OUI ! Quelle bonne série !
C'est sans conteste une excellente BD que nous livre ici Soleil ! Ce n'est d'ailleurs pour une fois pas de l'heroic fantasy.
Une histoire de pirates d'une très bonne qualité. Le scénario est très solide, alliant rythme et originalité. Le personnage principal est charismatique au possible, les combats navals sont géniaux, etc.
Le dessin progresse au fil des 3 tomes de la série. Il me plaît énormément d'ailleurs, surtout les scènes sur l'île exotique :)
Trois tomes composent la série. Point fort et faible à la fois, car autant une série à rallonge peut perdre en qualité autant une excellente série mérite plus d'albums pour alimenter ses fans en délire !! :D
Je ne suis pas certain que Bouffe Doublon soit encore disponible en magasin mais si vous tombez dessus n'hésitez pas vous serez conquis !
Dommage que la série soit terminée... Y aura-t-il un jour une suite?
Un très bon premier album pour ces jeunes auteurs qui auraient certainement fait mieux par la suite...
Saura-t-on un jour ce qui est arrivé à Virgin?
En tout cas, c'est un bon polar, avec plein de clichés et de clins d'œil tirés du genre. Une sorte de Blade runner mélangé à un vieux polar avec Humphrey Bogart...
On retrouve certains ingrédients de série B de Delcourt. Un monde cyber, de jolies filles, des flingues et de l'action.
Le dessin est plutôt classique et reste bon malgré quelques petites erreurs de-ci de-là mais pour un premier album ça passe largement.
Le scénario semble classique au demeurant mais N. Pona arrive tout de même à gérer un suspense et des rebondissements qui font qu'on a pas le temps de s'ennuyer.
Si vous en trouvez encore, n'hésitez pas, c'est un bon investissement.
J'espère peut-être retrouver ces auteurs sur d'autres séries...
Que sont-ils devenus?
Bon, mon avis ne sera pas long tant il m'est difficile de transmettre ici tout ce qui m'a ému à la lecture de ces bouquins.
Il s'agit donc d'un journal, sujet déjà difficile et délicat, car profondément encré dans la réalité du narrateur. Le sujet réel du livre ne cesse de se réfléchir et reréfléchir...à la fin on touche à l'abîme. Je retiens tout de même une bonne dose de franchise de la part de l'auteur, qui ne joue d'ailleurs pas souvent le rôle le plus simple dans cette partie de sa vie qu'il décrit. Y'a des moments de déprime terribles, profondément sombres, où on aimerait tant avoir pu être là et tendre sa main (à moins que cela ne nous fasse regretter de ne pas avoir été là pour d'autres, bien plus proches de nous).
J'aime bien aussi la sincérité parfaitement iconoclaste avec laquelle Frice Neaud démolit dans l'allégresse une foule de poncifs et clichés bien débiles de notre social-démocratie bien pensante... Bien sûr, Fabrice se montre parfois très choquant... Ce côté bassement provoc' se pardonne, voire se comprend, voire se justifie, voire s'impose, si l'on tient compte de la situation dans laquelle l'auteur semblait se trouver au moment de l'écriture de son œuvre
Le journal de Fabrice Neaud est un solide travail, un entreprise un peu folle mais en tout cas, très humaine, très constructive (il s'agit pour moi d'un splendide récit de construction).
Malgré les inévitables désaccords ou désapprobations que l'on peut sans doute s'entendre formuler à la lecture de ces quatre tomes, et qui, en fait, ne viennent qu'accroître le caractère authentique de la démarche de l'auteur (pas à proprement parler "consensuelle"). Il reste juste un solide témoignage d'une vie et d'un chemin pour y trouver un sens.
C'est très beau.
Perso, c'est mon manga préféré. J'adore trop. Si j'avais pas connu l'Anime, je me serais jamais mises aux mangas. Au début, je trouvais ça nul quand je voyais la série en allemand, mais petit à petit, j'ai fini par m'attacher aux personnages.
