Voilà un album qui tranche dans les dernières sorties de son auteur... (mais oui, vous savez... Caméra café...) qualitativement!
Tout au crayon, Van Linthout nous livre un travail graphique splendide. Allez, j'ose : et même à se taper le cul par terre tellement c'est bon...
Mais de quoi cela parle-t-il, me demanderez-vous avec raison ? De la conquête du Mexique par les Espagnols ? De la chute de l'empire inca ? De la colonisation portugaise du Brésil ? Eh bien non ! Cela parle de musique... et de musique afro-américaine encore... En fait, cela nous parle du blues.
Vous savez, cette musique des chanteurs blacks à la voix rauque, grattant sur des guitares pour exprimer leur mélancolie, leur vague à l'âme.
Cet album nous parle de cette musique à la fois triste et puissante. Il nous parle d'un aspect de l'âme d'un peuple qui refuse de se laisser abattre. Il nous raconte par petites touches une partie infime de la grande histoire de cette musique. Enfin, il nous raconte la vie telle qu'elle a pu être dans les bayous du "deep south". Cette partie du monde où la vie d'un homme peut, selon la couleur de sa peau, valoir tout ou, plus souvent, ne rien valoir du tout.
Alors je vous invite à vous choisir un album de cette musique, peut importe l'interprète, le compositeur, le chanteur, faites le tourner, et en écoutant cette musique si particulière, savourez ce livre !
Bien sûr que cela reste à vous de voir, mais quand même, ne passez pas à côté !
Voici donc la fin d'un cycle, mais probablement pas la fin des histoires de ces héros tragiques (Gorb surtout) et comiques (Raspa surtout). Nous les avions laissé dans une situation difficile à la fin du deuxième tome et la situation ne s'améliore pas...
L'histoire continue sur le mode du conte Termens et Elias prenant le temps de raconter, de développer leur univers. Ils réalisent avec maestria une histoire à la croisée des contes, des mythes, des poèmes et des légendes, en tachant (et en réussissant) à ne pas tomber dans l'héroic-fantasy.
Au final, une histoire pour laquelle il faut prendre le temps, ne pas la lire trop vite surtout car ainsi vous ne pourriez pas profiter pleinement de cette fable...
Le dénouement de ce triptyque n'est pas d'une originalité folle, il n'est pas surprenant non plus, et pourtant...
De toute façon, cela restera à vous de voir... mais là vous auriez tort de passez à côté...
Un petit coup de coeur pour une petite BD, cela ne fait de mal à personne. En ouvrant ce livre, vous tenez la première production de l'auteur (Macchia) et de l'éditeur (Hécatombes, mais c'est macchia qui est dérrière eux).
Le premier contact (tactile) avec l'objet est agréable, une couverture en bichromie jaune-brun agréable et l'intérieur en brun-blanc pour les pages.
Le premier contact (visuel) commence par rappeler des auteurs déjà bien connus du paysage, Blutch et F. Peeters. Car c'est bien de ce côté là qu'il faut chercher les influences graphiques de Macchia. Le découpage des planches bien qu'imparfait est néanmoins très intéressant.
Le scénario nous raconte l'histoire d'un homme que la vie n'a pas gâté. Abandonné encore nourrisson devant un orphelinat, nous commençons l'histoire au moment où il en sort. Il travaille d'abord comme vendeur de journaux à la criée, puis tombera amoureux d'une fille. Son (futur) beau-père possédant une imprimerie, c'est là qu'il va continuer sa carrière professionnelle jusqu'à reprendre l'imprimerie. Et les ennuis continuent (ben oui, c'est pas parce que je n'en parle pas qu'il n'y en a pas...). Bon je vais m'arrêter là pour l'histoire. Sachez tout de même que (d'après le 4ème de couverture) cette histoire serait un conte autobiographique sur les problèmes d'argent de l'auteur, présenté comme un biographe à 2 sous, un philosophe à 4 sous et poète à 5 sous.
En résumé, nous avons là un album délicieusement immoral qui se contente de nous rappeler que personne ne choisit les conditions dans lesquelles se déroulera sa vie, eeeh ouais bonhomme! Donc libre à vous de passer à côté, mais vous allez le regretter. même si cela reste à vous de voir...
