C'était un soir...
J'avais décidé de vérifier le classement de mes vieux hebdos Hop-Là !... Mmmmh la bonne odeur, bien caractéristique, du vieux papier encré...
Je prends le n° 1, du 7 Décembre 1937... Je regarde le dos... Paf !... La toute première page de Prince Valiant jamais éditée en France... Souvenirs, souvenirs...
Hé oui, gentils sires et belles dames... C'est dans cet hebdo que ce chevalier fit ses premiers pas en francophonie.
Créé par Harold Foster (textes et dessins) il avait d'abord connu les honneurs de la presse américaine dans le quotidien "King Features Syndicate" du 13 Février 1937, ce sous forme d'un strip hebdomadaire.
Prince Valiant ?... Une magnifique fresque chevaleresque située vers le milieu du 5ème siècle. La saga met en scène le jeune Valiant, fils du roi exilé de Thulé. Ce jouvenceau a pour mentor et éducateur sire Gauvain et deviendra un des plus grands chevaliers de la Table Ronde.
Au fil de la saga imaginée par Foster, Valiant fera la rencontre d'Aleta -princesse des Iles Brumeuses- qui deviendra sa compagne et la mère de ses enfants. Son premier fils, Arn, l'accompagnera même dans la suite de ses aventures.
Et c'est qu'il va en vivre, des histoires : combattre les Saxons, découvrir le Nouveau Monde, partir à la quête du Graal...
Dans un style très académique -représentatif du dessin des années 30- Foster va s'efforcer de recréer, de faire sentir, restituer toute la réalité et la crédibilité de cette époque. Il privilégie le texte dans l'image (pas de phylactères) -tout comme Sirius, entre autres, le fera pour ses premiers "Epervier Bleu"-. Ses planches offrent de magnifiques panoramiques et plans d'ensemble.
Foster va "travailler" sur son Prince jusqu'en 1970. Atteint d'arthrite, il se fera remplacer peu à peu -pour la partie graphique- par John Cullen Murphy. Ce dernier, dès 1979, se fera assister par son propre fils Cullen Murphy.
En France, Prince Valiant sera aussi appelé "Prince Vaillant" et aura -assez rapidement- l'honneur de parutions dans plusieurs hebdos dont, surtout, Le Journal de Mickey dès 1940. Suite à la très large diffusion de cet hebdo en francophonie, Valiant plaira à un très large lectorat.
En 1953, l'histoire -recomposée- aura les honneurs du cinéma. Réalisé par Henry Hathaway, "Prince Valiant" aura pour acteur principal Robert Wagner et Janet Leigh dans le rôle d'Aleta.
Prince Valiant ?... Une fresque grandiose, chevaleresque, imaginative, faite de bruits et de fureur, où honneur et droiture sont mis au premier plan. A (re)découvrir !...
L'auteur ?
Harold FOSTER, dessinateur-scénariste de nationalité américaine, est né à Halifax (Canada) le 16 Août 1892. Il décède le 25 Juillet 1982 à Winter Park (Floride).
Outre "Valiant", Foster a illustré de nombreuses histoires de Tarzan à partir de 1929.
Un bourreau du travail, oeuvrant plus de cinquante heures pas semaine sur chacune de ses planches ! Son trait est réaliste, très fouillé, souvent délicat même.
Il influencera d'autres "grosses pointures" tels Alex Raymond, Clarence Gray, etc...
Un véritable novateur dans le sens de la narration et dans le dynamisme de ses planches.
Un tout grand, quoi...
In fine :
La série postée est celle des éditions parues chez Zenda dès 1987. Malheureusement elle ne vous propose que les aventures parues entre 1953 et 1971. Il ne s'agit donc pas d'une "intégrale".
Moult éditeurs (Serg, Hachette, Slatkine, Futuropolis) ont proposé en albums "Prince Valiant" bien avant. La liste est longue... peut-être, un jour, vous en parlerai-je...
J'oublliais : "Prince Valiant" a aussi été édité en "Récits Complets" ces très vieux "albums" brochés, agrafés d'origine, format "à l'italienne", édités Avant-Guerre (celle de 40) sont de plus en plus rares à trouver. J'en possède heureusement... pour qu'ils ne soient pas oubliés...
« Les petits ruisseaux… Sex, drugs and rock’n roll » fait partie de ces bd qui vous donnent une telle pêche qu’il vous est impossible de vous endormir après leur lecture et qu’il ne vous reste plus qu’à mettre votre avis sur BDTheque, histoire de faire baisser le niveau d’excitation.
