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Couverture de la série Maison Ikkoku - Juliette je t'aime
Maison Ikkoku - Juliette je t'aime

10 volumes, 19,8cm d'épaisseur, 161 chapitres, plus de 3300 pages ! "Maison Ikkoku" c'est une oeuvre imposante -- au propre comme au figuré d'ailleurs -- et c'est pour moi un petit record, celui du plus grand nombre de pages lues pour une même série. "Maison Ikkoku" c'est un gentil seinen, certes bien mièvre, mais fourmillant de thèmes adultes. En commençant à le lire il faut partir sur l'idée qu'il va s'agir d'un gentil délire et que les personnages ne sont clairement pas faits pour être réalistes. Partant de là, les quiproquos et autres situations abracadabrantes se liront comme une pure fiction et non comme un supposé reflet de la réalité, et les caractères des personnages seront acceptés comme tels. Sinon... c'est sûr que Kyoko (alias Juliette dans l'anime, alias Madame la concierge) paraît coincée au possible, et serait parfois carrément à baffer (d'ailleurs même les lecteurs les plus doux, les plus braves et les plus pacifiques en auront une irrépressible envie dans le tome 9, si si, j'vous jure !). Il aborde par contre des thèmes intéressants qu'on ne trouve pas (ou peu) dans le shonen. En l'occurence le deuil, le mariage -- pour lequel il montre différents aspects et traite de nombreuses implications dans la société japonaise -- les relations familiales (également dans la société japonaise, bien sûr), mais aussi tous les problèmes de l'étudiant (petits boulots pour payer ses études, recherche d'appartement, la difficulté d'entrer dans la vie active, etc.) On voit de plus bien le regard que les personnage portent sur tous ces thèmes, qui diffère parfois énormément de celui qu'on peut avoir nous européens, et c'est en cela très intéressant. Enfin les détails de la vie quotidienne japonaise fourmillent et restent à mon avis facilement appréhendables. Ceux qui ont lu Le chien de mon patron et La tragédie de P savent que Rumiko Takahashi est coutumière du fait. Sous des dehors de comédie vaudevillesque, la richesse du contenu est donc bien présente. Peu de traces de sexe (hihi ^__^ ) par contre, contrairement à Asatte Dance, même si on trouve certains dialogues savoureux sur le sujet. Bon, tout ça est un peu (trop) sérieux, c'est vrai, mais il ne faudrait pas croire que "Maison Ikkoku" n'est qu'un bête manga tout mièvre dégoulinant de guimauve... Tout de même, sur 161 chapitres, il y a un peu de répétition. Il y a aussi surtout beaucoup de blocages : parfois la situation évolue sur quelques chapitres, on l'imagine sur le point d'aboutir, tout notre être est tendu vers ce but qui va enfin être atteint, calé bien confortablement dans son fauteuil préféré on trépigne impatiemment des fesses, et puis ** pof ** un imprévu surgit (hors de la nuit, cours vers l'aventure au galop, hum...) et démolit toute notre belle attente. :) Je conçois que ça puisse agacer, surtout que ça arrive quand même assez fréquemment. C'est particulièrement titillant dans les tomes 9 et 10, où le chemin semble tout tracé, mais non, il faudra encore attendre un peu. Voilà, ça fait partie du jeu. :) Ce petit univers présente un nombre de personnages conséquent, la plupart très présents mais sur lesquels on n'apprendra pas grand chose. L'accent est vraiment plus mis sur les situations que sur les personnages, et les quiproquos et problèmes divers et variés dûs aux non-dits sont ici les ficelles maîtresses du scénario. Si ce genre de chose vous rebute, n'essayez même pas de lire "Maison Ikkoku". Les personnages sont malgré tout vraiment attachants, et presque tous débiles, chacun à sa façon. Coup de coeur tout spécial pour Mc Enroe, le chien de Mitaka (tome 8 et suivants). ^__^ Les délires sont nombreux et vraiment bien mis en scène. Par contre, avoir fini la série et revenir aux premiers tomes donne un choc : le graphisme a très nettement évolué, le découpage s'est clairement amélioré, et la mise en scène a subtilement changé, de même que les personnages, d'ailleurs. Par contre, la traduction française semble très moyenne. Déjà une note du traducteur à la fin du tome 8 montre qu'il ne connaissait pas la série avant de la lire et qu'il a traduit les tomes un à un. Ensuite, rien qu'en feuilletant très rapidement un tome de l'édition américaine, j'ai repéré deux jeux de mots qui n'apparaissent pas dans la version française. Vraiment dommage. En plus aucune note, aucun dossier, rien, alors qu'il y avait vraiment de quoi faire (cf l'édition américaine). Et puis il y a des bulles inversées, c'est vraiment pénible... Voilà, j'aurais bien mis un 4,5 histoire de marquer ma préférence pour Asatte Dance, mais j'ai tellement ri (aaaah, le tome 6 !) que ces 5 étoiles sont bien méritées. :) Ah, un dernier mot : à ce jour, Tonkam n'a pas réédité la série. Les premiers tomes sont donc difficilement trouvables, mais ce n'est pas impossible, il faut juste se dépêcher de les dénicher.

