C’est par hasard que j’ai lu Gil St André. C’est grâce à mon fils (8 ans), fou de BD. Un jour il me ramena de la bibliothèque les deux premiers volumes. Du moment de l’ouverture de la BD je n’ai pas pu la refermer jusqu’à la fin et je n’ai jamais ramené aussi rapidement des livres pour échange à la bibliothèque. Les dessins sont vraiment bien faits et le polar bien ficelé, digne de XIII, et en plus une partie de l’histoire se passe dans Lyon, désolé je suis Lyonnais. Donc étant passionné de polar et de ma ville je ne peux qu’encourager de si belle BD.
Vous dire que j'ai aimé serait en dessous de la vérité. J'ai littéralement adoré l'anime qui a pour base ce manga. Je me suis dévoré les épisodes en quelques jours, et j'ai enchaîné avec les trois tomes.
Cette série démarre sur les chapeaux de roues et le rythme est dynamique, c'est le moins qu'on puisse dire. En plus, les dessins sont franchement pas mal, très expressifs !
On s'attache bien vite aux personnages, surtout aux deux frères, unis par un lien très fort, puisqu'ils reviennent de loin tous les deux. Personnellement, j'ai un gros faible pour Edward, qui est un personnage extra !
Ce comics de super-héros est original dans ses scénarios et dans sa construction.
Il commence comme un comics classique, une organisation secrète de super-héros embauchent une nouvelle recrue, Elijah Snow, un homme centenaire qui ne vieillit plus depuis des années et est capable de geler tout autour de lui. Avec lui, Jakita Wagner, une femme indestructible et surpuissante, et Le Batteur, un jeune gars cool qui est une interface humaine avec toutes les formes de signaux informatiques et autres. Ensemble, ils vont enquêter sur des évènements étranges, paranormaux, etc... Sauf que très vite, cela part dans le très grand spectacle.
Le récit se passe dans l'univers Wildstorm, on y entend donc parler d'autres séries de l'éditeur : Stormwatch, Authority, etc.. Les albums se scindent en histoires courtes d'une vingtaine de pages chacune. Successivement et presque sans aucun suivi logique, nos héros vont découvrir des monstres façon Godzilla et la mite géante Mothra, un fantôme justicier de Hong-Kong, des super-héros disparus rappelant La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, des super-complots gouvernementaux datant de la seconde guerre mondiale, des créatures issus d'un Multivers, et même des transpositions de super-héros très connus (Superman, Wonderwoman, Green Lantern, etc...).
La lecture de cette série est relativement déroutante car l'accumulation d'histoires, de personnages, d'évènements tous plus impressionnants et mystérieux les uns que les autres est assez dure à assimiler en première lecture. Il faut savoir apprécier les histoires qui ne se posent pas la question du réalisme, où tout est possible pour ajouter au mystère, au fantastique, à la science-fiction et au grand spectacle.
Mais au fil des histoires, des évènements se recoupent, le fil rouge de l'intrigue évolue, et en fin de tome 2, un pan du mystère se dévoile, indiquant que, même si le scénariste s'est laissé un large champ libre échappant à une cohérence très poussée de l'histoire globale, le tout finira plus ou moins par se recouper en un vrai scénario global qui se révèle assez prenant.
Je ne pense pas que cette série plaise à tout le monde car sa grande liberté de récit lui fait échapper à une certaine logique linéaire et peut rebuter le lecteur qui aime que tout soit logique, suivi et réaliste. Mais Planetary a deux buts :
- d'une part intéresser le lecteur par des histoires de SF/super-héros à grand spectacle, suivant un fil rouge qui se révèlera assez bien construite au final
- d'autre part rendre hommage à toute la culture romanesque et de comics en offrant de nombreux clins d'oeil plus ou moins discrets à des classiques de la littérature du genre : Sherlock Holmes, les héros DC Comics, Hulk, les 4 Fantastiques, Jules Verne, et de nombreux autres.
J'aime l'originalité de ce récit bien construit et assez bien dessiné. J'aime sa liberté, son ambiance de mystère et de grand spectacle sans fard. J'aime la forme que prend l'intrigue globale quand on la découvre à partir de la fin du tome 2.
Franchement un comics à lire !
