Les derniers avis (9147 avis)

Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Libre comme un poney sauvage
Libre comme un poney sauvage

Après Le Blog de Frantico et les autres weblogs ayant eu suffisamment de succès pour être ensuite édités en BD, voici le blog de Lisa Mandel. Et ce blog-là fait partie des meilleurs et surtout des plus drôles. Ceux qui connaissent déjà Nini Patalo ou Eddy Milveux connaissent le style de Lisa. Son dessin est tout rond, pas très esthétique ni très travaillé mais très fonctionnel. Mais c'est surtout son humour qui fait véritablement mouche. Lisa use d'un humour loufoque, plein d'imagination, absurde, et surtout elle n'hésite pas à tourner ses personnages en dérision. Or là, le personnage de son blog, c'est elle-même, et c'est bien là qu'elle peut être à la fois la plus cassante et la plus hilarante. Ce premier tome de son blog, parcourant sa vie de août 2005 à mars 2006 raconte sa vie d'auteur qui doit se motiver à travailler, de jeune femme qui rencontre des amis ou nous fait simplement part de ses pensées, puis son départ en Argentine où elle ira passer plusieurs mois à travailler en studio et à visiter le pays. Ce sont à chaque fois des planches aux idées originales, à l'humour décapant, le tout permettant de s'attacher très vite au personnage de Lisa Mandel elle-même. Excellent. Maintenant, comme pour les autres blogs édités en BD, y a-t-il lieu de l'acheter en format papier alors qu'on peut le lire gratuitement sur internet ? Je pense que oui, car pour le prix d'une BD standard, nous avons un bel album, un très grand nombre de planches de très bonne qualité et le plaisir de pouvoir les lire et relire où et quand vous le désirez.

24/08/2006 (modifier)
Par angus
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Chercheurs de trésor
Les Chercheurs de trésor

Après les avis très positifs trouvés sur ce site, je me suis décidé à lire les 2 tomes des "Chercheurs de Trésor". J'avais auparavant beaucoup apprécié L'Ascension du Haut Mal de David B et je me demandais comment son style graphique si particulier pouvait s'adapter à un conte façon mille et une nuits. Le résultat est tout simplement exceptionnel. L'histoire en elle-même nous emmène à Bagdad où un prophète voilé vole les ombres de ses habitants. Face à lui, un groupe hétéroclite de 7 personnages qui rappelle un peu les héros de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires lui fait face. La religion est très présente et les dialogues qui en découlent peuvent faire un peu penser à du Sfar. L'humour est présent lui aussi. Le dessin de David B ainsi que les couleurs de Thomasine nous plonge très facilement dans ce monde oriental. Deux tomes de très grande qualité qui font espérer un final éblouissant.

24/08/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Dieu qui pue, Dieu qui pète
Dieu qui pue, Dieu qui pète

Merci Arzak de m'avoir fait véritablement dénicher cette BD : j'ai mis près d'un mois à finalement la trouver et pouvoir l'acheter, étant absente de la quasi-totalité des librairies où je l'ai cherchée. Mais maintenant que j'ai enfin pu me la procurer, je confirme que c'est une excellente BD ! Tout me plait dans cette BD, à part le titre qui m'a fait rougir à chaque fois que je la demandais à un libraire. Le dessin de Duchazeau est fin et élégant. La couverture est jolie. Le prix est modique. Et surtout les scénarios de ces contes africains sont excellents. On y retrouve bien l'ambiance et l'idée d'histoires africaines telles que j'en entendais dans ma jeunesse (passée en Afrique justement). Ce sont des contes plein d'humour, de ruse, de poésie et d'intelligence. Vehlmann a en outre pris le parti de moderniser totalement leur narration et leurs dialogues, leur donnant une fraicheur et un dynamisme très appréciable. Et surtout, il a ajouté une part d'humour moderne souvent franchement marrante. Ces contes, hormis le premier peut-être, ne sont pas véritablement destinés à un public jeune à mes yeux. En tout cas, pas aussi jeune que ma fille à qui je ne pourrais pas lire cet ouvrage complet pour le moment. C'est donc très plaisant à lire pour un adulte. Les histoires alternent contes moraux, pure poésie et histoires humoristiques. J'avoue trouver que les premières histoires sont d'un meilleur niveau que les dernières, mais le niveau de chaque histoire est au minimum "pas mal" tandis que certaines sont "franchement excellentes". Une très bonne lecture dont il serait dommage de vous priver sous le simple pretexte que cette BD n'est hélas pas facile à trouver en magasin.

