Oyé, oyé! Avis aux lecteurs assidus de Pennac. Son Monsieur Mallaussène vivant dans un quartier plutôt coloré m'avait vraiment ému et j'enrageais d'avoir déjà tout lu. Heureusement qu'un ami avisé m'a offert pour mon anniversaire cette bd. "Le quartier évanouï" m'a charmé. Tout doucement, Anne Sibran et Didier Tronchet ont su m'accrocher grâce à la tendresse qui se dégage de ce livre.
C'est surtout les dialogues juteux, sur lesquels j'ai dû m'attarder pour en récolter tout le suc, qui m'ont transporté. Les personnages sont assez typés mais les relations qui se tissent entre eux sont savoureuses. Je dois bien l'avouer, le dessin de Tronchet n'est pas ma tasse de thé, mais il est bougrement efficace et le découpage, l'organisation des cases et des chapitres l'est également.
Un peu communarde sur les bords vers la fin... bon, ça peut paraître un peu gnangnan, mais après tout, laissons agir la poésie.
Ca ne se lit pas, ça se dévore. En partie à cause du dessin magnifique de Guibert très fort et juste avec ses pinceaux. Et puis le scénario de Sfar, fidèle à lui-même, ne gâte rien : décalage, fantastique, humour, sensibilité.
L'alliance de ces deux auteurs nous produit ici une sorte de conte divertissant à la lecture duquel je ne peux m'empêcher de penser à Peter Pan.
Ben pour moi le tour que prend la série aux tomes 6 et 7 est mirobolifique, c'est d'la balle même.
Voyons... le dessin gagne en maturité, chaque case est un tableau, mais encore plus qu'avant quoi. Les personnages tendent à perdre leur aspect cartoonesque, qui faisait une partie du charme originel, c'est vrai. Mais ça ne s'en embellit pas moins d'autant plus (...). Ca gagne beaucoup en poésie, surtout : ces paysages lunaires... L'alunissement (NDW: alunissage ?:) ) du début du tome 6, wahou quoi ! :)
Voilà donc. Un ptit voyage épique dans une vieille Europe du XVIè siècle telle qu'on la fantasme : Europe des aventuriers, gentilshommes humanistes...
Pour ma part, j'ai adoré !
Les dessins ont plein de relief, les personnages sont atypiques et pour certain(e)s très généreuses (dans tous les sens du terme).
En ce qui concerne l'histoire, ceux qui ont lu le Da Vinci Code et qui ont aimé vont adorer; est-ce que la chrétienté est bien celle que l'on pense ?
"Okko", le rônin sans maître …
Hub scénarise, dessine et colorise (aidé de Pelayo pour cette dernière étape). Et c’est franchement une réussite à chaque niveau.
La trame peut se résumer à une quête (chasse) du genre heroic fantasy. Jusque là, rien d’innovant, me direz vous ; mais l’originalité, vient pour moi, du fait que l’aventure se déroule dans un japon médiéval, ce qui met en scène des paysages, des gueules, des costumes, des objets, des coutumes,… encore inédits dans MA bdthèque et laisse donc entrevoir pas mal de singularités et de possibilités. Le petit groupe de chasseurs de démons est composé de Okko, le rônin (samouraï sans maître), de Noburo, le grand guerrier masqué, de Noshin, le moine alcoolique et de Tikku, le petit pêcheur. Le premier cycle (Cycle de l’eau) en deux tomes forme une histoire bien rythmée et très accrocheuse. La série est donc brillamment lancée et j’attends le second cycle (Cycle de la terre) avec impatience.
Les planches sont de vraies petites merveilles pour les yeux et les personnages sont formidablement biens maîtrisés. Les couleurs (informatiques) se marient parfaitement aux dessins, j’aime beaucoup les tons utilisés qui reflètent convenablement l’ambiance en toute simplicité sans non plus tomber dans le côté vulgaire aplat.
Okko est une excellente série qui n’est pas loin de mériter ces 5 étoiles, affaire à suivre…
Alors autant j'ai mis 5 étoiles à Cercle vicieux et Le Cycle du même auteur, autant ici je mets bah... 5 aussi.
