Ah ben je me suis bien fait eu...
Je l'avoue, je fais partie de ceux qui ont découvert le blog de Frantico un peu sur le tard, peu de temps avant qu'il ne s'arrête, en fait. Et du coup, j'ai tout lu presque d'une traite. Et j'ai vraiment beaucoup aimé ce phénomène de la génération internet. Alors de voir ça imprimé sur du vrai papier, pour une diffusion en librairie, eh bien je n'ai pas hésité à le lire.
Comme l'explique Ro dans son avis, c'est le côté complètement décomplexé qui a fait le succès du blog du petit chauve au bouc. Il a une vie totalement morne, complètement crédible, sexuellement misérable. Et il raconte ça avec une décontraction et un naturel confondants. Mais Frantico n'est-il pas un prête-nom, un homme de paille comme il en existe des centaines de millions sur le Web ? Ne serait-ce pas un vrai auteur de BD, chevronné, qui a tenté de faire une nouvelle expérience ? Difficile à dire, d'autant que les seules personnes à le connaître en tant que Frantico (en gros, 5 ou 6 bloggeurs réputés et son éditeur), ne diront rien, sauf sous la menace. Le mystère reste entier...
Le blog de frantico est très rigolo, ça c'est sûr.
Donc, à lire absolument... mais bon, à moins d'être allergique à l'écran d'ordi (ce qui n'est certainement pas votre cas, puisque vous lisez ce présent avis sur un tel écran), autant le découvrir dans sa version originale, sous la forme de blog, à l'adresse suivante :
http://www.zanorg.com/frantico/
Plus je lis du Bess, plus j'adore. Enfin, quand je dis du Bess, je veux surtout parler du Bess en solo et en noir et blanc. Celui qui se laisse aller sans garde-fou dans des délires graphiques et philosophiquo-humoristiques absolument sidérants. Ce livre est plein de vie de poésie et d'humour. Il est de ceux qui rendent la vie plus douce. Il n'a ni queue, ni tête, il est un renouvellement perpétuel, un émerveillement continu, malgré l'épaisseur de l'objet. A mon sens le meilleur livre de Georges Bess.
"Lune d’argent sur providence" quand le western rencontre le fantastique…
Herenguel porte trois casquettes, celles de scénariste, de dessinateur et de coloriste. Et il excelle dans les trois rôles.
Au cinéma, je suis plutôt fan des cows-boys de Sergio Leone avec leurs sales gueules et leurs guenilles toutes poussiéreuses. Alors que ceux de John Ford, coiffés à la gomina et portant des chemises roses, je les ai toujours trouvés un peu ridicule. Mais très paradoxalement, dans cet album, j’ai adoré cette ambiance très kitch des westerns des années 50, que l’auteur a admirablement réussi à coucher sur le papier. Les personnages sont très attachants. Au départ, ils apparaissent comme des stéréotypes du genre et par la suite, en avançant un peu plus dans l’histoire, on découvre que leur psychologie est plus fouillée et plus étoffée que ce que l’on imaginait. Le récit est agrémenté de petites pointes d’humour très subtiles et toujours bienvenues. Le fait d’ajouter une touche de fantastique rend l’histoire plus originale et attractive, et moins banale et convenue.
Les dessins sont magnifiques, ils fourmillent de détails sans pour autant surcharger les cases. Les couleurs sont à la fois pâles et sombres. Pâles pour accentuer le côté kitch et sombre pour faire ressortir le côté inquiétant et cruel de l’intrigue.
Et pour conclure, ce premier album contient plus de 60 pages, on en a donc largement pour son argent. J’attends impatiemment le deuxième tome qui devrait achever l’histoire.
Tout d’abord, un grand merci à Spooky qui a attiré mon attention sur cet album :*. C’est une histoire de pirates assez inhabituelle, bien sympathique, avec, en effet, des dialogues savoureux, truffés de calembours (parfois, on se dit “Non, il a osé !” mais toujours pour notre plus grand plaisir) et de digressions linguistiques créant un décalage (c’est important ça, de créer le décalage (y en a sûrement qui comprendront ;) )) désopilant. Mention spéciale à Linet et Romuald, impayables. Le dessin, lui aussi, est original, et la colorisation (je n’ai pas su déterminer si elle était faite au pinceau ou à la souris) très agréable. Le tout est un régal pour les yeux : ces personnages typés, ces flots aux vaguelettes d’azur baignant des îles à la végétation luxuriante, le navire, magnifique, bref, un vrai bonheur de lecture.
