Cette BD est immanquable, pour ma part c'est une farce digne de Molière. Les dessins sont géniaux et le scénario ne s'essouffle pas malgré les 6 tomes, ce qui est rare maintenant (je trouve). Parfait cadeau aussi bien pour les amateurs de BD que pour les néophytes.
Culte !!!
C'est exactement le mot...
Des graphismes géniaux, magiques,
des lignes épurées,
des couleurs extraordinaires,
un scénario plein d'humour.
Bref, vraiment tout pour (me) plaire... Il y a trop de choses à dire.
Je le conseille vivement à... beaucoup de monde.
Pierre for ever
PS : merci encore aux concepteurs de ce site génial
Encore une fois, Junko Mizuno plonge un conte pour enfants dans son univers si particulier.
Dessins "mignons" (difficile de faire plus kawaï!), dialogues simples mais non dénués d'humour ni de pertinence et ambiance vraiment extraordinaire.
Après Cinderalla et Hansel & Gretel on peut penser que cette lecture soit lourde et ne donne guère de fraîcheur à l’œuvre de Mizuno. Détrompez-vous, une fois de plus c'est réussi, surprenant et divertissant.
Le style de Mizuno est superbe, une totale cohérence narrative, tout en simplicité où les dessins se marient admirablement aux textes.
À noter que dans cette illustration fantasmée du monde sous-marin, quelques cases offrent de petites scènes gores qui ne manquent pas d'effets.
Pour ce qui est de l'histoire, les moments drôles ne manquent pas, l'émotion est là et le final est splendide.
Bien sûr on peut penser que c'est juste une oeuvre trash et déjantée de plus, c'est vrai d'une certaine manière, mais tellement réducteur... Junko Mizuno nous offre plus que cela, sa vision est passionnée et originale. Un vrai plaisir rare et différent pour le lecteur.
Bien sûr je suis fan de l’œuvre de Junko Mizuno, je m'emporte... Pour moi c'est un auteur culte et j'attends ses prochaines oeuvres avec impatience, mais au moins une fois, il faut lire un de ses albums.
C'est si différent, si déroutant que ça en vaut la peine.
Et je recommande chaudement Cinderalla à qui voudrait découvrir cet univers.
À savoir que l'éditeur, IMHO, apporte un réel soin à ses bouquins. Ce manga est publié en sens de lecture occidental, voici ce qui est précisé sur la dernière page:
L'édition française de la Petite Sirène est une nouvelle vision de l’œuvre originale. L'auteur a non seulement renversé elle-même les images mais a aussi tenu à les recolorer et les redessiner.
C'est aussi valable pour les autres albums de Mizuno, et je pense que c'est loin d'être un détail négligeable.
Pour tous les fans de la fantasy...
C'est extra, les dessins sont géniaux, les dialogues sont pleins d'humour et de fantaisie, les personnages sont des plus attachants, on se presse à lire une planche pour en commencer une nouvelle, c'est vraiment excellent !!!!
A lire absolument !
Toujours aussi féru d'exercices de style, Lécroart donne une nouvelle leçon d'OuBaPo avec ce petit album très réussi. Le principe n'est pas aussi "spectaculaire" que dans une album comme Cercle vicieux, mais le résultat est tout aussi brillant. Ici, ce sont les personnages qui, désireux d'entrer dans le monde de la BD grand public et racoleuse, s'appuient sur les jeux de la BD "élitiste" (d'où le titre). Détournements de planches issues d'autres BD, planches qui se lisent dans les deux sens, planches où il ne faut lire qu'une case sur deux, itération iconique et autres joyeusetés, le tout n'étant pas utilisé gratuitement pour faire le m'as-tu-vu, mais faisant partie intégrante du scénario. C'est très bien fait, c'est drôle, bref, c'est une lecture chaudement recommandée à ceux qui aiment la bande dessinée qui cherche à sortir un peu des sentiers battus sans pour autant verser dans le genre intello. Le seul petit bémol c'est que, comme souvent avec Lécroart, ce n'est pas vraiment le genre d'histoire dans laquelle on se replongera 10 fois avec plaisir. Je conseille quand même l'achat, en précisant que c'est une BD que vous risquez surtout de beaucoup prêter, mais pas de relire souvent.
