Superbe BD, le scénario est super, complexe et rempli de rebondissements.
Les dessins sont agréables, ils le deviennent encore plus à partir de la saison 2 (les dessins informatique ajoutent au réalisme, même si sur certaines planches c'est un peu exagéré, c'est une bonne amélioration).
Apparemment l'histoire va se poursuivre jusqu'à 18 tomes, c'est plutôt une bonne nouvelle...
L'histoire est haletante jusqu'au tome 5. Par contre, j'ai été un peu déçu par la fin du tome 6, la révélation sur les Stryges casse un peu l'aspect fascinant de ces créatures.
Idem pour le tome 7, autant j'avais été convaincu par la première saison, autant la seconde commençait mal. Mais j'ai malgré tout continué à acheter les volumes, et je n'ai pas été déçu, le tome 8 est pas mal, et le 9 devient carrément génial, ça donne envie de lire la suite.
Le personnage de l'Ombre est fascinant dès le départ, mais je crois que c'est de mieux en mieux.
En plus, l'ajout du personnage de Jill ne gâche rien. Seule ombre au tableau, l'idée des auteurs de lui raser la tête, subitement, fin du tome 7, un beau gâchis...
A lire absolument. Bien sûr, il y a quelques aspects un peu décevants, mais la série en vaut la peine...
C'est une des meilleures BD que j'ai lues.
A conseiller pour les amateurs de polar fantastique, et d'ésotérique...
Je trouve que les commentaires sont injustes. Il faut prendre cette série pour ce qu'elle est : un immense crescendo. Il est rare de trouver une BD aussi cohérente dans sa progression. Je ne puis rester insensible devant ce mythe que nous propose Froideval.
Alors bien sûr, on peut trouver que la psycho est un peu réduite. Mais est-ce que l'on approfondit la psychologie d'un héros dans une légende ? Les personnages sont entiers, comme dans toute légende. Ici, point de questions métaphysiques (voir pour cela le chat du rabbin ;-). Et c'est un réel plaisir de voir un pan d'histoire se construire (rien à voir avec Lanfeust qui court après les cafards en comparaison).
Comme défauts, on peut citer un temps de creux sur le dessin avec Pontet, mais il s'est très bien rattrapé depuis. Il y a également cet humour parfois un peu lourd de Froideval, mais je lui pardonne bien volontiers.
Connaissez-vous une série qui consacre un tome à une bataille ? Et bien vous avez trouvé maintenant (T10). Cet exemple illustre très bien l'esprit de la Lune Noire : une série au caractère entier, grandiose. On aime ou on n'aime pas (cf. la répartition des notes).
Je connaissais Spawn de nom, j'avais acheté les deux premières saisons de la série TV. Mais cette édition intégrale (enfin presque, vu l'absence de deux épisodes) a vraiment été pour moi une réelle bonne surprise. Dessin de bonne qualité, reliure solide (comme toujours chez Delcourt). L'histoire est sombre à souhait, le personnage est torturé par ses sentiments et son pacte...
Bref un super moment de lecture. Vivement le tome 2.
Tout comme mes 2 prédécesseurs, je mettrai presque un 5/5. Rabaté délivre ici une histoire gorgée de cynisme. A travers 3 histoires chronologiques, on suit les (més)aventures d'une petite famille où tous les coups tordus sont bons pour améliorer le confort, récupérer de l'argent, une baraque etc. quitte à écraser tous les gêneurs autour. En fait on a l'impression que le monde entier est prêt aux pires bassesses en lisant cette bd.
Je regrette que l'auteur pense tant que ça aux parties de fesses par contre, ça rajoute à la farce mais décrédibilise certains côtés où il ne doit pas être loin de la réalité.
Dessin en noir et blanc plutôt agréable et dynamique. Bref à lire.
A signaler qu'il y a une intégrale des 3 récits, c'est ainsi que je l'ai lu et je ne savais d'ailleurs pas que la publication avait été coupée en 3 volumes lors de la première édition.
Franchement génial. Noir et absurde à souhait, un humour que ne renierait pas Goossens. Une dose de vulgarité, de sexe, juste ce qu'il faut. Par exemple "Le drame du présentéisme inactif" est excellent :
- Ils arrivent très tôt le matin et restent très tard le soir, que font-ils entre temps ?
- Rien
Et d'enchaîner avec le père Noël, un des patrons confronté à ce problème.
Le dessin ne sera pas du goût de tous, très encré, mais je l'aime :)
Je l'ai lu en bibliothèque et c'est bien le genre de choses que j'achèterai à l'occasion.
Voies off est un thriller composé de 10 nouvelles sans lien les unes avec les autres, si ce n’est leurs qualités. Le graphisme de la couverture a tout de suite attiré mon attention. A l’intérieur je trouve les dessins originaux et très réussis, avec une mention particulière pour la première et la dernière page de chaque histoire superbement illustrée en pleine page.
