Je dois vous avouer mon secret honteux (bien que vous soyez probablement déjà au courant) : petit, j'étais très fan de catch, et encore aujourd'hui, je garde un certain intérêt pour cette discipline spotivo-clownesque où des types en collants et masques font semblant de se bagarrer.
Du coup, quand j'ai appris que les Humanoïdes Associés lançaient Lucha Libre, j'étais à la fois content de voir débarquer une BD sur le catch mexicain, et un peu soupçonneux à l'idée que le catch mexicain ne serait qu'un prétexte à lancer une BD de bagarre manga-esque à deux balles sans grand rapport avec le catch et surtout destinée à une future exploitation commerciale multi-supports (vous pouvez acheter les t-shirts sur le site internet, les jouets ont été lancés aux Etats-Unis avant même la sortie de la version comics de la série, et je ne serais pas étonné de voir cet univers décliné en série animée et jeux vidéos par la suite).
Bref, j'ai quand même acheté ce petit album souple (un peu cher vu le format et le nombre de pages, c'est pourquoi je ne conseille pas tout de suite l'achat, mieux vaut attendre quelques numéros avant d'être sûr de ce que la série a dans le ventre), et je l'ai lu d'une traite. Evidemment, c'est bel et bien de la BD de bagarre commerciale au design vraisemblablement réalisé par un graphiste de pub, mais c'est chouette. Pour une fois, c'est une parodie de BD de superhéros qui ne joue pas sur l'habituel ressort comique "Super-Machin est en réalité un gros ringard prétentieux, débile et peureux" ; ici, nos héros sont juste de braves gars qui rêvent de sauver le monde mais dont tout le monde se moque malgré leur bravoure et leur bonne volonté, simplement parce que se promener masqué en voulant jouer au héros, ben, dans une BD ça passe mais dans la vraie vie ça donne l'air con.
Le scénario ne casse pas des briques c'est vrai, mais les dialogues sont pas mal, les personnages et leur univers sont assez originaux, le monde de la lucha libre n'est pas un simple décor de pacotille à l'intention d'un public qui de toute façon ne s'intéresse pas à la discipline (visiblement les auteurs se sont documentés, les personnages utilisent d'authentiques prises de catch, il y a un petit article sur Santo et le catch mexicain dans l'album, des mini-histoires autour de cette discipline en fin de tome..). C'est marrant, c'est rythmé, le dessin est chouette (en plus du look réussi des personnages, ceux qui ont déjà visité L.A. dans leur vie apprécieront la qualité des décors), ça se lit vite, bref, un bon petit premier album, pas inoubliable, mais qui fait attendre la suite avec impatience. N'achetez pas forcément tout de suite mais guettez la sortie du tome 2 en novembre.
On est dès le début du tome 1 très rapidement plongé dans l'histoire et on n'a envie que d'une chose, savoir comment cela va se terminer.
Taniguchi, avec Quartier lointain, nous fait vivre la vie d'un homme de 48 ans replongé dans son enfance mais avec une vision d'adulte. C'est très émouvant, parfois dur mais je crois qu'au fond nous souhaiterions tous être à la place d'Hiroshi Nakahara. Et ainsi mieux comprendre certains évènements de notre vie incompréhensibles aux yeux d'un enfant.
De plus, il n'y a que 2 tomes (ça fait du bien à notre budget) et on peut se replonger dedans régulièrement.
Si vous ne devez en acheter qu'un, choisissez Quartier Lointain.
Je n'ai pas une grande culture du manga. La preuve, ce n'est que le deuxième manga dans ma collection. J'ai toujours préféré éviter les séries à rallonge qui caractérisent pas mal de séries nippones. De plus j'avais une image du manga un peu tronquée (les histoires de combats et autres romances sur 40 tomes pour obtenir, Ô effroi, un baiser sur la joue). Ce sont toutes les critiques élogieuses de cette oeuvre qui m'ont décidé à tenter l'expérience (en passant merci à ce site).
Je suis donc parti en voyage avec l'auteur et son héros. Première chose, j'aime beaucoup les dessins. On retrouve dans les visages des personnages toute la nostalgie que l'auteur a voulu faire passer dans son oeuvre. En fait l'auteur fait passer beaucoup d'émotions à travers ses dessins : la tristesse mais aussi les joies enfantines (j'aime particulièrement l'insouciance de la petite soeur d'Hiroshi), l'amour etc. Cela tombe bien puisque c'est vraiment les émotions qui sont au coeur de l'histoire.
