Incroyable BD, tant de choses ressortent de sa lecture. La complémentarité texte et dessin est parfaite. Comme tout le monde, j'ai été touché par ce récit. Il en ressort une sincérité et une vérité difficile à avouer. Le sujet, généralement tabou, est bien retranscrit dans un contexte plus général. Les différentes phases chronologiques sont bien pensées et permettent une compréhension optimale de cette histoire autobiographique. L'objectivité est de mise, Olivier Ka relate simplement les faits sans en rajouter, avec une certaine pudeur toute relative. Je tiens à féliciter également Alfred, pour la dimension qu'apportent ses dessins au scénario.
Nous sommes en présence d'une oeuvre intemporelle. Sa lecture ne peut laisser de marbre !!! La BD culte par excellence. Bravo Messieurs.
Quand j'étais enfant (dans les années septante), Bob et Bobette était aussi connue et appréciée que Tintin. Il y a des albums qui méritent vraiment d'être classés parmi les chefs d'oeuvre de la bande dessinée. Même parmi les albums plus récents, il y a de bonnes choses. Je ne pense pas qu'une série nulle aurait pu survivre pendant 60 ans. L'éditeur n'a jamais beaucoup investi afin de conquérir le marché francophone et c'est dommage.
Figurez-vous que j’ai des origines Bulgares (et oui), et que du coup j’ai passé pas mal de temps dans ce bastion communiste dans ma jeunesse. Alors j’en ai des tas en stock, des anecdotes sur les files d’attente de 100 mètres pour acheter du sucre et du lait, sur les boutiques spéciales « touristes de l’ouest » vendant des produits de vils capitalistes (Coca Cola, Kinder Surprise…) avec vérification du passeport à l’entrée, et sur les coupures de courant ou d’eau courante (sympa de ne pas pouvoir tirer la chasse d’eau en plein été après un gros caca qui fouette). Bref, tout ça pour dire que ma lecture de Pyongyang m’a rappelé bien des souvenirs.
Et contrairement aux apparences (sujet un peu politique, nombre de pages conséquents), Pyongyang n’est pas du tout une BD austère ou fastidieuse à lire… bien au contraire ! Les déboires de l’auteur sont contés avec beaucoup d’humour, et j’ai très souvent rigolé de vive voix ! Il est absolument fascinant de découvrir les absurdités de ce pays au travers les yeux de « l’un des nôtres ».
Bon, vous pourrez toujours rétorquer que l’auteur ne s’est pas vraiment foulé… le dessin est tout bête, et l’histoire n’est qu’une liste d’anecdotes. C’est vrai que je pourrais presque sortir une BD nommée « Sofia » qui raconterait mes aventures en Bulgarie. Mais qu’importe, Pyongyang est une BD jubilatoire, fascinante et surtout très drôle, que je recommande à tout le monde…
Une fois de plus, Gregory Mardon nous offre, ici, un album de toute beauté, chose à laquelle l'auteur nous avait déjà habitués auparavant.
En lisant cette bd, j'ai eu l'impression de revivre un peu mon enfance tellement la justesse et le réalisme sont au rendez-vous.
Jean-Pierre et Cyril, les personnages principaux, nous font vivre des aventures qui ont un je ne sais quoi de familier. Les parfums de ma jeunesse me sont soudain revenus, pour mon plus grand bonheur.
Avec cet album, on partage les joies et les angoisses de ces gamins, on participe a leur découverte et on sourit à leurs bêtises.
Le scénario est pourtant très basique. Il ne s'y passe rien d'extraordinaire, mais on le laisse bercer au fil des pages par le ton sensible et non dénué de poésie du récit.
Niveau dessin, Mardon nous offre un graphisme réaliste, idéal pour ce genre d'histoire.
Cette "Leçon de Choses" est écrite avec pertinence, intelligence et sensibilité, une recette qui nous offre un album de toute beauté.
A conseiller et à lire !
