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Couverture de la série Phénix - L'oiseau de feu
Phénix - L'oiseau de feu

Tome 2 : «Les temps futurs»
Acheté presque par intérêt historique (Tezuka est en effet célébré unanimement comme l’un des fondateurs du manga tel qu’on le connaît aujourd’hui) et non sans une certaine réticence (les dessins, j’y reviendrai), «Les temps futurs», deuxième tome de cette série qui est une histoire indépendante à lui seul, commence très doucement. (Oui, je n’ai lu qu’un tome pour l’instant, mais le reste ne va pas tarder, je vous le garantis !). L’entrée en matière façon «prologue» pose rapidement et efficacement les bases de l’histoire, dans laquelle on se retrouve plongé juste après. On entre «en cours de route», mais cela ne pose aucun problème, tant la situation se dévoile avec clarté. Histoire d’amour, de jalousie, de fuite et de poursuite sur fond d’univers futuriste digne de la meilleure science-fiction de l’âge d’or, j’ai été complètement pris dans le flot de ce récit, somme toute un peu classique, mais d’une fluidité absolument extraordinaire, que je limiterai arbitrairement à la fuite de Tamami etYamanobé de la ville de Yamato, et à leur arrivée chez le professeur Salta. Ce qui frappe également, c’est le dessin. En mal tout d’abord… à vrai dire c’est à cause de ce dessin qui rappelle beaucoup «Astro, le petit robot» que j’étais réticent à lire «Phénix»… Mais je dois avouer que Tezuka non seulement maîtrise parfaitement ce qu’il fait, mais qu’en plus c’est… Raaah, c’est un Dieu ! Ses cités ne sont pas impressionnantes, ses personnages sont souvent kitschs, mais alors ses décors sont beaux !!! Et il utilise des procédés originaux, dont certains que je n’ai vu nulle part ailleurs !!! Représentation en images des pensées d’un personnage p. 18 (classique, mais utilisé parfaitement à propos), caricatures absolument inattendue et d’un comique outrancier qui m’a fait hurler de rire p. 59, zoom progressif superbe p. 64, cadrage absolument inédit et génial p. 79 à 83, superposition des sons p. 88 (une planche de Franquin pour Gaston utilisant un procédé analogue est célèbre), jeu de lumière étourdissant sur les personnages p. 129, etc… Ces procédés sont utilisés avec une parcimonie, une sobriété et une efficacité que je ne peux qualifier que de remarquable et exemplaire. Alors vous comprendrez que le côté kitsch et rebutant du début est complètement oublié au bout de quelques pages. Concernant l’histoire, à nouveau, les thèses utilisées sont de la science-fiction issue de son âge d’or. Gaïa, par exemple, les univers dans les atomes, l’univers partie d’un plus grand tout, etc. Je dois dire que même en sachant ces idées fausses, et en les ayant trouvées mal exploitées dans pas mal d’œuvres de science-fiction, elles sont ici très bien utilisées, formant avec les autres éléments de l’album un tout extrêmement cohérent. On retrouve bien sûr également des thèmes chers à Asimov, comme les robots, les villes souterraines, la colonisation spatiale, mais aussi la décadence, le gouvernement par un ordinateur. Tout cela est présent pour ainsi dire en arrière-plan, jamais lourd, jamais imposé au lecteur, renforçant ainsi l’impression donnée. Tout cela remplit environ 100 pages sur 285. On arrive en effet à une guerre entre ordinateurs des mégalopoles, et… les cinq dernières cités sont détruites… C’est là qu’intervient le Phénix, qui désigne Yamanobé pour recréer une humanité, sans lui préciser comment. Pour cela, il le rend immortel. Seul sur la Terre et immortel, le suicide lui est interdit… Le désespoir s’abat sur lui, mais quel choix a-t-il ? Cet album est un chef d’œuvre absolu à lui seul qui, si je peux me permettre ces comparaisons, enfonce de très loin même l’excellent «Le grand pouvoir du Chninkel», même le superbe «Cromwel Stone», même le génial «Nausicäa» !!! Complètement atypique, se démarquant totalement de tout ce que j’ai lu jusqu’à présent, il ne ressemble même pas aux mangas actuels. Le style de Tezuka est tout simplement… personnel. Œuvre d’une fluidité incroyable, d’un découpage à mon avis imaginatif et intéressant, parfois très original, l’ampleur du récit qu’elle développe est incroyable, et aborde de nombreux thèmes réellement intéressants. Alors même si elle ne plaira pas à tout le monde du fait par exemple du dessin, d’une apparente futilité, d’interventions un peu miraculeuses du Phénix, des relations quelques peu ambiguës qui existent entre les personnages (même si cette ambiguïté fait à mon avis partie de la force de cet album !), je la trouve absolument sublime, et je ne peux que dire : «Mon dieu ! Je viens de lire la meilleure bd que j’aie jamais lue !»
