Voilà une bien belle histoire de vengeance, en effet...
Le scénario d'Yves Sente est bien maîtrisé, classique, réservant son lot de chausses-trapes, de pièges, de fausses pistes, un lot qui sied à toute bonne histoire de ce genre. Bien sûr, la référence à l'oeuvre d'Alexandre Dumas n'est pas un hasard, puisque Sente s'inscrit dans cette veine d'intrigues et de faux-semblants. Un scénario magnifié par le dessin, que dis-je, la peinture de Gregorz Rosinski, de toute beauté la plupart du temps, même si certaines cases me semblent juste esquissées. Un très beau diptyque, à conseiller au grand public.
En cinéma comme en BD, je n'aime pas le Western. Que voulez-vous... les goûts et les couleurs...
Et pourtant : Lune d'argent sur Providence m'a fait changer d'avis.
Côté dessin tout d'abord : j'adore. Un vrai travail sur la lumière qui met en valeur des décors somptueux. Des couleurs chatoyantes, un trait simple et précis. Les planches sont d'une rare qualité. Le style est au RDV et colle parfaitement au thème Western.
Côté ambiance, on se situe entre Western, Policier et Fantastique, avec une héroïne charmante et mystérieuse (tombera-t-elle amoureuse du gentil shérif ?)
Un excellent 1er tome... on attend la suite avec impatience !
Un vrai coup de coeur pour cette BD qui m'a réconcilié avec le Western !
Si vous n’aviez qu’un album à lire ce mois- çi , lisez « le désespoir du singe ».
Déjà avec un titre aussi énigmatique que beau vous ne pouvez que succomber à la tentation.
En outre la couverture est, à mon avis, une des plus belles de cette année 2006.
Pourtant, ne connaissant pas du tout l’œuvre d’ Alfred , mais uniquement celle de Peyraud ( et encore simplement comme dessinateur) j’ai tout de suite été conquis par cette bande dessinée.
Une romance pour ne pas dire une histoire romantique dans un monde Kafkaïen, où des mystérieux chantiers d’irrigations semblent indispensables au pouvoir en place, dont le bras armé ressemble à des êtres difformes.
Dans cet univers prêt à exploser, deux êtres, un peu bohèmes, un peu fous mais surtout amoureux vont bouleverser l’ordre établi.
Car il s’agit bien de cela, d’une histoire d’amour, magnifiquement dessiné et mise en scène, sur un fond dramatique.
Beaucoup de références et d’allusions dans cet opus ( on songe notamment au « dictateur » de Chaplin , pour le contexte ; scènes sur les toits, la répression, la fuite programmée du pays, )
Un dessin élastique ( les personnages semblent fait en caoutchouc ) d’Alfred, magnifique, servi par les couleurs forts réussies de Delf.
Lecture indispensable pour tout bédéphile qui se respecte.
Faites comme moi,ne demander qu’à tomber sous le charme de Vespérine.
Ma bd coup de cœur du moment
Quelle maîtrise dans le dessin et le scénario de cette bande dessinée!
Je suis resté sous le charme de cette histoire fantastique, où les légendes celtiques côtoient le surnaturel.
Le scénario d'Oger semble sortir tout droit d'une rencontre entre Edgar Allan Poe et Anatole le Braz, tant il est prenant.
Un découpage parfait. L’idée, tant de fois utilisée en bd ou en littérature, de l’écrivain (Edgar Saint- Preux, tiens le même prénom qu'Allan Poe!) recueillant les paroles d’un témoin de l’histoire, fonctionne à merveille. On baigne vraiment dans l’ambiance inquiétante de ce village breton (malgré l’avertissement des auteurs, je sais, moi, où se trouve le village de Trébernec) de la fin du 19ème siècle.
Un petit regret : on ne sait toujours pas d’où sortent ces étranges « petites bêtes », véritables gremlins locaux.
De la magie, des légendes, un mystère, de l'amour, le tout servi sur un dessin en couleurs directes de Prugne,
Jubilatoire.
Oui, cet ouvrage est un bel ouvrage, et à ce que j'ai cru comprendre en m'intéressant à l'auteur, Machin est un personnage qui apparaît dans d'autres ouvrages de celui-ci, notamment "Olive n'a plus d'huile", paru à l'Institut Pacôme, et "Machine & Machin ont rétréci". Machine est la copine de Machin, et ils sont voués à vivre de trépidantes aventures.
Ouvrage qui date des débuts de La Boîte À Bulles, "La Bête qui mangeait tout le monde" est un petit OVNI qui n'a pas frappé grand monde à sa sortie, mais que je vous conseille de lire et de découvrir. Très personnel, et très vivant.
PS : J'ai oublié de dire que "Machine & Machin" est sorti aux éditions rennaises L'ŒUF.
Je n'aime pas vraiment la science fiction, mais le scénario m'a beaucoup prise et que dire des dessins qui sont vraiment splendides de Patrizio Evangelisti. J'ai hâte de pouvoir lire le deuxième volume où apparaît enfin l'héroïne de la série, et qui sortira fin Mars 2006.