Ca fait un bail que je n’avais pas pris mon pied comme ça avec un album de David B.
"Le jardin armé" est un de ses meilleurs albums, tout simplement. Il contient trois contes entre histoire, mythe et légendes, trois récits pleins de sang et de fureur, de fanatisme religieux et de coutumes barbares. En même temps, on sent poindre une pensée presque philosophique et des petits bouts de métaphysiques par-ci par-là, sans oublier l'humour et l'ironie nécessaire à ce genre de récit s'il ne veut pas tomber dans le pompeux.
Graphiquement, c'est très beau, très travaillé, avec ce style qui n'appartient qu'à David B. : corps désarticulés, effets d'aplats, perspectives écrasées. Un très très bel album. Presque culte... une relecture suffira peut-être à remonter ma note...
Eh bien franchement je viens de lire cet album. Etant fan de la série d'origine, j'étais un peu inquiet. Mais alors là, je me suis éclaté comme un fou ! Vraiment c'est super réussi !
Les dessins sont très cartoons et servent très bien l'univers de Krän en gag.
J'ai adoré le gag où Kunu se prend une claque par une grosse dame dans une taverne ! Et les répliques sont du pur Hérenguel ! "J'vais t'optimiser le coefficient de pénétration dans ta face !"
Vraiment vivement le tome deux !
"Pourquoi j'ai tué Pierre", c'est tout simplement la BD de l'année. Rien de moins.
Olivier Ka relate ici une histoire très humaine, faisant place respectivement au bonheur, à la joie mais aussi à la peur et la détresse. On vit avec force l'histoire d'Olivier, par le biais d'une narration impeccable qui nous emmène dans les méandres de la vie d'un homme à qui l'on a volé une partie de son enfance, et dont le traumatisme ne ressurgira que bien plus tard pour être plus dur et inacceptable encore.
Le sujet (la pédophilie, donc) est traité sans sentimentalisme forcé ni sans tomber dans le pathos larmoyant. "Pourquoi j'ai tué Pierre" est un témoignage bouleversant par sa justesse et son recul, par la maturité de cet enfant qui va bien trop tôt et malgré lui grandir pour faire face à un monde adulte qui sait être sombre et injuste.
Le dessin d'Alfred est superbe. Nous retrouvons son style si personnel (et donc si parfait pour illustrer la lourde histoire d'Olivier), allié à une mise en couleur réalisée à base d'aplats et dont le rendu est très fort. Les teintes du coloriste ont d'ailleurs un grand rôle dans cette narration si particulière et si belle...
Il est très difficile d'écrire un avis objectif sur cette perle, tant le sujet, personnel, saura toucher à différents degrés son lectorat. Ne retenez qu'une chose : cet album est indispensable, au même titre qu'un Pilules bleues ou qu'un Maus. Il est des albums dont on ne peut se défaire, et qui resteront sur notre table de chevet à jamais : "Pourquoi j'ai tué Pierre" en fait partie.
Olivier Ka, Alfred, je vous remercie.
Un des meilleurs "Batman" tout simplement !
Tout d'abord le dessin ; c'est parfois trop sombre mais quel travail, quel souci du détail dans cette technique difficile. Personnellement je trouve ça magnifique, et comme dans les bd que j'adore le style du dessin rejoint la ligne scénaristique.
Je m'explique, on a affaire a une histoire compliquée, touchant un sujet qui n'a jamais été abordé dans une bd, alors oui il faut "lutter" pour tout comprendre, et même parfois pour bien saisir qui parle ; on est pas dans un "Tintin" où tout est simple, on est dans une lecture au couteau...
L'histoire ensuite : le thème est sombre, ça vous l'aurez compris. La progression est très bien faite, on a plein de rebondissements.
Enfin bref, une excellente bd adulte qui fait réfléchir... Ca fait du bien.
Adorant les histoires concernant les pirates, les chasses au trésor, etc., je me suis lancé sans hésiter dans "Ratafia".