Tome 3 : «Yamato - Un monde étrange»
Tezuka fait encore une fois preuve d’une grande originalité, non seulement par ses scénarios complètement atypiques, au développements tout à fait inattendus, par son dessin et son découpage, extrêmement lisibles et souvent d’une originalité inégalée, et par ses préoccupations, profondes et étranges. Ces deux histoires font preuve d’un certain cynisme, car comme vous pourrez le constater, l’espoir n’y a de place que pour être déçu, et le dessin, profondément caricatural, typique du style de Tezuka, n’y change rien. Le ton général est plutôt sérieux, mais bascule souvent sans prévenir dans le burlesque, le grotesque, léger contrepoint au côté sérieux et tragique. On a même droit (p. 25 et 26) à une parodie de mangas pour filles, très réussie. :) Comme d’habitude, Tezuka joue avec ses personnages, avec les codes du manga, mais aussi avec le lecteur ; ses personnages sont toujours aussi ambigus, tiraillés entre devoir, amitié, haine et envies. Certains personnages sont récurrents dans les différents albums du Phénix, mais on ne comprendra pas encore leur rôle ici. La deuxième histoire, enfin, au ton très sombre, est un très bon morlaque, d’une force indéniable. Cet album très particulier est vraiment superbe, et figure dignement dans cette très bonne série.
Tome 4 : L'Oiseau de feu
Comment dire ? La première lecture de ce tome m'a laissé un peu perplexe, mais je n'ai cependant pu m'empêcher de le relire très vite. L'histoire est en effet particulière, même pour cette série qui est déjà bien particulière. Les deux personnages principaux sont un bandit et un sculpteur. Le bandit a souffert d'une chute à sa naissance, qui l'a laissé borgne et manchot. Souffrant pendant son enfance des quolibets des gens de son village, il ne tarde pas à devenir un terrible bandit, tuant et mutilant sans pitié. C'est d'ailleurs juste avant de devenir ce terrible personnage qu'il rencontre un sculpteur, Akanemaru, tranquille, serein et heureux, et le mutile, en lui blessant cruellement le bras droit, l'empêchant ainsi d'exercer son art. Ce qui est extraordinaire dans ce tome, ce sont les incroyables changements (évolutions) des personnages. Aucun n'est noir ou blanc ! Ils sont noir, puis blanc, puis gris, etc. C'est assez confondant et incroyable, le manque de manichéisme est ici poussé à l'extrême... Rien que pour ça, ce tome est exceptionnel, mais en plus il est complètement fascinant, et traite d'une histoire (de plusieurs histoires, même) s'étalant sur une longue période (une quarantaine d'années environ). Bien sûr, ça peut donner une impression de désordre, et de fait certains éléments paraissent mal exploités. Mais je reste néanmoins sous le charme étrange... Et en plus on a ici l'origine des Salta, une explication de leur nez étrange, et de leur réapparition récurrente au fil des tomes.
Tomes 8 et 9 : «Temps de trouble»
Ces deux tomes racontent une même histoire, se déroulant au 12ème siècle. Apparemment fortement basée sur des faits historiques (lutte entre deux clans pour le pouvoir impérial ; créateur de Miyamoto Musashi...), l'histoire est tout de même, selon l'habitude de Tezuka, très romancée, et se lit sans problème aucun. Le découpage en actes, façon pièce de théâtre apporte un petit plus, et le prologue aide à mieux comprendre un scénario très touffu... en effet, en deux volumes de 300 pages, il se passe pas mal de choses... On retrouve le personnage du Tengû du tome 4 (l'ancêtre des Salta), ainsi que bien sûr la préoccupation du Phénix... qui ici n'apparaît pas du tout. C'est bel et bien la préoccupation du Phénix qui dirige tout l'album, montrant en filigrane l'obsession (et la bêtise) dont sont capables les hommes. Comme très souvent avec Tezuka, les personnages ne sont pas manichéens : même les très méchants ont leur motivation, et les gentils n'agissent pas toujours de la façon la meilleure qui soit. La cruauté également est au rendez-vous... Et d'ailleurs les personnages meurent les uns après les autres, c'est... effarant. :( Diptyque un peu fouillis, très dense, demandant peut-être une petite connaissance de l'époque pour mieux l'apprécier, "Temps de trouble" est également très prenant : prévoyez quelques heures avant de commencer à le lire. :)