14/01/2005 (modifier)
Couverture de la série Asatte Dance
Asatte Dance

Eh bien ! On peut dire que Tonkam a fait un bon choix éditorial en décidant de publier ce manga dès 1995 ! Il n'a malheureusement pas été réédité depuis, et comme les droits sont échus en 2003, il faut le dénicher en occasion, le commander en version anglaise (largement rééditée, elle), ou recourir à des moyens moins légaux. Bref, il faut le vouloir, mais on peut le trouver. Asatte Dance ne peut que faire penser à Maison Ikkoku ("Juliette je t'aime") ou à d'autres mangas du même genre, avec un étudiant qui a des problèmes et qui est amoureux, ce pitch étant un grand classique... Il fait toutefois preuve d'un mélange absolument savoureux des genres puisqu'il conjugue humour, érotisme, drame et roman graphique avec beaucoup de naturel. Il faut dire que ses 1500 pages assez denses lui permettent d'explorer pas mal de chemins. Les personnages sont d'ailleurs nombreux et bien campés, multipliant encore les possibilités. A ce propos, cohérence et réalisme ne sont pas vraiment ce qu'il faut attendre en premier lieu d'Asatte Dance. Certains rebondissements passent en effet très bien en tant que fiction mais sont totalement irréalistes. Mais alors me diras-tu, ô lecteur impatient et fébrile, qu'est-ce qui fait que cette série est si géniale ? Eh bien beaucoup de choses, en fait. Déjà les personnages sont vraiment attachants. Ils débordent pour certains de vitalité (Aya, Ikezu), d'émotion. D'autres (Tachimi, le Yakuza, puis Sue vers la fin) sont d'une sobriété qui contraste de façon absolument magnifique. La grandiloquence caricaturée à l'extrême a aussi sa place avec Koki. Il y a encore Munakata, incroyable pot de colle éconduit et larmoyant, qui est souvent représenté à la façon des films d'horreur... Bien posés sans être figés, ils dévoilent petit à petit de plus en plus des facettes de leur personnalité. On sent de la part de l'auteur une certaine tendresse envers eux, et il est bien difficile de ne pas les trouver attachants. Très vivants, Aya et Suekichi révèleront au fil des tomes leurs véritables sentiments, étonnament réalistes... on en a parfois mal pour eux. Ensuite pour l'absence de gnangantitude habituelle au genre. Dans Ah! My Goddess! par exemple, les situations entre les personnages sont complètement figés. Pas d'évolution, et pas de bisou surtout pas ouhlala c'est sale ! Ici c'est le contraire. Il ne faut pas attendre plus loin que la page 59 du premier tome pour voir Aya à poil, et les scènes de sexe, pour érotiques (= non porno, Don Lope et Kael ce manga n'est pas pour vous) qu'elles soient, sont quand même bien explicites. Cette absence des tabous habituels se retrouve d'ailleurs aussi largement dans les dialogues. Quant à l'évolution... eh bien au fil de ces sept tomes, il y en a beaucoup. Trop, peut-être, mais cette dynamique participe largement au charme de cette série. Chose rare à mon avis, les dialogues sont probablement une des forces majeures d'Asatte Dance. C'est bien simple, par moments ils pétillent de malice, de répartie, d'humour, et en plus ils sonnent juste (à ce propos, pour ce que j'en ai vu, la traduction française me semble bien meilleure que la version américaine)... L'auteur s'amuse en plus à mettre des petits textes off soit en décalage avec l'action, soit venant la renforcer, et ça marche vraiment bien. Le personnage de Koki, qui disparaît d'ailleurs rapidement, illustre bien cet aspect, puisqu'il a un langage précieux et outré vraiment excellent. Outre tout cela il y a évidemment la mutltitude de petits délires qui parsèment ces pages. Petits textes off, réparties bien senties, situations invraisemblables, rêves éveillés, autodérision allusives ou en scènes complètes en sont les principales manifestations. Ce qui frappe, c'est l'adéquation du dessin, du dialogue et de l'esprit de ces délires. Ils forment un tout vraiment impressionnant. 300 align="left">Enfin le dessin d'Asatte Dance est tout simplement excellent. Extrêmement expressif, parfois troublant (hum), les décors ont tendance à être fouillés et bien réalisés. On peut toutefois décerner à Tonkam la palme de l'impression la plus dégueulasse et salopée pour les tomes 1 et 2 : la résolution des images étant largement insuffisante, on a droit a un effet d'escalier absolument ignoble. Je m'aperçois que j'ai beaucoup parlé des délires et de l'aspect comique... Mais attention, Asatte Dance c'est loin de n'être que ça ! C'est vraiment un tourbillon de sentiments, et c'est très loin d'être mièvre. Doutes, tristesse, jalousie, luxure, duplicité, découragement et égoïsme côtoient rires et délires, beuveries et sentiments plus roses. Pour toutes ces raisons, la lecture d'Asatte Dance est un grand (et long !) moment de bonheur. J'ai rarement autant ri devant de tels délires, et le tome 7, lourd d'incertitude et de mélancolie, est assez poignant. Au final je suis ressorti de cette lecture avec une furieuse envie d'y retourner. Vous trouverez ici le premier chapitre en français. Le scan est très mauvais, mais c'est déjà ça.

