Les derniers avis (9001 avis)

Par paradis
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Parisiens
Les Parisiens

Alala cette Bd c’est vraiment... vrai, je vis à paris depuis longtemps et franchement tout est vrai et bien retransmis, et surtout le métro alors là ça devient criant de vérité. Bon sinon d’un point de vue dessin c’est pas l’Amérique mais c’est correct, mais les scénarios de chacune de ces petites histoires est vraiment bien. A tous les Parisiens lisez le vous retrouverez vos journées, et aux autres (les provinciaux que nous haïssons et envions) vous pourrez vous dire que la vie n’est peut être pas si morne et triste à Paris.

29/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Thyl Ulenspiegel
Thyl Ulenspiegel

Thyl fait son apparition dans l'hebdo Tintin n° 39, 6ème année, du 26 Septembre 1951. Il y tire sa révérence dans le n° 49, 8ème année, du 9 Décembre 1953. L'histoire, ici scénarisée par Willy Vandersteen, est tirée du roman "La Légende et les Aventures d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak" de Charles de Coster, en 1867. Je possède les deux éditions originales. C'est simplement : magnifique. Willy Vandersteen en a conçu une des plus belles versions EDITEES (François Craenhals et Dino Battaglia s'y étaient également "essayés"). Cette histoire en deux tomes m'a plongé, alors jeune adolescent, en plein dans le 16ème siècle où ce qui allait devenir -beaucoup plus tard- la Belgique faisait partie des Pays-Bas espagnols. Et ça m'a plu ; comme ça a marqué l'esprit du lectorat de l'époque. Je n'y voyais que l'histoire d'un redresseur de torts ; une sorte de "Zorro" se battant contre l'oppresseur qui avait envahi son pays. Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai compris "l'autre sens" et du roman, et -surtout- de la BD : créée dans l'après-guerre, l'histoire de Thyl symbolisait la Belgique se dressant contre l'envahisseur allemand. Je pense que c'est surtout pour cela qu'elle a marqué l'esprit des lecteurs du tout début des années 50, malgré qu'elle n'ait duré que le temps de deux albums. Thyl ?.. C'est bondissant, haletant, aux rebondissements nombreux, comique aussi... et qui me fait penser aux bons vieux films de cape et d'épée de ces années-là. Je possède toujours ces 2 éditions originales. Elles ont une place à part dans mes collections. Je les considère comme un des plus beaux exemples de la BD belge d'après-guerre. Il faut dire qu'avec des dos toilés rouge et le 4ème plat en "peau d'ours" bleu, ça vous a une de ces gueules !... Ca fait plus de 50 ans que cette série a été éditée. Devenue très rare, elle est oubliée des jeunes générations. HEUREUSEMENT : en 1991 le même éditeur (Le Lombard) a eu l'heureuse initiative de "ressortir" les deux albums. Thyl ?... Un vrai petit chef-d'oeuvre, signé Willy Vandersteen, et illustré en partie pour le second opus par Karel Verschuere (dessinateur de la grande série belge "Bessy"). Du très beau travail d'artistes !... des vrais !!...

29/09/2006 (modifier)
Par vincent
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Thorgal
Thorgal

Les albums sont trop courts hélas ! A peine avons-nous plongé dans cet univers mi-médiéval, mi-fantastique que l'on est déjà ressorti avec une envie de replonger dans le rêve. Les univers sont fantastiques mais tellement proches d'une réalité. Les personnages surprenants sont attachants même lorsqu'il s'agit de personnages cruels et vaniteux comme Kriss de Valnor. Que dire de Thorgal à qui il arrive tout les malheurs de la Terre et qui décidément ne parviendra jamais à s'installer paisiblement avec Aaricia et ses enfants ? Un véritable conte de fée où les ogres, les hommes et les sorcières sont implacables. Le scénario est toujours palpitant... Une série culte...