29/04/2003 (modifier)
Par dut
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Al'Togo
Al'Togo

Il y a plusieurs raisons qui m'ont fait acheter Al'Togo : il y a d'abord le fait que ce soit un scénario de Morvan (en effet, dans l'ensemble, j'aime beaucoup ce qu'il fait), ensuite le fait que cela soit Savoia aux dessins (j'aimais bien son style dans le peu de Nomad que j'ai lu...) et puis enfin le fait que tous les avis (sauf exception) soit unanimes pour dire que c'est de la bonne bd... Pourtant c'est marrant, mais la 1ere fois que j'ai vu cette bd en magasin, la couverture ne m'avait pas du tout attiré... Alors, pour en venir à la bd en elle même, j'ai été carrément scotché ! J'ai vraiment aimé ! J'ai été completement absorbé par l'histoire ! Morvan nous donne un scénario pas forcément super super original mais vraiment bien pensé, super fluide, digne d'un bon film d'action ! La psychologie de Sver est bien décrite, on rentre bien dans la peau du personnage... idem pour les fillettes... Par contre, je trouve que cet album ne s'attarde pas trop sur Al'Togo qui finalement, va être le "héros" de la série mais c'est sûrement prévu pour la suite... :) Ensuite, un autre gros point fort de la série, c'est pour moi le dessin de Savoia ! J'aime beaucoup son style (qui reste assez influencé Manga) il donne un certain dynamisme, notamment grâce au cadrage qui donne encore plus l'impression d'un film... et ça, j'adore :) Enfin bref, pour moi, Al'Togo, c'est une bd complètement indispensable et une super bonne surprise de ce début d'année 2003...

25/04/2003 (modifier)
Couverture de la série Nausicaä de la vallée du vent
Nausicaä de la vallée du vent

Bon, pour mon 400ème post, il fallait bien une oeuvre exceptionnielle. Le choix fut rude, mais la voici :

