les Sept Ours Nains
C’est court, certes, mais ô combien excellent ! C’est bien simple, c'est la bd la plus réussie que je connaisse qui détourne si habilement les contes de notre enfance. Ainsi, Emile bravo parvient à insérer dans ses histoires originales de multiples références aux contes sans altérer la cohérence de celles ci. D’ailleurs, si ces deux albums capteront le regard des enfants, certaines allusions plus subtiles nécessitent un œil plus adulte. Enfin, ses dessins géniaux et ô combien expressifs participent à créer une ambiance unique où l’humour côtoie l’ironie. Pour conclure, je dirais qu’il vaut mieux dépenser 9€ dans un bon petit album que 12€ dans un album au format classique mais plus rasant. Le plaisir est au rendez-vous et c’est là le principal !
Rubrique-à-Brac
Un vrai délire !.. J' A-D-O-R-E !!... "Suite" des Dingodossiers, cette rubrique est un véritable fourre-tout de thèmes basés sur le "n'importe quoi", traités de façon "hénaurme" par un Gotlib au sommet de son art. Cette rubrique donnera naissance à des personnages parmi les plus fous qu'il m'ait été donné d'apprécier. J'ai ainsi découvert de véritables créations : Bougret et Charolles, le Petit Chaperon Rouge, l'inénarrable professeur Blurp et -SURTOUT- cette fantastique et fabuleuse coccinelle ! Là, j'avoue, c'est le summum !... Franquin a créé le Marsupilami ; Gotlib a créé la Coccinelle ! La rubrique-à-brac ?... Impossible de résumer ! Il faudrait, pour ce faire, décortiquer chaque historiette, laquelle est un véritable petit monde à part véritablement farfelu et bourré d'humour "grand comme ça". C'est tout simplement du grand art, ciselé au millimètre près ; le loufoque et le non-sens réunis pour une des meilleures séries caustiques... et lubriques jamais inventées!... Culte. Tout simplement. Un vrai 5/5. Exceptionnel de ma part.
Motomania
Une super B.D qui, pour moi, arrive à la cheville du Joe Bar Team. Motomania a l'avantage d'offrir beaucoup de pages qui nous plongent dans l'univers motard par sa variété, je précise chaque personnage à ses qualités et surtout ses défauts que l'auteur exagère d'une façon humoristique, tout type de motos est présent, bricolages, gamelles, embrouilles avec les flics, pistes et bien sûr des bourres mémorables qui finissent par un tout droit dans un virage. Je trouve aussi que le coup de crayon est assez marrant car chaque personnage représenté fait penser à une mini caricature (nez exagéré, grandes oreilles...), on ne peut s'empêcher d'afficher un sourire à chaque vision des personnages. A noter également quelques dessins prenant toute une page qui font souvent un petit clin d'oeil aux poireaux ou à des étapes que seuls les motards sauront vraiment apprécier. Y a pas à dire dommage qu'il n'y ait pas plus de B.D de ce genre là. Appel de phare à tout le monde et gazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz!!
Captain Biceps
Je mets 3.5/5. Captain Biceps encore une très bonne bd de Zep. L’humour qui parodie les super héros, est souvent très drôle (il y a quand même plusieurs gags nuls). Le dessin est beau, mieux que dans Samson et Néon. Il y a 2-3 répétitions, et les « le saviez-vous » sont très marrants. Moins bien que Titeuf et L'enfer des concerts, mais très bien quand même. A avoir dans sa Bdthèque.
Happy Rock (L'enfer des concerts)
J’ai adoré l’enfer des concerts, car j’adore Zep et ses bd, Titeuf bien sûr, mais aussi Captain Biceps. Le dessin est très beau, encore plus beau que Titeuf, vers les premiers albums. Souvent dans les gags ça parle de groupes ou musiciens que je connais (AC/DC, Bob Marley, ZZ Top, Jimi Hendrix, les Rolling Stones, les Beatles, U2 etc., etc., …) j’ai compris à peu près tous les gags, et souvent je me suis marré. Je suis déja allé à des concert, et ça se passe à peu près comme ça. C'est 10 fois mieux que StarNiouzes Ca prouve que Zep n’a pas fait que Titeuf comme bonne bd, à avoir dans sa Bdthèque si on adore la musique.
Chacun cherche sa case
Voici le troisième album de la collection miniblog qu’il m’est donné de lire et c’est sans conteste celui qui m’a donné le plus de satisfaction ! L’idée n’est pas neuve (les héros de papiers qui veulent s’échapper des cases et des contraintes de leur auteur) mais fort bien traitée avec humour, gentillesse et sensibilité. Voici un bel exercice de style car, malgré les 12 petites pages, on n’a pas cette impression de trop peu comme on pourrait le craindre. De plus, le trait de Delfine (rond et sympathique) est bien adapté à ce récit à découvrir d’urgence ! A noter que c’est aussi avec cet album que le côté interactif du supplément web est le plus poussé. Pour un mini-album de cette qualité 3 fois moins cher qu’un "Patte de mouche" de l’Association (et en couleur sivouplé !), s’en priver serait un non sens !