Une note négative pour la distribution de Pavésio, le volume 1 ne se trouve pas facilement.
C'est un bon manga, mais un peu trop enfantin au début. Ca devient intéressant vers le tome 3 seulement : on a un peu de mal à commencer la série, mais quand on y est, c'est vraiment un manga super. ^^
Quel univers !!! Le graphisme semble minimaliste lorsque l'on feuillette cette bd, mais une fois que l'on a plongé dans l'histoire, l'immersion est totale grâce à ces dessins uniques à ma connaissance.
(traits ultrafins !!!)
Le scénario est de très bonne facture, Corbeyran et Bouillez se complètent à merveille. Je préfère ne rien dévoiler sur cette histoire car elle se doit d'être lue. Vivement la suite et fin de ce diptyque.
"Les trois petits cochons", la véritable histoire…
Tarek, nous raconte l’histoire des 3 petits cochons d’une façon décalée, drôle, déjanté et même un peu déroutante. Cette bd destinée aux enfants est tout de même assez raffinée et je ne suis pas sûr que les plus jeunes pourront tout apprécier. Il y a clairement plusieurs degrés de lecture. Au-delà de l’histoire et des jeux de mots, on trouve un message de tolérance et de respect des différences (qui colle à l’actualité). Ça peut paraître un peu trop moraliste mais pour faire passer le message à nos petits chérubins, il faut mettre en évidence un peu plus que nécessaire.
Les dessins de Morinière sont très sympas. Ils sont simples et efficaces (exactement ce qu’il faut pour une BD jeunesse) mais aussi original dans un style démarqué des sentiers battus.
Les couleurs de Svart collent bien aux illustrations. Elles sont quelques fois sombres mais pas glauques, ce qui accentue (je trouve) ce côté engagé de la BD. La forêt est magnifique.
Alors là je dis bravo M. Aranega !
Voilà une série qui va vite se tailler une belle réputation. Car "Victor Lalouz" est un condensé de l'humour beauf contemporain. Marchant sur les traces d'Elie Semoun et ses petites annonces, mais en nettement mieux, Aranega livre là un petit bijou avec ces strips d'humour ravageur, à la chute irrésistible. C'est bien simple, j'ai éclaté de rire au moins 10 fois. Ce qui doit être un gage de qualité, car je suis plutôt difficile en matière d'humour. J'ai même hésité à mettre la note maximale. Mais nul doute que d'autres le feront, dès qu'ils se seront jetés sur cet album à ne pas manquer.
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La Vengeance du Comte Skarbek
Voilà une bien belle histoire de vengeance, en effet... Le scénario d'Yves Sente est bien maîtrisé, classique, réservant son lot de chausses-trapes, de pièges, de fausses pistes, un lot qui sied à toute bonne histoire de ce genre. Bien sûr, la référence à l'oeuvre d'Alexandre Dumas n'est pas un hasard, puisque Sente s'inscrit dans cette veine d'intrigues et de faux-semblants. Un scénario magnifié par le dessin, que dis-je, la peinture de Gregorz Rosinski, de toute beauté la plupart du temps, même si certaines cases me semblent juste esquissées. Un très beau diptyque, à conseiller au grand public.
Lune d'argent sur Providence
En cinéma comme en BD, je n'aime pas le Western. Que voulez-vous... les goûts et les couleurs... Et pourtant : Lune d'argent sur Providence m'a fait changer d'avis. Côté dessin tout d'abord : j'adore. Un vrai travail sur la lumière qui met en valeur des décors somptueux. Des couleurs chatoyantes, un trait simple et précis. Les planches sont d'une rare qualité. Le style est au RDV et colle parfaitement au thème Western. Côté ambiance, on se situe entre Western, Policier et Fantastique, avec une héroïne charmante et mystérieuse (tombera-t-elle amoureuse du gentil shérif ?) Un excellent 1er tome... on attend la suite avec impatience ! Un vrai coup de coeur pour cette BD qui m'a réconcilié avec le Western !