Ayant apprécié Le Cycle, ayant été impressionné par Cercle vicieux, c'est aussi vite que j'ai pu que je me suis acheté ce nouvel album de Lecroart.
On y retrouve toujours le même dessin, pas fantastique mais pas désagréable du tout à lire, les mêmes personnages du professeur Fignoteau et de ses assistants Anne et Robert, toujours le même côté un peu exhubérant des dialogues, bref on est en territoire connu.
Le récit se lance rapidement avec le constat alarmé du Professeur : si leur BD n'atteint pas le succès, ils vont disparaitre dans l'oubli. S'ensuivent alors le premier moyen d'atteindre le succès selon lui : voler le style graphique et de narration d'autres BDs à succès : BD d'aventure ultra-classique, BD érotique, etc... ces passages sont assez amusants car les dialogues, quoiqu'un peu lourds, sont en parfait décalage avec les images. Lecroart joue la carte de l'humour, et j'ai véritablement ri. J'ai particulièrement adoré la double narration destinée à représenter la façon dont le lecteur doit ressentir l'histoire : "Allons bon ! Vas-y fous-lui la patée !".
Mais pour le moment, dans cette moitié de l'album, je n'ai pas tant été charmé que cela car même si je rigolais souvent, le résultat n'avait pas le côté impressionnant de travail sur le support BD et original des oeuvres précédentes de Lecroart...
Jusqu'à ce passage avec le maître Japonais, le maître du manga...
J'ai bien sûr du attendre la fin de ce passage pour comprendre ce qu'il en était exactement, ce qui me semblait bizarre dans les dialogues en première lecture... Et quand j'ai compris, quand j'ai vu ce que c'était... Je dis formidable ! Franchement, j'ai trouvé ce passage encore plus réussi que le Cercle vicieux !
Puis viennent ensuite encore d'autre trouvailles sur le support BD, et surtout beaucoup d'humour : j'ai vraiment été à la fois éclaté de rire et impressionné par les idées de Lecroart et leur réussite technique.
Sincèrement, même si le début de cette Bd m'a un peu lassé, je crois bien que c'est là le meilleur album d'Etienne Lecroart.
Cette BD ne m’intéressait pas vraiment... Ce sont surtout les dessins qui me rebutaient, sombres et un peu trop "bruts" à mon goût. Et puis Pierig m’a dit que ça valait la peine, alors je l’ai lu... et j’ai été agréablement surprise!
L’histoire est vraiment prenante. Une fois qu’on a commencé, on ne lache pas la BD! On se laisse entraîner aux côtés de Paul et on est touché par ce qu’il ressent: ses désirs, ses doutes, ses regrets... Il y a d’une part la vie de famille, avec les difficultés causées par l’absence; d’autre part celle de super-héros, avec la confrontation de la vie privée et de la vie publique, et surtout la difficulté de voir sa vie comme son corps échapper à toute maîtrise.
De plus, à la lecture, le dessin repoussant au départ m’a semblé pas si mal que ça, plutôt bien fait même si ce n’est pas un style que j’apprécie.
Bref, je ne peux que vous en conseiller la lecture! (Et pour ça je me remets à poster pour la première fois depuis des mois!) Ce serait dommage de passer à côté de cette BD.
L'univers de "Gogo Monster" est empli de poésie, d'arrêt sur images, d'émerveillement et de symboles forts. Le style de narration de l'auteur m'a surpris et m'a paru très particulier. Mais il ne m'a pas fallu longtemps pour que je tombe sous le charme.
Il est surtout question dans ce livre d'un enfant qui est régulièrement submergé par des absences pendant lesquelles il entre en communication avec des monstres. Persuadé que ceux-ci sont réels, ses camarades de classe prennent peur et/ou se moquent.
C'est superbement dessiné. Le style est assez épuré. Les cases, une à une, dégagent une grande force, un impact visuel étonnant.
Quelques pages en moins ne m'auraient pas ennuyé...mais j'aurais peut-être dû lire cette bd plus lentement, avec une tasse de camomille!!