Korrigans
Grand fan de Civiello, je m'efforce de rester objectif. Je limite la note à 4 sur 5 car j'attends la suite pour juger également le scénario qui tient bien la route pour l'instant. La grande nouveauté du tome 3 vient de la colorisation : elle prend de la couleur et je trouve que le dessin monte d'un cran encore (et oui, c'était possible !!). La lecture demande moins d'efforts. Une énorme série à lire. Les 8 pages additionnelles des premières éditions sont superbes, elles devraient même être implémentées par défaut dans les rééditions. J'attends que la série soit complète pour fournir un avis global qui risque de finir avec une notation maximale tant cette série se démarque des autres productions.
Blondie
Blondie ?... Une des plus longues séries... et qui paraît encore. L'héroïne américaine la plus connue dans le monde mais qui -curieusement- ne sera pas éditée en France. Elle démarre sa -très- longue carrière sous forme de strips dans divers quotidiens américains ; et ce dès le 8 Septembre 1930. Très vite, la série devient un énorme succès. Les familles américaines se passionnent littéralement pour ce conte de fées moderne : une petite secrétaire courtisée par le fils d'un milliardaire !... Pas de grandes histoires, oh non !... Ce sont plutôt les aléas de la vie quotidienne qui sont -subtilement- décrits et décortiqués avec force humour par Chic Young. Et ça, ça va plaire à toutes les classes sociales de la société de l'époque. Ces petites histoires vont créer un véritablement attachant à ce qui va devenir une des plus longues sagas de la BD. L'idée de génie de Young : ses personnages ne vont pas vieillir (ils ont toujours l'air d'avoir la jeune trentaine), vont se marier (officiellement le 17 Février 1933), s'installer dans une coquette maison de banlieue, adopter une chienne, avoir des enfants (Alexander et Cookie)... bref, vivre une vie de famille comme des millions d'américains qui vont grandir avec eux. Cette véritable "family-opera" va obliger Young à s'entourer d'assistants. A sa mort, en 1973, "Blondie" continuera -de toujours aussi belle et bonne manière- sous la plume et le pinceau de son fils Dean ; puis d'autres, et d'autres encore. Et le succès ne se démentira toujours pas ! Il est estimé -à l'heure actuelle- que Blondie est encore publiée dans quelque 1500 quotidiens et magazines de par le monde. Fou, non ?... Le dessin ?... J'adore !... Inimitable. Young possède un véritable sens inné du gag, de la dérision, qu'il met en scène par un trait simple, bien lisible, efficace ; faisant d'une simple esquisse un nez, d'un trait un peu plus gras une bouche pulpeuse. Qui plus est, il n'a pas son pareil pour dessiner mimiques et gesticulations. C'est tout bon !... Les albums : Il y en a partout sauf... en France ! Blondie ne paraîtra que dans le "Journal de Mickey", dès 1936, et sous le nom de "Coco" (j'aurais aimé -mais c'est un peu tard- connaître l'imbécile qui a "pondu" ce pseudo !). Fin des années 40, la série paraîtra dans le quotidien "l"Aurore" et dans le magazine féminin "Confidences". Personnellement, je l'ai découverte -en Belgique- dans des hebdos télé des années 60 et quotidiens divers. J'en découpais d'ailleurs les strips que je collais dans un cahier ! Il faudra attendre 1982 pour en voir un album édité chez Futuropolis. Et encore, cette "intégrale" ne reprend que les années 1931-1932. Mais c'est du Chic Young, c'est-à-dire : tout bon !... A mentionner aussi : une parution chez "J'ai Lu" (Pocket) en 1988.
Muchacho
Voilà, après la lecture du deuxième tome, je reste ébahi devant le savoir-faire graphique de Lepage. Des bd avec un tel dessin, on n’en lit pas tous les jours. Seuls quelques uns (Gibrat, Frank, Loisel, Yslaire…) ont le talent et l’opportunité de tant soigner leur planche. Je parle d’opportunité car avec un tel souci du détail, il faut facilement 3-4 ans de travail pour terminer un album, et seul les dessinateurs qui vendent bien peuvent se le permettre… Muchacho, c’est aussi la première œuvre de Lepage en tant qu’auteur complet, et ça aussi, c’est assez impressionnant. Le premier tome était un véritable coup de poing… J’étais pris par la violence passionnée de l’intrigue. Le second tome ne déçoit pas même si on pourra regretter le caractère un peu trop mélodramatique de certaines scènes. Lepage est un romantique (au sens premier du terme) et ses personnages ne fonctionne que sur un mode torturé et/ou exalté… Ce qui pourrait complètement tomber à plat avec un dessin moins virtuose fonctionne chez lui. Une belle leçon de maîtrise, tant sur le fond que dans la forme. Y’a juste un petit je ne sais quoi qui m’empêche de donner cinq étoiles à ce diptyque… A la relecture peut-être… Relecture indispensable au vu de la richesse graphique de ces deux albums…