Et bien honnêtement, j'ai adoré cette bd. Les dessins sont simples mais plaisants, le scénario aussi mais que dire des dialogues... L'humour est omniprésent, bourré de jeux de mots (je trouve celui sur les pirates de l'Eire excellent et hilarant).
Les personnages sont complètement loufoques et attachants (j'adore Romuald).
J'ai déjà hâte de lire le deuxième tome de cette série dont je conseille évidemment l'achat.
Raaah, tout ce que je vais dire sera déjà dit dans les autres avis, mais ce n’est pas grave.
Alors Gaston c'est le culte du culte : à chaque fois que je peux (re)lire un nouvel album (ou un ancien) je le fais.
Alors les gags sont (presque) à chaque fois tordants, les dessins sont sublimes, ils se rapprochent plus d’Idées Noires, que de Spirou et Fantasio (le dessin est moins beau que Spirou, mais ça le rend encore plus drôle). De toute manière, c'est du Franquin, et les couleurs plutôt sombres, le rendent encore mieux.
Dans Gaston, il y a des expressions cultes comme :
« M’enfin ! », et le fameux « ROGNTUDJUU !!!! ».
Les personnages sont attachants (aussi bien Fantasio que Prunelle, Lebrac, Mr. De Mesmaeker, Jules-de-chez-Smith-en-face, le chat fou, Mademoiselle Jeanne, la Mouette, et enfin, Longtarin).
Le problème des répétitions est presque évité (mais bon c’est tellement bon que quand il y a une répétition, on se fait bien un deuxième gags).
J’aime bien aussi (ce qui est propre à Franquin et en particulier à "Gaston") ce que j’appelle des gags à périodes, j’explique : c’est une idée qui dure sur plusieurs gags comme le Gaston latex, les parcmètres, les noix, les cactus, l’orangeade pied-bœuf, etc, etc…
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Pourquoi j'ai tué Pierre
Incroyable BD, tant de choses ressortent de sa lecture. La complémentarité texte et dessin est parfaite. Comme tout le monde, j'ai été touché par ce récit. Il en ressort une sincérité et une vérité difficile à avouer. Le sujet, généralement tabou, est bien retranscrit dans un contexte plus général. Les différentes phases chronologiques sont bien pensées et permettent une compréhension optimale de cette histoire autobiographique. L'objectivité est de mise, Olivier Ka relate simplement les faits sans en rajouter, avec une certaine pudeur toute relative. Je tiens à féliciter également Alfred, pour la dimension qu'apportent ses dessins au scénario. Nous sommes en présence d'une oeuvre intemporelle. Sa lecture ne peut laisser de marbre !!! La BD culte par excellence. Bravo Messieurs.
Bob et Bobette
Quand j'étais enfant (dans les années septante), Bob et Bobette était aussi connue et appréciée que Tintin. Il y a des albums qui méritent vraiment d'être classés parmi les chefs d'oeuvre de la bande dessinée. Même parmi les albums plus récents, il y a de bonnes choses. Je ne pense pas qu'une série nulle aurait pu survivre pendant 60 ans. L'éditeur n'a jamais beaucoup investi afin de conquérir le marché francophone et c'est dommage.