“Dimanche, sanglant dimanche ... Y s’en souviendront, les Irlandais, de celui-là!”
Cet album est (info)graphiquement une pure merveille, il me rappelle ma jeunesse, quand je jouais à « Alone In The Dark ». Les dessins, les couleurs, la mise en page, tout me plaît ici. Chaque planche est un pur bonheur pour les yeux. Une atmosphère lourde, angoissante s'installe progressivement et ce, jusqu'à l'ultime case.
Question scénario, une courte introduction permet à l'auteur d'ouvrir largement les possibilités d'évolution. Puis le Tome 1 de « celui du sang » débute réellement et nous dévoile la quête effrayante d'une jeune trentenaire partie à la recherche de sa mère. L'histoire, sans être d'une extrême originalité, semble très prometteuse et au fil des pages, les interrogations s'amoncellent. L'épilogue, qui se déroule dans un lugubre manoir, oriente clairement le scénario vers le surnaturel. Une créature très « Strygienne » faisant une courte apparition.
Le style narratif nous impose les pensées intimes de l'héroïne, ce qui permet à l'auteur de nous faire entrer habilement dans la peau du personnage.
Cet auteur, François Barranger, a déjà prévu que « celui du sang » serait une trilogie, formant avec « celui de l'esprit » et « celui du pouvoir » une imposante série de 9 albums plus ou moins indépendants. Voilà qui devrait, si cette histoire va à son terme, nous occuper un certain temps.
Pour finir, j'avais au départ mis 5/5 à cet album mais le terme de " culte" peut paraître un peu prématuré. De ce fait je la renote à 4/5 et j'utilise la toute nouvelle fonctionnalité "coup de coeur"
Qui ne se souvient pas de la réplique de P'tit Gibus : "Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu !" ? Immortalisée par le film d'Yves Robert en 1961, cette histoire est revisitée, cette fois en BD, par le scénariste talentueux des Mesures du temps. Mathieu Gabella nous propose, en deux volets, sa vision du roman de Louis Pergaud, un classique un peu oublié. Il y met quelques éléments contemporains, tout en gardant l'esprit de l'histoire. N'ayant pas lu ledit classique, je ne saurais dire si l'adaptation est fidèle, mais ce qui est sûr, c'est que ce premier album est à la hauteur des attentes : frais, drôle (attention, c'est un album jeunesse) et inventif, grâce, également, au dessin de Valérie Vernay, habituée des "Chansons de ... en bande dessinée" et "Littératures en bandes dessinées", qui réalise là son premier album. Celui-ci se lit un peu vite (32 pages), mais c'est un format qui convient tout à fait aux enfants. De plus, la maquette réalisée par l'éditeur est très soignée, ce qui en fait un bel album.
Encore un manga d'une bien bonne qualité. Stratège raconte l'histoire d'un guerrier, une espèce de sur-homme en fait, habile dans tous les milieux, qui gagne presque à chaque fois mais ne s'en sort pas toujours indemne. Le plus intéressant est donné par les combats qui s'enchaînent, la violence des affrontements est très bien retranscrite par le trait de l'auteur. On voit le côté ville assiégée et le côté assiégeur avec chacun leurs techniques, même si au final le manga ne diffuse pas de longs discours sur la stratégie contrairement à ce que j'appréhendais un peu.
Concernant la fin, je ne vois pas vraiment ce qu'on peut lui reprocher et j'ai été plutôt surpris car je m'attendais à une fin très mauvaise. Or Hideki Mori choisit de ne pas montrer cette dernière bataille car qu'aurait-il de plus à démontrer par un nouveau combat qu'il ne l'avait fait dans les précédents ? Non il choisit simplement de faire une ellipse et de conclure sur les suites de cette bataille.