C’est l’histoire d’Emile, septuagénaire (je pense) à la vie pépère donc peu excitante, qui perd son camarade de pêche, un type qu’il découvre, sur le tard, plus jovial que lui. Cette perte, au lieu de le déprimer, va l'aider à sortir de sa solitude et lui permettre de vivre diverses péripéties et de faire des rencontres qui vont lui redonner goût à la vie.
Les thèmes, tels que la sexualité des personnes du troisième âge ou leur solitude, ont été abordés maintes et maintes fois dans d’autres œuvres. Mais ici, ils sont traités avec tellement d’humour, de tendresse, d’intelligence, de truculence (surtout en ce qui concerne les personnages secondaires) et de simplicité que cette bd est un pur bonheur.
Le dessin m’a, au début, un peu déstabilisé, car il est pauvre en détails, en couleurs, avec des hachures en guise de remplissage. Il faut dire que je ne connaissais de Rabaté que Ibicus, dont le dessin, de magnifiques gouaches (je peux me tromper sur le terme car je suis nul en technique) de camaïeu de gris, était tout à fait différent. Mais ça a l’air d’être un marque de fabrique chez Rabaté de changer de son style de dessin d’une œuvre à l’autre (c’est tout à son honneur). Donc, passée cette première impression mitigée, je me suis mis à aimer ce dessin grâce aux trombines caricaturales des personnages, à leur nez soit en patate, soit exagérément pointus et grâce en fait à la simplicité du trait. Simple, mais efficace.
Pour conclure et pour délirer un peu, je pense que cette œuvre de Rabaté devrait être remboursée par la SECU car elle coûterait moins cher que ces kilos de pilules distribuées aux petits vieux pour lutter contre leurs angoisses de fin de vie. Elle devrait être étudiée à l’école pour clouer le bec aux jeunes (et moins jeunes) cons qui trouvent répugnant que des personnes âgées puissent avoir des rapports sexuels ou même simplement s’embrasser sur la bouche.
Merci M. Rabaté pour cette bd qui donne de la joie de vivre et qui rend moins con.
Dans la vie c'est avec mon cul que je m'en sortais. Dans l'espace il n'y avait aucune raison que ça change... Après un bref et intriguant prologue, c'est avec ces deux phrases que Lola Cordova commence le récit de son étrange voyage.
Et quel voyage ! Autant dire de suite que je ne suis pas déçu, bien au contraire.
J'ai adoré cette BD, une aventure totalement hallucinée qui pète dans tous les sens au scénario concon à souhait, une histoire complètement folle mais ô combien jouissive.
Lola est géniale, un personnage qui possède une présence rare et qui aligne quasiment toutes ses répliques avec un humour ravageur, elle fait ombrage sans peine à la galerie de "tronches" que l'on retrouve dans cet album, mais aussi à pas mal d'héroïnes venues d'autres univers.
Le gros point fort de cet album, est pour moi, la partie graphique, quel délire!
Qwak nous en met plein les mirettes et explose tout sur son passage. De ce point de vue cette BD est une expérience à regarder.
Lola Cordova est un vrai plaisir coupable, à lire !
JJJ
Une BD qui ne paye pas de mine et qui s'avère très plaisante !
L'histoire qui prend pour cadre le Paris joyeux et ses maisons closes est à la fois teintée de noirceur et d'humour, c'est agréable à lire, abordable et les dessins sont chouettes, je suis immédiatement tombé sous le charme.
Mais ce qui m'a le plus séduit, ce qui à mes yeux donne de la richesse à cette BD, c'est la juste retranscription des moeurs de l'époque de l'épopée glorieuse des maisons de Tolérance.
Les arrangements tacites entre la mondaine et la voyoucratie pour préserver les intérêts de chacun, la façon qu'avait cette même mondaine de constituer ses "carnets roses", les règles de vie dans les bordels, la citation de pas mal de noms de maisons closes renommées...
Ces petits détails parmi tant d'autres, la liste n'est pas exhaustive, disséminés ça et là dans des dialogues ne manquant ni d'esprit ni de verve, ou bien montrés au détour de certaines cases, renforcent le ton juste de cette BD. Mine de rien ça donne une vraie authenticité à la toile de fond, c'est un plus non négligeable.
A croire que les auteurs ont trouvé l'inspiration en puisant dans les livres d'Alphonse Boudard.
Pas mal... Pas mal du tout ! J'attends la suite !
Un coup de coeur, une gentille lecture que je recommande.
JJJ
"Ultimates" des Super-héros attachants...