Je me suis éclaté à la lecture de l'intégrale. Que dire à propos de cette oeuvre difficilement classable ? Qu'elle est originale, qu'elle est dense, qu'elle fourmille de personnages hors norme et captivants, qu'elle décrit extrêmement bien les errances d'un homme à la fois paumé et opportuniste, qu'elle ... etc ? Je pourrais en dire encore et encore, mais je crois que l'essentiel est de retenir le plaisir que l'on prend à suivre les aventures d'un bonhomme qui est pourtant loin d'être le héros type, c'est à dire sympa et loyal. Non, ce type là, est veule, lâche, sans trop de scrupules mais il parvient quand même à émouvoir, à provoquer l'empathie. Un vrai tour de force pour Rabaté qui parvient à maintenir l'attention et le suspense durant plus de 500 pages.
Côté graphisme, c'est sûr ! c'est pas le style Soleil. C'est même loin de tout ce qui peut se faire actuellement. C'est un exercice de style qui souligne à la perfection le propos. Les jeux entre l'ombre et la lumière, les flous qui accentuent l'aspect onirique et dramatique du parcours du personnage principal, les traits anguleux, les silhouettes qui nous donnent parfois le sentiment que les personnages sont sans épaisseur physique, participent à nous maintenir sur le fil du rasoir, dans une incertitude qui nous fait nous demander si l'aventure contée est un rêve ou un cauchemar.
Personnellement, j'ai trouvé ça jubilatoire.
Je conseillerais donc cette bd qui est en fait un vrai roman graphique, à ceux qui aiment embarquer pour des destinations inconnues et loin des sentiers battus.
Amateurs d'itinéraires bien balisés et rassurants, s'abtenir...
« Mariée par correspondance » est un excellent comics « roman graphique », sans doute un des meilleurs que j’ai lus. Suivre cette relation arrangée entre un canadien pathétique et une coréenne un peu parachutée est vraiment touchant. Pendant la lecture on prend partie pour la femme, on est un peu dégoûté par le gars et son coté « adorateur de femmes objets », mais la fin revient équilibrer les choses. Au final pas de gentil ou de méchant, juste deux individus un peu lâches et faibles, et de culture tellement différente qu’ils ont du mal à se comprendre et s’accepter.
La narration est parfaite, sans texte superflu, tout se joue dans les regards, les expressions et les silences. Les 261 pages se lisent d’une traite avec beaucoup de fluidité.
L’ouverture de Kyung à l’art est vraiment passionnante, tout ce coté artistique apporte vraiment un plus à la BD.
Une œuvre de qualité, qui mériterait à être plus connue. A découvrir si vous aimez la BD US indépendante.
Les Feux d'Askell,
Petites lumières des phares éclairant chacun des nombreux ports composant l'archipel.
Arleston et Mourier nous offrent grâce à cette bd une ambiance se rapprochant grandement de celle de La Quête de l'Oiseau du Temps.
Un guerrier, une guerrière, un voleur, un poète sont entraînés dans de nombreuses aventures...
Mêlant habileté scénaristique et humour la série s'éloigne de Lanfeust De Troy par son côté plus adulte et moins commercial, tout en gardant ses bons côtés.
Les dessins sont flous mais brillants conférant à la série un véritable caractère propre qui nous plonge dans le rêve que seul une bd peut procurer...
Oubliez que la série est inachevée, elle ne le sera sans doute pas toujours et les trois premiers tomes vous suffiront pour vous emporter.
Je ne connaissais jusqu'ici le sieur Guillaume Bouzard que de réputation, et c'est donc le premier de ces albums que je lis. Autant dire qu'il m'a donné envie d'en voir plus. On suit au cours de plusieurs petites histoires une tranche de vie de Coincoin accompagné par la suite du manchot Kennedy qui court après l'american dream. C'est vraiment drôle, et on trouve un contenu très riche pour cette si courte trentaine de pages. A noter que les 21 premières planches ont été publiées dans Psikopat. L'auteur a donc réalisé une fin pour l'album semble-t-il.
Décidément La Boîte à Bulles est une maison à suivre... Plus je lis leurs productions, plus je trouve des petites perles.
Cette fois-ci, c'est dans le registre intimiste qu'un auteur se distingue. Ca ressemble à des tonnes d'autres chroniques de jeunes actifs, aigris et jaloux du succès des autres. Mais la justesse des dialogues, l'authenticité des situations, ainsi qu'un trait tout en sensibilité de Schmitt propulsent Dérives bien au-dessus des productions habituelles.
A lire.
