Pas grand chose à rajouter en plus des autres avis. Je tenais juste à poster ma note. J'ai longtemps repoussé la lecture de DCEDC, mais j'ai rectifié le tir récemment, rien à redire, il s'agit bien d'une BD culte, qui se lit tranquillement, car assez dense.
C'est un manga magnifique! L'histoire est très bien, les personnages sont attachants et les combats sont extraordinaires ! Ce manga provoque beaucoup d'émotion, il a l'étoffe pour ce hissé au rang de manga culte! D'ailleurs il y est déjà pour moi!
Au contraire je suis pour ma part amateur de super-héros, et le plaisir n'en est que meilleur, j'ai un vrai coup de coeur pour cette série.
Les super-héros réappropriés par de la bd européenne nouvelle vague, c'est vraiment sympa. J'adore les personnages, les dialogues, et tout l'arrière-plan politique. On navigue entre le naïf du genre et la grave dérive qu'il peut aussi occasionner, l'arbitraire des super-héros.
En ce moment c'est ma série préférée (j'en suis au 2ème tome qui vient de sortir - et qui n'est pas le dernier !).
Je cherchais un nouveau manga à lire et la couverture de cette série m'a interloqué. Les tomes sont blancs avec un dessin en relief. Et ce nom "homunculus" qui ressort. Pas de résumer à l'arrière mais les dessins sont magnifiques et hyper détaillés. J'achète donc le premier tome. Je me suis surpris à être totalement rentré dans l'histoire à n'en plus pouvoir lâcher le livre alors qu'il n'y a aucune action. L'histoire est sérieuse, réaliste et super intéressant. Un homme mystérieux qui vit à la frontière entre les riches et les sans-abris et, ayant besoin d'argent, accepte de se faire trépaner (faire un trou dans le crane) par un jeune étudiant de médecine au look assez spécial. Il voit les gens différemment, il voit les homunculus... Je ne peux vous dire ce que c'est car se serait vous gâcher votre plaisir..... En tout cas, les deux protagonistes sont des personnages assez énigmatiques, à la personnalité très recherchée...
Franchement, j'ai une bibliothèque de mangas et de BD, et celle-ci, c'est mon coup de coeur...
Voila, j'espère que je vous ai convaincu.
Achetez le premier tome et si vous appréciez, prenez la suite tout comme moi, vous ne le regretterez pas...
Effectivement c'est du Ennis et Corben dans leur plus pur style entre désespoir achevé, et humour (très) noir à gogo. Le récit réussit à maintenir renouveler l'esprit "no futur" avec brio.
A chaque album, Ennis réussit à faire faire des conneries encore plus grosses au Punisher, à chaque fois on se dit qu'il peut pas faire plus. Là il a réussi à aller jusqu'au bout de la fin de la fin du monde.
10 après avoir posté cet avis, je me rends compte que c'est une des rares BD que je relis presque tous les ans : je monte la note de 4* à 5* .
Bon, comment dire, hummm... C'est ma BD préférée !
Larcenet nous sort le grand jeu :
- Un personnage, Marco, névrosé, hyper angoissé, maladroit, dépassé par la vie, par ses responsabilités, profondément humain, voulant toujours bien faire et faisant parfois tout de travers... bref un personnage énormément attachant.
- Des histoires qui prennent à la gorge, qui font rire, qui font qu'on s'identifie à Marco et qu'on réfléchit à ce qu'on ferait à sa place, qui abordent différents sujets : la mort, le pardon, l'amour, les relations avec les parents, le racisme, la paternité et tant d’autres... tout ça dans une BD (3 tomes pour le moment), c'est puissant !
- Un dessin à la Larcenet : certains n'aiment pas sa simplicité, moi j'adore, bien au contraire. Larcenet arrive en une case, en une expression de visage (même si elle n'est pas réaliste) à nous faire ressentir tout un tas de sentiments... moi, certaines cases me donnent la larme à l'oeil (de tristesse et aussi de joie) tellement je communie avec !