Millar nous conte les aventures d’une équipe de super-héros, un groupe de vengeurs et de justiciers membres du S.H.I.E.L.D et à la solde de l’Etat américain qui se battent pour sauver la veuve et l’orphelin… et aussi le monde tant qu’ils y sont. Rien de bien nouveau jusque-là, mis à part que ceci n’est qu’une partie du scénar car l’auteur attache aussi beaucoup d’importance à ses personnages et nous les décrit en profondeur.
Captain America est encore plus nationaliste que Bush, Iron Man est un poivrot, Giant Man frappe sa femme, Thor est un militant écologiste et anti-mondialiste, Banner (Hulk) est dépressif et frustré, …
Cette désacralisation les fait tous tomber de leur piédestal, ça les rend plus humains et attachants. De plus le récit est bourré d’humour, j’aime beaucoup le passage où ils débattent sur qui devrait prendre leur rôle au cinéma pour un hypothétique film. Il y a aussi de nombreux clins d’œil dont certains ont dû m’échapper, j’ai beaucoup apprécié celui fait à Matrix dans les premières planches du chapitre huit. Vraiment une excellente série et pourtant le pari n’était pas forcément gagné d’avance car mélanger un homme qui grandit à la taille d’un immeuble, une femme qui rapetisse (la Guêpe), un dieu vivant,… et un super soldat drapé de la bannière étoilée ça peut paraître un peu too much, et bien NON, c’est émouvant, drôle et ça castagne sec.
Pour moi qui ne connais pas grand chose en héros revêtu de collant, mis à part sur grand écran, cette série qui fait une remise à zéro à sa sauce est une vraie aubaine.
Hitch a un sacré coup de patte. Ses dessins sont géniaux. Comme bien souvent avec les comics de Super-héros, il utilise un style très réaliste, mais là où il est très fort, c’est dans les expressions des visages. J’ai rarement vu des émotions et des sentiments si parlant dans un aspect si réel, et c’est un fan de gros nez et de caricatures qui vous parle, c’est pour dire… Et avec ça, les scènes d’action ne sont pas en reste, et heureusement, sinon ça serait un comble avec une telle série. Les combats et les explosions sont monumentales et riches en détails sans perdre en vivacité.
Les couleurs informatiques de Mounts sont vraiment très jolies. J’ai en tête quelques planches se déroulant sous la pluie, une merveille. Alors oui, il y a quelques abus de temps en temps avec les effets Photoshop mais ça colle parfaitement avec le thème des Super-héros qui sont toujours plus forts, plus beaux, plus clinquants, plus brillants … tout dans la surenchère et c’est pour ça que c’est bon.
"L’étoile du désert" ou la quête de la vérité…
Desberg, nous livre un très bon western. Il ne donne pas dans l’originalité, c’est une histoire dans la tradition du genre : le bien contre le mal, les grands espaces de l’ouest contre le rail, la condition indienne, la droiture, la loi, la justice, la liberté, le chaos … des thèmes graves et lourds de sens et de symboles comme dans un bon Sergio Leone. Après le meurtre de sa femme et de sa fille, Mathew Montgomery est anéanti et n’a plus qu’une idée en tête, se venger mais aussi et surtout savoir qui s’en est pris à sa famille et pourquoi. Pour remonter la piste, il n’a qu’un seul indice, une mystérieuse étoile tatouée au couteau sur le corps meurtri de sa fille. Le rythme du récit et particulièrement bien dosé, on ne s’ennuie pas. Les personnages sont bien fouillés et charismatiques. L’auteur met particulièrement bien en scène la frustration et l’obsession de la recherche de la vérité qui ronge le héros, en couchant sur le papier ses pensées intérieures. De plus une histoire avec un début et une fin de cette qualité scénariste et qui s’étend seulement sur deux tomes, ça a le mérite d’être souligné surtout lorsque la mode est aux séries à rallonge. Je dis bravo et western culte.
Comme d’habitude "Marini" et "dessins-couleurs magnifiques" sonnent comme un pléonasme. Alors, je ne vais pas encore une fois ressortir la boite à superlatifs, je vais me contenter d’un : « Les dessins sont excellents et les couleurs parfaites. » Point final.