Mon avis suit une première lecture à chaud. Ce ne sont sans doute pas des conditions idéales pour rédiger une critique mais je ne peux y résister, tant cet album m’a littéralement captivé ! Le découpage et la narration donnent l’impression curieuse de vivre cette histoire à côté de l’inspecteur Rivière. Cela permet au lecteur d’être un observateur privilégié des événements étranges qui se produisent. Pourquoi d’honnêtes citoyens se mettent –il à tuer ? Zentner construit son récit autour de deux histoires distinctes en apparence : celle de l’inspecteur Rivière et celle d’une jeune magicienne aux pouvoirs éteints. Ces deux histoires sont suivies en parallèle avec un décalage dans le temps. Ces destinées finissent par se croiser dans un final très réussi malgré son manque d’originalité. Comme à l’accoutumée, Zentner s’est adjoint les bons services de son ami Pellejero. Son trait rond et épais si caractéristique se conjugue avec de larges aplats noirs, assurant aux planches un rendu sans pareil.
Je ne sais si mon enthousiasme sera entamé lors d’une prochaine relecture, mais cette œuvre me paraît être un incontournable pour les amateurs du genre.
Avis après lecture du tome 1 : 4,5/5
Quelle superbe découverte ce "sourire du Clown". Autant vous l'avouer (j'ai honte) mais je n'avais encore jamais rien lu de Brunschwig (malgré ces séries précédentes à grand succès), et c'est donc avec aucun a priori que j'ai lu cet album.
Grossièrement, c'est l'histoire d'une banlieue française qui peut s'embraser à tout moment, notamment à l'occasion des assassinats (à des époques différentes) des deux clowns qui égaient le quartier. Mais je dois aussi dire que le déroulement du scénario est assez complexe en fait. Parfois, on est à la limite de ne plus trop comprendre. Mais c'est là où Brunschwig est fort : cette limite n'est jamais dépassée. Beaucoup de zones d'ombres persistent à la fin de ce premier tome, suscitant désormais mon impatience quant à la sortie du prochain.
Mais là où cette BD est géniale, c'est sur les dessins de Hirn qui sont somptueux. Vraiment, chaque planche m'a régalé, les têtes de clown étant si expressives. Ajouté à cela, une qualité de papier digne de ce nom, et vous avez un album finalement triste et déroutant très réussit.
Bon là, je ne vais pas du tout être objectif !
J'avais couru après les premières éditions incomplètes (comix USA, je crois) des tribulations de Hopey et Maggie ! Enfin tout est édité ! Ca permet de mieux comprendre certains point obscurs des éditions précédentes.
Certes, tout n'est pas de qualité égale mais il y a une telle densité dans le récit, ça n'est pas la BD que vous lisez en 10 minutes et que vous reposez à jamais dans votre bibliothèque.
Les relations entre les protagonistes ! Le dessin clair qui fait penser à Aggie ou Lili mais en bien déjanté ! Jaime Hernandez a fait du très bon boulot.
Une association telle que Matthieu Bonhomme (auteur du remarquable Marquis d'Anaon) et Gwen de Bonneval (scénariste du formidable Gilgamesh) ne pouvait déboucher que sur une bonne surprise. Et c'est vraiment le cas.
Nous suivons les aventures de Guillaume, très jeune noble, (qui, par certains aspects, me rappelle Pirlouit, l'humour en moins, - peut-être à cause de sa chèvre - un clin d'oeil, non ?) dans un Moyen-Age cruel et à la limite du fantastique. D'ailleurs, pour continuer dans le monde de Peyo, l'enchanteur Homnibus s'est mué ici en une mystérieuse femme, Ysane. Qui dit Moyen Age, dit chevalier. Le chevalier de Brabaçon, bourru, maladroit mais courageux permet à l'histoire de s'ancrer dans le monde réel, au contraire des autres personnages (Guillaume, Ysade) dont on pressent qu'ils vont faire basculer l'histoire dans un univers plus fantastique (à l'image de la dernière page qui réserve des surprises pour la suite).
Il faut souligner, dans cette bande dessinée, le travail de Walter sur les couleurs qui mettent parfaitement en relief le dessin de Matthieu Bonhomme (les scènes nocturnes sont à cet égard une illustration typique).
Après le très réussi Voyage d'Esteban, Matthieu Bonhomme continue de m'enchanter (en outre le rythme de parution de ses livres reste soutenu) Un conte moyen-âgeux prometteur. L'année 2006 commence bien.