Parlons-en de l'histoire. Ici, pas de combats épiques, de rebondissements incessants, d'explosions. C'est simplement la vie d'un homme de 48 ans qui se retrouve mystérieusement plongé 30 ans en arrière. Il revit donc les évènements qui ont marqué son adolescence, certains traumatisant (le départ de son père) et d'autres plus heureux (il revoit des amis perdus de vue par exemple). Ce qui m'a plu c'est le rythme de la narration. L'auteur prend le temps de nous présenter la vie d'Hiroshi, ses craintes et sa joie de retrouver ses 14 ans. Il profite pleinement de sa jeunesse retrouvée à travers l'expérience d'un homme d'âge mûr. Il ose faire des choses impensables pour lui à l'époque (comme parler à une fille qui lui plaisait). La force de l'histoire est que tous les moments heureux ne peuvent pas être vécus pleinement. Hiroshi est confronté au futur départ de son père et il essaie de comprendre pourquoi un homme qui a l'air heureux a-t-il pu quitter sa famille du jour au lendemain. Il va donc apprendre des secrets de famille et finalement se rendre compte qu'il a beaucoup de points communs avec son père et que lui aussi s'éloigne peu à peu de sa femme et ses filles.
C'est donc un excellent manga, une histoire très belle, tendre et émouvante. Un grand bravo et un grand merci à Jiro Taniguchi qui est parvenu à faire passer de la mélancolie dans ses pages. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de le lire.
Quelle magnifique série que voilà !...
Capitan pointe pour la première fois le bout de son épée dans l'hebdo Tintin n° 37, 18ème année, du 10 Septembre 1963.
Il tirera une ultime révérence dans "Tintin Sélection" n° 12 de Juin 1971.
Capitan ?... Une magnifique série de cape et d'épée, imaginée et superbement mise en scène par le couple Lilianne et Fred FUNCKEN.
Accumulant une importante documentation, les auteurs apportent à ces aventures une véritable rigueur et crédibilité.
Au fil des opus, cet émule de D'Artagnan (qu'il rencontrera d'ailleurs) tiendra le lecteur en haleine. On assistera à son arrivée à Paris, ses premiers déboires, ses pérégrinations, ses missions, ses duels... toutes histoires bien enlevées, à rebondissements, où chevauchées et combats homériques ont la part belle.
Imaginative, novatrice par le contexte historique (en 1963), une série surprenante, bondissante, nantie d'un graphisme précis et rigoureux exécuté par les "spécialistes de l'Histoire" que sont les Funcken, "Capitan" n'aura laissé que de très bons souvenirs aux (anciens) lecteurs.
Notre Gascon à la fine moustache aura droit à 9 albums :
- Les 7 premiers édités chez Lombard-Dargaud, brochés, en couleurs, de 1965 à 1974.
- En 1980, l'éditeur Bédéscope sortira deux inédits en noir et blanc (N° 8 et 9).
De 1986 à 1987, la série sera rééditée chez "Récréabull" sous forme d'albums cartonnés. Mais rien ne vaut les brochés, au papier d'impression un peu "rêche" qui me fait -un peu- penser aux parchemins d'alors.
Capitan ?... Bien oublié. Et c'est grand dommage. Vous en trouverez encore dans certaines bourses "d'occasions" lors de festivals BD (surtout en Belgique). Lorsque j'en propose (des doubles !) à mon stand, ils n'y restent pas 5 minutes. Un héros encore dans pas mal de mémoires... anciennes.
Capédiou !...
Les auteurs :
Lilianne (Schorils) et Fred FUNCKEN, époux dans la vie comme dans le dessin.
Lilianne, dessinatrice-scénariste de nationalité belge, est née à Soignies (Hainaut) le 17 Juillet 1927.
Fred, dessinateur-scénariste de nationalité belge, est né à Verviers le 5 Octobre 1921.
Deux véritables pointures de la BD franco-belge. On ne compte plus leurs créations.
Outre cette série, ils sont également connus pour : Le chevalier blanc, Harald le Viking, Jack Diamond, Doc Silver et -surtout- "La grande encyclopédie des uniformes et des armes de tous les temps" ; 17 épais albums cartonnés qui font le bonheur des historiens et des maquettistes par la précision des recherches effectuées, tant au point de vue historique que graphique.
Lilianne et Fred vivent toujours et profitent d'une retraite bien méritée à Bruxelles.
"L'Epervier Bleu"... un superbe surnom pour un héros, vous ne trouvez pas ?...
Il fait sa première apparition dans l'hebdo Spirou n° 30 du 26 Juillet 1942. Il tirera sa révérence dans le même hebdo, n° 2046 du 30 Juin 1977.