(Mais si vous insistez et que vous en redemandez, allez voir mes avis sur : Le Scorpion, Gipsy et Rapaces pour vous rassasier ^^)
"Orbital", la porte des mondes…
Runberg, nous fait vivre les aventures de deux agents de l'ODI, gardien de la paix interplanétaire. Pour accomplir leurs missions, nos deux héros, Caleb un humain et Mézoké un(e ?) Sandjarr, utilisent la grande porte Crop de la station Orbital capable de les téléporter aux quatre coins de l’univers. Comme vous l’aurez compris, c’est une série de science fiction, plus précisément un space opéra avec son lot d’extraterrestres, de vaisseaux spatiaux, de coalitions et d’enjeux politiques, le tout assaisonné d’un passé chargé d’histoire. Le tome 1 est une longue et très intéressante mise en place de l’univers et de ces personnages. On y suit aussi les tout débuts de la première affectation diplomatique de Caleb et Mézoké sur Senestam pour régler un conflit sur les droits de propriété et d’exploitation minière entre humains et Jävlodes. Cette première mission devrait s’achever dans le tome 2, et si le succès est là, ce dont je ne doute absolument pas, on devrait enchaîner sur d’autres aventures.
Les dessins et les couleurs de Pellé sont une vraie réussite. Les personnages ont un style semi réaliste qui permet de les rendre plus expressifs alors que le background et les décors, eux, sont très réalistes et riches en détails ce qui donne une authenticité et une vraie assise à l’univers. Les tons gris pâle et beige collent parfaitement à l’ambiance et apportent une certaine froideur tout à fait en harmonie avec l’univers. J’ai vraiment été conquis par la qualité graphique de toutes les illustrations.
J’ai pris connaissance de cette série grâce au film qui en est tiré. Il est vrai que l'achat est onéreux mais que de bonheur à la lecture !! Le rythme est tellement soutenu qu’il est difficile de ne pas enchaîner tous les tomes. Visuellement le dessin est très clair, le scénario très inventif et le découpage des cases est très cinématographique, ce qui rend les scènes d'action vraiment intenses. Franchement, amateurs du film, achetez le manga les yeux fermés, vous ne serez pas déçus.
Note approximative : 3,5/5
Il est rare d'avoir une BD sur les civilisations précolombiennes. On en a eu un peu dans Thorgal, mais celle-ci y est entièrement consacrée.
Fabien Vehlmann, jeune scénariste talentueux, s'est donc attaqué à la civilisation Inca, l'une des plus mystérieuses et fascinantes parmi les sociétés anciennes.
Et le travail de recherche et de documentation est très bon : coutumes, costumes, rapports ente les personnages... Et la bonne idée est de faire de Mika, un estropié, un paria, le héros de l'histoire. Résultat : on a hâte de voir où Vehlmann va nous mener...
On entre plus précisément dans les rites et les coutumes Incas, reflets d'une société que l'on a beaucoup idéalisée, mais qui recèle bien des zones d'ombre (hu hu !).
Malgré la nuit ambiante, l'album possède de belles couleurs, qui même si elles sont en aplats, collent bien au dessin "hachuré" de Duchazeau.
Le scénario de Vehlmann rend bien toute la force impériale et le destin tragique de l'Inca, figure divine, et le côté manipulateur des grands prêtres, mais aussi l'air farouche de la garde rapproché du monarque.
Mais un truc me chiffonne : comment Ruphasqa peut-il changer trois fois de costume alors même qu'il est prisonnier des gardes Incas ?
Ce n'est qu'un détail, qui n'entache absolument pas la qualité de cette série, l'une des premières de Vehlmann, et déjà un petit classique du genre.
Miyazaki, le maître du film d'animation s'est également exercé à la bande dessinée, dont son deuxième film (Nausicaä, actuellement au cinéma en France, 22 ans après sa création !) adapte les deux premiers tomes de manière simplifiée.
Et quelle bande dessinée !
Complexe est le premier qualificatif qui vient à l'esprit. Très complexe, même. Voire trop complexe pour certains (pour qui un XIII est déjà bien compliqué... hem...).
Il est certain que ce manga est une oeuvre pour adultes aimant réfléchir : réfléchir au sens des mots "écologie" (en oubliant de préférence José Bové), "sacrifice", "amour", "don", "courage". Rien que ça.
Et bien oui, Nausicaä, c'est formidablement bien raconté, extraordinairement bien dessiné, et aborde énormément de thèmes oubliés par les générations actuelles.
Nausicaä, c'est beau, tout simplement.
Pour anecdote : Moebius/Giraud a choisi d'appeler sa fille Nausicaä après avoir vu le long métrage de Miyazaki. À l'en croire (et je veux le croire), Nausicaä est l'héroïne de bande dessinée la plus emblématique de la bande dessinée mondiale.
Chaque fois que mes yeux tombent sur le manga Nausicaä sur mes étagères depuis plusieurs années, je ne peux m'empêcher de penser : " S'il ne devait en rester qu'une [BD/Manga], cela ne pourrait être que "Nausicaä" ".
Un chef d'oeuvre.
Pour la vie.