28/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Red Ryder
Red Ryder

Aaaah.... ce "bon vieux" Red Ryder... Bien avant Jerry Spring, et par la suite Blueberry, existait ce cow-boy... "Red Ryder" : un nom qui sonne encore aux oreilles de nombreux lecteurs... Cette série nous vient des Etats-Unis. Imaginée et dessinée par Fred Harman, elle va paraître sous forme d'une planche dominicale, dès le 6 Novembre 1938, dans le Newspaper Enterprise Association. A partir du 27 Mars 1939, cette planche deviendra quotidienne. Jusqu'en 1960, Harman va animer la série. Au fil du temps, il sera assisté par Jim Gary, Edmond Good, John Wade Hampton... des illustrateurs qui ne seront pas mentionnés. Il passe alors "la main" à Bob McLeod qui continuera la saga jusqu'au 27 Décembre 1964 (dernière publication dans le King Feature Syndicate). Et en Europe ?... Red débarque dans l'hebdo Spirou dès 1939. Il la poursuivra jusqu'en 1952. Pour le détail de ses autres parutions : voir "SERIES". J'aime beaucoup. Vraiment. J'ai découvert Red Ryder, au début des années soixante, en relisant les vieux Spirou collectionnés par mon père. Avec Red -et Petit-Castor- je m'imaginais et rêvais des grands espaces, me plaisait à jouer au cow-boy, faisais revivre des scènes de ses histoires avec mes "petits soldats" de plastique. Bien plus tard, j'ai eu l'occasion de "tomber" sur les éditions originales brochées de chez Dupuis... de biens bons albums qui fleurent encore l'encre d'imprimerie, aux pages épaisses du mauvais papier d'après-guerre. Il m'arrive encore d'en relire, toujours agréablement surpris par les solides scénarios de Harman ainsi que par son graphisme nerveux et hachuré. Red Ryder ?... Une très belle série western importée "de là-bas", qui aura grandement plu à une génération de lecteurs... et qui ne demande qu'à être (re)découverte par d'autres. Encore faut-il trouver les albums, de plus en plus rares... Un coup de coeur, un grand... comme les formats de ces opus d'époque. Les albums : 7 albums brochés seront édités de 1948 à 1955 chez Dupuis. En 1982, Futuropolis (collection Copyright) éditera un album cartonné "à l'italienne" reprennant la période 1942-1943. L'auteur : Fred HARMAN, dessinateur-scénariste de nationalité américaine, né à Saint Joseph (Missouri) le 9 Février 1902 et décédé à Phoenix (Arizona) le2 Janvier 1982. Un véritable spécialiste des scènes de western. Harman influencera de nombreux artistes dont -dans le genre- Jijé (Jerry Spring) qui d'ailleurs réalisera plusieurs planches de "raccord" pour l'édition Spirou en 1942.

28/09/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Petits Ruisseaux
Les Petits Ruisseaux

Ah oui quand même, c'est plutôt épatant, ça ! Pascal Rabaté nous surprend encore avec une nouvelle BD dans une autre direction que ses précédents ouvrages. Ici il aborde le sujet -difficile- de la sexualité du troisième âge, au travers le parcours, ou plutôt la fin de parcours d'Emile, un septuagénaire pépère qui se découvre des ressources et des vigueurs qu'il croyait éteintes. Rabaté aurait pu verser dans le salace, dans l’obséquieux ou dans la méchanceté gratuite. Mais rien de tout ça, on se retrouve avec un récit frais, sans prétention, tout en délicatesse. Pas de sensiblerie, donc, juste un amour immodéré de la vie qui préside à l’écriture de cette histoire. Le style de Rabaté est ici plus hésitant, moins travaillé que pour Ibicus, par exemple, mais il n’empêche que le regard malicieux d’Emile est là, est bien là. Décidément Futuropolis est un éditeur à suivre.