J'ai lu FY la première fois à la bibliothèque, et ça m'a vraiment plu! Les dessins sont réellement très beaux, l'histoire est haletante et humoristique, bref, cela se lit d'une traite et l'on a vraiment envie de lire la suite! Pour à 100%!
Bon, maintenant que j'ai fini la série, je peux étaler une couche de commentaires de plus...^^ Il n'existe pas un seul tome où on n'éclate pas de rire... Les persos passent leur temps à sortir des énormités... OK, c'est super lourd, mais on accroche!!! J'adore aussi les blas-blas de miss Watase qui a , de plus, un max d'humour!! Et maintenant que j'ai passé la série à une copine, elle aussi s'est mise à adorer, ce qui fait que dans la cour de récré, les répliques volent à tout va, et les fous rires aussi!! Elle trouve que je ressemble à Miaka, pour la gourmandise...^^
Bref, je suis encore plus enthousiaste qu'au début!!^^
Ca fait du bien de lire un western indien qui sort des sentiers battus et du discours angélique néo-roussélien new-age habituel sur le bon indien. Ici, le personnage principal est un guerrier, et un guerrier, c’est tout sauf un gentil indien qui ne fait que prier les fleurs, honorer son copain bison et observer les étoiles, non, un guerrier, il mise tout sur la force, et quand il veut se marier, il va enlever la fille du chef du village voisin.
Ce qui fait du bien aussi, c’est d’être face à un mélange des genres étonnant. Mille Visages l’avait déjà prouvé à sa manière : le fantastique et le western peuvent faire bon ménage. « La danse du temps », y ajoute des croyances indiennes (authentiques ou non, on s’en fout un peu), et c’est beau comme une fable. Le dessin de Baranko, pour sa part, est tout simplement superbe.
Tome 2
Le tome deux est aussi réussi que le premier. L'intrigue prend carrément des allures de tragédie antique. L'une des séries les plus originales du moment!
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Le Blog de Frantico
Ah ben je me suis bien fait eu... Je l'avoue, je fais partie de ceux qui ont découvert le blog de Frantico un peu sur le tard, peu de temps avant qu'il ne s'arrête, en fait. Et du coup, j'ai tout lu presque d'une traite. Et j'ai vraiment beaucoup aimé ce phénomène de la génération internet. Alors de voir ça imprimé sur du vrai papier, pour une diffusion en librairie, eh bien je n'ai pas hésité à le lire. Comme l'explique Ro dans son avis, c'est le côté complètement décomplexé qui a fait le succès du blog du petit chauve au bouc. Il a une vie totalement morne, complètement crédible, sexuellement misérable. Et il raconte ça avec une décontraction et un naturel confondants. Mais Frantico n'est-il pas un prête-nom, un homme de paille comme il en existe des centaines de millions sur le Web ? Ne serait-ce pas un vrai auteur de BD, chevronné, qui a tenté de faire une nouvelle expérience ? Difficile à dire, d'autant que les seules personnes à le connaître en tant que Frantico (en gros, 5 ou 6 bloggeurs réputés et son éditeur), ne diront rien, sauf sous la menace. Le mystère reste entier...
Le Blog de Frantico
Le blog de frantico est très rigolo, ça c'est sûr. Donc, à lire absolument... mais bon, à moins d'être allergique à l'écran d'ordi (ce qui n'est certainement pas votre cas, puisque vous lisez ce présent avis sur un tel écran), autant le découvrir dans sa version originale, sous la forme de blog, à l'adresse suivante : http://www.zanorg.com/frantico/
Chroniques aléatoires
Plus je lis du Bess, plus j'adore. Enfin, quand je dis du Bess, je veux surtout parler du Bess en solo et en noir et blanc. Celui qui se laisse aller sans garde-fou dans des délires graphiques et philosophiquo-humoristiques absolument sidérants. Ce livre est plein de vie de poésie et d'humour. Il est de ceux qui rendent la vie plus douce. Il n'a ni queue, ni tête, il est un renouvellement perpétuel, un émerveillement continu, malgré l'épaisseur de l'objet. A mon sens le meilleur livre de Georges Bess.