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Prince Valiant
C'était un soir... J'avais décidé de vérifier le classement de mes vieux hebdos Hop-Là !... Mmmmh la bonne odeur, bien caractéristique, du vieux papier encré... Je prends le n° 1, du 7 Décembre 1937... Je regarde le dos... Paf !... La toute première page de Prince Valiant jamais éditée en France... Souvenirs, souvenirs... Hé oui, gentils sires et belles dames... C'est dans cet hebdo que ce chevalier fit ses premiers pas en francophonie. Créé par Harold Foster (textes et dessins) il avait d'abord connu les honneurs de la presse américaine dans le quotidien "King Features Syndicate" du 13 Février 1937, ce sous forme d'un strip hebdomadaire. Prince Valiant ?... Une magnifique fresque chevaleresque située vers le milieu du 5ème siècle. La saga met en scène le jeune Valiant, fils du roi exilé de Thulé. Ce jouvenceau a pour mentor et éducateur sire Gauvain et deviendra un des plus grands chevaliers de la Table Ronde. Au fil de la saga imaginée par Foster, Valiant fera la rencontre d'Aleta -princesse des Iles Brumeuses- qui deviendra sa compagne et la mère de ses enfants. Son premier fils, Arn, l'accompagnera même dans la suite de ses aventures. Et c'est qu'il va en vivre, des histoires : combattre les Saxons, découvrir le Nouveau Monde, partir à la quête du Graal... Dans un style très académique -représentatif du dessin des années 30- Foster va s'efforcer de recréer, de faire sentir, restituer toute la réalité et la crédibilité de cette époque. Il privilégie le texte dans l'image (pas de phylactères) -tout comme Sirius, entre autres, le fera pour ses premiers "Epervier Bleu"-. Ses planches offrent de magnifiques panoramiques et plans d'ensemble. Foster va "travailler" sur son Prince jusqu'en 1970. Atteint d'arthrite, il se fera remplacer peu à peu -pour la partie graphique- par John Cullen Murphy. Ce dernier, dès 1979, se fera assister par son propre fils Cullen Murphy. En France, Prince Valiant sera aussi appelé "Prince Vaillant" et aura -assez rapidement- l'honneur de parutions dans plusieurs hebdos dont, surtout, Le Journal de Mickey dès 1940. Suite à la très large diffusion de cet hebdo en francophonie, Valiant plaira à un très large lectorat. En 1953, l'histoire -recomposée- aura les honneurs du cinéma. Réalisé par Henry Hathaway, "Prince Valiant" aura pour acteur principal Robert Wagner et Janet Leigh dans le rôle d'Aleta. Prince Valiant ?... Une fresque grandiose, chevaleresque, imaginative, faite de bruits et de fureur, où honneur et droiture sont mis au premier plan. A (re)découvrir !... L'auteur ? Harold FOSTER, dessinateur-scénariste de nationalité américaine, est né à Halifax (Canada) le 16 Août 1892. Il décède le 25 Juillet 1982 à Winter Park (Floride). Outre "Valiant", Foster a illustré de nombreuses histoires de Tarzan à partir de 1929. Un bourreau du travail, oeuvrant plus de cinquante heures pas semaine sur chacune de ses planches ! Son trait est réaliste, très fouillé, souvent délicat même. Il influencera d'autres "grosses pointures" tels Alex Raymond, Clarence Gray, etc... Un véritable novateur dans le sens de la narration et dans le dynamisme de ses planches. Un tout grand, quoi... In fine : La série postée est celle des éditions parues chez Zenda dès 1987. Malheureusement elle ne vous propose que les aventures parues entre 1953 et 1971. Il ne s'agit donc pas d'une "intégrale". Moult éditeurs (Serg, Hachette, Slatkine, Futuropolis) ont proposé en albums "Prince Valiant" bien avant. La liste est longue... peut-être, un jour, vous en parlerai-je... J'oublliais : "Prince Valiant" a aussi été édité en "Récits Complets" ces très vieux "albums" brochés, agrafés d'origine, format "à l'italienne", édités Avant-Guerre (celle de 40) sont de plus en plus rares à trouver. J'en possède heureusement... pour qu'ils ne soient pas oubliés...