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Gil St André
C’est par hasard que j’ai lu Gil St André. C’est grâce à mon fils (8 ans), fou de BD. Un jour il me ramena de la bibliothèque les deux premiers volumes. Du moment de l’ouverture de la BD je n’ai pas pu la refermer jusqu’à la fin et je n’ai jamais ramené aussi rapidement des livres pour échange à la bibliothèque. Les dessins sont vraiment bien faits et le polar bien ficelé, digne de XIII, et en plus une partie de l’histoire se passe dans Lyon, désolé je suis Lyonnais. Donc étant passionné de polar et de ma ville je ne peux qu’encourager de si belle BD.
FullMetal Alchemist
Vous dire que j'ai aimé serait en dessous de la vérité. J'ai littéralement adoré l'anime qui a pour base ce manga. Je me suis dévoré les épisodes en quelques jours, et j'ai enchaîné avec les trois tomes. Cette série démarre sur les chapeaux de roues et le rythme est dynamique, c'est le moins qu'on puisse dire. En plus, les dessins sont franchement pas mal, très expressifs ! On s'attache bien vite aux personnages, surtout aux deux frères, unis par un lien très fort, puisqu'ils reviennent de loin tous les deux. Personnellement, j'ai un gros faible pour Edward, qui est un personnage extra !
Planetary
Ce comics de super-héros est original dans ses scénarios et dans sa construction. Il commence comme un comics classique, une organisation secrète de super-héros embauchent une nouvelle recrue, Elijah Snow, un homme centenaire qui ne vieillit plus depuis des années et est capable de geler tout autour de lui. Avec lui, Jakita Wagner, une femme indestructible et surpuissante, et Le Batteur, un jeune gars cool qui est une interface humaine avec toutes les formes de signaux informatiques et autres. Ensemble, ils vont enquêter sur des évènements étranges, paranormaux, etc... Sauf que très vite, cela part dans le très grand spectacle. Le récit se passe dans l'univers Wildstorm, on y entend donc parler d'autres séries de l'éditeur : Stormwatch, Authority, etc.. Les albums se scindent en histoires courtes d'une vingtaine de pages chacune. Successivement et presque sans aucun suivi logique, nos héros vont découvrir des monstres façon Godzilla et la mite géante Mothra, un fantôme justicier de Hong-Kong, des super-héros disparus rappelant La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, des super-complots gouvernementaux datant de la seconde guerre mondiale, des créatures issus d'un Multivers, et même des transpositions de super-héros très connus (Superman, Wonderwoman, Green Lantern, etc...). La lecture de cette série est relativement déroutante car l'accumulation d'histoires, de personnages, d'évènements tous plus impressionnants et mystérieux les uns que les autres est assez dure à assimiler en première lecture. Il faut savoir apprécier les histoires qui ne se posent pas la question du réalisme, où tout est possible pour ajouter au mystère, au fantastique, à la science-fiction et au grand spectacle. Mais au fil des histoires, des évènements se recoupent, le fil rouge de l'intrigue évolue, et en fin de tome 2, un pan du mystère se dévoile, indiquant que, même si le scénariste s'est laissé un large champ libre échappant à une cohérence très poussée de l'histoire globale, le tout finira plus ou moins par se recouper en un vrai scénario global qui se révèle assez prenant. Je ne pense pas que cette série plaise à tout le monde car sa grande liberté de récit lui fait échapper à une certaine logique linéaire et peut rebuter le lecteur qui aime que tout soit logique, suivi et réaliste. Mais Planetary a deux buts : - d'une part intéresser le lecteur par des histoires de SF/super-héros à grand spectacle, suivant un fil rouge qui se révèlera assez bien construite au final - d'autre part rendre hommage à toute la culture romanesque et de comics en offrant de nombreux clins d'oeil plus ou moins discrets à des classiques de la littérature du genre : Sherlock Holmes, les héros DC Comics, Hulk, les 4 Fantastiques, Jules Verne, et de nombreux autres. J'aime l'originalité de ce récit bien construit et assez bien dessiné. J'aime sa liberté, son ambiance de mystère et de grand spectacle sans fard. J'aime la forme que prend l'intrigue globale quand on la découvre à partir de la fin du tome 2. Franchement un comics à lire !