Pyongyang
Figurez-vous que j’ai des origines Bulgares (et oui), et que du coup j’ai passé pas mal de temps dans ce bastion communiste dans ma jeunesse. Alors j’en ai des tas en stock, des anecdotes sur les files d’attente de 100 mètres pour acheter du sucre et du lait, sur les boutiques spéciales « touristes de l’ouest » vendant des produits de vils capitalistes (Coca Cola, Kinder Surprise…) avec vérification du passeport à l’entrée, et sur les coupures de courant ou d’eau courante (sympa de ne pas pouvoir tirer la chasse d’eau en plein été après un gros caca qui fouette). Bref, tout ça pour dire que ma lecture de Pyongyang m’a rappelé bien des souvenirs. Et contrairement aux apparences (sujet un peu politique, nombre de pages conséquents), Pyongyang n’est pas du tout une BD austère ou fastidieuse à lire… bien au contraire ! Les déboires de l’auteur sont contés avec beaucoup d’humour, et j’ai très souvent rigolé de vive voix ! Il est absolument fascinant de découvrir les absurdités de ce pays au travers les yeux de « l’un des nôtres ». Bon, vous pourrez toujours rétorquer que l’auteur ne s’est pas vraiment foulé… le dessin est tout bête, et l’histoire n’est qu’une liste d’anecdotes. C’est vrai que je pourrais presque sortir une BD nommée « Sofia » qui raconterait mes aventures en Bulgarie. Mais qu’importe, Pyongyang est une BD jubilatoire, fascinante et surtout très drôle, que je recommande à tout le monde…
Leçon de choses
Une fois de plus, Gregory Mardon nous offre, ici, un album de toute beauté, chose à laquelle l'auteur nous avait déjà habitués auparavant. En lisant cette bd, j'ai eu l'impression de revivre un peu mon enfance tellement la justesse et le réalisme sont au rendez-vous. Jean-Pierre et Cyril, les personnages principaux, nous font vivre des aventures qui ont un je ne sais quoi de familier. Les parfums de ma jeunesse me sont soudain revenus, pour mon plus grand bonheur. Avec cet album, on partage les joies et les angoisses de ces gamins, on participe a leur découverte et on sourit à leurs bêtises. Le scénario est pourtant très basique. Il ne s'y passe rien d'extraordinaire, mais on le laisse bercer au fil des pages par le ton sensible et non dénué de poésie du récit. Niveau dessin, Mardon nous offre un graphisme réaliste, idéal pour ce genre d'histoire. Cette "Leçon de Choses" est écrite avec pertinence, intelligence et sensibilité, une recette qui nous offre un album de toute beauté. A conseiller et à lire !
Le Jardin armé et autres histoires
Ca fait un bail que je n’avais pas pris mon pied comme ça avec un album de David B. "Le jardin armé" est un de ses meilleurs albums, tout simplement. Il contient trois contes entre histoire, mythe et légendes, trois récits pleins de sang et de fureur, de fanatisme religieux et de coutumes barbares. En même temps, on sent poindre une pensée presque philosophique et des petits bouts de métaphysiques par-ci par-là, sans oublier l'humour et l'ironie nécessaire à ce genre de récit s'il ne veut pas tomber dans le pompeux. Graphiquement, c'est très beau, très travaillé, avec ce style qui n'appartient qu'à David B. : corps désarticulés, effets d'aplats, perspectives écrasées. Un très très bel album. Presque culte... une relecture suffira peut-être à remonter ma note...
Krän Univers
Eh bien franchement je viens de lire cet album. Etant fan de la série d'origine, j'étais un peu inquiet. Mais alors là, je me suis éclaté comme un fou ! Vraiment c'est super réussi ! Les dessins sont très cartoons et servent très bien l'univers de Krän en gag. J'ai adoré le gag où Kunu se prend une claque par une grosse dame dans une taverne ! Et les répliques sont du pur Hérenguel ! "J'vais t'optimiser le coefficient de pénétration dans ta face !" Vraiment vivement le tome deux !