Bref, du bonheur à l'état pur !
Jusqu’à ce jour, deux tomes ont été édités. Le premier album est, à mon avis, plus accrocheur que le deuxième… voici mes avis tome par tome :
Avis sur le premier tome « Amours fragiles T1 » :
Cet album conte la vie d’un jeune homme allemand, Martin, et de son entourage avant l’avènement de la seconde guerre mondiale.
Le gros intérêt de cette BD est de nous emmener dans l’Allemagne d’entre guerres et nous faire participer à la fulgurante montée du nazisme. Le scénario est essentiellement basé sur le changement lent mais durable de la mentalité des principaux personnages selon les évènements ou les lois qui ont été imposés par les nazis.
Martin est le personnage principal de l’histoire, c’est un homme timide et qui n’ose pas avouer son amour à Katarina, une jeune voisine qui vient de s’installer avec ses parents en face de chez lui. C’est aussi à travers son regard que le lecteur suivra l’évolution de son entourage et de l’Allemagne traumatisée par la défaite, le chômage galopant et la mésentente des partis politiques. Face à ces problèmes, le parti national-socialiste semble être aux yeux d’une grande partie de la population le seul groupe politique pouvant relever le pays et leur promettre une vie meilleure.
J’ai ainsi été littéralement accroché à cette histoire, intéressé par la vie de Martin et par tout ce qui l’entoure.
La scène du chat et la séquence finale sur les parents de Katarina me sont apparues très émouvantes, je salue le talent du scénariste qui a évité de mettre en scène des tueries, ces séquences citées en exemple suffisent à elles-seules de démontrer les méfaits du nazisme. J’ai été particulièrement touché par la façon dont les victimes de ce régime étaient pratiquement privées du jour au lendemain de dignité, de reconnaissance, de considération de la majorité d’un peuple. Et dire tout ceci a été voulu au nom de l’intérêt « général », aux noms du « bien-être » de tous les « bons » allemands !
La narration est excellente, le dessin est agréable à contempler et l’ambiance majoritairement mise en couleurs par des tons ocres à l’aquarelle est bien adaptée à cette BD.
Le premier tome d’ »Amours fragiles » est finalement un album historique très preneur. C’est une BD qui, à mon avis, retransmet bien l’Allemagne entre guerres mondiales à travers le regard d’un jeune citoyen soucieux et inquiet des changements de comportement de ses compatriotes. A découvrir !
Note finale : 5/5
Très bon album de la collection Expresso. Attiré par une couverture aux couleurs plutôt sympathique, on plonge dans cette petite histoire d'un jeune timide dont la mère n'a jamais coupé le cordon ombilical. Il s'emmerde profondément dans sa vie semble-t-il et comment ne pas se reconnaître un petit peu dans ce personnage. Avoir envie de tout plaquer sans prévenir personne pour profiter.
Le dessin est très sympa, coloré de tons chauds "bubble gum". Il y a quelques scènes "de trip" habilement représentées. Vraiment Pedrosa est un auteur à suivre.
La fin est un peu abrupte, mais elle laisse la porte ouverte à une éventuelle suite des déboires amoureux de ce jeune homme.
De premier abord, on peut dire "Cromwell Stone" c'est un peu compliqué à comprendre. Je le dis et en ayant parcouru rapidement les avis précédents, d'autres le pensent.
C'est surtout le premier tome dans lequel il est difficile de rentrer. Mais c'est typique d'Andréas. Il aime distiller ces indices le long de l'histoire, perdre un peu le lecteur et on retrouve souvent des "objets" aux pouvoirs étranges dans ses histoires.
Ensuite dans le deuxième tome on aborde un aspect plus fantastique de l'histoire que dans le premier avec ce "dieu" à libérer, un aspect plus mystique. L'action se passe ici quelques dizaines d'années après le premier et on retrouve certains personnages. Au fil de la lecture, on retisse les liens. Et même si lien il y a entre les 3 tomes, chacun peut se lire indépendamment je pense.