"L'Epervier Bleu" ?... Une sorte dIndiana Jones avant la lettre. Grand, costaud, blond, la mâchoire volontaire, le visage carré, porteur de pantalons bouffants et de hautes bottes, il personnifie le héros pur et dur tel qu'on se l'imaginait pendant et après la Seconde Guerre Mondiale.
Il n'est pourtant pas seul, l'Epervier. L'accompagnent Larsen, son "faire-valoir", un grand rouquin costaud sympathique qui apporte une touche humoristique certaine, et Sheba, un petit hindou éternellement enturbanné de blanc, qu'ils ont "adopté".
Dans la vraie tradition des grandes bandes dessinées réalistes américaines, cette équipe va vivre intensément toute une série d'aventures où se mêlent exotisme et science-fiction.
Ce qui ne plaira pas à la censure FRANCAISE d'alors ("Spirou" est belge !). Ses éminents gugusses qui la composent -au début des années 50- jugent le contenu des planches de l'Epervier "trop cauchemardesques". D'où pressions sur l'éditeur belge (Dupuis) qui, par peur de ses chiffres de vente, fait pression sur Sirius (l'auteur). Nous sommes en décembre 1952.
Sirius termine alors son histoire de "La Planète Silencieuse" en trois semaines. Il met son "Epervier" en semi-retraite et continue sa saga des Timour.
VINGT ans plus tard, l'Epervier réintègre "Spirou". Le graphisme de Sirius a évolué. Il se fait assister au point de vue du scénario -et même du graphisme- par Jean-Marie Brouyère. Deux histoires paraîtront ("Le Puzzle de l'au-delà" et "Le Cimetière de l'infini") mais ne seront pas éditées.
Sirius abandonne alors -définitivement- l'Epervier. Nous sommes en 1977.
Ce sympathique héros connaîtra 8 albums, lesquels feront l'objet de certaines rééditions... en noir et blanc ! En 1986 les éditions Dupuis tentent de relancer L'Epervier dans certaines de leurs collections. Sans réel succès...
"L'Epervier Bleu" ?... Une superbe série, au graphisme baroque à souhait qui nous entraîne dans de magnifiques aventures aux décors -déjà- en avance sur leur temps.
Malheureusement oubliée, réalisée par un des maîtres du réalisme, elle mérite hautement d'être (re)découverte.
Pour les puristes et les collectionneurs fous :
- Seul le premier album de la série est cartonné. Le dos est réalisé à partir de papier Kraft brun encollé à la colle de poisson (si ! si ! je l'ai !... et qui plus est en grand format, donc plus que rare !).
- L'album n°2 -"Le Pharaon des cavernes"- est broché. Il en existe UN SEUL EXEMPLAIRE cartonné qui est un essai d'imprimerie. (non ! non ! je ne l'ai pas !...)
- En 1986 a été édité un album cartonné : "Territoires interdits" qui est en réalité la reprise des albums 6, 7 et 8. A oublier.
Et l'auteur dans tout ça ?...
Max MAYEU, dit SIRIUS, dessinateur-scénariste belge, est né à Soignies (Province de Hainaut) le 26 Septembre 1911. Il s'en est allé le 1er Mai 1997.
Outre la présente série, il est surtout connu pour être l'auteur de la saga des Timour. A créé aussi Pemberton (dans Pilote) et autres séries mineures, elles-aussi bien oubliées.
SIRIUS ?... Un des plus importants et prolifiques créateurs classiques de la BD franco-belge. Je l'ai déjà écrit pour Timour : une étoile porte son nom. Et c'est très bien ainsi...
Mon premier "5/5" est destiné à Capricorne.
Il m'est difficile d'être objectif tant les thèmes et la façon de traiter les sujets abordés sont pour moi ce qui peut se faire de mieux en matière de BD.
On retrouve dans Capricorne le fantastique, l'ésotérisme et une vision assez manichéenne du monde dans lequel on vit. On trouve aussi de façon moins explicite des références à la Shoah ou à l'inceste.
Il y a chez Andréas une faculté incroyable à nous faire réfléchir sur la société. D'autre part, il ne livre que partiellement album après album les solutions aux énigmes proposées, lève au compte gouttes les voiles entourant chacun de ses personnages.
Ce qui est extraordinaire, ce sont les différents niveaux de lecture que l'auteur nous propose et il n'est pas rare de trouver après maintes relectures des petites choses qui nous étaient passées complètement à côté auparavant.
Les allusions à l'une de ses autres séries Rork sont nombreuses et on en vient à s'amuser à entrecouper les 2 histoires qui semblent former un tout.