Tome 1 (3/5)
N'ayant lu pour l'instant que le tome 1 de cette fresque, mon avis sera moins élogieux. "Nausicaä" , à l'instar du livre "Dune", a beaucoup de choses pour retenir l'attention. Sujet aux préoccupations écologiques intelligentes et marquées, personnages bien campés et ancrés dans la mythologie, confrontations non seulement à un ennemi humain, mais encore à un environnement n'en sont que les plus évidents. Le dessin de Miyazaki -- qui prétend ne pas savoir bien dessiner, tout de même ! -- est quelque peu surprenant. Précis, détaillé, il est pourtant assez "haché", et doit à mon avis être très bien adapté à la colorisation. En noir et blanc il est très joli également, mais mon oeil reste un peu bloqué dessus. Côté intérêt, ce 1er tome pose les base d'une histoire qui s'annonce certes prometteuse, mais reste extrêmement classique et à mon avis sans extraordinaire originalité, d'où ma note assez moyenne.
Tome 2 (5/5)
Le tome 1 m’avait plutôt laissé sceptique, sur l ‘idée que Nausicaä était un manga certes original et ambitieux, mais lent et pas vraiment prenant. Ce deuxième tome permet de mieux entrer dans ce monde post-apocalyptique. Grâce à Nausicaä, on en découvre plusieurs aspects : écologique tout d’abord, avec un aperçu du fonctionnement de la mer de la décomposition et des Ômus ; politique également, puisque l’on voit tour à tour l’empire tolmèque et l’empire dork, et que l’on commence à entrevoir certains mobiles, à comprendre certaines choses ; humain enfin, par la rencontre des différents peuples... La guerre ne fait que commencer, mais les scènes de poursuite et de bataille sont intenses, et extrêmement dynamiques. De plus, Miyazaki ne se contente pas de créer un monde original, cohérent et intéressant, il l’exploite de façon très intelligente. Ainsi l’utilisation d’un Ômu blessé pour attirer ses congénères et dévaster les troupes ennemies est-elle particulièrement astucieuse dans le cadre de cet univers. Et encore cela n’est-il que le début d’un écheveau d’idées et d’intrigues, que je vous laisse découvrir. Dans ce monde où deux empires s’affrontent, on ne sait pas encore grand-chose de leurs motivations. On remarquera cependant qu’alors que tous essaient de détruire les adversaires, Nausicaä est la seule qui fasse preuve d’une véritable compassion, non seulement envers les hommes, mais aussi envers la nature, aussi agressive qu’elle puisse paraître… Ce tome est tout simplement étourdissant ! On est happé dès le début, et on ne peut que lire l’album d’une traite. Superbe, tout simplement.
Tome 3 (5/5)
Ce tome est assez différent des deux précédents. Nausicaä se tient aux côtés de Kushana, fille de l’empereur tolmèque, et de fait les préoccupations écologiques sont ici presque totalement abandonnées. Presque, car pas complètement absentes ; on pourrait même dire qu’elles ne sont que mises entre parenthèses, pour être ensuite mieux développées, comme le laisse supposer l’introduction du mystérieux peuple de la forêt. (On notera au passage que l’analogie avec le génial « Dune » est assez marquée… Pensez aux Fremens…) L’essentiel du volume se passe en territoire dork, et relate une terrible bataille entre les troupes de la 3ème armée tolmèque et les forces dorks. Le côté politique / ambitions / guerres de successions y gagne en profondeur, ainsi d’ailleurs que Kushana. De froide et ambitieuse qu’elle paraissait précédemment, on la découvre fière, emprunte de droiture et même non dénuée d’une certaine tendresse. D’une manière générale, les personnages ont tendance à se nuancer : ils ne sont plus bons ou mauvais, mais ils obéissent à leurs motivations propres. Même le personnage de Nausicaä, qui reflète pourtant un idéal de pureté et de compassion fait transparaître certaines préoccupations qui restent encore mystérieuses. On remarquera tout de même les allures messianiques que Miyazaki lui donne, avec une case particulièrement superbe et éloquente, rappelant la scène de la nativité (p. 47). De fait les personnages féminins (Nausicaä et Kushana) suscitent la loyauté et servent d’emblème, de point de ralliement. La scène de bataille est particulièrement longue et dynamique, et je l’ai trouvée très très prenante. L’univers crée par Miyazaki prend une ampleur qui commence à devenir impressionnante, montrant une réflexion approfondie et très intéressante, que l’on ne rencontre guère que dans les très grands chefs d’œuvre.
Tome 4 (4/5)
Relativement peu de choses à dire sur ce tome. L’action se multiplie (se divise) et fait progresser le récit sur tous les fronts à la fois (peuple de la forêt qui s’adapte à un environnement hostile, Dorks qui essaient de manipuler cet environnement pour en faire une arme, Dieu guerrier en train de ressuciter…). Le principal de l’action reste tout de même le grand raz-de-marée de la mer de la décomposition qui commence à dévoiler sa terrible ampleur, avec des scènes montrant les dérisoires humains en prise avec les légions d’insectes. A ce propos, on remarquera une image symbolique et sublime : p. 95 et 96, le nuage d’insectes attaquant un vaisseau, qui affecte la forme d’un gigantesque dragon. Miyazaki montre toujours une histoire très cynique, puisque même au cœur du plus âpre et déséspéré combat, l’ambition et la haine déchirent encore la famille royale tomlèque. Cynisme largement nuancé par l’espoir, comme en témoigne le personnage de Kushana, dont les motivations et le passé sont quelque peu explicités ici… L’histoire du fungus pour sa part, me paraît légèrement surfaite, mais après réflexion, elle s’inscrit complètement et parfaitement dans le cadre de cette œuvre, et trouvera des échos dans les tomes suivants. Toujours aussi prenant, ce tome se lit d’une traite, et c’est fiévreusement qu’on attendra la suite.
Tome 5 (5/5)
Ce tome est excellent pour de nombreuses raisons. Je n’en citerai que trois : on découvre bien plus avant la famille royale Dork, ses motivations et ses conflits ; le départ en guerre du Saint empereur offre une scène très prenante au niveau de l’action, avec ses Hidolas ; et enfin et surtout, parce qu’on suit les Ômus, qu’on commence à bien mieux comprendre les tenants et aboutissants de l’écologie de ce monde... Album très sombre, il fait régner un sentiment oppressant de fin imminente. Tout se conjugue et s’oriente vers la destruction, la disparition de l’Homme et même de l’écologie hostile qui régnait jusqu’alors.