Quant au dessin il est absolument sublime, même si j'ai parfois eu quelques soucis pour reconnaître ce que l'auteur montrait au premier coup d'oeil, le noir et blanc étant très beau mais ne facilitant pas la lisibilité du dessin.
On sent une évolution dans ce dessin entre le 1 et le 2 d'une part et le 3ème et dernier d'autre part puisque une dizaine d'années séparent ces tomes. Mais la patte d'Andréas toute en traits reste là.
A lire indiscutablement.
C’est avec beaucoup de questions que je me suis plongé dans ce one-shot de Joann Sfar et Emmanuel Guibert. En effet, «La fille du professeur» m’avait attiré par sa couverture étrange et son titre peu significatif, qui rajoutait une touche d’intrigue… à quoi s’attendre?
Dès la première page, j’ai été séduit par l’histoire rocambolesque et le romantisme étrange de cet album, où j’ai reconnu le scénario de Joann Sfar. Dans cette bd où est contée l’histoire d’amour entre une momie et la fille d’un archéologue, l’auteur a le pouvoir de nous montrer ces hommes embaumés sans malédictions, prophéties ou scarabées à profusion, mais comme des êtres humains normaux. Le personnage principal, Imhotep IV, est un pharaon égyptien devenu gentleman anglais ; à travers péripéties où se croisent antiquaires intéressés et reine d’Angleterre, nous découvrons enfin les momies sous un nouveau jour.
Et le dessin de Guibert se fond pleinement dans cette histoire des années 20. Son coup de crayon se contente de caresser les formes des corps, qu’il dessine tout en rondeurs. Son coup de pinceau manie admirablement une très belle couleur vieillotte et de superbes teints gris-bleus. Les décors oscillent entre flous et noir et blanc, mais toujours dans l’harmonie la plus complète. On croise même dans certaines cases voire dans des pages complètes, de belles bichromies de vert, jaune, bleu ou rouge, toujours justement choisies selon la scène.
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De Cape et de Crocs
Pas grand chose à rajouter en plus des autres avis. Je tenais juste à poster ma note. J'ai longtemps repoussé la lecture de DCEDC, mais j'ai rectifié le tir récemment, rien à redire, il s'agit bien d'une BD culte, qui se lit tranquillement, car assez dense.
Naruto
C'est un manga magnifique! L'histoire est très bien, les personnages sont attachants et les combats sont extraordinaires ! Ce manga provoque beaucoup d'émotion, il a l'étoffe pour ce hissé au rang de manga culte! D'ailleurs il y est déjà pour moi!
Comix Remix
Au contraire je suis pour ma part amateur de super-héros, et le plaisir n'en est que meilleur, j'ai un vrai coup de coeur pour cette série. Les super-héros réappropriés par de la bd européenne nouvelle vague, c'est vraiment sympa. J'adore les personnages, les dialogues, et tout l'arrière-plan politique. On navigue entre le naïf du genre et la grave dérive qu'il peut aussi occasionner, l'arbitraire des super-héros. En ce moment c'est ma série préférée (j'en suis au 2ème tome qui vient de sortir - et qui n'est pas le dernier !).
Homunculus
Je cherchais un nouveau manga à lire et la couverture de cette série m'a interloqué. Les tomes sont blancs avec un dessin en relief. Et ce nom "homunculus" qui ressort. Pas de résumer à l'arrière mais les dessins sont magnifiques et hyper détaillés. J'achète donc le premier tome. Je me suis surpris à être totalement rentré dans l'histoire à n'en plus pouvoir lâcher le livre alors qu'il n'y a aucune action. L'histoire est sérieuse, réaliste et super intéressant. Un homme mystérieux qui vit à la frontière entre les riches et les sans-abris et, ayant besoin d'argent, accepte de se faire trépaner (faire un trou dans le crane) par un jeune étudiant de médecine au look assez spécial. Il voit les gens différemment, il voit les homunculus... Je ne peux vous dire ce que c'est car se serait vous gâcher votre plaisir..... En tout cas, les deux protagonistes sont des personnages assez énigmatiques, à la personnalité très recherchée... Franchement, j'ai une bibliothèque de mangas et de BD, et celle-ci, c'est mon coup de coeur... Voila, j'espère que je vous ai convaincu. Achetez le premier tome et si vous appréciez, prenez la suite tout comme moi, vous ne le regretterez pas...