Je suis fan aussi de son style anguleux, de sa façon particulière de découper son récit qui nous donne de temps en temps des planches absolument somptueuses.
Une série culte sans aucun doute.
Il est assez amusant de voir que le posteur précédent se réfère à Abolin et Marini pour décrire le dessin de Parnotte, car c'est exactement à ces deux dessinateurs que j'ai pensé lorsque j'ai posé mes yeux sur la (fort jolie) couverture du Sang des porphyres. Comme première impression, il y a nettement pire !!!
L'histoire, si elle ne casse pas des briques, est fort bien amenée. J'avoue avoir un peu pensé à l'Auberge du bout du monde pendant un moment, avec ce petit village de Bretagne qui voit des disparus réapparaître après des années d'absence. Mais le fantastique qui prédomine dans la série de Prugne et Ogier n'occupe qu'une faible place ici, et se limite surtout à l'évocation des superstitions qui règne dans la région à l'époque.
Un petit coup de coeur (surtout graphique) en cette rentrée 2006, et j'espère fortement que la suite se révélera de la même qualité.
Très spécial Paul Foran...
On découvre sa dégaine dans l'hebdo Spirou n° 1591 du 10 Novembre 1968. Il tire sa révérence dans le même hebdo, n° 2151 du 5 Juillet 1979.
Les lecteurs découvrent un scientifique athlétique -une sorte de Doc Savage, mais plus jeune- qui va enquêter sur des histoires paranormales particulièrement sombres, et même qui font frissonner.
Pendant dix ans, Paul Foran va côtoyer les meilleures séries de l'époque. Mais le style, le trait réaliste surtout de ces histoires, choquent une partie du jeune lectorat (comme d'habitude, ce ne sont pas les lecteurs qui le disent mais l'éditeur !).
Il est vrai que le graphisme, particulièrement sombre, tranche avec les "petits mickeys" dessinés à l'époque.
On peut constater qu'il règne une sorte de climat vénéneux tout au long de ces histoires. Ce qui semble être à l'origine de la désaffection d'une partie du public (de l'éditeur ?...)
Pourtant, les auteurs nous offrent une magnifique série, aux ambiances résolument sombres et sordides, injustement "abandonnée" après quatre histoires. Heureusement, Dupuis les éditera, sous forme brochée, de 1976 à 1979.
Rares à trouver, car non rééditées, ces aventures annonçaient pourtant un graphisme nouveau dans les "spirouteries" d'alors.
J'aime vraiment.
Les auteurs :
Les scénarios sont signés GIL (de son vrai nom José LARRAZ).
L'album 1 -"Chantage à la Terre"- est signé Montero au dessin. Il s'agit en réalité de Jésus BLASCO (espagnol, né à Barcelone le 3 Novembre 1919 - décédé le 21 Octobre 1995), un des maîtres de la BD espagnole.
L'album 2 - "L'Ombre du gorille"- est signé Jordi au dessin. Il s'agit de Jordi BERNET (espagnol, né à Barcelone le 14 Juin 1944), auteur de nombreuses séries très connues en Espagne et Allemagne, mais peu en France.
L'album 3 -"Le Mystère du lac" - retour de Montero au dessin.
L'album 4 -"La Momie"- (le plus effrayant peut-être), avec Jordi au dessin.
Il est à noter qu'en 2001, un album de Paul Foran -"Le Gang des vampires" signé Gil et Larraz a été édité aux Editions Milwaukee. Tirage à 700 exemplaires. J'aimerais bien le trouver celui-là !!...
Note approximative : 4.5/5
Les Bidochon me font rire. Ce couple en qui tous se reconnaîtront est superbe. Où qu'ils aillent, c'est hilarant.
Les dessins ne sont pas vraiment beaux, mais collent bien à l'univers, et le noir et blanc colle vraiment à l'univers.
L'histoire, à chaque fois, est bien. Et les personnages secondaires sont biens ( les parents de Robert...).
Mes albums préférés sont "les Bidochon usent le forfait", "Vent du soir", "Matin midi et soir", "Bidochon mére (moman)", "Voient tout savent tout"
Je n'ai pas aimé "Les fous sont lachés".
Bon j'ai lu que 3 tomes mais je suis super impressionné par la série. Déjà c'est assez marrant. Et Gon le petit T-rex est super attachant.
Les petits épisodes sont bien trouvés mais ce que j'aime le plus, ce sont les dessins. C'est trop beau, les décors sont fabuleux, et les animaux super bien faits. Je me demande combien d'années de pratique il faut avoir pour faire un dessin comme ça.
Enfin j'adore, y'a pas d'autre mot !