Pothier signe ici une œuvre atypique et très plaisante à lire. 10 petits polars qui tournent autour de 10 thèmes différents. Une seule constante : une fin originale. Ce n’est pas évident de finir un polar de manière surprenante et le moins que l’on puisse dire ici c’est que l’auteur a plutôt bien réussi cet exercice. On va de surprise en en fin inattendue à chaque nouvelle.
Je pense que certaines histoires sont meilleures que d’autres, mais dans l’ensemble c’est une BD de qualité, avec une pointe d’humour noir. En fait une BD vivement conseillée car très agréable à lire !
"Ibicus" fait partie du haut du panier.
Rabaté montre dans cette série une belle maîtrise du récit, du découpage -parfois cinématographique, parfois carrément figé-, mais aussi quelques belles prédispositions à faire varier ses cadrages, ses jeux de lumière... Pour une BD en noir et blanc, c'est un véritable exploit.
C'est une plongée impressionnante dans la Russie de 1917, celle qui s'apprête à basculer d'un monde à l'autre, celle qui, avec deux révolutions, deviendra un pôle d'attraction dans le monde entier. Siméon Ivanovotvh Nevzorof essaie, quant à lui, de surnager dans le déluge révolutionnaire ambiant, et plusieurs coups de pouce du destin, mais aussi des rencontres avec des fantômes du passé, lui permettront de devenir un grand personnage. Entre prédiction à double sens, et surréalisme apocalyptique, le récit de Tolstoï est ici magnifiquement retravaillé par Rabaté.
Son adaptation de l'oeuvre de Tolstoï est magistrale presque de bout en bout, et nous permet d'apprécier à sa juste valeur une oeuvre intemporelle.
Je me suis lancé dans la lecture de Hikaru no go avec une certaine méfiance, je l'avoue...Certes, j'aime le go mais la couverture du tome 1 et l'aspect enfantin du héros m'a fait inconsciemment (ou sciemment allez savoir!) penser à des shonen de base tel beyblade (que je ne supporte pas) et consorts. A vrai dire, j'avais peur d'être déçu par une mauvaise adaptation concernant un jeu que j'affectionne.
J'ai donc attendu bien longtemps avant d'acheter mon premier tome bien que la sortie de cet opus avait titillé ma curiosité au départ. J'ai donc, par dépit, (ne trouvant rien de mieux à la librairie) acheté les deux premiers tomes de Hikaru no go. C'était il y a une semaine, et j'ai aujourd'hui dans ma mangathèque les 22 tomes de cette série qui m'a littéralement happé (avec mon compte en banque...eh oui faut ce qu'il faut).
Non seulement la série est bien dessinée, relativement bien structurée autour d'une base shonen classique mais hikaru no go réussit surtout le tour de force de nous amener progressivement à abandonner le manga pour s'adonner au go dans la vie réelle. Depuis ce premier tome, je ne cesse de jouer tel hikaru (à la limite de l'obsession, je vous l'avoue ^^) et je progresse à la lecture des parties endiablées que me propose le manga.
Hikaru no go ne nous apprend pas à jouer au Go mais à entendre et comprendre le langage des pierres (oulà, mon post commence à frôler l'ésotérisme ^^!) au point que désormais, je vais avoir du mal à me passer de mes parties quotidiennes... Tous à vos goban et à vos manga ! Hikaru no go est certainement culte... mais pourquoi seulement 22 tomes !!!
Greg et son personnage ont je ne sais quoi d'attachant. On devine l'espièglerie de l'auteur derrière ses planches. Un vrai régal, mais je pense que ce n'est malheureusement plus tout public. Beaucoup de jeunes n'utilisent plus qu'un vocabulaire limité à la hache, et le poids et le sens d'un mot trop peu souvent usité s'oublient si vite que j'ai bien peur que toute la finesse de son humour ne soit plus appréciée à sa juste valeur. Moi ayant 17 ans j'adore cette BD car elle me fait rêver. A lire absolument!
J’aime beaucoup le posteur un peu plus bas qui écrit « les syndicats chez les bouseux, ça m'a un peu gonflée ». Ca a au moins le mérite d’être clair : ici pas d’aventure, pas d’action, pas de rêves ou de mondes imaginaires. Non, juste un reportage un peu austère sur l’histoire des syndicats en France.
Et pourtant j’ai adoré, tout comme Rural ! du même auteur. C’est facile à suivre, instructif, bien documenté, bref, un vrai petit livre d’histoire sur la naissance des principaux syndicats français, sur leur lien avec l’église, et sur la monté du socialisme en France.
Tout simplement passionnant !