Punisher - La Fin
Effectivement c'est du Ennis et Corben dans leur plus pur style entre désespoir achevé, et humour (très) noir à gogo. Le récit réussit à maintenir renouveler l'esprit "no futur" avec brio. A chaque album, Ennis réussit à faire faire des conneries encore plus grosses au Punisher, à chaque fois on se dit qu'il peut pas faire plus. Là il a réussi à aller jusqu'au bout de la fin de la fin du monde. 10 après avoir posté cet avis, je me rends compte que c'est une des rares BD que je relis presque tous les ans : je monte la note de 4* à 5* .
Le combat ordinaire
Bon, comment dire, hummm... C'est ma BD préférée ! Larcenet nous sort le grand jeu : - Un personnage, Marco, névrosé, hyper angoissé, maladroit, dépassé par la vie, par ses responsabilités, profondément humain, voulant toujours bien faire et faisant parfois tout de travers... bref un personnage énormément attachant. - Des histoires qui prennent à la gorge, qui font rire, qui font qu'on s'identifie à Marco et qu'on réfléchit à ce qu'on ferait à sa place, qui abordent différents sujets : la mort, le pardon, l'amour, les relations avec les parents, le racisme, la paternité et tant d’autres... tout ça dans une BD (3 tomes pour le moment), c'est puissant ! - Un dessin à la Larcenet : certains n'aiment pas sa simplicité, moi j'adore, bien au contraire. Larcenet arrive en une case, en une expression de visage (même si elle n'est pas réaliste) à nous faire ressentir tout un tas de sentiments... moi, certaines cases me donnent la larme à l'oeil (de tristesse et aussi de joie) tellement je communie avec ! Bref, du bonheur à l'état pur !
Amours fragiles
Jusqu’à ce jour, deux tomes ont été édités. Le premier album est, à mon avis, plus accrocheur que le deuxième… voici mes avis tome par tome : Avis sur le premier tome « Amours fragiles T1 » : Cet album conte la vie d’un jeune homme allemand, Martin, et de son entourage avant l’avènement de la seconde guerre mondiale. Le gros intérêt de cette BD est de nous emmener dans l’Allemagne d’entre guerres et nous faire participer à la fulgurante montée du nazisme. Le scénario est essentiellement basé sur le changement lent mais durable de la mentalité des principaux personnages selon les évènements ou les lois qui ont été imposés par les nazis. Martin est le personnage principal de l’histoire, c’est un homme timide et qui n’ose pas avouer son amour à Katarina, une jeune voisine qui vient de s’installer avec ses parents en face de chez lui. C’est aussi à travers son regard que le lecteur suivra l’évolution de son entourage et de l’Allemagne traumatisée par la défaite, le chômage galopant et la mésentente des partis politiques. Face à ces problèmes, le parti national-socialiste semble être aux yeux d’une grande partie de la population le seul groupe politique pouvant relever le pays et leur promettre une vie meilleure. J’ai ainsi été littéralement accroché à cette histoire, intéressé par la vie de Martin et par tout ce qui l’entoure. La scène du chat et la séquence finale sur les parents de Katarina me sont apparues très émouvantes, je salue le talent du scénariste qui a évité de mettre en scène des tueries, ces séquences citées en exemple suffisent à elles-seules de démontrer les méfaits du nazisme. J’ai été particulièrement touché par la façon dont les victimes de ce régime étaient pratiquement privées du jour au lendemain de dignité, de reconnaissance, de considération de la majorité d’un peuple. Et dire tout ceci a été voulu au nom de l’intérêt « général », aux noms du « bien-être » de tous les « bons » allemands ! La narration est excellente, le dessin est agréable à contempler et l’ambiance majoritairement mise en couleurs par des tons ocres à l’aquarelle est bien adaptée à cette BD. Le premier tome d’ »Amours fragiles » est finalement un album historique très preneur. C’est une BD qui, à mon avis, retransmet bien l’Allemagne entre guerres mondiales à travers le regard d’un jeune citoyen soucieux et inquiet des changements de comportement de ses compatriotes. A découvrir ! Note finale : 5/5
Les Coeurs solitaires
Très bon album de la collection Expresso. Attiré par une couverture aux couleurs plutôt sympathique, on plonge dans cette petite histoire d'un jeune timide dont la mère n'a jamais coupé le cordon ombilical. Il s'emmerde profondément dans sa vie semble-t-il et comment ne pas se reconnaître un petit peu dans ce personnage. Avoir envie de tout plaquer sans prévenir personne pour profiter. Le dessin est très sympa, coloré de tons chauds "bubble gum". Il y a quelques scènes "de trip" habilement représentées. Vraiment Pedrosa est un auteur à suivre. La fin est un peu abrupte, mais elle laisse la porte ouverte à une éventuelle suite des déboires amoureux de ce jeune homme.