Les Petits Ruisseaux
« Les petits ruisseaux… Sex, drugs and rock’n roll » fait partie de ces bd qui vous donnent une telle pêche qu’il vous est impossible de vous endormir après leur lecture et qu’il ne vous reste plus qu’à mettre votre avis sur BDTheque, histoire de faire baisser le niveau d’excitation. C’est l’histoire d’Emile, septuagénaire (je pense) à la vie pépère donc peu excitante, qui perd son camarade de pêche, un type qu’il découvre, sur le tard, plus jovial que lui. Cette perte, au lieu de le déprimer, va l'aider à sortir de sa solitude et lui permettre de vivre diverses péripéties et de faire des rencontres qui vont lui redonner goût à la vie. Les thèmes, tels que la sexualité des personnes du troisième âge ou leur solitude, ont été abordés maintes et maintes fois dans d’autres œuvres. Mais ici, ils sont traités avec tellement d’humour, de tendresse, d’intelligence, de truculence (surtout en ce qui concerne les personnages secondaires) et de simplicité que cette bd est un pur bonheur. Le dessin m’a, au début, un peu déstabilisé, car il est pauvre en détails, en couleurs, avec des hachures en guise de remplissage. Il faut dire que je ne connaissais de Rabaté que Ibicus, dont le dessin, de magnifiques gouaches (je peux me tromper sur le terme car je suis nul en technique) de camaïeu de gris, était tout à fait différent. Mais ça a l’air d’être un marque de fabrique chez Rabaté de changer de son style de dessin d’une œuvre à l’autre (c’est tout à son honneur). Donc, passée cette première impression mitigée, je me suis mis à aimer ce dessin grâce aux trombines caricaturales des personnages, à leur nez soit en patate, soit exagérément pointus et grâce en fait à la simplicité du trait. Simple, mais efficace. Pour conclure et pour délirer un peu, je pense que cette œuvre de Rabaté devrait être remboursée par la SECU car elle coûterait moins cher que ces kilos de pilules distribuées aux petits vieux pour lutter contre leurs angoisses de fin de vie. Elle devrait être étudiée à l’école pour clouer le bec aux jeunes (et moins jeunes) cons qui trouvent répugnant que des personnes âgées puissent avoir des rapports sexuels ou même simplement s’embrasser sur la bouche. Merci M. Rabaté pour cette bd qui donne de la joie de vivre et qui rend moins con.
Apocalypse selon Lola (Lola Cordova)
Dans la vie c'est avec mon cul que je m'en sortais. Dans l'espace il n'y avait aucune raison que ça change... Après un bref et intriguant prologue, c'est avec ces deux phrases que Lola Cordova commence le récit de son étrange voyage. Et quel voyage ! Autant dire de suite que je ne suis pas déçu, bien au contraire. J'ai adoré cette BD, une aventure totalement hallucinée qui pète dans tous les sens au scénario concon à souhait, une histoire complètement folle mais ô combien jouissive. Lola est géniale, un personnage qui possède une présence rare et qui aligne quasiment toutes ses répliques avec un humour ravageur, elle fait ombrage sans peine à la galerie de "tronches" que l'on retrouve dans cet album, mais aussi à pas mal d'héroïnes venues d'autres univers. Le gros point fort de cet album, est pour moi, la partie graphique, quel délire! Qwak nous en met plein les mirettes et explose tout sur son passage. De ce point de vue cette BD est une expérience à regarder. Lola Cordova est un vrai plaisir coupable, à lire ! JJJ
Miss Pas Touche
Une BD qui ne paye pas de mine et qui s'avère très plaisante ! L'histoire qui prend pour cadre le Paris joyeux et ses maisons closes est à la fois teintée de noirceur et d'humour, c'est agréable à lire, abordable et les dessins sont chouettes, je suis immédiatement tombé sous le charme. Mais ce qui m'a le plus séduit, ce qui à mes yeux donne de la richesse à cette BD, c'est la juste retranscription des moeurs de l'époque de l'épopée glorieuse des maisons de Tolérance. Les arrangements tacites entre la mondaine et la voyoucratie pour préserver les intérêts de chacun, la façon qu'avait cette même mondaine de constituer ses "carnets roses", les règles de vie dans les bordels, la citation de pas mal de noms de maisons closes renommées... Ces petits détails parmi tant d'autres, la liste n'est pas exhaustive, disséminés ça et là dans des dialogues ne manquant ni d'esprit ni de verve, ou bien montrés au détour de certaines cases, renforcent le ton juste de cette BD. Mine de rien ça donne une vraie authenticité à la toile de fond, c'est un plus non négligeable. A croire que les auteurs ont trouvé l'inspiration en puisant dans les livres d'Alphonse Boudard. Pas mal... Pas mal du tout ! J'attends la suite ! Un coup de coeur, une gentille lecture que je recommande. JJJ
Ultimates