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Le Chant des Stryges
Superbe BD, le scénario est super, complexe et rempli de rebondissements. Les dessins sont agréables, ils le deviennent encore plus à partir de la saison 2 (les dessins informatique ajoutent au réalisme, même si sur certaines planches c'est un peu exagéré, c'est une bonne amélioration). Apparemment l'histoire va se poursuivre jusqu'à 18 tomes, c'est plutôt une bonne nouvelle... L'histoire est haletante jusqu'au tome 5. Par contre, j'ai été un peu déçu par la fin du tome 6, la révélation sur les Stryges casse un peu l'aspect fascinant de ces créatures. Idem pour le tome 7, autant j'avais été convaincu par la première saison, autant la seconde commençait mal. Mais j'ai malgré tout continué à acheter les volumes, et je n'ai pas été déçu, le tome 8 est pas mal, et le 9 devient carrément génial, ça donne envie de lire la suite. Le personnage de l'Ombre est fascinant dès le départ, mais je crois que c'est de mieux en mieux. En plus, l'ajout du personnage de Jill ne gâche rien. Seule ombre au tableau, l'idée des auteurs de lui raser la tête, subitement, fin du tome 7, un beau gâchis... A lire absolument. Bien sûr, il y a quelques aspects un peu décevants, mais la série en vaut la peine... C'est une des meilleures BD que j'ai lues. A conseiller pour les amateurs de polar fantastique, et d'ésotérique...
Chroniques de la lune noire
Je trouve que les commentaires sont injustes. Il faut prendre cette série pour ce qu'elle est : un immense crescendo. Il est rare de trouver une BD aussi cohérente dans sa progression. Je ne puis rester insensible devant ce mythe que nous propose Froideval. Alors bien sûr, on peut trouver que la psycho est un peu réduite. Mais est-ce que l'on approfondit la psychologie d'un héros dans une légende ? Les personnages sont entiers, comme dans toute légende. Ici, point de questions métaphysiques (voir pour cela le chat du rabbin ;-). Et c'est un réel plaisir de voir un pan d'histoire se construire (rien à voir avec Lanfeust qui court après les cafards en comparaison). Comme défauts, on peut citer un temps de creux sur le dessin avec Pontet, mais il s'est très bien rattrapé depuis. Il y a également cet humour parfois un peu lourd de Froideval, mais je lui pardonne bien volontiers. Connaissez-vous une série qui consacre un tome à une bataille ? Et bien vous avez trouvé maintenant (T10). Cet exemple illustre très bien l'esprit de la Lune Noire : une série au caractère entier, grandiose. On aime ou on n'aime pas (cf. la répartition des notes).
Spawn
Je connaissais Spawn de nom, j'avais acheté les deux premières saisons de la série TV. Mais cette édition intégrale (enfin presque, vu l'absence de deux épisodes) a vraiment été pour moi une réelle bonne surprise. Dessin de bonne qualité, reliure solide (comme toujours chez Delcourt). L'histoire est sombre à souhait, le personnage est torturé par ses sentiments et son pacte... Bref un super moment de lecture. Vivement le tome 2.
Les Pieds dedans
Tout comme mes 2 prédécesseurs, je mettrai presque un 5/5. Rabaté délivre ici une histoire gorgée de cynisme. A travers 3 histoires chronologiques, on suit les (més)aventures d'une petite famille où tous les coups tordus sont bons pour améliorer le confort, récupérer de l'argent, une baraque etc. quitte à écraser tous les gêneurs autour. En fait on a l'impression que le monde entier est prêt aux pires bassesses en lisant cette bd. Je regrette que l'auteur pense tant que ça aux parties de fesses par contre, ça rajoute à la farce mais décrédibilise certains côtés où il ne doit pas être loin de la réalité. Dessin en noir et blanc plutôt agréable et dynamique. Bref à lire. A signaler qu'il y a une intégrale des 3 récits, c'est ainsi que je l'ai lu et je ne savais d'ailleurs pas que la publication avait été coupée en 3 volumes lors de la première édition.
Combustion spontanée
Franchement génial. Noir et absurde à souhait, un humour que ne renierait pas Goossens. Une dose de vulgarité, de sexe, juste ce qu'il faut. Par exemple "Le drame du présentéisme inactif" est excellent : - Ils arrivent très tôt le matin et restent très tard le soir, que font-ils entre temps ? - Rien Et d'enchaîner avec le père Noël, un des patrons confronté à ce problème. Le dessin ne sera pas du goût de tous, très encré, mais je l'aime :) Je l'ai lu en bibliothèque et c'est bien le genre de choses que j'achèterai à l'occasion.