24/08/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Simon du fleuve
Simon du fleuve

Ne vous êtes-vous jamais demandé : "... et s'il se passait quelque chose de grave sur la Terre... que je serais un des rares survivants... que ferais-je ?... " Bonne question non ?... Simon du fleuve fait ses premiers pas post-atomiques dans l'hebdo Tintin n° 4, 28ème année, du 23 Janvier 1973... Après un énorme conflit mondial, quelques symboles témoignent encore de "l'ancienne époque". La race humaine, du moins ce qu'il en reste, est retournée quasi à ses origines... Hommes et femmes tentent de survivre, se regroupent en tribus, en villages... Simon, lui, est un infatigable voyageur. Il va "là où son regard le porte", plutôt sans but précis, tentant quand même de se reforger une sorte d'équilibre... Cette saga écologique se veut une sorte de réflexion de l'auteur sur le progrès que l'on n'a pas su contrôler, sur la folie meurtrière des hommes. Alliant écologie et aspect mystique, Auclair va gérer cette belle série jusqu'en 1978. Cinq albums seront édités. A la suite de problèmes avec sa maison d'éditions -Lombard-Dargaud- il va l'arrêter pendant une dizaine d'années. Simon revient en 1988. Un retour attendu et remarqué. Les scénarios sont maintenant signés Alain Riondet. Cette sorte de second cycle renferme un contenu beaucoup plus philosophique, moins polémique que les opus précédents. La mort d'Auclair, en 1990, met un terme a cette véritable oeuvre généreuse. Simon aura vécu le temps de 9 albums. La série ne sera pas poursuivie. Personnellement, c'est peut-être mieux ainsi... L'auteur : Serge Auclair est né à La Barre-des-Monts (Vendée) le 1er Mai 1943. Outre Simon du Fleuve, on lui connaît principalement Les Naufragés d'Arroyoka, "La saga du grizzli". Auclair pratiquait le dessin de style réaliste avec grand talent. Il laisse derrière lui une oeuvre très personnelle empreinte d'amour, d'écologie, de sensibilité et -surtout- d'humanisme. Il nous a quitté le 20 Janvier 1990 à Nantes.

23/08/2006 (modifier)
Par pigou
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Autre Monde
L'Autre Monde

Tome 1 : 4/5 Quand, à la suite de son crash d'avion, Jan Vern se réveille dans un hôpital, celui-ci n'est pas au bout de ses surprises. Les villageois le prennent pour fou lorsqu'il affirme être arrivé par le ciel. Et lorsque Jan s'échappe pour en savoir plus sur le monde qui l'entoure, il découvre qu'il n'est pas chez lui, mais dans un autre monde. Cet autre monde est certes assez familier avec notre monde du début du 20ème siècle, mais de nombreuses bizarreries sont à noter (je ne vais pas toutes les dévoiler). Tout cela permet à Rodolphe de nous proposer une histoire décalée, parfois drôle mais surtout, le talent de Magnin aux dessins est ici sublimé. Les premières planches sont un peu fadasses (à cause du milieu hospitalier), mais dès que l'on découvre cet autre monde... quelle claque ! Le trait de Magnin, l'ambiance qui s'en dégage, les couleurs : tout est magnifique. Un premier tome sublime, quasi parfait à tous points de vue. Suite et fin de cette histoire au prochain tome. Tome 2 : 4,5/5 La fin de "L'autre monde", découvert avec stupéfaction par Jan, semble inéluctable : le ciel semble tomber peu à peu. Mais ce ciel semblant être une bâche (qui se plisse sur les montagnes les plus hautes), Jan et ses acolytes décident d'aller voir se qu'il y a derrière... Pour tout dire, j'avais un peu peur de la chute de l'histoire. En effet, Rodolphe nous propose de découvrir ce qu'il y a de l'autre côte du ciel de ce merveilleux autre monde, et j'avais vraiment peur d'être déçu. Et bien que nenni ! L'intrigue est très bien ficelée mais surtout, le dénouement est tout simplement grandiose. Aidé par des dessins de Florence Magnin tout simplement magnifiques, l'autre monde est vraiment une excellente série. A lire de toute urgence.