L'Elite à la portée de tous
Ayant apprécié Le Cycle, ayant été impressionné par Cercle vicieux, c'est aussi vite que j'ai pu que je me suis acheté ce nouvel album de Lecroart. On y retrouve toujours le même dessin, pas fantastique mais pas désagréable du tout à lire, les mêmes personnages du professeur Fignoteau et de ses assistants Anne et Robert, toujours le même côté un peu exhubérant des dialogues, bref on est en territoire connu. Le récit se lance rapidement avec le constat alarmé du Professeur : si leur BD n'atteint pas le succès, ils vont disparaitre dans l'oubli. S'ensuivent alors le premier moyen d'atteindre le succès selon lui : voler le style graphique et de narration d'autres BDs à succès : BD d'aventure ultra-classique, BD érotique, etc... ces passages sont assez amusants car les dialogues, quoiqu'un peu lourds, sont en parfait décalage avec les images. Lecroart joue la carte de l'humour, et j'ai véritablement ri. J'ai particulièrement adoré la double narration destinée à représenter la façon dont le lecteur doit ressentir l'histoire : "Allons bon ! Vas-y fous-lui la patée !". Mais pour le moment, dans cette moitié de l'album, je n'ai pas tant été charmé que cela car même si je rigolais souvent, le résultat n'avait pas le côté impressionnant de travail sur le support BD et original des oeuvres précédentes de Lecroart... Jusqu'à ce passage avec le maître Japonais, le maître du manga... J'ai bien sûr du attendre la fin de ce passage pour comprendre ce qu'il en était exactement, ce qui me semblait bizarre dans les dialogues en première lecture... Et quand j'ai compris, quand j'ai vu ce que c'était... Je dis formidable ! Franchement, j'ai trouvé ce passage encore plus réussi que le Cercle vicieux ! Puis viennent ensuite encore d'autre trouvailles sur le support BD, et surtout beaucoup d'humour : j'ai vraiment été à la fois éclaté de rire et impressionné par les idées de Lecroart et leur réussite technique. Sincèrement, même si le début de cette Bd m'a un peu lassé, je crois bien que c'est là le meilleur album d'Etienne Lecroart.
Prestige de l'uniforme
Cette BD ne m’intéressait pas vraiment... Ce sont surtout les dessins qui me rebutaient, sombres et un peu trop "bruts" à mon goût. Et puis Pierig m’a dit que ça valait la peine, alors je l’ai lu... et j’ai été agréablement surprise! L’histoire est vraiment prenante. Une fois qu’on a commencé, on ne lache pas la BD! On se laisse entraîner aux côtés de Paul et on est touché par ce qu’il ressent: ses désirs, ses doutes, ses regrets... Il y a d’une part la vie de famille, avec les difficultés causées par l’absence; d’autre part celle de super-héros, avec la confrontation de la vie privée et de la vie publique, et surtout la difficulté de voir sa vie comme son corps échapper à toute maîtrise. De plus, à la lecture, le dessin repoussant au départ m’a semblé pas si mal que ça, plutôt bien fait même si ce n’est pas un style que j’apprécie. Bref, je ne peux que vous en conseiller la lecture! (Et pour ça je me remets à poster pour la première fois depuis des mois!) Ce serait dommage de passer à côté de cette BD.
Gogo monster
L'univers de "Gogo Monster" est empli de poésie, d'arrêt sur images, d'émerveillement et de symboles forts. Le style de narration de l'auteur m'a surpris et m'a paru très particulier. Mais il ne m'a pas fallu longtemps pour que je tombe sous le charme. Il est surtout question dans ce livre d'un enfant qui est régulièrement submergé par des absences pendant lesquelles il entre en communication avec des monstres. Persuadé que ceux-ci sont réels, ses camarades de classe prennent peur et/ou se moquent. C'est superbement dessiné. Le style est assez épuré. Les cases, une à une, dégagent une grande force, un impact visuel étonnant. Quelques pages en moins ne m'auraient pas ennuyé...mais j'aurais peut-être dû lire cette bd plus lentement, avec une tasse de camomille!!