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De Cape et de Crocs
Cette BD est immanquable, pour ma part c'est une farce digne de Molière. Les dessins sont géniaux et le scénario ne s'essouffle pas malgré les 6 tomes, ce qui est rare maintenant (je trouve). Parfait cadeau aussi bien pour les amateurs de BD que pour les néophytes.
Garulfo
Culte !!! C'est exactement le mot... Des graphismes géniaux, magiques, des lignes épurées, des couleurs extraordinaires, un scénario plein d'humour. Bref, vraiment tout pour (me) plaire... Il y a trop de choses à dire. Je le conseille vivement à... beaucoup de monde. Pierre for ever PS : merci encore aux concepteurs de ce site génial
La Petite Sirène
Encore une fois, Junko Mizuno plonge un conte pour enfants dans son univers si particulier. Dessins "mignons" (difficile de faire plus kawaï!), dialogues simples mais non dénués d'humour ni de pertinence et ambiance vraiment extraordinaire. Après Cinderalla et Hansel & Gretel on peut penser que cette lecture soit lourde et ne donne guère de fraîcheur à l’œuvre de Mizuno. Détrompez-vous, une fois de plus c'est réussi, surprenant et divertissant. Le style de Mizuno est superbe, une totale cohérence narrative, tout en simplicité où les dessins se marient admirablement aux textes. À noter que dans cette illustration fantasmée du monde sous-marin, quelques cases offrent de petites scènes gores qui ne manquent pas d'effets. Pour ce qui est de l'histoire, les moments drôles ne manquent pas, l'émotion est là et le final est splendide. Bien sûr on peut penser que c'est juste une oeuvre trash et déjantée de plus, c'est vrai d'une certaine manière, mais tellement réducteur... Junko Mizuno nous offre plus que cela, sa vision est passionnée et originale. Un vrai plaisir rare et différent pour le lecteur. Bien sûr je suis fan de l’œuvre de Junko Mizuno, je m'emporte... Pour moi c'est un auteur culte et j'attends ses prochaines oeuvres avec impatience, mais au moins une fois, il faut lire un de ses albums. C'est si différent, si déroutant que ça en vaut la peine. Et je recommande chaudement Cinderalla à qui voudrait découvrir cet univers. À savoir que l'éditeur, IMHO, apporte un réel soin à ses bouquins. Ce manga est publié en sens de lecture occidental, voici ce qui est précisé sur la dernière page: L'édition française de la Petite Sirène est une nouvelle vision de l’œuvre originale. L'auteur a non seulement renversé elle-même les images mais a aussi tenu à les recolorer et les redessiner. C'est aussi valable pour les autres albums de Mizuno, et je pense que c'est loin d'être un détail négligeable.
Lanfeust des Etoiles
Pour tous les fans de la fantasy... C'est extra, les dessins sont géniaux, les dialogues sont pleins d'humour et de fantaisie, les personnages sont des plus attachants, on se presse à lire une planche pour en commencer une nouvelle, c'est vraiment excellent !!!! A lire absolument !
L'Elite à la portée de tous
Toujours aussi féru d'exercices de style, Lécroart donne une nouvelle leçon d'OuBaPo avec ce petit album très réussi. Le principe n'est pas aussi "spectaculaire" que dans une album comme Cercle vicieux, mais le résultat est tout aussi brillant. Ici, ce sont les personnages qui, désireux d'entrer dans le monde de la BD grand public et racoleuse, s'appuient sur les jeux de la BD "élitiste" (d'où le titre). Détournements de planches issues d'autres BD, planches qui se lisent dans les deux sens, planches où il ne faut lire qu'une case sur deux, itération iconique et autres joyeusetés, le tout n'étant pas utilisé gratuitement pour faire le m'as-tu-vu, mais faisant partie intégrante du scénario. C'est très bien fait, c'est drôle, bref, c'est une lecture chaudement recommandée à ceux qui aiment la bande dessinée qui cherche à sortir un peu des sentiers battus sans pour autant verser dans le genre intello. Le seul petit bémol c'est que, comme souvent avec Lécroart, ce n'est pas vraiment le genre d'histoire dans laquelle on se replongera 10 fois avec plaisir. Je conseille quand même l'achat, en précisant que c'est une BD que vous risquez surtout de beaucoup prêter, mais pas de relire souvent.