23/08/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Cosmos
Cosmos

Il est très très difficile de parler d'un album comme celui que je vais vous présenter. Il ne ressemble à aucun autre, obéit à sa propre logique, se révèle souvent insaisissable. Le sentiment premier lorsqu'on le lit se révèle, à l'analyse, un certain malaise, mêlé de fascination dans la plupart des moments de lecture. Malaise parce qu'on sent un certain décalage, un côté "inadapté" dans les sentiments, les paroles et les attitudes des personnages. Pourquoi sont-ils là ? On a un peu l'impression d'être parachuté au début du récit. Et puis, après la lecture un peu circonspecte de la première nouvelle, on attaque la seconde, très différente narrativement, graphiquement... Puis la troisième. Et peu à peu, la trame se fait jour, on se rend compte qu'il ne s'agit pas de 7 nouvelles indépendantes, mais bel et bien d'une seule et même histoire, fragmentée en plusieurs épisodes, chacun raconté par une personne différente. Un peu comme si on prenait 7 articles de journaux différents, racontant la même histoire, et qu'on les éparpillait, qu'on les mélangeait, sans toutefois toucher à leur forme, à leur contenu. Car l'histoire n'est bien sûr pas racontée de façon chronologique par les différents protagonistes, c'est dans le désordre, et bien malin celui qui a pu raccrocher tous les wagons à la fin de la première lecture. L'autre trait saillant de ce manhwa, c'est le dessin. Un dessin réaliste, mais pas cru, qui trouve une certaine apothéose dans les scènes (gentiment mais explicitement) érotiques qui parsèment le livre, comme si on mettait un émincé de basilic dans une soupe à la tomate. Pourtant Kim Sung Jun, au fil de ses dessins (qui ont été étalés sur 4 ans), s'est appliqué à utiliser différentes techniques, différents styles graphiques et narratifs, sans jamais se renouveler, sans presque jamais défaillir. A noter que l'édition française comporte plusieurs suppléments assez intéressants : le premier récit de l'auteur, "où sont les libellules ?", qui a reçu un prix d'excellence à un festival coréen en 1997, mais aussi une critique extrêmement juste d'un webéditeur/journaliste coréen. Le court récit vaut à lui seul la lecture. "Cosmos", c'est un plat savoureux, dont on a du mal à reconstituer la recette, avec des morceaux de sexe dedans.

22/08/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Berlin (Les Sept Nains)
Berlin (Les Sept Nains)

C’est certainement la meilleure bd ayant pour thème l’aviation durant la 2e guerre mondiale qu’il m’ait été donné de lire. L’histoire, assez conventionnelle sur le fond, est prenante d’un bout à l’autre. On sent que Marvano s’est bien documenté pour décrire le quotidien de ces aviateurs anglais qui partent bombarder des villes allemandes. La courte amitié qui va lier Aubie à la petite fille à la poupée est touchante et donne une certaine intensité émotionnelle au récit sans pour autant tomber dans un sentimentalisme excessif. Voici donc un bel hommage à ces hommes qui font la guerre non pas par choix mais par devoir. Marvano, qui assure aussi la partie graphique, propose des planches magnifiques avec des plans de bataille aérienne superbement cadrées. Vraiment du beau travail ! Bref, un one shot chaudement conseillé !

18/08/2006 (modifier)
Par biglolo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Métaphore du Papillon
La Métaphore du Papillon

Ca y est ! Le tome 3 est sorti… le 1er cycle est terminé… je peux enfin aviser ! La Métaphore du Papillon est une série qui m’a procuré un plaisir fou à sa lecture. Tout d’abord grâce l’originalité de l’histoire : le fondateur de la cyndinique, la science de la gestion du risque et du hasard, parvient à élaborer des algorithmes de calculs de statistiques permettant de prévoir les événements futurs. Ce scientifique machiavélique, pour prouver la véracité de son travail au consortium qui lui fournit les super-calculateurs, va monter une machination diabolique : fondée sur le concept de la métaphore du papillon qui dit qu’un battement d’ailes de papillon à Tokyo peut provoquer un ouragan sur l’Atlantique (petites causes, grands effets), il attrape dans ses filets Chriss Michalska, un gars tout à fait ordinaire, et va donner de petits coups de pouce au hasard pour en faire l’élément central de sa machination… je m’arrête là, car j’ai peur d’en avoir déjà trop dit… je vous le dis, c'est du costaud. Les personnages ne sont pas en reste et sont assez bien développés au cours de ces 3 tomes. Le scientifique est machiavélique à souhait, prêt à tout, sans scrupule. Le héros malgré lui, Chriss, subit tout au long de l’histoire la destinée qu’on lui fabrique. Fabiola, jeune fille au caractère bien trempé, qui sait ce qu’elle veut, accompagne Chriss et lui sert souvent de bouée de sauvetage. Le dessin, le découpage et la mise en couleur, au début hésitants, s’améliorent de planche en planche. Ne jugez pas le travail du dessinateur et du coloriste à partir de la planche de la galerie, à mon avis, elle n’est pas du tout représentative… N’hésitez pas à aller feuilleter un tome chez votre libraire. Ca donne envie, hein ? (dites oui, s’il vous plait, merci :o). Bref vous avez compris mon enthousiasme pour cette série. Pour finir, je vous conseille d’aller lire l’interview du scénariste, Christophe Pernoud (grand merci à Alix et à Pol), dans lequel on apprend que le 2nd cycle ne verra le jour que si le 1er cycle marche. Alors qu’attendez-vous pour devenir papillon ! Acheter cette série et vous obtiendrez un second cycle prometteur :o)