Du pur génie, Etienne Lécroart s'interroge sur le support même de la bd, sa narration et son interprétation, les raisons du succès. Qu'est ce qui peut attirer le lecteur ? Des bonnes têtes, du sexe, du manga avec des personnages aux grands yeux... L'album renferme une foule de contraintes oubapiennes : palindrome, itération iconique etc.
Je mets 5/5 par l'intérêt bdéesque que ça peut avoir plus que pour l'histoire et je concède que ce n'est pas un album qu'on va relire très souvent (en même temps j'ai du relire qu'une poignée d'albums sur ces 4 dernières années).
J'adore ce genre d'albums qui exploite à fond le support bande dessinée et se pose des questions. A 10 000 lieues d'une lecture pour adolescents aux couleurs photoshop et clichés éculés (je ne citerai pas de nom, on en connait tous)
J'ai abordé la lecture de l'Age de Bronze avec respect. Respect par rapport à l'envergure de l’œuvre proposée (7 gros pavés de prévus), respect eu égard au colossal travail de recherche que Shanower a du effectuer. "La guerre de Troie" n'est pas une mince affaire. Il existe une multitude de versions autres que "L'Illiade" et "L'Odyssée" d'Homère. Shanower est parvenu à dégager sa propre version tout en échappant aux pièges chronologiques. De plus, il a pris parti de ne pas faire apparaître de façon tangible les Dieux grecs, ce qui peut paraître déroutant quand on a lu l’œuvre d'Homère mais ce qui rend aussi l'histoire beaucoup plus crédible et beaucoup plus proche de nous.
Alors, bien sur, on pourra reprocher à l'auteur son style de dessin en noir et blanc un peu trop académique, les fortes ressemblances entre les personnages (et notamment entre les fils de Priam), ce qui peut rendre la lecture et la compréhension quelques fois difficiles.
Néanmoins, j'ai quand même eu l'impression de me trouver devant une oeuvre magistrale et qui fera forcément référence dans l'histoire de la guerre de Troie.
D'après tous les avis que je viens de lire, cette série est très controversée et personne (à mon grand regret) ne la conseille pour un achat. Il est vrai que cette série parait repoussante au premier abord, notamment les couleurs (je préférais le noir et blanc) et les dialogues à rallonge.
Mais ce qui m'a fasciné c'est l'imagination débordante de l'auteur (pour moi il doit avoir un grain) tant au niveau des personnages qu'au niveau de l'histoire. Rien que pour ça, cette série vaut le coup !!
Je ne pourrais que plagier les commentaires admiratifs faits sur cette formidable BD aux personnages (surtout féminins) complexes et attachants et j'attends la suite avec frénésie: au tome 2, Cyann cède la place à Nacara pour un destin peut-être plus "cosmique" par l'intermédiaire des Vê qui lui donnent tout pouvoir sur les "portes". Aura-t-on un Cycle de Nacara? Comment son destin et celui de Cyann se mêleront-ils à nouveau? Sans oublier Aîeîa d'Aldaal qui reviendra sans doute à la surface depuis son monde hors du temps. Bourgeon et Lacroix ont mis en place les bases d'une suite qui pourrait bien être encore plus époustouflante.
Les zombies qui ont mangé le monde est LA bande dessinée des fans de "films de zombies". Cette bande dessinée est effet bourré de références aux films des maîtres du genre tel que le cultissime "la nuit des morts vivants". Mais attention, la présence des zombies dans la bande dessinée ne fait pas d'elle une série réservée exclusivement aux fans, la qualité du scénario est en effet indéniable.
Guy Davis, le scénariste fait en effet preuve de beaucoup d'inhumanité envers les humains qui se voient obligés de cohabiter avec les zombies. On retrouve alors les thèmes du racisme, la discrimination, l'esclavage, la religion... et j'en passe.
L'histoire est aussi entretenue par un dessin de qualité qui arrive à choquer, amuser et distraire sans problème.
C'est simple, quand on a aimé on en redemande, merci de m'avoir lu.