20/03/2003 (modifier)
Par Sonia
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Hana Yori Dango
Hana Yori Dango

C'est un manga sympas, sans plus, qui se lit agréablement. Ce qui est marrant dans ce manga c'est de voir évoluer les relations entre les personnages. Ils ont tous des personnalités completement loufoques ce qui fait qu'ils ont des réactions vraiment inatendues. Les dessins quant à eux, sont véritablement moches et ça fatigue la lecture ! Mais en 33 tomes j'ose espérer que la makaga va s'améliorer ! C'est d'ailleur la longueur de ce manga qui m'effraie le plus : non content de compter 33 tomes, la série n'est toujours pas terminée au Japon !! J'ai bien peur d'être lassée par une histoire à ralonge... NB : à la fin de ce 1er tome on trouvera une histoire intitulée "le jeu de la fin du monde" c'est sans doute une veille histoire de l'auteure. En tout cas cette mini nouvelle est vraiment à chier! L'héroïne est tellement culcul!! On a vraiment l'impression que Kamio l'as casée dans ce tome pour completer le nombre de pages figurant sur le contrat! Modif du 28/12/04 : j'ai maintenant lu les dix premiers tomes et en fait j'apprécie beaucoup plus la série, dorénavant je conseillerai donc son achat. Au Japon la série est maintenant finie en 36 tomes. Modif du 28/12/05 : Je suis maintenant rendue au volume 13 et la série est devenue tout bonnement géniale, j'attend toujours sa sortie avec impatience! Yoko Kamio a créé un petit chef-d'oeuvre d'humour! Etant donné que la série devient de mieux en mieux au fil du temps, je ne pense finalement plus que je vais m'en lasser, et j'augmente ma note d'une étoile !

14/03/2003 (modifier)
Par dut
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blacksad
Blacksad

Tome 1 Apres des critiques quasiment unanimes disant que Blacksad etait un super polar, je me suis laissé tenter... Et bien on peut dire que je ne suis pas déçut de mon achat ! Blacksad, c'est un polar bourré de qualitées !! Tout d'abord, il faut noter une certaine originalitée avec les personnages/animaux, c'est merveilleusement traité. Quand aux dessins, ils sont carrément à tomber, super détaillés, en bref vraiment bons ! Les couleurs, elles, sont vraiment très belles également, avec une palette de tons vraiment varié (parfois sombres, parfois pastels...) Donc graphiquement, c'est un régal parceque c'est beau et en plus, c'est original ! :) Apres, au niveau du scénario, c'est une histoire somme toute assez classique mais bien ficelée, bien amenée et surtout bien prenante, j'ai carrément dévoré l'album et maintenant, j'ai espoir que le deuxieme tome soit du meme ordre :) Donc en bref, Blacksad, ca déchire :) Tome 2 Haaaa, je l'attendais avec impatience ce deuxième tome !! J'avais tellement été emballé par le premier, que j'en attendais énormément de cet album... Et bien, je peux dire que je n'ai pas été déçu, cet album est digne du premier ! Avec Arctic-Nation, on est toujours dans le registre du polar sombre, mais ici, l'ambiance y est vraiment particulière... Le contexte de l'histoire est assez particulier, sous fond de "haine raciale", d'enlèvement et d'enquête difficile... Le scénario est carrément bien ficelé, certainement beaucoup moin convenu que dans le premier album... Apres les dessins, ba ya pas à chier, je suis fan ! J'adore vraiment ce que réalise Guardino, je sais pas comment l'expliquer, c'est beau, c'est efficace, c'est nickel quoi ! :) Après ma lecture, je me suis meme surpris à refeuilleter l'album juste pour admirer les cases... En bref, c'est une bd géniale et c'est le genre d'album qu'il est impossible de reposer avant d'en avoir fini la lecture...