Le Désespoir du Singe
Si vous n’aviez qu’un album à lire ce mois- çi , lisez « le désespoir du singe ». Déjà avec un titre aussi énigmatique que beau vous ne pouvez que succomber à la tentation. En outre la couverture est, à mon avis, une des plus belles de cette année 2006. Pourtant, ne connaissant pas du tout l’œuvre d’ Alfred , mais uniquement celle de Peyraud ( et encore simplement comme dessinateur) j’ai tout de suite été conquis par cette bande dessinée. Une romance pour ne pas dire une histoire romantique dans un monde Kafkaïen, où des mystérieux chantiers d’irrigations semblent indispensables au pouvoir en place, dont le bras armé ressemble à des êtres difformes. Dans cet univers prêt à exploser, deux êtres, un peu bohèmes, un peu fous mais surtout amoureux vont bouleverser l’ordre établi. Car il s’agit bien de cela, d’une histoire d’amour, magnifiquement dessiné et mise en scène, sur un fond dramatique. Beaucoup de références et d’allusions dans cet opus ( on songe notamment au « dictateur » de Chaplin , pour le contexte ; scènes sur les toits, la répression, la fuite programmée du pays, ) Un dessin élastique ( les personnages semblent fait en caoutchouc ) d’Alfred, magnifique, servi par les couleurs forts réussies de Delf. Lecture indispensable pour tout bédéphile qui se respecte. Faites comme moi,ne demander qu’à tomber sous le charme de Vespérine. Ma bd coup de cœur du moment
L'Auberge du Bout du Monde
Quelle maîtrise dans le dessin et le scénario de cette bande dessinée! Je suis resté sous le charme de cette histoire fantastique, où les légendes celtiques côtoient le surnaturel. Le scénario d'Oger semble sortir tout droit d'une rencontre entre Edgar Allan Poe et Anatole le Braz, tant il est prenant. Un découpage parfait. L’idée, tant de fois utilisée en bd ou en littérature, de l’écrivain (Edgar Saint- Preux, tiens le même prénom qu'Allan Poe!) recueillant les paroles d’un témoin de l’histoire, fonctionne à merveille. On baigne vraiment dans l’ambiance inquiétante de ce village breton (malgré l’avertissement des auteurs, je sais, moi, où se trouve le village de Trébernec) de la fin du 19ème siècle. Un petit regret : on ne sait toujours pas d’où sortent ces étranges « petites bêtes », véritables gremlins locaux. De la magie, des légendes, un mystère, de l'amour, le tout servi sur un dessin en couleurs directes de Prugne, Jubilatoire.
La Bête qui mangeait tout le monde
Oui, cet ouvrage est un bel ouvrage, et à ce que j'ai cru comprendre en m'intéressant à l'auteur, Machin est un personnage qui apparaît dans d'autres ouvrages de celui-ci, notamment "Olive n'a plus d'huile", paru à l'Institut Pacôme, et "Machine & Machin ont rétréci". Machine est la copine de Machin, et ils sont voués à vivre de trépidantes aventures. Ouvrage qui date des débuts de La Boîte À Bulles, "La Bête qui mangeait tout le monde" est un petit OVNI qui n'a pas frappé grand monde à sa sortie, mais que je vous conseille de lire et de découvrir. Très personnel, et très vivant. PS : J'ai oublié de dire que "Machine & Machin" est sorti aux éditions rennaises L'ŒUF.
Fourmi Blanche
Je n'aime pas vraiment la science fiction, mais le scénario m'a beaucoup prise et que dire des dessins qui sont vraiment splendides de Patrizio Evangelisti. J'ai hâte de pouvoir lire le deuxième volume où apparaît enfin l'héroïne de la série, et qui sortira fin Mars 2006. Une note négative pour la distribution de Pavésio, le volume 1 ne se trouve pas facilement.
Mär - Märchen Awaken Romance
C'est un bon manga, mais un peu trop enfantin au début. Ca devient intéressant vers le tome 3 seulement : on a un peu de mal à commencer la série, mais quand on y est, c'est vraiment un manga super. ^^
Pest
Quel univers !!! Le graphisme semble minimaliste lorsque l'on feuillette cette bd, mais une fois que l'on a plongé dans l'histoire, l'immersion est totale grâce à ces dessins uniques à ma connaissance. (traits ultrafins !!!) Le scénario est de très bonne facture, Corbeyran et Bouillez se complètent à merveille. Je préfère ne rien dévoiler sur cette histoire car elle se doit d'être lue. Vivement la suite et fin de ce diptyque.
Les 3 petits cochons
"Les trois petits cochons", la véritable histoire… Tarek, nous raconte l’histoire des 3 petits cochons d’une façon décalée, drôle, déjanté et même un peu déroutante. Cette bd destinée aux enfants est tout de même assez raffinée et je ne suis pas sûr que les plus jeunes pourront tout apprécier. Il y a clairement plusieurs degrés de lecture. Au-delà de l’histoire et des jeux de mots, on trouve un message de tolérance et de respect des différences (qui colle à l’actualité). Ça peut paraître un peu trop moraliste mais pour faire passer le message à nos petits chérubins, il faut mettre en évidence un peu plus que nécessaire. Les dessins de Morinière sont très sympas. Ils sont simples et efficaces (exactement ce qu’il faut pour une BD jeunesse) mais aussi original dans un style démarqué des sentiers battus. Les couleurs de Svart collent bien aux illustrations. Elles sont quelques fois sombres mais pas glauques, ce qui accentue (je trouve) ce côté engagé de la BD. La forêt est magnifique.
Victor Lalouz
Alors là je dis bravo M. Aranega ! Voilà une série qui va vite se tailler une belle réputation. Car "Victor Lalouz" est un condensé de l'humour beauf contemporain. Marchant sur les traces d'Elie Semoun et ses petites annonces, mais en nettement mieux, Aranega livre là un petit bijou avec ces strips d'humour ravageur, à la chute irrésistible. C'est bien simple, j'ai éclaté de rire au moins 10 fois. Ce qui doit être un gage de qualité, car je suis plutôt difficile en matière d'humour. J'ai même hésité à mettre la note maximale. Mais nul doute que d'autres le feront, dès qu'ils se seront jetés sur cet album à ne pas manquer.