27/09/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Volupté
La Volupté

Blutch pose sur ces pages ses idées, sentiments et inspirations, que lui procure le mot volupté. J'aime cet exercice et la contrainte que représente une telle initiative. Le fruit de cette entreprise, cette oeuvre, est en marge de la production habituelle. L'originalité d'une BD ne suffit pas pour l'élever au rang de réussite c'est certain, loin de se contenter de sa seule originalité, "La Volupté" offre bien d'autres choses capables de toucher le lecteur. J'ai aimé, j'explique pourquoi. L'histoire paraît tout d'abord confuse, construite de courtes séquences enchevêtrées dont les liens sont invisibles au début, impossible en tant que lecteur de voir des repères qui n'existent pas encore. En lisant quelques pages on est tout de suite pris par la douce folie qu'elles nous laissent tout juste sentir, le rapport avec cet ouvrage se fait sensuel, intuitif, il faut accepter de se laisser guider sereinement par le récit. Blutch explore avec un plaisir perceptible les méandres de la volupté, sa volupté, qu'il raconte de façon insolite, ambiguë, qui touche parfois au surréalisme. J'emploie le verbe explorer car Blutch raconte, recherche, il n'affirme rien. Blutch n'oublie pas au fil du récit, de nous offrir des touches poétiques et des moments comiques réellement drôles. Quand à la fin de la lecture les liens se font visibles, les pièces se mettent en place, les espaces laissés par la narration se réduisent... l'histoire composée d'images fantasmées et de scènes vraies et crues se laisse totalement appréhender et le bonheur occasionné par ce livre n'en est que plus grand. J'ai gardé le meilleur pour la fin, car si le propos a de quoi séduire, la vraie force de cet album est son graphisme. Les dessins en plus d'offrir un soutien sans faille au récit en y collant parfaitement, sont absolument superbes. Blutch est sur le terrain de l'expérimentation et croque les pages de cet album plutôt qu'il ne les dessine. Il n'y a pas de cases dans cette BD, seulement les illustrations posées là. Pour la réalisation des dessins, Blutch à utilisé seulement deux crayons de couleurs, un noir et un rouge, hormis pour les cinq planches composant les prologues et épilogues où, toujours au crayon, Blutch se sert d'autres couleurs. Le rendu est splendide, la simple bichromie que peut offrir ce procédé se trouve transcendé par une infinie déclinaison des teintes. Loin d'être simple et brouillon le trait de Blutch est précis, une force incroyable se dégage des dessins. Une forme brute et essentielle. Dans ce genre de cas l'artiste est touché par la grâce, l'art s'en trouve grandi. L'accès de cet album est particulier mais non difficile, je l'ai adoré, je suis très content de l'avoir lu. Je pense qu'il serait dommage de lui passer à côté. "La Volupté" est une oeuvre, originale, décalée mais surtout indéniablement plaisante. Lecture fortement conseillée. JJJ

27/09/2006 (modifier)
Par Nyarla
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Aigle sans orteils
L'Aigle sans orteils

J'ai adoré ce one shot que je trouve particulièrement bien réussi. L'histoire est poignante. Les dessins sont superbes, la colorisation également. L'ambiance des scènes en montagne ou à vélo est magnifique. Enfin, l'auteur a fait un travail documentaire digne d'éloges. A posséder absolument dans sa collection, surtout si on aime le vélo et la montagne.

27/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Epopées fantastiques (Arn / Les armées du conquérant)
Epopées fantastiques (Arn / Les armées du conquérant)

(Avis sur le 1er tome : Les armées du conquérant) C'est tout simplement : superbe !.. Les Armées du Conquérant ?... Je les ai découvertes dans le n° 1 de "Métal Hurlant" en 1975. Et j'ai été de suite conquis par ces superbes histoires de la meilleure veine du "médiéval-fantastique". Dionnet a concocté cinq histoires originales qui composent cet album. L'action générale se développe dans un temps indéfini. Mais les personnages sont des humains et les animaux dessinés sont ceux qui vivent de nos jours. Gal, au dessin, restitue chaque scénario dans un graphisme époustouflant. La mise en page est on ne peut plus recherchée : un mélange de cases régulières et d'éclatés qui forment un tout vraiment homogène à l'oeil. Les atmosphères sont soignées, les décors minutieux, la composition d'ensemble originale. L'ensemble est présenté dans un album grand format (du moins l'édition originale brochée de 1977, en noir et blanc - la meilleure-) qui permet d'apprécier ainsi le graphisme de très haute tenue réalisé par le dessinateur. Ce "one-shot" est un de mes préférés de mes nombreuses collections. Et il ne fait pas ses 30 ans d'âge. A (re)découvrir. Vite ! A noter : une réédition cartonnée, en couleurs, de 1981. A oublier. Le dessinateur : Jean-Claude GAL, dessinateur-scénariste de nationalité française, né à Digne le 6 Août 1942 et décédé en Ecosse le 23 Août 1994. Un graphisme novateur, exigeant, méticuleux. Gal y est excellent dans la composition de grandes scènes guerrières et héroïques. Quelqu'un de vraiment très prometteur, malheureusement parti trop tôt...