01/03/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Fushigi Yugi - Un Jeu étrange
Fushigi Yugi - Un Jeu étrange

A partir d'une idée assez banale, Yuu Watase construit une histoire étonamment originale. Les premiers volumes sont un peu enfantins, et on ne pourra manquer de faire le paralèle avec l'Histoire sans fin de Mickaël Ende ; mais le scénario augmente progressivement en intensité et en maturité... Tout comme le dessin : le style graphique de Watase, au début assez brouillon et conventionnel, évolue rapidement et les derniers volumes du manga sont de toute beauté. Les personnages sont attachants et leurs motivations habilement déterminées (avec une mention spéciale pour Nuriko, le jeune travesti, pour qui l'auteur a su éviter tous les clichés, et Subochi, passionné violent vouant à son frère un amour presque incestueux). Les péripéties se succèdent sans répétition. On va de coups de théâtre en retournements de situation... Les beaux héros plairont aux jeunes filles, l'action aux jeunes garçons, et la gravité des thèmes abordés saura séduire un public plus agé... Ce dernier point est surtout visible dans la seconde partie où les héros ont bien muri. Fushigi Yugi est un manga passionné, intelligent et bien construit, ôde à l'amitié et à l'amour vrai. Il est la preuve matérielle qu'on peut écrire des histoire d'amour pour adolescents sans tomber dans la mièvrerie !

20/02/2003 (modifier)
Par Sonia
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Nana
Nana

Nana est un shojo différent sous tous les aspects. En effet le dessin est plus proche de la BD que du manga (il a un style très particulier que j'apprécie énormément) et l'histoire est beaucoup plus mature que celle d'Urukyu ou Gals par exemple. Il est vrai que la 1ère Nana (surnommée Hachi) peut en énerver certain de par son égoïsme et son immaturité mais elle est tellement attachante...! De plus l'histoire est très prenante, le suspens est omniprésent et vous n'échapperez pas à verser quelques larmes à certains moments. On retrouvera également de nombreuses scènes où les personnages s'adonnent passionnellement aux plaisirs charnels... c'est très beau... Je le conseille à ceux qui ont en marre de lire des mangas tel que Urukyu; très mignon certes; mais aussi très esprit collège. Ca va vous changer des habituels (mais très bons) Love Hina, I''S, Peach Girl... Bonne lecture !!

27/01/2003 (modifier)
Par Steril
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alain Moreau
Alain Moreau

Franchement, je ne sais pas trop ce qui me retient de mettre les cinq étoiles, rien en fait, allez hop, 5 étoiles :) Le style du dessin est, certes, légèrement passé, mais il garde un charme énorme (j'aime beaucoup les couleurs). En tout cas, voilà une excellentissime surprise, cette série est sans doute ce que Bucquoy a fait de mieux. Je reste fasciné par cette descente fantastique aux enfers, dans ce qu'ils ont de plus horrible et de plus pervers, mais aussi de plus attrayant... Une série qui va crescendo, du premier tome bien dérangeant au dernier franchement pornographique, mais ici, la pornographie n'est pas gratuite (enfin, c'est comme ça que je le vois). Des albums à plusieurs niveaux de lecture... bref, des bédés qui ont tout pour être culte!

21/01/2003 (modifier)
Par EXJulien
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Spirale
Spirale