Ibicus
Je me suis éclaté à la lecture de l'intégrale. Que dire à propos de cette oeuvre difficilement classable ? Qu'elle est originale, qu'elle est dense, qu'elle fourmille de personnages hors norme et captivants, qu'elle décrit extrêmement bien les errances d'un homme à la fois paumé et opportuniste, qu'elle ... etc ? Je pourrais en dire encore et encore, mais je crois que l'essentiel est de retenir le plaisir que l'on prend à suivre les aventures d'un bonhomme qui est pourtant loin d'être le héros type, c'est à dire sympa et loyal. Non, ce type là, est veule, lâche, sans trop de scrupules mais il parvient quand même à émouvoir, à provoquer l'empathie. Un vrai tour de force pour Rabaté qui parvient à maintenir l'attention et le suspense durant plus de 500 pages. Côté graphisme, c'est sûr ! c'est pas le style Soleil. C'est même loin de tout ce qui peut se faire actuellement. C'est un exercice de style qui souligne à la perfection le propos. Les jeux entre l'ombre et la lumière, les flous qui accentuent l'aspect onirique et dramatique du parcours du personnage principal, les traits anguleux, les silhouettes qui nous donnent parfois le sentiment que les personnages sont sans épaisseur physique, participent à nous maintenir sur le fil du rasoir, dans une incertitude qui nous fait nous demander si l'aventure contée est un rêve ou un cauchemar. Personnellement, j'ai trouvé ça jubilatoire. Je conseillerais donc cette bd qui est en fait un vrai roman graphique, à ceux qui aiment embarquer pour des destinations inconnues et loin des sentiers battus. Amateurs d'itinéraires bien balisés et rassurants, s'abtenir...
Mariée par correspondance
« Mariée par correspondance » est un excellent comics « roman graphique », sans doute un des meilleurs que j’ai lus. Suivre cette relation arrangée entre un canadien pathétique et une coréenne un peu parachutée est vraiment touchant. Pendant la lecture on prend partie pour la femme, on est un peu dégoûté par le gars et son coté « adorateur de femmes objets », mais la fin revient équilibrer les choses. Au final pas de gentil ou de méchant, juste deux individus un peu lâches et faibles, et de culture tellement différente qu’ils ont du mal à se comprendre et s’accepter. La narration est parfaite, sans texte superflu, tout se joue dans les regards, les expressions et les silences. Les 261 pages se lisent d’une traite avec beaucoup de fluidité. L’ouverture de Kyung à l’art est vraiment passionnante, tout ce coté artistique apporte vraiment un plus à la BD. Une œuvre de qualité, qui mériterait à être plus connue. A découvrir si vous aimez la BD US indépendante.
Les Feux d'Askell
Les Feux d'Askell, Petites lumières des phares éclairant chacun des nombreux ports composant l'archipel. Arleston et Mourier nous offrent grâce à cette bd une ambiance se rapprochant grandement de celle de La Quête de l'Oiseau du Temps. Un guerrier, une guerrière, un voleur, un poète sont entraînés dans de nombreuses aventures... Mêlant habileté scénaristique et humour la série s'éloigne de Lanfeust De Troy par son côté plus adulte et moins commercial, tout en gardant ses bons côtés. Les dessins sont flous mais brillants conférant à la série un véritable caractère propre qui nous plonge dans le rêve que seul une bd peut procurer... Oubliez que la série est inachevée, elle ne le sera sans doute pas toujours et les trois premiers tomes vous suffiront pour vous emporter.
Coincoin l'homme manchot empereur
Je ne connaissais jusqu'ici le sieur Guillaume Bouzard que de réputation, et c'est donc le premier de ces albums que je lis. Autant dire qu'il m'a donné envie d'en voir plus. On suit au cours de plusieurs petites histoires une tranche de vie de Coincoin accompagné par la suite du manchot Kennedy qui court après l'american dream. C'est vraiment drôle, et on trouve un contenu très riche pour cette si courte trentaine de pages. A noter que les 21 premières planches ont été publiées dans Psikopat. L'auteur a donc réalisé une fin pour l'album semble-t-il.
Dérives (Schmitt)
Décidément La Boîte à Bulles est une maison à suivre... Plus je lis leurs productions, plus je trouve des petites perles. Cette fois-ci, c'est dans le registre intimiste qu'un auteur se distingue. Ca ressemble à des tonnes d'autres chroniques de jeunes actifs, aigris et jaloux du succès des autres. Mais la justesse des dialogues, l'authenticité des situations, ainsi qu'un trait tout en sensibilité de Schmitt propulsent Dérives bien au-dessus des productions habituelles. A lire.