Petit coup de coeur pour cet album, une sorte d'OVNI surgi de nulle part. Jérôme Blanc (dont c'est le seul album, à ma connaissance), utilise un dessin très "comics" pour mettre en scène cette histoire d'amour qui tente de tenir bon envers et contre tout. En fait, nous suivons l'évolution de Lizbeth, en route vers la gloire et les paillettes, mais aussi celle de Jackie, sa meilleure amie, qui a une vie plus modeste, mais qui essaie tant bien que mal de construire une vie de famille, ce que Lizbeth n'arrive pas à faire.
Tout n'est pas toujours très linéaire, ni très logique, mais en amour, est-ce un défaut ?
Bref, un album assez sympa, pas encore touchant, mais à découvrir...
"Sky Doll", un ovni de la bd…
Pour commencer, ils sont forts, très forts ces auteurs italiens. Une vraie claque graphique et un scénario original, fluide et bien ficelé. Barbucci et Canepa, ont une répartition des tâches assez particulière. Ils font tout à deux : scénario, dessins et couleurs, bien que le dessin soit plus la partie de Barbucci et la couleur celle de Canepa (aidé par Cagol pour le tome 3) : un vrai travail d’équipe dans les grandes largeurs du terme.
L’histoire raconte les aventures d’une poupée androïde, Noa, fabriquée pour procurer du plaisir aux hommes. Mais douée de raison, elle s’interroge sur le sens de sa vie et apparaît plus humaine que les vrais humains. L’univers dans lequel elle évolue est régi par la religion qui elle assoie son pouvoir politique et économique grâce aux médias, à l’endoctrinement des foules et au marchandising. Une véritable satire du fanatisme religieux, de la société de consommation, et du pouvoir des médias. Le tout est écrit simplement avec de belles petites touches d’humour et de naïveté.
Graphiquement, c’est magnifique, original, déroutant, magnifique et… magnifique. Ces couleurs sublimes et ces traits charnels font de Sky Doll, un vrai petit chef d’œuvre au design hors du commun. Et Noa, quelle volupté, quelle sensualité, quel érotisme, quel regard expressif…
Enfin une BD sur le thême des pompiers et des difficultés qu'ils peuvent rencontrer... Comment se servir d'une pince de désincarcération ? Et surtout comment comprendre la notice...?
Tout cela dans un mélange de vérités et d'humour, un dessin naïf mais qui rappelle cependant le Gaston Lagaffe de nos enfances.
Voilà une curieuse petite bande dessinée. Il s'agit en effet d'une "compilation" de strips étant parus dans le magazine anglais "Time out" au rythme d'un par semaine sur 40 semaines.
L'histoire est celle de deux compères quittant leur campagne pour les lumières de la ville. Au travers de leur voyage, Tom Gauld va s'amuser, philosopher, disserter et probablement rêver aussi un peu.
Son trait est minimaliste, vraiment simplifié, pas à l'extrême mais presque. Pourtant son travail sur les volumes m'a impressionné, cela a l'air si simple avec le produit fini dans les mains.
En fait je suis vraiment emprunté pour vous parler de ce petit livre et tout ce que j'espère, c'est que je vous ai donné envie de voir…
J'AI ADORÉ LE TOME 1. Par contre le tome 2 m'a un peu gonflé... Je n’ai pas aimé cette histoire de vampire, pour moi un vampire c'est pas ça donc bien sûr ça pouvait pas coller ! (C’est purement partial, je fais pas l'effort de m'adapter sur ce coup !)
Les couleurs sont incroyables, c'est dingue comme les changements de ton au fil des planches rendent bien. Certaines avec une prédominance rouge, bleue ou verte. Ca m'plait !
Le dessin me plait aussi, je trouve que le trait est précis, les personnages rendent bien et il y a un "je sais pas quoi" qui fait qu'ils ont une certaine prestance.
Et l'histoire même avec ce que j'ai dit précédemment est bien, je faisais ma critique d'enfant gâté c'est tout. ^^
Je tire mon chapeau au travail de Hub pour tenir le "pinceau" dans la main droite et la "plume" dans la main gauche, c'est vraiment du bon boulot !