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Lucha Libre
Je dois vous avouer mon secret honteux (bien que vous soyez probablement déjà au courant) : petit, j'étais très fan de catch, et encore aujourd'hui, je garde un certain intérêt pour cette discipline spotivo-clownesque où des types en collants et masques font semblant de se bagarrer. Du coup, quand j'ai appris que les Humanoïdes Associés lançaient Lucha Libre, j'étais à la fois content de voir débarquer une BD sur le catch mexicain, et un peu soupçonneux à l'idée que le catch mexicain ne serait qu'un prétexte à lancer une BD de bagarre manga-esque à deux balles sans grand rapport avec le catch et surtout destinée à une future exploitation commerciale multi-supports (vous pouvez acheter les t-shirts sur le site internet, les jouets ont été lancés aux Etats-Unis avant même la sortie de la version comics de la série, et je ne serais pas étonné de voir cet univers décliné en série animée et jeux vidéos par la suite). Bref, j'ai quand même acheté ce petit album souple (un peu cher vu le format et le nombre de pages, c'est pourquoi je ne conseille pas tout de suite l'achat, mieux vaut attendre quelques numéros avant d'être sûr de ce que la série a dans le ventre), et je l'ai lu d'une traite. Evidemment, c'est bel et bien de la BD de bagarre commerciale au design vraisemblablement réalisé par un graphiste de pub, mais c'est chouette. Pour une fois, c'est une parodie de BD de superhéros qui ne joue pas sur l'habituel ressort comique "Super-Machin est en réalité un gros ringard prétentieux, débile et peureux" ; ici, nos héros sont juste de braves gars qui rêvent de sauver le monde mais dont tout le monde se moque malgré leur bravoure et leur bonne volonté, simplement parce que se promener masqué en voulant jouer au héros, ben, dans une BD ça passe mais dans la vraie vie ça donne l'air con. Le scénario ne casse pas des briques c'est vrai, mais les dialogues sont pas mal, les personnages et leur univers sont assez originaux, le monde de la lucha libre n'est pas un simple décor de pacotille à l'intention d'un public qui de toute façon ne s'intéresse pas à la discipline (visiblement les auteurs se sont documentés, les personnages utilisent d'authentiques prises de catch, il y a un petit article sur Santo et le catch mexicain dans l'album, des mini-histoires autour de cette discipline en fin de tome..). C'est marrant, c'est rythmé, le dessin est chouette (en plus du look réussi des personnages, ceux qui ont déjà visité L.A. dans leur vie apprécieront la qualité des décors), ça se lit vite, bref, un bon petit premier album, pas inoubliable, mais qui fait attendre la suite avec impatience. N'achetez pas forcément tout de suite mais guettez la sortie du tome 2 en novembre.
Quartier lointain
On est dès le début du tome 1 très rapidement plongé dans l'histoire et on n'a envie que d'une chose, savoir comment cela va se terminer. Taniguchi, avec Quartier lointain, nous fait vivre la vie d'un homme de 48 ans replongé dans son enfance mais avec une vision d'adulte. C'est très émouvant, parfois dur mais je crois qu'au fond nous souhaiterions tous être à la place d'Hiroshi Nakahara. Et ainsi mieux comprendre certains évènements de notre vie incompréhensibles aux yeux d'un enfant. De plus, il n'y a que 2 tomes (ça fait du bien à notre budget) et on peut se replonger dedans régulièrement. Si vous ne devez en acheter qu'un, choisissez Quartier Lointain.