Lune d'argent sur Providence
"Lune d’argent sur providence" quand le western rencontre le fantastique… Herenguel porte trois casquettes, celles de scénariste, de dessinateur et de coloriste. Et il excelle dans les trois rôles. Au cinéma, je suis plutôt fan des cows-boys de Sergio Leone avec leurs sales gueules et leurs guenilles toutes poussiéreuses. Alors que ceux de John Ford, coiffés à la gomina et portant des chemises roses, je les ai toujours trouvés un peu ridicule. Mais très paradoxalement, dans cet album, j’ai adoré cette ambiance très kitch des westerns des années 50, que l’auteur a admirablement réussi à coucher sur le papier. Les personnages sont très attachants. Au départ, ils apparaissent comme des stéréotypes du genre et par la suite, en avançant un peu plus dans l’histoire, on découvre que leur psychologie est plus fouillée et plus étoffée que ce que l’on imaginait. Le récit est agrémenté de petites pointes d’humour très subtiles et toujours bienvenues. Le fait d’ajouter une touche de fantastique rend l’histoire plus originale et attractive, et moins banale et convenue. Les dessins sont magnifiques, ils fourmillent de détails sans pour autant surcharger les cases. Les couleurs sont à la fois pâles et sombres. Pâles pour accentuer le côté kitch et sombre pour faire ressortir le côté inquiétant et cruel de l’intrigue. Et pour conclure, ce premier album contient plus de 60 pages, on en a donc largement pour son argent. J’attends impatiemment le deuxième tome qui devrait achever l’histoire.
Ratafia
Tout d’abord, un grand merci à Spooky qui a attiré mon attention sur cet album :*. C’est une histoire de pirates assez inhabituelle, bien sympathique, avec, en effet, des dialogues savoureux, truffés de calembours (parfois, on se dit “Non, il a osé !” mais toujours pour notre plus grand plaisir) et de digressions linguistiques créant un décalage (c’est important ça, de créer le décalage (y en a sûrement qui comprendront ;) )) désopilant. Mention spéciale à Linet et Romuald, impayables. Le dessin, lui aussi, est original, et la colorisation (je n’ai pas su déterminer si elle était faite au pinceau ou à la souris) très agréable. Le tout est un régal pour les yeux : ces personnages typés, ces flots aux vaguelettes d’azur baignant des îles à la végétation luxuriante, le navire, magnifique, bref, un vrai bonheur de lecture. “Dimanche, sanglant dimanche ... Y s’en souviendront, les Irlandais, de celui-là!”
Freaks Agency
Cet album est (info)graphiquement une pure merveille, il me rappelle ma jeunesse, quand je jouais à « Alone In The Dark ». Les dessins, les couleurs, la mise en page, tout me plaît ici. Chaque planche est un pur bonheur pour les yeux. Une atmosphère lourde, angoissante s'installe progressivement et ce, jusqu'à l'ultime case. Question scénario, une courte introduction permet à l'auteur d'ouvrir largement les possibilités d'évolution. Puis le Tome 1 de « celui du sang » débute réellement et nous dévoile la quête effrayante d'une jeune trentenaire partie à la recherche de sa mère. L'histoire, sans être d'une extrême originalité, semble très prometteuse et au fil des pages, les interrogations s'amoncellent. L'épilogue, qui se déroule dans un lugubre manoir, oriente clairement le scénario vers le surnaturel. Une créature très « Strygienne » faisant une courte apparition. Le style narratif nous impose les pensées intimes de l'héroïne, ce qui permet à l'auteur de nous faire entrer habilement dans la peau du personnage. Cet auteur, François Barranger, a déjà prévu que « celui du sang » serait une trilogie, formant avec « celui de l'esprit » et « celui du pouvoir » une imposante série de 9 albums plus ou moins indépendants. Voilà qui devrait, si cette histoire va à son terme, nous occuper un certain temps. Pour finir, j'avais au départ mis 5/5 à cet album mais le terme de " culte" peut paraître un peu prématuré. De ce fait je la renote à 4/5 et j'utilise la toute nouvelle fonctionnalité "coup de coeur"
La Guerre des Boutons
Qui ne se souvient pas de la réplique de P'tit Gibus : "Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu !" ? Immortalisée par le film d'Yves Robert en 1961, cette histoire est revisitée, cette fois en BD, par le scénariste talentueux des Mesures du temps. Mathieu Gabella nous propose, en deux volets, sa vision du roman de Louis Pergaud, un classique un peu oublié. Il y met quelques éléments contemporains, tout en gardant l'esprit de l'histoire. N'ayant pas lu ledit classique, je ne saurais dire si l'adaptation est fidèle, mais ce qui est sûr, c'est que ce premier album est à la hauteur des attentes : frais, drôle (attention, c'est un album jeunesse) et inventif, grâce, également, au dessin de Valérie Vernay, habituée des "Chansons de ... en bande dessinée" et "Littératures en bandes dessinées", qui réalise là son premier album. Celui-ci se lit un peu vite (32 pages), mais c'est un format qui convient tout à fait aux enfants. De plus, la maquette réalisée par l'éditeur est très soignée, ce qui en fait un bel album.