Alors pourquoi est ce que je mets que 3/5 ? C’est simple, j’attends la suite, si ça continue sur le même chemin, j'augmenterai ma note d'une étoile et peut-être deux qui sait. En attendant je veux pas mettre 4 étoiles et être obligé d'en retirer une, c'est pas correct je trouve.
Un seul mauvais point : les scènes d'action manquent de réalisme, c'est trop rapide à mon goût, pas assez détaillé. Mais c'est un choix, peut-être que ça changera dans les prochains tomes.
Ah, la vie de banlieue racontée par Larcenet ! Excellent ! Nic Oumouk est attachant, ses répliques sont marrantes, dans le style de l'auteur. Les "sur la tête du Coran", "Oulalaradine" et autres "culé" me font bien rire (mais enfin, j'habite dans un trou paumé, je suppose que les urbains apprécient moins).
Les personnages secondaires sont vraiment sympas : la racaille du quartier, le justicier de la langue française, le bandit recherché dans le monde entier,... Les "aventures" sont plaisantes : Nic Oumouk initié au racket, puis puni par sa mère et enfin par Edukator (le justicier nommé plus haut).
Les dessins sont très réussis : Larcenet est en forme dans cet album. Dommage ou pas, il ne dénonce pas la vie de banlieue, il se contente de déconner avec. Pour ma part, je pense que c'est un choix et que c'est très réussi.
Une phrase culte à retenir : "Comment que c'est dur, la vie de délinquant, je sais pas si je pourrai faire carrière".
Magnifique, jusque dans la qualité des pages de la BD !
C’est un réel plaisir de se plonger dans cette histoire.
Il en sort une véritable chaleur dans les pages, dans les dessins et dans l’histoire !
Bravo, et merci pour « cette petite merveille de fraîcheur ».
Je ne peux m’empêcher de voir derrière ce fabuleux conte, un style, une façon de nous raconter l’histoire propre à Alban Guillemois bien sûr (que je ne connaissais pas), mais qui me rappelle un certain Tim Burton... (Comparaison personnelle)
Quelle richesse d’imagination, de précision !!!
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Conquistador (Van Linthout)
Voilà un album qui tranche dans les dernières sorties de son auteur... (mais oui, vous savez... Caméra café...) qualitativement! Tout au crayon, Van Linthout nous livre un travail graphique splendide. Allez, j'ose : et même à se taper le cul par terre tellement c'est bon... Mais de quoi cela parle-t-il, me demanderez-vous avec raison ? De la conquête du Mexique par les Espagnols ? De la chute de l'empire inca ? De la colonisation portugaise du Brésil ? Eh bien non ! Cela parle de musique... et de musique afro-américaine encore... En fait, cela nous parle du blues. Vous savez, cette musique des chanteurs blacks à la voix rauque, grattant sur des guitares pour exprimer leur mélancolie, leur vague à l'âme. Cet album nous parle de cette musique à la fois triste et puissante. Il nous parle d'un aspect de l'âme d'un peuple qui refuse de se laisser abattre. Il nous raconte par petites touches une partie infime de la grande histoire de cette musique. Enfin, il nous raconte la vie telle qu'elle a pu être dans les bayous du "deep south". Cette partie du monde où la vie d'un homme peut, selon la couleur de sa peau, valoir tout ou, plus souvent, ne rien valoir du tout. Alors je vous invite à vous choisir un album de cette musique, peut importe l'interprète, le compositeur, le chanteur, faites le tourner, et en écoutant cette musique si particulière, savourez ce livre ! Bien sûr que cela reste à vous de voir, mais quand même, ne passez pas à côté !
Naüja
Voici donc la fin d'un cycle, mais probablement pas la fin des histoires de ces héros tragiques (Gorb surtout) et comiques (Raspa surtout). Nous les avions laissé dans une situation difficile à la fin du deuxième tome et la situation ne s'améliore pas... L'histoire continue sur le mode du conte Termens et Elias prenant le temps de raconter, de développer leur univers. Ils réalisent avec maestria une histoire à la croisée des contes, des mythes, des poèmes et des légendes, en tachant (et en réussissant) à ne pas tomber dans l'héroic-fantasy. Au final, une histoire pour laquelle il faut prendre le temps, ne pas la lire trop vite surtout car ainsi vous ne pourriez pas profiter pleinement de cette fable... Le dénouement de ce triptyque n'est pas d'une originalité folle, il n'est pas surprenant non plus, et pourtant... De toute façon, cela restera à vous de voir... mais là vous auriez tort de passez à côté...