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Le Quartier évanoui
Oyé, oyé! Avis aux lecteurs assidus de Pennac. Son Monsieur Mallaussène vivant dans un quartier plutôt coloré m'avait vraiment ému et j'enrageais d'avoir déjà tout lu. Heureusement qu'un ami avisé m'a offert pour mon anniversaire cette bd. "Le quartier évanouï" m'a charmé. Tout doucement, Anne Sibran et Didier Tronchet ont su m'accrocher grâce à la tendresse qui se dégage de ce livre. C'est surtout les dialogues juteux, sur lesquels j'ai dû m'attarder pour en récolter tout le suc, qui m'ont transporté. Les personnages sont assez typés mais les relations qui se tissent entre eux sont savoureuses. Je dois bien l'avouer, le dessin de Tronchet n'est pas ma tasse de thé, mais il est bougrement efficace et le découpage, l'organisation des cases et des chapitres l'est également. Un peu communarde sur les bords vers la fin... bon, ça peut paraître un peu gnangnan, mais après tout, laissons agir la poésie.
La fille du professeur
Ca ne se lit pas, ça se dévore. En partie à cause du dessin magnifique de Guibert très fort et juste avec ses pinceaux. Et puis le scénario de Sfar, fidèle à lui-même, ne gâte rien : décalage, fantastique, humour, sensibilité. L'alliance de ces deux auteurs nous produit ici une sorte de conte divertissant à la lecture duquel je ne peux m'empêcher de penser à Peter Pan.
De Cape et de Crocs
Ben pour moi le tour que prend la série aux tomes 6 et 7 est mirobolifique, c'est d'la balle même. Voyons... le dessin gagne en maturité, chaque case est un tableau, mais encore plus qu'avant quoi. Les personnages tendent à perdre leur aspect cartoonesque, qui faisait une partie du charme originel, c'est vrai. Mais ça ne s'en embellit pas moins d'autant plus (...). Ca gagne beaucoup en poésie, surtout : ces paysages lunaires... L'alunissement (NDW: alunissage ?:) ) du début du tome 6, wahou quoi ! :) Voilà donc. Un ptit voyage épique dans une vieille Europe du XVIè siècle telle qu'on la fantasme : Europe des aventuriers, gentilshommes humanistes...
Cross Fire
Pour ma part, j'ai adoré ! Les dessins ont plein de relief, les personnages sont atypiques et pour certain(e)s très généreuses (dans tous les sens du terme). En ce qui concerne l'histoire, ceux qui ont lu le Da Vinci Code et qui ont aimé vont adorer; est-ce que la chrétienté est bien celle que l'on pense ?
Okko
"Okko", le rônin sans maître … Hub scénarise, dessine et colorise (aidé de Pelayo pour cette dernière étape). Et c’est franchement une réussite à chaque niveau. La trame peut se résumer à une quête (chasse) du genre heroic fantasy. Jusque là, rien d’innovant, me direz vous ; mais l’originalité, vient pour moi, du fait que l’aventure se déroule dans un japon médiéval, ce qui met en scène des paysages, des gueules, des costumes, des objets, des coutumes,… encore inédits dans MA bdthèque et laisse donc entrevoir pas mal de singularités et de possibilités. Le petit groupe de chasseurs de démons est composé de Okko, le rônin (samouraï sans maître), de Noburo, le grand guerrier masqué, de Noshin, le moine alcoolique et de Tikku, le petit pêcheur. Le premier cycle (Cycle de l’eau) en deux tomes forme une histoire bien rythmée et très accrocheuse. La série est donc brillamment lancée et j’attends le second cycle (Cycle de la terre) avec impatience. Les planches sont de vraies petites merveilles pour les yeux et les personnages sont formidablement biens maîtrisés. Les couleurs (informatiques) se marient parfaitement aux dessins, j’aime beaucoup les tons utilisés qui reflètent convenablement l’ambiance en toute simplicité sans non plus tomber dans le côté vulgaire aplat. Okko est une excellente série qui n’est pas loin de mériter ces 5 étoiles, affaire à suivre…
L'Elite à la portée de tous