02/01/2005 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Mange-bitume
Les Mange-bitume

Les Mange-Bitume est une bd peu connue. Pourtant, elle mérite franchement que l'on s'y interesse. Le scénario de Jacques Lob ( Le Transperceneige) est tout à fait réussi. Nous sommes, ici, conviés à participer une histoire futuriste où les humains ont changés complétement de mode de vie. Oui , fini les maisons traditionnelles, dès lors, ils vivent dans leur voitures avec, bien évidement, tout le confort. A première vue , ce scénario peut sembler complètement loufoque et peu crédible. Pourtant, après avoir lu cet ouvrage, on remarque qu' il s'en dégage beaucoup de vraisemblance. Les thèmes principaux, abordés, ici, sont la dérive du pouvoir, la robotisation à outrance et les spéculations d'un régime soit-disant démocratique mais qui en fait se révèle franchement totalitaire. Avec ses 62 pages, la lecture de ce récit est très dense et on ne s'ennuie pas une seconde. La narration est fluide et très riche. Il y a pas vraiment de personnage principal de ce one-shot. A travers un prologue, un épilogue et quatres chapitres, l'auteur nous dévoile son scénario où la conclusion sera inévitable et logique. Le dessin de José Fernandez Bielsa a pris un sacré coup de vieux. Pourtant, je trouve qu'il colle très bien avec l'histoire. Le coup de crayon du dessinateur me fait parfois penser aux comics des années 70. C'est à dire, peu de personnalité, très kitch mais non dénué de charme. J'ai découvert cette bd grâce au post d'Arzak. Il a titillé ma curiosité et par chance, j'ai trouvé un exemplaire de cette bd au festival bd de Charleroi. Les Mange-Bitume est vraiment une agréable découverte pour moi et je la conseille à tous. A suivre !

20/12/2004 (modifier)
Couverture de la série Cinderalla
Cinderalla

Voici un Manga vraiment différent de ce qui se fait habituellement dans le Manga et... Différent aussi de pas mal de BDs d'ailleurs. Cinreralla Baby-doll brutalement arrachée de son mode de vie paisible fait de dur labeur, se retrouve dans un monde inconnu et doit se donner bien de la peine pour arriver à satisfaire son entourage et accomplir sa destinée. Cinderalla est une Bd qui nous emmène dans un univers flashy et psychédélique qui sent bon les sixties. Zombies, Stars du rock, fées déprimées, animaux intelligents, belles soeurs insupportables et monstres en tous genres forment la faune de cet étrange univers. Les dessins sont très travaillés et bien qu'ils paraissent forts simples ils sont d'une beauté rare (à mes yeux bien evidemment). Les couleurs sont... Indéfinissables, c'est vague désolé mais je n'ai pas d'autre mots. Ma conclusion: Je ne sais pas à quel public s'adresse cette BD, ce que je sais c'est qu'elle m'a touché. Donc j'en conseille l'achat conscient que c'est une oeuvre étrange qui sera loin de faire l'unanimité. D'ailleurs la mention: Pour public averti que l'on trouve au dos de la BD prend ici un sens inédit: Feuilletage conseillé! En tout cas si vous aimez les belles histoires et appréciez les contes de fées...