Bokko (Stratège)
Encore un manga d'une bien bonne qualité. Stratège raconte l'histoire d'un guerrier, une espèce de sur-homme en fait, habile dans tous les milieux, qui gagne presque à chaque fois mais ne s'en sort pas toujours indemne. Le plus intéressant est donné par les combats qui s'enchaînent, la violence des affrontements est très bien retranscrite par le trait de l'auteur. On voit le côté ville assiégée et le côté assiégeur avec chacun leurs techniques, même si au final le manga ne diffuse pas de longs discours sur la stratégie contrairement à ce que j'appréhendais un peu. Concernant la fin, je ne vois pas vraiment ce qu'on peut lui reprocher et j'ai été plutôt surpris car je m'attendais à une fin très mauvaise. Or Hideki Mori choisit de ne pas montrer cette dernière bataille car qu'aurait-il de plus à démontrer par un nouveau combat qu'il ne l'avait fait dans les précédents ? Non il choisit simplement de faire une ellipse et de conclure sur les suites de cette bataille.
Fushigi Yugi - Un Jeu étrange
J'ai lu FY la première fois à la bibliothèque, et ça m'a vraiment plu! Les dessins sont réellement très beaux, l'histoire est haletante et humoristique, bref, cela se lit d'une traite et l'on a vraiment envie de lire la suite! Pour à 100%! Bon, maintenant que j'ai fini la série, je peux étaler une couche de commentaires de plus...^^ Il n'existe pas un seul tome où on n'éclate pas de rire... Les persos passent leur temps à sortir des énormités... OK, c'est super lourd, mais on accroche!!! J'adore aussi les blas-blas de miss Watase qui a , de plus, un max d'humour!! Et maintenant que j'ai passé la série à une copine, elle aussi s'est mise à adorer, ce qui fait que dans la cour de récré, les répliques volent à tout va, et les fous rires aussi!! Elle trouve que je ressemble à Miaka, pour la gourmandise...^^ Bref, je suis encore plus enthousiaste qu'au début!!^^
La Danse du temps
Ca fait du bien de lire un western indien qui sort des sentiers battus et du discours angélique néo-roussélien new-age habituel sur le bon indien. Ici, le personnage principal est un guerrier, et un guerrier, c’est tout sauf un gentil indien qui ne fait que prier les fleurs, honorer son copain bison et observer les étoiles, non, un guerrier, il mise tout sur la force, et quand il veut se marier, il va enlever la fille du chef du village voisin. Ce qui fait du bien aussi, c’est d’être face à un mélange des genres étonnant. Mille Visages l’avait déjà prouvé à sa manière : le fantastique et le western peuvent faire bon ménage. « La danse du temps », y ajoute des croyances indiennes (authentiques ou non, on s’en fout un peu), et c’est beau comme une fable. Le dessin de Baranko, pour sa part, est tout simplement superbe. Tome 2
Le tome deux est aussi réussi que le premier. L'intrigue prend carrément des allures de tragédie antique. L'une des séries les plus originales du moment!