Alors autant j'ai mis 5 étoiles à Cercle vicieux et Le Cycle du même auteur, autant ici je mets bah... 5 aussi. Du pur génie, Etienne Lécroart s'interroge sur le support même de la bd, sa narration et son interprétation, les raisons du succès. Qu'est ce qui peut attirer le lecteur ? Des bonnes têtes, du sexe, du manga avec des personnages aux grands yeux... L'album renferme une foule de contraintes oubapiennes : palindrome, itération iconique etc. Je mets 5/5 par l'intérêt bdéesque que ça peut avoir plus que pour l'histoire et je concède que ce n'est pas un album qu'on va relire très souvent (en même temps j'ai du relire qu'une poignée d'albums sur ces 4 dernières années). J'adore ce genre d'albums qui exploite à fond le support bande dessinée et se pose des questions. A 10 000 lieues d'une lecture pour adolescents aux couleurs photoshop et clichés éculés (je ne citerai pas de nom, on en connait tous)
L'Âge de Bronze
J'ai abordé la lecture de l'Age de Bronze avec respect. Respect par rapport à l'envergure de l’œuvre proposée (7 gros pavés de prévus), respect eu égard au colossal travail de recherche que Shanower a du effectuer. "La guerre de Troie" n'est pas une mince affaire. Il existe une multitude de versions autres que "L'Illiade" et "L'Odyssée" d'Homère. Shanower est parvenu à dégager sa propre version tout en échappant aux pièges chronologiques. De plus, il a pris parti de ne pas faire apparaître de façon tangible les Dieux grecs, ce qui peut paraître déroutant quand on a lu l’œuvre d'Homère mais ce qui rend aussi l'histoire beaucoup plus crédible et beaucoup plus proche de nous. Alors, bien sur, on pourra reprocher à l'auteur son style de dessin en noir et blanc un peu trop académique, les fortes ressemblances entre les personnages (et notamment entre les fils de Priam), ce qui peut rendre la lecture et la compréhension quelques fois difficiles. Néanmoins, j'ai quand même eu l'impression de me trouver devant une oeuvre magistrale et qui fera forcément référence dans l'histoire de la guerre de Troie.
Les Naufragés du temps
D'après tous les avis que je viens de lire, cette série est très controversée et personne (à mon grand regret) ne la conseille pour un achat. Il est vrai que cette série parait repoussante au premier abord, notamment les couleurs (je préférais le noir et blanc) et les dialogues à rallonge. Mais ce qui m'a fasciné c'est l'imagination débordante de l'auteur (pour moi il doit avoir un grain) tant au niveau des personnages qu'au niveau de l'histoire. Rien que pour ça, cette série vaut le coup !!
Le Cycle de Cyann
Je ne pourrais que plagier les commentaires admiratifs faits sur cette formidable BD aux personnages (surtout féminins) complexes et attachants et j'attends la suite avec frénésie: au tome 2, Cyann cède la place à Nacara pour un destin peut-être plus "cosmique" par l'intermédiaire des Vê qui lui donnent tout pouvoir sur les "portes". Aura-t-on un Cycle de Nacara? Comment son destin et celui de Cyann se mêleront-ils à nouveau? Sans oublier Aîeîa d'Aldaal qui reviendra sans doute à la surface depuis son monde hors du temps. Bourgeon et Lacroix ont mis en place les bases d'une suite qui pourrait bien être encore plus époustouflante.
Les zombies qui ont mangé le monde
Les zombies qui ont mangé le monde est LA bande dessinée des fans de "films de zombies". Cette bande dessinée est effet bourré de références aux films des maîtres du genre tel que le cultissime "la nuit des morts vivants". Mais attention, la présence des zombies dans la bande dessinée ne fait pas d'elle une série réservée exclusivement aux fans, la qualité du scénario est en effet indéniable. Guy Davis, le scénariste fait en effet preuve de beaucoup d'inhumanité envers les humains qui se voient obligés de cohabiter avec les zombies. On retrouve alors les thèmes du racisme, la discrimination, l'esclavage, la religion... et j'en passe. L'histoire est aussi entretenue par un dessin de qualité qui arrive à choquer, amuser et distraire sans problème. C'est simple, quand on a aimé on en redemande, merci de m'avoir lu.