"Ultimates" des Super-héros attachants... Millar nous conte les aventures d’une équipe de super-héros, un groupe de vengeurs et de justiciers membres du S.H.I.E.L.D et à la solde de l’Etat américain qui se battent pour sauver la veuve et l’orphelin… et aussi le monde tant qu’ils y sont. Rien de bien nouveau jusque-là, mis à part que ceci n’est qu’une partie du scénar car l’auteur attache aussi beaucoup d’importance à ses personnages et nous les décrit en profondeur. Captain America est encore plus nationaliste que Bush, Iron Man est un poivrot, Giant Man frappe sa femme, Thor est un militant écologiste et anti-mondialiste, Banner (Hulk) est dépressif et frustré, … Cette désacralisation les fait tous tomber de leur piédestal, ça les rend plus humains et attachants. De plus le récit est bourré d’humour, j’aime beaucoup le passage où ils débattent sur qui devrait prendre leur rôle au cinéma pour un hypothétique film. Il y a aussi de nombreux clins d’œil dont certains ont dû m’échapper, j’ai beaucoup apprécié celui fait à Matrix dans les premières planches du chapitre huit. Vraiment une excellente série et pourtant le pari n’était pas forcément gagné d’avance car mélanger un homme qui grandit à la taille d’un immeuble, une femme qui rapetisse (la Guêpe), un dieu vivant,… et un super soldat drapé de la bannière étoilée ça peut paraître un peu too much, et bien NON, c’est émouvant, drôle et ça castagne sec. Pour moi qui ne connais pas grand chose en héros revêtu de collant, mis à part sur grand écran, cette série qui fait une remise à zéro à sa sauce est une vraie aubaine. Hitch a un sacré coup de patte. Ses dessins sont géniaux. Comme bien souvent avec les comics de Super-héros, il utilise un style très réaliste, mais là où il est très fort, c’est dans les expressions des visages. J’ai rarement vu des émotions et des sentiments si parlant dans un aspect si réel, et c’est un fan de gros nez et de caricatures qui vous parle, c’est pour dire… Et avec ça, les scènes d’action ne sont pas en reste, et heureusement, sinon ça serait un comble avec une telle série. Les combats et les explosions sont monumentales et riches en détails sans perdre en vivacité. Les couleurs informatiques de Mounts sont vraiment très jolies. J’ai en tête quelques planches se déroulant sous la pluie, une merveille. Alors oui, il y a quelques abus de temps en temps avec les effets Photoshop mais ça colle parfaitement avec le thème des Super-héros qui sont toujours plus forts, plus beaux, plus clinquants, plus brillants … tout dans la surenchère et c’est pour ça que c’est bon.
l'Etoile du Désert
"L’étoile du désert" ou la quête de la vérité… Desberg, nous livre un très bon western. Il ne donne pas dans l’originalité, c’est une histoire dans la tradition du genre : le bien contre le mal, les grands espaces de l’ouest contre le rail, la condition indienne, la droiture, la loi, la justice, la liberté, le chaos … des thèmes graves et lourds de sens et de symboles comme dans un bon Sergio Leone. Après le meurtre de sa femme et de sa fille, Mathew Montgomery est anéanti et n’a plus qu’une idée en tête, se venger mais aussi et surtout savoir qui s’en est pris à sa famille et pourquoi. Pour remonter la piste, il n’a qu’un seul indice, une mystérieuse étoile tatouée au couteau sur le corps meurtri de sa fille. Le rythme du récit et particulièrement bien dosé, on ne s’ennuie pas. Les personnages sont bien fouillés et charismatiques. L’auteur met particulièrement bien en scène la frustration et l’obsession de la recherche de la vérité qui ronge le héros, en couchant sur le papier ses pensées intérieures. De plus une histoire avec un début et une fin de cette qualité scénariste et qui s’étend seulement sur deux tomes, ça a le mérite d’être souligné surtout lorsque la mode est aux séries à rallonge. Je dis bravo et western culte. Comme d’habitude "Marini" et "dessins-couleurs magnifiques" sonnent comme un pléonasme. Alors, je ne vais pas encore une fois ressortir la boite à superlatifs, je vais me contenter d’un : « Les dessins sont excellents et les couleurs parfaites. » Point final. (Mais si vous insistez et que vous en redemandez, allez voir mes avis sur : Le Scorpion, Gipsy et Rapaces pour vous rassasier ^^)
Orbital
"Orbital", la porte des mondes… Runberg, nous fait vivre les aventures de deux agents de l'ODI, gardien de la paix interplanétaire. Pour accomplir leurs missions, nos deux héros, Caleb un humain et Mézoké un(e ?) Sandjarr, utilisent la grande porte Crop de la station Orbital capable de les téléporter aux quatre coins de l’univers. Comme vous l’aurez compris, c’est une série de science fiction, plus précisément un space opéra avec son lot d’extraterrestres, de vaisseaux spatiaux, de coalitions et d’enjeux politiques, le tout assaisonné d’un passé chargé d’histoire. Le tome 1 est une longue et très intéressante mise en place de l’univers et de ces personnages. On y suit aussi les tout débuts de la première affectation diplomatique de Caleb et Mézoké sur Senestam pour régler un conflit sur les droits de propriété et d’exploitation minière entre humains et Jävlodes. Cette première mission devrait s’achever dans le tome 2, et si le succès est là, ce dont je ne doute absolument pas, on devrait enchaîner sur d’autres aventures. Les dessins et les couleurs de Pellé sont une vraie réussite. Les personnages ont un style semi réaliste qui permet de les rendre plus expressifs alors que le background et les décors, eux, sont très réalistes et riches en détails ce qui donne une authenticité et une vraie assise à l’univers. Les tons gris pâle et beige collent parfaitement à l’ambiance et apportent une certaine froideur tout à fait en harmonie avec l’univers. J’ai vraiment été conquis par la qualité graphique de toutes les illustrations.