Le début est un peu barbant c'est vrai, mais plus l'histoire avance, plus on remarque à quel point les persos sont marqués sous le poids de la souffrance et qu'ils sont plus complexes qu'on ne le pense. Aucun perso ne laisse vraiment indifférent et je trouve qu'avant de dire que ce manga est nul il faut d'abord avoir lu plusieurs parties différentes et non pas seulement le début.
Quelques mots sur cette Bd mythique !
Je suis entré dans l'univers de la BD il y a plusieurs années en découvrant les aventures de Don Lope et consorts et franchement je n'ai jamais lu de meilleures BD que celles-ci (et pourtant il y en a qui sont vraiment réussies).
Les auteurs nous entraînent dans des aventures loufoques et pittoresques mais maîtrisent parfaitement leur intrigue générale. Aucune baisse de rythme de tome en tome.
Les personnages sont magnifiques. Leurs dialogues et leurs petits défauts sont les éléments les plus réussis de cette BD.
Un énorme coup de chapeau pour la qualité graphique et cette précision dans les paysages et les expressions.
A posséder absolument pour tout amateur de Bd qui se respecte.
J'avais mis la note maximale pour Aldébaran, chose que je ne ferais pas pour "Betelgeuse" qui est à mon avis moins passionnante. Pourtant le postulat de départ est le même, mais ici on voyage moins.
J'ai l'impression que les 3/4 de l'aventure qui s'étale sur 5 tomes se passent principalement dans le fameux canyon verdoyant que nos héros empruntent afin de partir à la recherche des iums. Il y a même des moments où j'ai trouvé l'action un peu lente alors que je n'avais pas eu cette sensation dans la précédente série.
Niveaux dessins ça reste très correct, dans la droite lignée d'Aldébaran, sans surprise mais toujours aussi démonstratif quand il s'agit d'exposer une faune et une flore plus qu'exotiques.
Malgré tout, j'ai tout de même passé un agréable moment, mais je le répète, moins prenant que celui passé sur Aldébaran.
Voilà mon dernier coup de coeur !
Une BD de Gippi, la première que je lis de cet auteur en fait pour tout vous dire ! Je ne connaissais même pas... Il s'agit de l'album "S", sorte dommage vibrant à son père dont on découvre une partie de sa vie, des tranches, ses habitudes, les choses qui l'ont marqués...
Le récit est entrecoupé de flash-back, d'explications (histoire dans l'histoire), de points de vue différent de la même scène parfois, mais la lecture en reste passionnante et pas pour autant compliquée...
C'est en tout cas une histoire qui prend aux tripes, très sensible et pleine d'émotions... Une histoire dans laquelle la guerre est omniprésente, son horreur, les chocs qu'elle occasionne, les marques indélébiles qu'elle laisse...
Les dessins sont exécutés dans un style graphique très simple, voire brouillon mais pas dans le sens mauvais du terme, comme une planche de story board, comme des souvenirs saisis dans sa mémoire et aussitôt couchés sur le papier, puis mis en aquarelle... Il s'en dégage pourtant une vraie ambiance et une sorte de poésie...
Le format est original, on est plus près de la taille d'un roman que de celui d'une BD et à mon avis ce n'est pas innocent... Car son histoire aurait très bien pu faire l'objet d'un récit autobiographique, un livre quoi...
A posséder dans sa collection !
Après avoir vu la série à la télé, j'ai entendu dire que le manga était mieux donc je l'ai acheté et là j'ai aimé dès le tome 1 ! Je me compare plutôt à Nana Komatsu ... et vous ?
En tout cas, c'est la série que je suis en train de lire et franchement ça vaut le coup !! C'est mon coup de coeur du moment !
a+
Roxy
Moi qui n’avais pas spécialement été emballé par Bunker et étais pour le moins complètement resté insensible au trop poussif Le Temps des loups, je me vois offrir la possibilité de me réconcilier avec les productions de Bec avec ce premier tome de Carthago que je trouve complètement réussi et carrément emballant.