17/08/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Cori le Moussaillon
Cori le Moussaillon

C'est tout simplement : très bon !... Cori fait ses premiers pas dans l'hebdo Tintin n° 38, 6ème année, du 19 Septembre 1951. Cori ?... C'est un jeune adolescent, seul rescapé d'un abordage en pleine mer. Il est recueilli par le capitaine d'un vaisseau hollandais -Harm Janszoon- qui le prend sous sa protection. Nous sommes au tout début du 17ème siècle et différentes guerres font rage entre certaines nations européennes. Les grandes puissances d'alors (Espagne, Angleterre, Hollande, France...) tentent d'assurer leur suprématie en maîtrisant l'espace maritime. Les enjeux sont énormes, tant politiques que -surtout- économiques. Cori, c'est avant tout une magnifique épopée maritime où notre ami, de moussaillon, deviendra espion pour le compte de la reine Elizabeth d'Angleterre. Après un premier épisode (en noir et blanc, qui ne sera édité qu'en 1976, 25 ans plus tard !), Bob de Moor, créateur de la série, délaisse ce personnage. Bob est en effet le premier assistant de Hergé et "travaille" sur Tintin. Revenu à Cori, il en dessinera l'épopée qui se déclinera en cinq tomes. La première histoire -L' Invincible Armada- fera l'objet de deux opus. C'est tout simplement explosif, tant en originalité, en graphisme qu'en conception du scénario. Cori ?... Il faut prendre le temps de le lire -un peu comme un Alix- et de vouloir plonger dans le temps. Certains abordent une BD en lisant l'histoire. Ici, on lit l'image. Une véritable bordée de situations explosives, d'attaques, de coups de mains, de trahisons, d'abordages. Bien qu'il en soit le héros, Cori est plus un véritable témoin d'une partie de cette époque diablement maîtrisée graphiquement par un Bob de Moor en très grande forme. A noter : - Le troisième album -"Cap sur l'or"- paru chez Casterman en 1993 est une édition remaniée de l'histoire originelle parue dans Tintin en 1951. - Suite au décès de Bob survenu en 1992, son fils Johan a alors repris le flambeau et a terminé les six dernières planches du dernier récit. L'auteur : Bob (Robert) de Moor est né à Anvers (Belgique) le 20 Décembre 1925 et décédé à Uccle (Bruxelles) le 26 Août 1992. Dessinateur et scénariste immense ! A conçu Barelli, Conrad le Hardi, Cori le Moussaillon, a travaillé sur Lefranc (Jacques Martin), termine "Les trois formules du Dr. Sato" (Blake et Mortimer) et -surtout- assiste Hergé sur les "Tintin" depuis 1950. D'après de nombreux spécialistes, "Tintin et les Picaros" serait de son propre cru. Outre de très nombreuses autres créations (surtout en Belgique), il était directeur artistique des Editons du Lombard et a présidé le Centre Belge de la Bande Dessinée à Bruxelles jusqu'à son décès.

16/08/2006 (modifier)
Par Gevaudan
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Servitude
Servitude

Excellente surprise! Je pensais en avoir ma claque de la HF, surtout quand elle provenait de chez Soleil, mais là, ils m'ont fait replonger! Et avec délectation, en plus! L'énorme force de Servitude, c'est avant tout le dessin. Il est vraiment magnifique. Le traitement des personnages, le découpage des planches, les costumes des personnages, les paysages et décors... tout est léché et réalisé avec un grand talent. Le monde décrit y gagne énormément en réalisme et crédibilité, et cela devient un véritable plaisir que de tourner les pages (tout en regrettant de voir le nombre de celles qui restent à lire diminuer.. un signe qui ne trompe pas). L' histoire, j'en conviens, n'est pas un chef d'oeuvre d'innovation. Il y a, ça et là, de fréquents emprunts à des classiques littéraires du même genre. Je pense notamment et surtout au Trône de Fer de G.R.R. Martin. Mais on est très loin d'un plagiat ou d'un pompage sans vergogne, et je gage que les tomes à venir vont contribuer à donner à cette série une autonomie plus complète. Le seul point qui me fait hésiter, c'est le choix de colorisation en teintes sépia. Séduisant au début, j'ai peur qu'il devienne rapidement lassant et prive un peu l'ouvrage d'une partie de sa force. On verra avec la suite (très rapidement, j'espère).

16/08/2006 (modifier)