Si comme moi vous avez été du genre (époque hélas révolue à cause du DVD) à fouiller les vidéothèques en quête de films d'horreur improbables; si vous pensez que le plus gros mérite du seigneur des anneaux est de faire ressortir Bad taste en DVD.... pas besoin de lire ce qui suit, ruez vous chez votre libraire! L'adjectif culte est sans doute usurpé, "coup de coeur" aurait été plus indiqué, mais je suis incapable de ne pas mettre 5 à une bd qui m’a fait passer un aussi bon moment. Son gros problème (qui me pousse à mettre mon avis, tout le reste ayant déjà été dit -et bien dit- plus bas.) se situe au niveau de la narration et je soupçonne l'hebdomadaire "big spirit" d'en être en partie responsable. Je m'explique. Il ne faut pas être spécialiste manga pour savoir que la bd la bas, n'a pas acquis ses lettres de noblesse comme en Europe (sauf exceptions biiiien sur), et qu'elle reste un produit de consommation ultrarapide (suffit de regarder les énooooormes recueils imprimés sur papier recyclé). On peut facilement imaginer que cette série était à la base une commande dudit magazine, consistant en une série de petites histoires d'horreur, chacune se suffisant à elle même (ce n'est pas le cas des deux premiers chapitres, ok, mais l'écart de parution entre le premier et le second est beaucoup plus court que les écarts entre les suivants. Les deux premiers chapitres forment en quelque sorte le pilote de la série.). Junji Ito a probablement eu par la suite, succès aidant, plus de liberté pour faire évoluer son récit et développer ses idées. (Théorie peut être complètement foireuse mais qui me parait tenir la route) Bref, la narration semble étrangement perturbée! Au lieu d'avoir une narration en spirale, qui se rapprocherait graduellement de l'horreur finale, on a quelque chose d'assez chaotique avec tantôt une histoire qui semble venir trop tard (l'épisode du phare par exemple, qui aurait du arriver plus vite de par son coté 'soft' ) tantôt une autre qui semble complètement inutile (boite a malices, l'hôpital [épisode qui trouve grâce à mes yeux car fabuleusement gore]ou la cabane du démon)... Un manque de cohésion qui est pour moi le gros problème de cette bd. Rien de dramatique à mes yeux mais je comprends que certains éprouvent une certaine lassitude à la lecture des deux premiers tomes... Sinon, c'est un récit résolument gore... assez classique à la base mais comportant de réels moments d'anthologie! ; Le tout servi avec l'humour propre au genre! Attention, comprenons nous bien, un humour subtil plus proche de "massacre à la tronçonneuse" que celui, potache, de "Brain dead". Moi j'adore. Ca ne plaira pas à tout le monde, c'est évident, mais ne fut-ce que parce que je ne vois pas d'autre bd de ce genre, ça mérite que vous vous penchiez dessus... J'étais ultra emballé lors de l'achat, à la fin du dernier tome (de loin le meilleur d'après moi) je peux vous dire que je suis loin d'être déçu! 6 mois après sa découverte, Spirale reste pour moi une des meilleures bds que je connaisse. Vraiment un petit bijou à découvrir sans tarder!

13/01/2003 (modifier)
Par nao
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Max & Zoé
Max & Zoé

Il se passe plein de choses formidables dans le monde de la bd jeunesse. Terminé la bande dessinée pour enfants à la Dupuis... heu... genre gros nez, « humour » ... Max et Zoé est tout le contraire, une très belle série enfantine qui fait la part belle à l'aventure, sans oublier pour autant d'être sensible et humaine. Cette petite BD de 32 pages, à la "Delcourt" est une merveille pour nos petits chérubins. L'histoire est pleine d’humour et bien moralisatrice. Cette série est vive et alerte. Les deux bambins ont la joie de vivre. L'intelligence du scénario et des textes, la lisibilité et la beauté des dessins en font d'ores et déjà un classique incontournable tout comme Un drôle d'ange gardien, Genz Gys Khan, Toto l'ornithorynque … Même si l’histoire n'est pas d'une originalité renversante, les dialogues sont d’une grande fluidité, permettant au lecteur de se faire emporter par ce récit superbement mené de bout en bout. Joub, par son trait semi-réaliste, se révèle un excellent graphiste de l'univers de l'illustration pour enfants. Les planches sont nettes et les couleurs simplement superbes. Pour conclure, un album riche, fin et jubilatoire, qui fait rêver à ce que peut être une bande dessinée "jeunesse" de demain, ambitieuse dans ses buts et humaine dans son contenu. En plus quand vous la lisez, au public concerné, rien que son sourire « banane » vous remplit de bonheur. Vivement que je sois un enfant... Tout frise une perfection presque indécente dans cette série… NB : je vous jure, je ne couche pas avec les auteurs. Le coup de cœur attend le lecteur, que ce dernier soit jeune ou moins jeune.

06/01/2003 (modifier)