Akira
J’ai pris connaissance de cette série grâce au film qui en est tiré. Il est vrai que l'achat est onéreux mais que de bonheur à la lecture !! Le rythme est tellement soutenu qu’il est difficile de ne pas enchaîner tous les tomes. Visuellement le dessin est très clair, le scénario très inventif et le découpage des cases est très cinématographique, ce qui rend les scènes d'action vraiment intenses. Franchement, amateurs du film, achetez le manga les yeux fermés, vous ne serez pas déçus.
La Nuit de l'Inca
Note approximative : 3,5/5 Il est rare d'avoir une BD sur les civilisations précolombiennes. On en a eu un peu dans Thorgal, mais celle-ci y est entièrement consacrée. Fabien Vehlmann, jeune scénariste talentueux, s'est donc attaqué à la civilisation Inca, l'une des plus mystérieuses et fascinantes parmi les sociétés anciennes. Et le travail de recherche et de documentation est très bon : coutumes, costumes, rapports ente les personnages... Et la bonne idée est de faire de Mika, un estropié, un paria, le héros de l'histoire. Résultat : on a hâte de voir où Vehlmann va nous mener... On entre plus précisément dans les rites et les coutumes Incas, reflets d'une société que l'on a beaucoup idéalisée, mais qui recèle bien des zones d'ombre (hu hu !). Malgré la nuit ambiante, l'album possède de belles couleurs, qui même si elles sont en aplats, collent bien au dessin "hachuré" de Duchazeau. Le scénario de Vehlmann rend bien toute la force impériale et le destin tragique de l'Inca, figure divine, et le côté manipulateur des grands prêtres, mais aussi l'air farouche de la garde rapproché du monarque. Mais un truc me chiffonne : comment Ruphasqa peut-il changer trois fois de costume alors même qu'il est prisonnier des gardes Incas ? Ce n'est qu'un détail, qui n'entache absolument pas la qualité de cette série, l'une des premières de Vehlmann, et déjà un petit classique du genre.
Nausicaä de la vallée du vent
Miyazaki, le maître du film d'animation s'est également exercé à la bande dessinée, dont son deuxième film (Nausicaä, actuellement au cinéma en France, 22 ans après sa création !) adapte les deux premiers tomes de manière simplifiée. Et quelle bande dessinée ! Complexe est le premier qualificatif qui vient à l'esprit. Très complexe, même. Voire trop complexe pour certains (pour qui un XIII est déjà bien compliqué... hem...). Il est certain que ce manga est une oeuvre pour adultes aimant réfléchir : réfléchir au sens des mots "écologie" (en oubliant de préférence José Bové), "sacrifice", "amour", "don", "courage". Rien que ça. Et bien oui, Nausicaä, c'est formidablement bien raconté, extraordinairement bien dessiné, et aborde énormément de thèmes oubliés par les générations actuelles. Nausicaä, c'est beau, tout simplement. Pour anecdote : Moebius/Giraud a choisi d'appeler sa fille Nausicaä après avoir vu le long métrage de Miyazaki. À l'en croire (et je veux le croire), Nausicaä est l'héroïne de bande dessinée la plus emblématique de la bande dessinée mondiale. Chaque fois que mes yeux tombent sur le manga Nausicaä sur mes étagères depuis plusieurs années, je ne peux m'empêcher de penser : " S'il ne devait en rester qu'une [BD/Manga], cela ne pourrait être que "Nausicaä" ". Un chef d'oeuvre. Pour la vie.