Tabou
Mon avis suit une première lecture à chaud. Ce ne sont sans doute pas des conditions idéales pour rédiger une critique mais je ne peux y résister, tant cet album m’a littéralement captivé ! Le découpage et la narration donnent l’impression curieuse de vivre cette histoire à côté de l’inspecteur Rivière. Cela permet au lecteur d’être un observateur privilégié des événements étranges qui se produisent. Pourquoi d’honnêtes citoyens se mettent –il à tuer ? Zentner construit son récit autour de deux histoires distinctes en apparence : celle de l’inspecteur Rivière et celle d’une jeune magicienne aux pouvoirs éteints. Ces deux histoires sont suivies en parallèle avec un décalage dans le temps. Ces destinées finissent par se croiser dans un final très réussi malgré son manque d’originalité. Comme à l’accoutumée, Zentner s’est adjoint les bons services de son ami Pellejero. Son trait rond et épais si caractéristique se conjugue avec de larges aplats noirs, assurant aux planches un rendu sans pareil. Je ne sais si mon enthousiasme sera entamé lors d’une prochaine relecture, mais cette œuvre me paraît être un incontournable pour les amateurs du genre.
Le sourire du clown
Avis après lecture du tome 1 : 4,5/5 Quelle superbe découverte ce "sourire du Clown". Autant vous l'avouer (j'ai honte) mais je n'avais encore jamais rien lu de Brunschwig (malgré ces séries précédentes à grand succès), et c'est donc avec aucun a priori que j'ai lu cet album. Grossièrement, c'est l'histoire d'une banlieue française qui peut s'embraser à tout moment, notamment à l'occasion des assassinats (à des époques différentes) des deux clowns qui égaient le quartier. Mais je dois aussi dire que le déroulement du scénario est assez complexe en fait. Parfois, on est à la limite de ne plus trop comprendre. Mais c'est là où Brunschwig est fort : cette limite n'est jamais dépassée. Beaucoup de zones d'ombres persistent à la fin de ce premier tome, suscitant désormais mon impatience quant à la sortie du prochain. Mais là où cette BD est géniale, c'est sur les dessins de Hirn qui sont somptueux. Vraiment, chaque planche m'a régalé, les têtes de clown étant si expressives. Ajouté à cela, une qualité de papier digne de ce nom, et vous avez un album finalement triste et déroutant très réussit.
Locas
Bon là, je ne vais pas du tout être objectif ! J'avais couru après les premières éditions incomplètes (comix USA, je crois) des tribulations de Hopey et Maggie ! Enfin tout est édité ! Ca permet de mieux comprendre certains point obscurs des éditions précédentes. Certes, tout n'est pas de qualité égale mais il y a une telle densité dans le récit, ça n'est pas la BD que vous lisez en 10 minutes et que vous reposez à jamais dans votre bibliothèque. Les relations entre les protagonistes ! Le dessin clair qui fait penser à Aggie ou Lili mais en bien déjanté ! Jaime Hernandez a fait du très bon boulot.
Messire Guillaume
Une association telle que Matthieu Bonhomme (auteur du remarquable Marquis d'Anaon) et Gwen de Bonneval (scénariste du formidable Gilgamesh) ne pouvait déboucher que sur une bonne surprise. Et c'est vraiment le cas. Nous suivons les aventures de Guillaume, très jeune noble, (qui, par certains aspects, me rappelle Pirlouit, l'humour en moins, - peut-être à cause de sa chèvre - un clin d'oeil, non ?) dans un Moyen-Age cruel et à la limite du fantastique. D'ailleurs, pour continuer dans le monde de Peyo, l'enchanteur Homnibus s'est mué ici en une mystérieuse femme, Ysane. Qui dit Moyen Age, dit chevalier. Le chevalier de Brabaçon, bourru, maladroit mais courageux permet à l'histoire de s'ancrer dans le monde réel, au contraire des autres personnages (Guillaume, Ysade) dont on pressent qu'ils vont faire basculer l'histoire dans un univers plus fantastique (à l'image de la dernière page qui réserve des surprises pour la suite). Il faut souligner, dans cette bande dessinée, le travail de Walter sur les couleurs qui mettent parfaitement en relief le dessin de Matthieu Bonhomme (les scènes nocturnes sont à cet égard une illustration typique). Après le très réussi Voyage d'Esteban, Matthieu Bonhomme continue de m'enchanter (en outre le rythme de parution de ses livres reste soutenu) Un conte moyen-âgeux prometteur. L'année 2006 commence bien.