Les raisons en sont simples, Carthago possède ni plus ni moins toutes les qualités qu’on demande généralement à une bonne bd de divertissement : de bons dessins (ceux de Henninot sont tout simplement magistraux, perfection de la mise en scène, beauté des compositions de planches), un scénario qui ménage le suspense et fasse rêver. C’est le cas ici avec une très bonne mise en place de tous les protagonistes qui, sans être laborieuse, expose tout avec clarté tout en procurant déjà une bonne dose de suspense.
L'album s'impose en une cinquantaine de pages comme le tome 1 indispensable du moment, le prologue de ce qui pourrait devenir, si les auteurs continuent sur leur lancée, une très grande série populaire de genre. A l'image d'un Sanctuaire ou d'un UW1.
Moi qui suis un fan de ce genre de SF, je n'avais pas encore lu ce recueil de Prado.
Alors bien sûr, en le parcourant, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au Fondation d'Asimov, au cycle d'Elévation, par David Brin, au Demain les chiens, de Clifford D. Simak. L'oeuvre de Prado procède de tous ces héritages, et leur emprunte beaucoup d'éléments. Cependant, même si elle n'offre pas une grande originalité en la matière, et qu'elle est tout de même d'une relative naïveté, c'est une oeuvre qui se laisse lire avec beaucoup de plaisir.
C'est en partie dû au trait élégant de son auteur, qui a choisi le noir et blanc pour marquer un détachement temporel relatif, au soin égal qu'il met à dessiner ses humains, ses chimpanzés et ses dauphins. Les décors, les situations sont très variés, et le "dénouement" (relatif, car l'histoire pourrait continuer indéfiniment comme ça) est un peu original.
Allez un 3,5/5 légèrement surnoté parce que j'aime bien le dessin. :)
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Bouffe-Doublon
OUI ! Quelle bonne série ! C'est sans conteste une excellente BD que nous livre ici Soleil ! Ce n'est d'ailleurs pour une fois pas de l'heroic fantasy. Une histoire de pirates d'une très bonne qualité. Le scénario est très solide, alliant rythme et originalité. Le personnage principal est charismatique au possible, les combats navals sont géniaux, etc. Le dessin progresse au fil des 3 tomes de la série. Il me plaît énormément d'ailleurs, surtout les scènes sur l'île exotique :) Trois tomes composent la série. Point fort et faible à la fois, car autant une série à rallonge peut perdre en qualité autant une excellente série mérite plus d'albums pour alimenter ses fans en délire !! :D Je ne suis pas certain que Bouffe Doublon soit encore disponible en magasin mais si vous tombez dessus n'hésitez pas vous serez conquis !
Ectis
Dommage que la série soit terminée... Y aura-t-il un jour une suite? Un très bon premier album pour ces jeunes auteurs qui auraient certainement fait mieux par la suite... Saura-t-on un jour ce qui est arrivé à Virgin? En tout cas, c'est un bon polar, avec plein de clichés et de clins d'œil tirés du genre. Une sorte de Blade runner mélangé à un vieux polar avec Humphrey Bogart... On retrouve certains ingrédients de série B de Delcourt. Un monde cyber, de jolies filles, des flingues et de l'action. Le dessin est plutôt classique et reste bon malgré quelques petites erreurs de-ci de-là mais pour un premier album ça passe largement. Le scénario semble classique au demeurant mais N. Pona arrive tout de même à gérer un suspense et des rebondissements qui font qu'on a pas le temps de s'ennuyer. Si vous en trouvez encore, n'hésitez pas, c'est un bon investissement. J'espère peut-être retrouver ces auteurs sur d'autres séries... Que sont-ils devenus?