Voies off
Voies off est un thriller composé de 10 nouvelles sans lien les unes avec les autres, si ce n’est leurs qualités. Le graphisme de la couverture a tout de suite attiré mon attention. A l’intérieur je trouve les dessins originaux et très réussis, avec une mention particulière pour la première et la dernière page de chaque histoire superbement illustrée en pleine page. Pothier signe ici une œuvre atypique et très plaisante à lire. 10 petits polars qui tournent autour de 10 thèmes différents. Une seule constante : une fin originale. Ce n’est pas évident de finir un polar de manière surprenante et le moins que l’on puisse dire ici c’est que l’auteur a plutôt bien réussi cet exercice. On va de surprise en en fin inattendue à chaque nouvelle. Je pense que certaines histoires sont meilleures que d’autres, mais dans l’ensemble c’est une BD de qualité, avec une pointe d’humour noir. En fait une BD vivement conseillée car très agréable à lire !
Ibicus
"Ibicus" fait partie du haut du panier. Rabaté montre dans cette série une belle maîtrise du récit, du découpage -parfois cinématographique, parfois carrément figé-, mais aussi quelques belles prédispositions à faire varier ses cadrages, ses jeux de lumière... Pour une BD en noir et blanc, c'est un véritable exploit. C'est une plongée impressionnante dans la Russie de 1917, celle qui s'apprête à basculer d'un monde à l'autre, celle qui, avec deux révolutions, deviendra un pôle d'attraction dans le monde entier. Siméon Ivanovotvh Nevzorof essaie, quant à lui, de surnager dans le déluge révolutionnaire ambiant, et plusieurs coups de pouce du destin, mais aussi des rencontres avec des fantômes du passé, lui permettront de devenir un grand personnage. Entre prédiction à double sens, et surréalisme apocalyptique, le récit de Tolstoï est ici magnifiquement retravaillé par Rabaté. Son adaptation de l'oeuvre de Tolstoï est magistrale presque de bout en bout, et nous permet d'apprécier à sa juste valeur une oeuvre intemporelle.
Hikaru no Go
Je me suis lancé dans la lecture de Hikaru no go avec une certaine méfiance, je l'avoue...Certes, j'aime le go mais la couverture du tome 1 et l'aspect enfantin du héros m'a fait inconsciemment (ou sciemment allez savoir!) penser à des shonen de base tel beyblade (que je ne supporte pas) et consorts. A vrai dire, j'avais peur d'être déçu par une mauvaise adaptation concernant un jeu que j'affectionne. J'ai donc attendu bien longtemps avant d'acheter mon premier tome bien que la sortie de cet opus avait titillé ma curiosité au départ. J'ai donc, par dépit, (ne trouvant rien de mieux à la librairie) acheté les deux premiers tomes de Hikaru no go. C'était il y a une semaine, et j'ai aujourd'hui dans ma mangathèque les 22 tomes de cette série qui m'a littéralement happé (avec mon compte en banque...eh oui faut ce qu'il faut). Non seulement la série est bien dessinée, relativement bien structurée autour d'une base shonen classique mais hikaru no go réussit surtout le tour de force de nous amener progressivement à abandonner le manga pour s'adonner au go dans la vie réelle. Depuis ce premier tome, je ne cesse de jouer tel hikaru (à la limite de l'obsession, je vous l'avoue ^^) et je progresse à la lecture des parties endiablées que me propose le manga. Hikaru no go ne nous apprend pas à jouer au Go mais à entendre et comprendre le langage des pierres (oulà, mon post commence à frôler l'ésotérisme ^^!) au point que désormais, je vais avoir du mal à me passer de mes parties quotidiennes... Tous à vos goban et à vos manga ! Hikaru no go est certainement culte... mais pourquoi seulement 22 tomes !!!
Achille Talon
Greg et son personnage ont je ne sais quoi d'attachant. On devine l'espièglerie de l'auteur derrière ses planches. Un vrai régal, mais je pense que ce n'est malheureusement plus tout public. Beaucoup de jeunes n'utilisent plus qu'un vocabulaire limité à la hache, et le poids et le sens d'un mot trop peu souvent usité s'oublient si vite que j'ai bien peur que toute la finesse de son humour ne soit plus appréciée à sa juste valeur. Moi ayant 17 ans j'adore cette BD car elle me fait rêver. A lire absolument!
Les Mauvaises Gens
J’aime beaucoup le posteur un peu plus bas qui écrit « les syndicats chez les bouseux, ça m'a un peu gonflée ». Ca a au moins le mérite d’être clair : ici pas d’aventure, pas d’action, pas de rêves ou de mondes imaginaires. Non, juste un reportage un peu austère sur l’histoire des syndicats en France. Et pourtant j’ai adoré, tout comme Rural ! du même auteur. C’est facile à suivre, instructif, bien documenté, bref, un vrai petit livre d’histoire sur la naissance des principaux syndicats français, sur leur lien avec l’église, et sur la monté du socialisme en France. Tout simplement passionnant !