19/11/2004 (modifier)
Par Alix
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Julius Corentin Acquefacques
Julius Corentin Acquefacques

Unique. Jamais je n’ai lu une oeuvre aussi originale, utilisant aussi bien le support BD. Chaque tome innove techniquement, et on ne peut qu’être admiratif, nous pauvres lecteurs, devant tant de maîtrise et de trouvailles (ah, le trou dans la page). A ce titre le 3eme tome, « Processus », est effectivement époustouflant. Alors oui, techniquement, c’est parfait. Mais l’histoire alors ? Sert-elle de prétexte à une avalanche de prouesses techniques ? Oh que non. L’univers mis en place est original et loufoque à souhait, l’humour très présent, et l’histoire elle-même passionnante, c’est bien simple, j’ai lu les 5 tomes d’affilé (les tomes se lisent assez rapidement). Le dessin, lui, est très fin, très détaillé. Je m’arrêtais souvent sur une case pour en observer tous les détails, notamment les cases représentant la chambre de Julius. Bon la qualité varie selon moi au cours des tomes (je vois que je ne suis pas le seul à avoir été moyennement passionné par le tome 4). Mais je pinaille. C’est une série incroyable, à lire pour découvrir et comprendre le potentiel énorme de ce media encore trop souvent en quête d’identité : la bande-dessinée.

16/11/2004 (modifier)
Couverture de la série Le Mur de Pan
Le Mur de Pan

J'ai lu cette série il y a des années mais son atmosphère si particulière me poursuit encore comme une image rémanente. Je comprends qu'on puisse ne pas aimer les dessins (petites vignettes, tons sépia, etc...) Mais il ne faut surtout pas s'y arrêter, ce serait trop dommage ! Il faut entrer dans cette histoire à nulle autre pareille, comme on entre dans un rêve. Cette BD est un ovni, un merveilleux ovni ... On navigue entre poésie et onirisme, et dès les 1ères vignettes on est intrigué par l'aspect des personnages notamment les bacherons. Mavel coeur-d'élue et le chevalier Brisette sont attachants quoique fort mystérieux, le dessin est d'une grande sensualité, notamment celui des corps féminins. J'en conseille l'achat et j'y joins tous mes voeux de réussite dans cette entreprise, car le titre n'ayant pas du tout marché, ce sont les boutiques d'occasion qu'il vous faudra démarcher, mais votre quête sera bien récompensée ! A lire et relire le soir, avant de s'endormir, pour faire de beaux rêves... MàJ : la série vient d'être rééditée, ô joie ! :)

04/11/2004 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Mariée par correspondance
Mariée par correspondance

Avec la publication de ce genre d'album, on sent que Paquet a une réelle volonté de vouloir se démarquer de la production habituelle. Après avoir lu cette bd, je peux en conclure que l'éditeur suisse a vraiment fait le bon choix . "Mariée par Correspondance" est une vraie réussite graphique et scénaristique. L'auteur, Mark Kalesniko, nous offre une histoire de toute beauté où on est touché par un scénario qui est développé sans fioriture mais non dénué de poésie. Kyung, une jeune coréenne, est venue au Canada pour se marier avec un illustre inconnu, Monthy. A travers cette union, la jeune fille va découvrir la vie à l'occidentale. Ce couple aux relations houleuses est avant tout le centre d'intérêt du récit, et on suit leur parcours à travers leurs joies et surtout leurs disputes. Pas évident d'aimer quelqu'un que l'on connaît à peine. De plus, un manque d'affinité flagrant ne fera qu'accentuer l'ennui de leurs relations. Pourtant, nous, en tant que lecteur, on ne peut s'empêcher de les aimer, car leurs personnalités sont très attachantes. Monthy, un grand garçon timide qui refuse de vieillir et elle, qui est belle comme le jour et avide de connaissances et de découvertes. Pourtant, envers et contre tout, on se rend vite compte que nos deux héros ne font qu'un, et plus on avance dans l'histoire, plus ce sentiment se confirme. Les personnages secondaires dont certains sont assez proches de la caricature, sont également très convaincants. J'ai beaucoup aimé la manière subtile avec laquelle l'auteur nous décrit l'amitié entre Kyung et Eve. Cette dernière aura d'ailleurs un rôle important dans l'évolution de l'histoire. Niveau dessin, le graphisme de Kalesniko est très convaincant. Je ne suis pas un connaisseur, mais je pense que l'auteur travaille à la plume et à l'encre. Grâce à cela, les contrastes entre le noir et le blanc sont très beaux. Les traits des personnages sont très expressifs. J'ai adoré par exemple l'évolution du visage de Kyung quand Eve lui annonce qu'elle se marie (page 222 --> 225). Développé en trois étapes, on commence par l'étonnement, puis le désarroi, en terminant par la colère. Cette scène en question est remarquable. De plus, elle reflète très bien le potentiel graphique du dessinateur. Grâce à ce one-shot, j'ai découvert un nouveau talent. J'en suis ravi. Cet album est vraiment indispensable. A lire sans hésitation !!!