Eeeh ouais bonhomme
Un petit coup de coeur pour une petite BD, cela ne fait de mal à personne. En ouvrant ce livre, vous tenez la première production de l'auteur (Macchia) et de l'éditeur (Hécatombes, mais c'est macchia qui est dérrière eux). Le premier contact (tactile) avec l'objet est agréable, une couverture en bichromie jaune-brun agréable et l'intérieur en brun-blanc pour les pages. Le premier contact (visuel) commence par rappeler des auteurs déjà bien connus du paysage, Blutch et F. Peeters. Car c'est bien de ce côté là qu'il faut chercher les influences graphiques de Macchia. Le découpage des planches bien qu'imparfait est néanmoins très intéressant. Le scénario nous raconte l'histoire d'un homme que la vie n'a pas gâté. Abandonné encore nourrisson devant un orphelinat, nous commençons l'histoire au moment où il en sort. Il travaille d'abord comme vendeur de journaux à la criée, puis tombera amoureux d'une fille. Son (futur) beau-père possédant une imprimerie, c'est là qu'il va continuer sa carrière professionnelle jusqu'à reprendre l'imprimerie. Et les ennuis continuent (ben oui, c'est pas parce que je n'en parle pas qu'il n'y en a pas...). Bon je vais m'arrêter là pour l'histoire. Sachez tout de même que (d'après le 4ème de couverture) cette histoire serait un conte autobiographique sur les problèmes d'argent de l'auteur, présenté comme un biographe à 2 sous, un philosophe à 4 sous et poète à 5 sous. En résumé, nous avons là un album délicieusement immoral qui se contente de nous rappeler que personne ne choisit les conditions dans lesquelles se déroulera sa vie, eeeh ouais bonhomme! Donc libre à vous de passer à côté, mais vous allez le regretter. même si cela reste à vous de voir...
Floréal
Petit coup de coeur pour cet album, une sorte d'OVNI surgi de nulle part. Jérôme Blanc (dont c'est le seul album, à ma connaissance), utilise un dessin très "comics" pour mettre en scène cette histoire d'amour qui tente de tenir bon envers et contre tout. En fait, nous suivons l'évolution de Lizbeth, en route vers la gloire et les paillettes, mais aussi celle de Jackie, sa meilleure amie, qui a une vie plus modeste, mais qui essaie tant bien que mal de construire une vie de famille, ce que Lizbeth n'arrive pas à faire. Tout n'est pas toujours très linéaire, ni très logique, mais en amour, est-ce un défaut ? Bref, un album assez sympa, pas encore touchant, mais à découvrir...
Sky-Doll
"Sky Doll", un ovni de la bd… Pour commencer, ils sont forts, très forts ces auteurs italiens. Une vraie claque graphique et un scénario original, fluide et bien ficelé. Barbucci et Canepa, ont une répartition des tâches assez particulière. Ils font tout à deux : scénario, dessins et couleurs, bien que le dessin soit plus la partie de Barbucci et la couleur celle de Canepa (aidé par Cagol pour le tome 3) : un vrai travail d’équipe dans les grandes largeurs du terme. L’histoire raconte les aventures d’une poupée androïde, Noa, fabriquée pour procurer du plaisir aux hommes. Mais douée de raison, elle s’interroge sur le sens de sa vie et apparaît plus humaine que les vrais humains. L’univers dans lequel elle évolue est régi par la religion qui elle assoie son pouvoir politique et économique grâce aux médias, à l’endoctrinement des foules et au marchandising. Une véritable satire du fanatisme religieux, de la société de consommation, et du pouvoir des médias. Le tout est écrit simplement avec de belles petites touches d’humour et de naïveté. Graphiquement, c’est magnifique, original, déroutant, magnifique et… magnifique. Ces couleurs sublimes et ces traits charnels font de Sky Doll, un vrai petit chef d’œuvre au design hors du commun. Et Noa, quelle volupté, quelle sensualité, quel érotisme, quel regard expressif…
Les Pompiers
Enfin une BD sur le thême des pompiers et des difficultés qu'ils peuvent rencontrer... Comment se servir d'une pince de désincarcération ? Et surtout comment comprendre la notice...? Tout cela dans un mélange de vérités et d'humour, un dessin naïf mais qui rappelle cependant le Gaston Lagaffe de nos enfances.