Journal
Bon, mon avis ne sera pas long tant il m'est difficile de transmettre ici tout ce qui m'a ému à la lecture de ces bouquins. Il s'agit donc d'un journal, sujet déjà difficile et délicat, car profondément encré dans la réalité du narrateur. Le sujet réel du livre ne cesse de se réfléchir et reréfléchir...à la fin on touche à l'abîme. Je retiens tout de même une bonne dose de franchise de la part de l'auteur, qui ne joue d'ailleurs pas souvent le rôle le plus simple dans cette partie de sa vie qu'il décrit. Y'a des moments de déprime terribles, profondément sombres, où on aimerait tant avoir pu être là et tendre sa main (à moins que cela ne nous fasse regretter de ne pas avoir été là pour d'autres, bien plus proches de nous). J'aime bien aussi la sincérité parfaitement iconoclaste avec laquelle Frice Neaud démolit dans l'allégresse une foule de poncifs et clichés bien débiles de notre social-démocratie bien pensante... Bien sûr, Fabrice se montre parfois très choquant... Ce côté bassement provoc' se pardonne, voire se comprend, voire se justifie, voire s'impose, si l'on tient compte de la situation dans laquelle l'auteur semblait se trouver au moment de l'écriture de son œuvre Le journal de Fabrice Neaud est un solide travail, un entreprise un peu folle mais en tout cas, très humaine, très constructive (il s'agit pour moi d'un splendide récit de construction). Malgré les inévitables désaccords ou désapprobations que l'on peut sans doute s'entendre formuler à la lecture de ces quatre tomes, et qui, en fait, ne viennent qu'accroître le caractère authentique de la démarche de l'auteur (pas à proprement parler "consensuelle"). Il reste juste un solide témoignage d'une vie et d'un chemin pour y trouver un sens. C'est très beau.
Inu yasha
Perso, c'est mon manga préféré. J'adore trop. Si j'avais pas connu l'Anime, je me serais jamais mises aux mangas. Au début, je trouvais ça nul quand je voyais la série en allemand, mais petit à petit, j'ai fini par m'attacher aux personnages. Le début est un peu barbant c'est vrai, mais plus l'histoire avance, plus on remarque à quel point les persos sont marqués sous le poids de la souffrance et qu'ils sont plus complexes qu'on ne le pense. Aucun perso ne laisse vraiment indifférent et je trouve qu'avant de dire que ce manga est nul il faut d'abord avoir lu plusieurs parties différentes et non pas seulement le début.
De Cape et de Crocs
Quelques mots sur cette Bd mythique ! Je suis entré dans l'univers de la BD il y a plusieurs années en découvrant les aventures de Don Lope et consorts et franchement je n'ai jamais lu de meilleures BD que celles-ci (et pourtant il y en a qui sont vraiment réussies). Les auteurs nous entraînent dans des aventures loufoques et pittoresques mais maîtrisent parfaitement leur intrigue générale. Aucune baisse de rythme de tome en tome. Les personnages sont magnifiques. Leurs dialogues et leurs petits défauts sont les éléments les plus réussis de cette BD. Un énorme coup de chapeau pour la qualité graphique et cette précision dans les paysages et les expressions. A posséder absolument pour tout amateur de Bd qui se respecte.
Bételgeuse
J'avais mis la note maximale pour Aldébaran, chose que je ne ferais pas pour "Betelgeuse" qui est à mon avis moins passionnante. Pourtant le postulat de départ est le même, mais ici on voyage moins. J'ai l'impression que les 3/4 de l'aventure qui s'étale sur 5 tomes se passent principalement dans le fameux canyon verdoyant que nos héros empruntent afin de partir à la recherche des iums. Il y a même des moments où j'ai trouvé l'action un peu lente alors que je n'avais pas eu cette sensation dans la précédente série. Niveaux dessins ça reste très correct, dans la droite lignée d'Aldébaran, sans surprise mais toujours aussi démonstratif quand il s'agit d'exposer une faune et une flore plus qu'exotiques. Malgré tout, j'ai tout de même passé un agréable moment, mais je le répète, moins prenant que celui passé sur Aldébaran.