02/11/2004 (modifier)
Par dut
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Hikaru no Go
Hikaru no Go

Hikaru no Go... un manga sur le Go ? Mais c'est quoi le Go ? Haaaa c'est un jeu chinois très très vieux ? avec des pierres blanches et noires ? une sorte de jeu de dames quoi... mouais, ca me m'inspire pas des masses tout ca... enfin bon, on me l'a preté, je vais le lire (tout du moins les 1ers tomes) Donc je lis les 1er tomes, ca part tout doucement, Hikaru est un djeunz comme les autres sauf que la il va se faire envouter par Sai, un ancien maître de Go... En fait, on decouvre le Go avec Hikaru, on suit sa progression etc... Heureusement que le manga n'est pas porté uniquement sur le Go, il y a aussi tout la partie relationnel de Hikaru, sa rivalité avec Akira Toya, sa relation avec Sai etc etc... Enfin bref, tout ca pour dire que sans s'en rendre compte, j'avais deja lu les 12 tomes parus de la série aujourd'hui ! Et j'ai vraiment aimé ! Je me suis pris au jeu (de Go), l'histoire est vraiment interessant, l'evolution de l'histoire m'a plus etc etc. Le dessin est vraiment bon lui aussi, tantot net, précis, clair et tantot humoristique a souhaite lorsque la situation s'y prett, une reussite ;) Bref, Hikaru no Go merite vraiment qu'on s'y attarde :)

12/10/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jimmy Corrigan
Jimmy Corrigan

Jimmy Corrigan est une BD qui m'avait toujours fait peur. Cet espèce de pavé, au dessin si géométrique et au découpage si particulier, avait quelque chose d'effrayant mais d'intrigant en même temps. Je ne l'avais pas achetée à l'époque, n'étant pas sure d'en apprécier le contenu visiblement spécial. Et puis on me l'a prêté et j'ai enfin pu attaquer la bête. Les 50 premières pages m'ont fait l'effet d'un exercice de style intéressant mais un peu rebutant, à digérer à petite dose. J'avais très peur que l'histoire n'ait ni queue ni tête. Puis l'histoire se met en place, mais là encore, je n'arrrive pas à lire plus de trente pages d'affilées... Et arrivée au tiers du bouquin, j'ai été littéralement happée par cette histoire terrible et émouvante. Je crois que les brimades dont est victime le grand-père enfant me marqueront longtemps. Et la narration si hermétique au premier abord s'est révélée en fait d'une richesse incroyable, absolument parfaite vis à vis du propos, en imposant le rythme de lecture qui sied à chaque scène. Le dessin, simpliste au premier abord, se révèle en réalité extrêmement fin et précis, totalement maîtrisé, beau dans son genre. Par contre, c'est une BD assez terrible parce qu'elle sent le vécu, ce qui est d'ailleurs confirmé par la postface de Chris Ware... c'est sans doute pour ça qu'elle sonne si juste, mais ça donne des frissons dans le dos ! Bref, n'allons pas par quatre chemins, Jimmy Corrigan est un chef d'oeuvre. Un peu exigeant pour le lecteur dans ses 100 premières pages, mais ça vaut le coup de faire l'effort.

24/09/2004 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Samedi et Dimanche
Samedi et Dimanche

MAJ du 11/08/2009 Je modifie mon avis en profondeur après lecture des 4 opus. Ma vision sur cette série a complètement changé. De "gentillet, voire sympathique mais sans plus", mon impression se mue en "intelligent, inventif et distrayant". "Intelligent" car Fabien Vehlmann offre ici une caricature fine de l’appréhension de sa propre vie (questions existentielles), de la complexité des rapports humains et de la vie sociale en général. "Inventif" car les sujets traités le sont à travers les relations de deux lézards vivant sur une île complètement loufoque. "Distrayant" car nos deux héros sont l’objet de bien des (més)aventures très tarazimboumant. L’humour y est bien présent sans toutefois devenir trop envahissant. Si chaque tome forme une histoire complète, l’ensemble constitue un récit suivi qui présente l’évolution de nos deux compères. Enfin, la lecture se fait à deux niveaux (l’un basique, qui satisfera les plus jeunes, l’autre plus fin, que l’adulte appréciera à sa juste valeur). Petit bémol pour le 4eme opus qui, s’il renforce les relations entre Samedi et Dimanche, n’apporte pas grand-chose de vital pour la série. Peut-être un tome de trop ?

15/09/2004 (modifier)