Cromwell Stone
De premier abord, on peut dire "Cromwell Stone" c'est un peu compliqué à comprendre. Je le dis et en ayant parcouru rapidement les avis précédents, d'autres le pensent. C'est surtout le premier tome dans lequel il est difficile de rentrer. Mais c'est typique d'Andréas. Il aime distiller ces indices le long de l'histoire, perdre un peu le lecteur et on retrouve souvent des "objets" aux pouvoirs étranges dans ses histoires. Ensuite dans le deuxième tome on aborde un aspect plus fantastique de l'histoire que dans le premier avec ce "dieu" à libérer, un aspect plus mystique. L'action se passe ici quelques dizaines d'années après le premier et on retrouve certains personnages. Au fil de la lecture, on retisse les liens. Et même si lien il y a entre les 3 tomes, chacun peut se lire indépendamment je pense. Quant au dessin il est absolument sublime, même si j'ai parfois eu quelques soucis pour reconnaître ce que l'auteur montrait au premier coup d'oeil, le noir et blanc étant très beau mais ne facilitant pas la lisibilité du dessin. On sent une évolution dans ce dessin entre le 1 et le 2 d'une part et le 3ème et dernier d'autre part puisque une dizaine d'années séparent ces tomes. Mais la patte d'Andréas toute en traits reste là. A lire indiscutablement.
La fille du professeur
C’est avec beaucoup de questions que je me suis plongé dans ce one-shot de Joann Sfar et Emmanuel Guibert. En effet, «La fille du professeur» m’avait attiré par sa couverture étrange et son titre peu significatif, qui rajoutait une touche d’intrigue… à quoi s’attendre? Dès la première page, j’ai été séduit par l’histoire rocambolesque et le romantisme étrange de cet album, où j’ai reconnu le scénario de Joann Sfar. Dans cette bd où est contée l’histoire d’amour entre une momie et la fille d’un archéologue, l’auteur a le pouvoir de nous montrer ces hommes embaumés sans malédictions, prophéties ou scarabées à profusion, mais comme des êtres humains normaux. Le personnage principal, Imhotep IV, est un pharaon égyptien devenu gentleman anglais ; à travers péripéties où se croisent antiquaires intéressés et reine d’Angleterre, nous découvrons enfin les momies sous un nouveau jour. Et le dessin de Guibert se fond pleinement dans cette histoire des années 20. Son coup de crayon se contente de caresser les formes des corps, qu’il dessine tout en rondeurs. Son coup de pinceau manie admirablement une très belle couleur vieillotte et de superbes teints gris-bleus. Les décors oscillent entre flous et noir et blanc, mais toujours dans l’harmonie la plus complète. On croise même dans certaines cases voire dans des pages complètes, de belles bichromies de vert, jaune, bleu ou rouge, toujours justement choisies selon la scène.