S.
Voilà mon dernier coup de coeur ! Une BD de Gippi, la première que je lis de cet auteur en fait pour tout vous dire ! Je ne connaissais même pas... Il s'agit de l'album "S", sorte dommage vibrant à son père dont on découvre une partie de sa vie, des tranches, ses habitudes, les choses qui l'ont marqués... Le récit est entrecoupé de flash-back, d'explications (histoire dans l'histoire), de points de vue différent de la même scène parfois, mais la lecture en reste passionnante et pas pour autant compliquée... C'est en tout cas une histoire qui prend aux tripes, très sensible et pleine d'émotions... Une histoire dans laquelle la guerre est omniprésente, son horreur, les chocs qu'elle occasionne, les marques indélébiles qu'elle laisse... Les dessins sont exécutés dans un style graphique très simple, voire brouillon mais pas dans le sens mauvais du terme, comme une planche de story board, comme des souvenirs saisis dans sa mémoire et aussitôt couchés sur le papier, puis mis en aquarelle... Il s'en dégage pourtant une vraie ambiance et une sorte de poésie... Le format est original, on est plus près de la taille d'un roman que de celui d'une BD et à mon avis ce n'est pas innocent... Car son histoire aurait très bien pu faire l'objet d'un récit autobiographique, un livre quoi... A posséder dans sa collection !
Nana
Après avoir vu la série à la télé, j'ai entendu dire que le manga était mieux donc je l'ai acheté et là j'ai aimé dès le tome 1 ! Je me compare plutôt à Nana Komatsu ... et vous ? En tout cas, c'est la série que je suis en train de lire et franchement ça vaut le coup !! C'est mon coup de coeur du moment ! a+ Roxy
Carthago
Moi qui n’avais pas spécialement été emballé par Bunker et étais pour le moins complètement resté insensible au trop poussif Le Temps des loups, je me vois offrir la possibilité de me réconcilier avec les productions de Bec avec ce premier tome de Carthago que je trouve complètement réussi et carrément emballant. Les raisons en sont simples, Carthago possède ni plus ni moins toutes les qualités qu’on demande généralement à une bonne bd de divertissement : de bons dessins (ceux de Henninot sont tout simplement magistraux, perfection de la mise en scène, beauté des compositions de planches), un scénario qui ménage le suspense et fasse rêver. C’est le cas ici avec une très bonne mise en place de tous les protagonistes qui, sans être laborieuse, expose tout avec clarté tout en procurant déjà une bonne dose de suspense. L'album s'impose en une cinquantaine de pages comme le tome 1 indispensable du moment, le prologue de ce qui pourrait devenir, si les auteurs continuent sur leur lancée, une très grande série populaire de genre. A l'image d'un Sanctuaire ou d'un UW1.
Fragments de l'encyclopédie des dauphins (Demain les dauphins)
Moi qui suis un fan de ce genre de SF, je n'avais pas encore lu ce recueil de Prado. Alors bien sûr, en le parcourant, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au Fondation d'Asimov, au cycle d'Elévation, par David Brin, au Demain les chiens, de Clifford D. Simak. L'oeuvre de Prado procède de tous ces héritages, et leur emprunte beaucoup d'éléments. Cependant, même si elle n'offre pas une grande originalité en la matière, et qu'elle est tout de même d'une relative naïveté, c'est une oeuvre qui se laisse lire avec beaucoup de plaisir. C'est en partie dû au trait élégant de son auteur, qui a choisi le noir et blanc pour marquer un détachement temporel relatif, au soin égal qu'il met à dessiner ses humains, ses chimpanzés et ses dauphins. Les décors, les situations sont très variés, et le "dénouement" (relatif, car l'histoire pourrait continuer indéfiniment comme ça) est un peu original. Allez un 3,5/5 légèrement surnoté parce que j'aime bien le dessin. :)