Move to the city
Voilà une curieuse petite bande dessinée. Il s'agit en effet d'une "compilation" de strips étant parus dans le magazine anglais "Time out" au rythme d'un par semaine sur 40 semaines. L'histoire est celle de deux compères quittant leur campagne pour les lumières de la ville. Au travers de leur voyage, Tom Gauld va s'amuser, philosopher, disserter et probablement rêver aussi un peu. Son trait est minimaliste, vraiment simplifié, pas à l'extrême mais presque. Pourtant son travail sur les volumes m'a impressionné, cela a l'air si simple avec le produit fini dans les mains. En fait je suis vraiment emprunté pour vous parler de ce petit livre et tout ce que j'espère, c'est que je vous ai donné envie de voir…
Okko
J'AI ADORÉ LE TOME 1. Par contre le tome 2 m'a un peu gonflé... Je n’ai pas aimé cette histoire de vampire, pour moi un vampire c'est pas ça donc bien sûr ça pouvait pas coller ! (C’est purement partial, je fais pas l'effort de m'adapter sur ce coup !) Les couleurs sont incroyables, c'est dingue comme les changements de ton au fil des planches rendent bien. Certaines avec une prédominance rouge, bleue ou verte. Ca m'plait ! Le dessin me plait aussi, je trouve que le trait est précis, les personnages rendent bien et il y a un "je sais pas quoi" qui fait qu'ils ont une certaine prestance. Et l'histoire même avec ce que j'ai dit précédemment est bien, je faisais ma critique d'enfant gâté c'est tout. ^^ Je tire mon chapeau au travail de Hub pour tenir le "pinceau" dans la main droite et la "plume" dans la main gauche, c'est vraiment du bon boulot ! Alors pourquoi est ce que je mets que 3/5 ? C’est simple, j’attends la suite, si ça continue sur le même chemin, j'augmenterai ma note d'une étoile et peut-être deux qui sait. En attendant je veux pas mettre 4 étoiles et être obligé d'en retirer une, c'est pas correct je trouve. Un seul mauvais point : les scènes d'action manquent de réalisme, c'est trop rapide à mon goût, pas assez détaillé. Mais c'est un choix, peut-être que ça changera dans les prochains tomes.
Nic Oumouk
Ah, la vie de banlieue racontée par Larcenet ! Excellent ! Nic Oumouk est attachant, ses répliques sont marrantes, dans le style de l'auteur. Les "sur la tête du Coran", "Oulalaradine" et autres "culé" me font bien rire (mais enfin, j'habite dans un trou paumé, je suppose que les urbains apprécient moins). Les personnages secondaires sont vraiment sympas : la racaille du quartier, le justicier de la langue française, le bandit recherché dans le monde entier,... Les "aventures" sont plaisantes : Nic Oumouk initié au racket, puis puni par sa mère et enfin par Edukator (le justicier nommé plus haut). Les dessins sont très réussis : Larcenet est en forme dans cet album. Dommage ou pas, il ne dénonce pas la vie de banlieue, il se contente de déconner avec. Pour ma part, je pense que c'est un choix et que c'est très réussi. Une phrase culte à retenir : "Comment que c'est dur, la vie de délinquant, je sais pas si je pourrai faire carrière".
Louis la Lune
Magnifique, jusque dans la qualité des pages de la BD ! C’est un réel plaisir de se plonger dans cette histoire. Il en sort une véritable chaleur dans les pages, dans les dessins et dans l’histoire ! Bravo, et merci pour « cette petite merveille de fraîcheur ». Je ne peux m’empêcher de voir derrière ce fabuleux conte, un style, une façon de nous raconter l’histoire propre à Alban Guillemois bien sûr (que je ne connaissais pas), mais qui me rappelle un certain Tim Burton... (Comparaison personnelle) Quelle richesse d’imagination, de précision !!!