Quartier lointain
Je n'ai pas une grande culture du manga. La preuve, ce n'est que le deuxième manga dans ma collection. J'ai toujours préféré éviter les séries à rallonge qui caractérisent pas mal de séries nippones. De plus j'avais une image du manga un peu tronquée (les histoires de combats et autres romances sur 40 tomes pour obtenir, Ô effroi, un baiser sur la joue). Ce sont toutes les critiques élogieuses de cette oeuvre qui m'ont décidé à tenter l'expérience (en passant merci à ce site). Je suis donc parti en voyage avec l'auteur et son héros. Première chose, j'aime beaucoup les dessins. On retrouve dans les visages des personnages toute la nostalgie que l'auteur a voulu faire passer dans son oeuvre. En fait l'auteur fait passer beaucoup d'émotions à travers ses dessins : la tristesse mais aussi les joies enfantines (j'aime particulièrement l'insouciance de la petite soeur d'Hiroshi), l'amour etc. Cela tombe bien puisque c'est vraiment les émotions qui sont au coeur de l'histoire. Parlons-en de l'histoire. Ici, pas de combats épiques, de rebondissements incessants, d'explosions. C'est simplement la vie d'un homme de 48 ans qui se retrouve mystérieusement plongé 30 ans en arrière. Il revit donc les évènements qui ont marqué son adolescence, certains traumatisant (le départ de son père) et d'autres plus heureux (il revoit des amis perdus de vue par exemple). Ce qui m'a plu c'est le rythme de la narration. L'auteur prend le temps de nous présenter la vie d'Hiroshi, ses craintes et sa joie de retrouver ses 14 ans. Il profite pleinement de sa jeunesse retrouvée à travers l'expérience d'un homme d'âge mûr. Il ose faire des choses impensables pour lui à l'époque (comme parler à une fille qui lui plaisait). La force de l'histoire est que tous les moments heureux ne peuvent pas être vécus pleinement. Hiroshi est confronté au futur départ de son père et il essaie de comprendre pourquoi un homme qui a l'air heureux a-t-il pu quitter sa famille du jour au lendemain. Il va donc apprendre des secrets de famille et finalement se rendre compte qu'il a beaucoup de points communs avec son père et que lui aussi s'éloigne peu à peu de sa femme et ses filles. C'est donc un excellent manga, une histoire très belle, tendre et émouvante. Un grand bravo et un grand merci à Jiro Taniguchi qui est parvenu à faire passer de la mélancolie dans ses pages. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de le lire.
Capitan
Quelle magnifique série que voilà !... Capitan pointe pour la première fois le bout de son épée dans l'hebdo Tintin n° 37, 18ème année, du 10 Septembre 1963. Il tirera une ultime révérence dans "Tintin Sélection" n° 12 de Juin 1971. Capitan ?... Une magnifique série de cape et d'épée, imaginée et superbement mise en scène par le couple Lilianne et Fred FUNCKEN. Accumulant une importante documentation, les auteurs apportent à ces aventures une véritable rigueur et crédibilité. Au fil des opus, cet émule de D'Artagnan (qu'il rencontrera d'ailleurs) tiendra le lecteur en haleine. On assistera à son arrivée à Paris, ses premiers déboires, ses pérégrinations, ses missions, ses duels... toutes histoires bien enlevées, à rebondissements, où chevauchées et combats homériques ont la part belle. Imaginative, novatrice par le contexte historique (en 1963), une série surprenante, bondissante, nantie d'un graphisme précis et rigoureux exécuté par les "spécialistes de l'Histoire" que sont les Funcken, "Capitan" n'aura laissé que de très bons souvenirs aux (anciens) lecteurs. Notre Gascon à la fine moustache aura droit à 9 albums : - Les 7 premiers édités chez Lombard-Dargaud, brochés, en couleurs, de 1965 à 1974. - En 1980, l'éditeur Bédéscope sortira deux inédits en noir et blanc (N° 8 et 9). De 1986 à 1987, la série sera rééditée chez "Récréabull" sous forme d'albums cartonnés. Mais rien ne vaut les brochés, au papier d'impression un peu "rêche" qui me fait -un peu- penser aux parchemins d'alors. Capitan ?... Bien oublié. Et c'est grand dommage. Vous en trouverez encore dans certaines bourses "d'occasions" lors de festivals BD (surtout en Belgique). Lorsque j'en propose (des doubles !) à mon stand, ils n'y restent pas 5 minutes. Un héros encore dans pas mal de mémoires... anciennes. Capédiou !... Les auteurs : Lilianne (Schorils) et Fred FUNCKEN, époux dans la vie comme dans le dessin. Lilianne, dessinatrice-scénariste de nationalité belge, est née à Soignies (Hainaut) le 17 Juillet 1927. Fred, dessinateur-scénariste de nationalité belge, est né à Verviers le 5 Octobre 1921. Deux véritables pointures de la BD franco-belge. On ne compte plus leurs créations. Outre cette série, ils sont également connus pour : Le chevalier blanc, Harald le Viking, Jack Diamond, Doc Silver et -surtout- "La grande encyclopédie des uniformes et des armes de tous les temps" ; 17 épais albums cartonnés qui font le bonheur des historiens et des maquettistes par la précision des recherches effectuées, tant au point de vue historique que graphique. Lilianne et Fred vivent toujours et profitent d'une retraite bien méritée à Bruxelles.