27/09/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Mon fiston
Mon fiston

Petit coup de coeur pour moi pour cette BD un peu hors-norme. Par son graphisme et sa narration, Olivier Schrauwen rend hommage aux anciennes BDS américaines du début du 20e siècle. Couleurs vintage, mise en page rétro, personnages soignés et figés à la manière des vieilles BD, on retrouve du Winsor McCay (Little Nemo) dans cette BD mais aussi d'autres influences vénérables. Avec de tels décors et personnages, on pourrait se croire aux Etats-Unis, mais l'auteur nous rappelle subtilement que la scène a lieu en Belgique par l'insertion de séquences rappelant les tableaux surréalistes du peintre belge Magritte. Le résultat est surprenant mais très agréable. Très touché par ce graphisme, j'avoue prendre un plaisir simple à feuilleter ces pages et observer les planches. J'aime beaucoup ! Et malgré cet aspect vieillot, la lecture est tout à fait fluide et plaisante. Oui mais l'histoire me direz-vous ? Eh bien, elle est étonnante. Imaginez un gentleman grand et viril, moustache et costume parfaits, fou amoureux de son fils, un tout petit bonhomme moche et apathique, au corps de larve et qu'on n'entend à peine quand il lui arrive de parler (je note d'ailleurs avec le sourire que cet enfant a le même visage que Jimmy Corrigan, et presque autant de personnalité). Ce poupon miniature, son père au physique de vieux beau le promène un peu partout, au zoo, au musée, l'emmène au golf, etc. Et sans cesse ce sont des manifestations d'affection enamourée du père envers le fils, de fières présentations de sa progéniture aux autres adultes, et surtout des crises d'affreuses angoisses paternelles quand la petite chose se perd et risque tous les dangers tant il est petit et amorphe. Etrange, n'est-ce pas ? Oui mais drôle, burlesque, tout étant présenté avec un humour pince-sans-rire et pourtant souvent délirant. Il se dégage également un léger malaise à voir le comportement du père et de son entourage envers cette chose enfant. Une lecture qu'on ne sait très bien comment prendre entre malaise et humour, mais qui sait toucher par son originalité et la beauté rétro de son dessin.

26/09/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pourquoi j'ai tué Pierre
Pourquoi j'ai tué Pierre

"Pourquoi j’ai tué Pierre" est un livre autobiographique magistral, traitant d’un sujet sensible (l’abus sexuel d’un enfant) à la première personne avec un talent rare. Une fois l’ouvrage commencé, on ne le lâche plus, fasciné et effrayé par ce qui nous est conté. J’entends déjà certains posteurs s’égosiller à dire que ce n’est pas parce qu’une bd aborde un sujet difficile que c’est pour autant un chef d’oeuvre. Certes, non… mais un livre qui me décrit avec cette minutie et cette pudeur le vécu d’un individu abusé dans son enfance, sans jamais tomber dans l’esprit revanchard ou la vengeance, sans crier un gros « Pédophile au bûcher !», quand en plus, ce livre n’est pas seulement un récit fort par son contenu mais est aussi une admirable bande dessinée, magnifiquement dessinée et découpée, parsemée de trouvailles formelles abouties, et bien moi, j’appelle ça un chef-d’oeuvre… Il serait étonnant que "Pourquoi j’ai tué Pierre" n’obtienne pas le prix du meilleur album à Angoulême. La bd de l’année (pour l’instant), et un des plus beaux albums qu'il m’ait été donné de lire. Courez l’acheter…

26/09/2006 (modifier)