Pourquoi j'ai tué Pierre
"Pourquoi j'ai tué Pierre", c'est tout simplement la BD de l'année. Rien de moins. Olivier Ka relate ici une histoire très humaine, faisant place respectivement au bonheur, à la joie mais aussi à la peur et la détresse. On vit avec force l'histoire d'Olivier, par le biais d'une narration impeccable qui nous emmène dans les méandres de la vie d'un homme à qui l'on a volé une partie de son enfance, et dont le traumatisme ne ressurgira que bien plus tard pour être plus dur et inacceptable encore. Le sujet (la pédophilie, donc) est traité sans sentimentalisme forcé ni sans tomber dans le pathos larmoyant. "Pourquoi j'ai tué Pierre" est un témoignage bouleversant par sa justesse et son recul, par la maturité de cet enfant qui va bien trop tôt et malgré lui grandir pour faire face à un monde adulte qui sait être sombre et injuste. Le dessin d'Alfred est superbe. Nous retrouvons son style si personnel (et donc si parfait pour illustrer la lourde histoire d'Olivier), allié à une mise en couleur réalisée à base d'aplats et dont le rendu est très fort. Les teintes du coloriste ont d'ailleurs un grand rôle dans cette narration si particulière et si belle... Il est très difficile d'écrire un avis objectif sur cette perle, tant le sujet, personnel, saura toucher à différents degrés son lectorat. Ne retenez qu'une chose : cet album est indispensable, au même titre qu'un Pilules bleues ou qu'un Maus. Il est des albums dont on ne peut se défaire, et qui resteront sur notre table de chevet à jamais : "Pourquoi j'ai tué Pierre" en fait partie. Olivier Ka, Alfred, je vous remercie.
Batman - Des cris dans la nuit
Un des meilleurs "Batman" tout simplement ! Tout d'abord le dessin ; c'est parfois trop sombre mais quel travail, quel souci du détail dans cette technique difficile. Personnellement je trouve ça magnifique, et comme dans les bd que j'adore le style du dessin rejoint la ligne scénaristique. Je m'explique, on a affaire a une histoire compliquée, touchant un sujet qui n'a jamais été abordé dans une bd, alors oui il faut "lutter" pour tout comprendre, et même parfois pour bien saisir qui parle ; on est pas dans un "Tintin" où tout est simple, on est dans une lecture au couteau... L'histoire ensuite : le thème est sombre, ça vous l'aurez compris. La progression est très bien faite, on a plein de rebondissements. Enfin bref, une excellente bd adulte qui fait réfléchir... Ca fait du bien.
Ratafia
Adorant les histoires concernant les pirates, les chasses au trésor, etc., je me suis lancé sans hésiter dans "Ratafia". Et bien honnêtement, j'ai adoré cette bd. Les dessins sont simples mais plaisants, le scénario aussi mais que dire des dialogues... L'humour est omniprésent, bourré de jeux de mots (je trouve celui sur les pirates de l'Eire excellent et hilarant). Les personnages sont complètement loufoques et attachants (j'adore Romuald). J'ai déjà hâte de lire le deuxième tome de cette série dont je conseille évidemment l'achat.
Gaston Lagaffe
Raaah, tout ce que je vais dire sera déjà dit dans les autres avis, mais ce n’est pas grave. Alors Gaston c'est le culte du culte : à chaque fois que je peux (re)lire un nouvel album (ou un ancien) je le fais. Alors les gags sont (presque) à chaque fois tordants, les dessins sont sublimes, ils se rapprochent plus d’Idées Noires, que de Spirou et Fantasio (le dessin est moins beau que Spirou, mais ça le rend encore plus drôle). De toute manière, c'est du Franquin, et les couleurs plutôt sombres, le rendent encore mieux. Dans Gaston, il y a des expressions cultes comme : « M’enfin ! », et le fameux « ROGNTUDJUU !!!! ». Les personnages sont attachants (aussi bien Fantasio que Prunelle, Lebrac, Mr. De Mesmaeker, Jules-de-chez-Smith-en-face, le chat fou, Mademoiselle Jeanne, la Mouette, et enfin, Longtarin). Le problème des répétitions est presque évité (mais bon c’est tellement bon que quand il y a une répétition, on se fait bien un deuxième gags). J’aime bien aussi (ce qui est propre à Franquin et en particulier à "Gaston") ce que j’appelle des gags à périodes, j’explique : c’est une idée qui dure sur plusieurs gags comme le Gaston latex, les parcmètres, les noix, les cactus, l’orangeade pied-bœuf, etc, etc… Voila en résumé : j’adore.