L'Epervier Bleu
"L'Epervier Bleu"... un superbe surnom pour un héros, vous ne trouvez pas ?... Il fait sa première apparition dans l'hebdo Spirou n° 30 du 26 Juillet 1942. Il tirera sa révérence dans le même hebdo, n° 2046 du 30 Juin 1977. "L'Epervier Bleu" ?... Une sorte dIndiana Jones avant la lettre. Grand, costaud, blond, la mâchoire volontaire, le visage carré, porteur de pantalons bouffants et de hautes bottes, il personnifie le héros pur et dur tel qu'on se l'imaginait pendant et après la Seconde Guerre Mondiale. Il n'est pourtant pas seul, l'Epervier. L'accompagnent Larsen, son "faire-valoir", un grand rouquin costaud sympathique qui apporte une touche humoristique certaine, et Sheba, un petit hindou éternellement enturbanné de blanc, qu'ils ont "adopté". Dans la vraie tradition des grandes bandes dessinées réalistes américaines, cette équipe va vivre intensément toute une série d'aventures où se mêlent exotisme et science-fiction. Ce qui ne plaira pas à la censure FRANCAISE d'alors ("Spirou" est belge !). Ses éminents gugusses qui la composent -au début des années 50- jugent le contenu des planches de l'Epervier "trop cauchemardesques". D'où pressions sur l'éditeur belge (Dupuis) qui, par peur de ses chiffres de vente, fait pression sur Sirius (l'auteur). Nous sommes en décembre 1952. Sirius termine alors son histoire de "La Planète Silencieuse" en trois semaines. Il met son "Epervier" en semi-retraite et continue sa saga des Timour. VINGT ans plus tard, l'Epervier réintègre "Spirou". Le graphisme de Sirius a évolué. Il se fait assister au point de vue du scénario -et même du graphisme- par Jean-Marie Brouyère. Deux histoires paraîtront ("Le Puzzle de l'au-delà" et "Le Cimetière de l'infini") mais ne seront pas éditées. Sirius abandonne alors -définitivement- l'Epervier. Nous sommes en 1977. Ce sympathique héros connaîtra 8 albums, lesquels feront l'objet de certaines rééditions... en noir et blanc ! En 1986 les éditions Dupuis tentent de relancer L'Epervier dans certaines de leurs collections. Sans réel succès... "L'Epervier Bleu" ?... Une superbe série, au graphisme baroque à souhait qui nous entraîne dans de magnifiques aventures aux décors -déjà- en avance sur leur temps. Malheureusement oubliée, réalisée par un des maîtres du réalisme, elle mérite hautement d'être (re)découverte. Pour les puristes et les collectionneurs fous : - Seul le premier album de la série est cartonné. Le dos est réalisé à partir de papier Kraft brun encollé à la colle de poisson (si ! si ! je l'ai !... et qui plus est en grand format, donc plus que rare !). - L'album n°2 -"Le Pharaon des cavernes"- est broché. Il en existe UN SEUL EXEMPLAIRE cartonné qui est un essai d'imprimerie. (non ! non ! je ne l'ai pas !...) - En 1986 a été édité un album cartonné : "Territoires interdits" qui est en réalité la reprise des albums 6, 7 et 8. A oublier. Et l'auteur dans tout ça ?... Max MAYEU, dit SIRIUS, dessinateur-scénariste belge, est né à Soignies (Province de Hainaut) le 26 Septembre 1911. Il s'en est allé le 1er Mai 1997. Outre la présente série, il est surtout connu pour être l'auteur de la saga des Timour. A créé aussi Pemberton (dans Pilote) et autres séries mineures, elles-aussi bien oubliées. SIRIUS ?... Un des plus importants et prolifiques créateurs classiques de la BD franco-belge. Je l'ai déjà écrit pour Timour : une étoile porte son nom. Et c'est très bien ainsi...
Capricorne
Mon premier "5/5" est destiné à Capricorne. Il m'est difficile d'être objectif tant les thèmes et la façon de traiter les sujets abordés sont pour moi ce qui peut se faire de mieux en matière de BD. On retrouve dans Capricorne le fantastique, l'ésotérisme et une vision assez manichéenne du monde dans lequel on vit. On trouve aussi de façon moins explicite des références à la Shoah ou à l'inceste. Il y a chez Andréas une faculté incroyable à nous faire réfléchir sur la société. D'autre part, il ne livre que partiellement album après album les solutions aux énigmes proposées, lève au compte gouttes les voiles entourant chacun de ses personnages. Ce qui est extraordinaire, ce sont les différents niveaux de lecture que l'auteur nous propose et il n'est pas rare de trouver après maintes relectures des petites choses qui nous étaient passées complètement à côté auparavant. Les allusions à l'une de ses autres séries Rork sont nombreuses et on en vient à s'amuser à entrecouper les 2 histoires qui semblent former un tout. Je suis fan aussi de son style anguleux, de sa façon particulière de découper son récit qui nous donne de temps en temps des planches absolument somptueuses. Une série culte sans aucun doute.
Le Sang des Porphyre
Il est assez amusant de voir que le posteur précédent se réfère à Abolin et Marini pour décrire le dessin de Parnotte, car c'est exactement à ces deux dessinateurs que j'ai pensé lorsque j'ai posé mes yeux sur la (fort jolie) couverture du Sang des porphyres. Comme première impression, il y a nettement pire !!! L'histoire, si elle ne casse pas des briques, est fort bien amenée. J'avoue avoir un peu pensé à l'Auberge du bout du monde pendant un moment, avec ce petit village de Bretagne qui voit des disparus réapparaître après des années d'absence. Mais le fantastique qui prédomine dans la série de Prugne et Ogier n'occupe qu'une faible place ici, et se limite surtout à l'évocation des superstitions qui règne dans la région à l'époque. Un petit coup de coeur (surtout graphique) en cette rentrée 2006, et j'espère fortement que la suite se révélera de la même qualité.
Paul Foran
Très spécial Paul Foran... On découvre sa dégaine dans l'hebdo Spirou n° 1591 du 10 Novembre 1968. Il tire sa révérence dans le même hebdo, n° 2151 du 5 Juillet 1979. Les lecteurs découvrent un scientifique athlétique -une sorte de Doc Savage, mais plus jeune- qui va enquêter sur des histoires paranormales particulièrement sombres, et même qui font frissonner. Pendant dix ans, Paul Foran va côtoyer les meilleures séries de l'époque. Mais le style, le trait réaliste surtout de ces histoires, choquent une partie du jeune lectorat (comme d'habitude, ce ne sont pas les lecteurs qui le disent mais l'éditeur !). Il est vrai que le graphisme, particulièrement sombre, tranche avec les "petits mickeys" dessinés à l'époque. On peut constater qu'il règne une sorte de climat vénéneux tout au long de ces histoires. Ce qui semble être à l'origine de la désaffection d'une partie du public (de l'éditeur ?...) Pourtant, les auteurs nous offrent une magnifique série, aux ambiances résolument sombres et sordides, injustement "abandonnée" après quatre histoires. Heureusement, Dupuis les éditera, sous forme brochée, de 1976 à 1979. Rares à trouver, car non rééditées, ces aventures annonçaient pourtant un graphisme nouveau dans les "spirouteries" d'alors. J'aime vraiment. Les auteurs : Les scénarios sont signés GIL (de son vrai nom José LARRAZ). L'album 1 -"Chantage à la Terre"- est signé Montero au dessin. Il s'agit en réalité de Jésus BLASCO (espagnol, né à Barcelone le 3 Novembre 1919 - décédé le 21 Octobre 1995), un des maîtres de la BD espagnole. L'album 2 - "L'Ombre du gorille"- est signé Jordi au dessin. Il s'agit de Jordi BERNET (espagnol, né à Barcelone le 14 Juin 1944), auteur de nombreuses séries très connues en Espagne et Allemagne, mais peu en France. L'album 3 -"Le Mystère du lac" - retour de Montero au dessin. L'album 4 -"La Momie"- (le plus effrayant peut-être), avec Jordi au dessin. Il est à noter qu'en 2001, un album de Paul Foran -"Le Gang des vampires" signé Gil et Larraz a été édité aux Editions Milwaukee. Tirage à 700 exemplaires. J'aimerais bien le trouver celui-là !!...
Les Bidochon
Note approximative : 4.5/5 Les Bidochon me font rire. Ce couple en qui tous se reconnaîtront est superbe. Où qu'ils aillent, c'est hilarant. Les dessins ne sont pas vraiment beaux, mais collent bien à l'univers, et le noir et blanc colle vraiment à l'univers. L'histoire, à chaque fois, est bien. Et les personnages secondaires sont biens ( les parents de Robert...). Mes albums préférés sont "les Bidochon usent le forfait", "Vent du soir", "Matin midi et soir", "Bidochon mére (moman)", "Voient tout savent tout" Je n'ai pas aimé "Les fous sont lachés".
Gon
Bon j'ai lu que 3 tomes mais je suis super impressionné par la série. Déjà c'est assez marrant. Et Gon le petit T-rex est super attachant. Les petits épisodes sont bien trouvés mais ce que j'aime le plus, ce sont les dessins. C'est trop beau, les décors sont fabuleux, et les animaux super bien faits. Je me demande combien d'années de pratique il faut avoir pour faire un dessin comme ça. Enfin j'adore, y'a pas d'autre mot !