Voila, semble-t-il, le consensus positif de ce site.
Le dessin est véritablement excellent et maîtrisé sur le bout des doigts, l'humour est extrêmement fin, et les bonnes références nombreuses.
Mais le scénario est franchement banal et semble tourner au n'importe quoi (voyage sur la Lune, bôf).
On retrouve bien quelques clichés ça et là, alors dire que c'est du bon boulot, d'accord. C'est divertissant, sympathique mais de là à en faire le cultissime du millénaire...
Une bonne bédé sympa qui fait rire avec un super dessin, mais rien non plus d'absolument incontournable. J'avoue rester un peu froid à l'enthousiasme ambiant autour de "De Cape et De Crocs". Un bon 3/5 mais pas un 5/5.
Mais pour ceux qui connaissent pas, j'en recommande la lecture. Garanti sans déception.
Héhéhé Lecture du tome 7, on passe à 5/5 ... de mieux en mieux !
UPDATE : Bon, vous pouvez me fouettez et verser de la cire sur mes plaies ( qui vient de dire " Génial?" ??? ), j'avais noté un tantinet trop bas avec mon 3/5 et je met un 4!
Après lecture du tome 6 qui m'as laisé sur le c** avec les dessins et un scénario qui repart avec pas mal de nouveux petits mystères.
Même si le public d'"Isabelle" est un peu plus jeune que moi, j'aime beaucoup cette série. Je l'aime par la beauté du trait de Will tout d'abord. Puis ensuite pour l'originalité et la poésie de ses histoires. Et enfin pour l'humour omniprésent dans les dialogues, les jeux de mots et les situations.
Ce sont des albums très agréables à lire, et même à relire. Ce n'est pas prise de tête, c'est doux, sympathique, et le monde magique dans lequel évolue Isabelle permet de se sortir un peu de la réalité trop concrète.
Ajout le 4/05/07 :
J'ai redécouvert tout récemment la série grâce à l'achat de l'intégrale parue chez Le Lombard. Et même si les 2 premiers tomes ne m'ont laissé qu'une impression souriante mais un peu trop enfantine, à partir du tome 3, à partir du moment où Franquin s'associe à Yvan Delporte au scénario, les albums deviennent vraiment excellents. Gros coup de coeur sur le tome 4 par exemple que j'ai lu avec passion et où l'humour (les tirades amoureuses d'Hermés et les jeux de mots du diamant Koh-i-on notamment) m'a littéralement fait éclater de rire à bien des moments.
Les tomes 3 à 7 sont à mes yeux de vrais indispensables !
Voilà l'exemple absolu de ce que j'écrivais un jour dans le forum de bdthèque. Le regard et la passion des autres posteurs peuvent souvent nous amener à découvrir de petits bijoux. Personnellement je n'aimais pas trop le graphisme et la mise en couleur. J'y voyais derrière une sorte de conte pour enfants un peu sirupeuse et niaise. Mais le moins que je puisse dire, c'est que j'étais à côté de mes shoes. "L'autre monde" est une superbe bd, pleine de poésie et de joie de vivre. Je suis rentré dans cet univers avec intérêt, et j'en suis ressorti heureux. C'est le type de rêve duquel on n'a pas envie de sortir. Et finalement les qualités du graphisme (tout en rondeurs et en couleurs légéres, et semblant entouré d'un halo de lumière) que j'avais un peu précipitamment qualifiées d'enfantines, se révélent dans toute leurs nuances et leurs richesses.
Voila encore une belle rencontre et l'occasion de renouer avec les meilleures parties de nous même.
Cette série est une merveille de douceur, de bonne humeur, de rêverie. Par ses dessins si proches de ses illustrations, Florence Magnin nous entraîne dans un monde presque onirique qui donne envie d'y vivre.
Outre cette ambiance et cette beauté inhérente aux dessins, l'histoire elle-même est bien construite tout en restant dans la simplicité.
Cette BD est un vrai plaisir de lecture.
Tout d'abord, il y a le dessin et la mise en page d'Andreas, qui sont exceptionnels de beauté et d'originalité (qui d'autre que lui a mis plus de 200 cases dans une seule page, a agencé ses cases de telle manière que la lecture se fait à l'envers de l'habituelle sans même que l'on s'en rende compte, qu'on aie l'impression que les cases tombent en même temps que Rork dans une crevasse neigeuse...).
Ensuite vient le scénario !
Hormis les 2 premiers tomes qui n'étaient pas aussi réfléchis, les tomes 3 à 7 forment un tout qui scelle l'ensemble de l'oeuvre. Une intense réflexion est nécessaire pour expliquer tout ce qui se passe dans "Rork", et surtout dans les deux derniers tomes. Il faut avancer des hypothèses, les corroborer avec la foule de détails et d'indices qu'offre Andreas, vérifier qu'une fois l'hypothèse mise en place tout colle, et avoir le bonheur de découvrir ces aspects de l'histoire qu'on n'avait pas compris ou tout simplement pas remarqué.
"Rork" se lit, se relit, se détaille, se fouille, et c'est un vrai bonheur quand on réalise que son hypothèse d'explication de toute l'histoire colle parfaitement et qu'Andreas, qui a refusé d'offrir tout cru l'explication, avait tout prévu et en réalité fourni des indices à chaque page.
"Rork", une BD qui se réfléchit et s'apprécie en connaisseur.
Après lecture de l'avis de Don lope ci-dessous, je peux lui confirmer que tout colle parfaitement dans Rork. Tous les indices, tous les détails forment un tout cohérent et l'histoire, une fois déchiffrée, prend encore plus d'ampleur que ce qu'on peut comprendre de Rork en première lecture. Ca vaut vraiment la peine de s'y atteler et de réfléchir pour trouver la solution, car il y en a une.
Un chef d'oeuvre de la BD. Watchmen est pour moi un tel monument culte que je me sens incapable d'en faire une critique détaillée.
Une histoire unique en son genre et ultra innovante pour l'époque, un scénario très intelligent, un univers uchronique détaillé, des personnages fouillés et originaux, une mise en scène exemplaire, une utilisation exceptionnelle du média qu'est la bande dessinée, et j'en passe...
Tout fait de cette BD un énorme recueil de lectures et de relectures toujours aussi plaisantes et captivantes.
La dernière fois que j'ai donné 5 étoiles pour une bd, il me semble que c'était, il y a 1 an, pour le tome 1 de Quartier Lointain.
Et je vous avoue avoir eu du mal à préparer mon avis sur cette bd tellement celle-ci m'a troublé. Mon dieu, que c'est beau !
La-bas est une histoire vraiment touchante. A la lecture de cet album, vous avez franchement l'impression de "vivre" les émotions des personnages. Une envie soudaine vous pousse à vouloir les prendre dans vos bras pour les rassurer et surtout les aider. Impossible de ne pas comprendre leurs douleurs, leurs choix et surtout leurs rêves.
Le scénario d'Anne Sibran est magnifique. Ici, la pudeur et l'émotion sont à l'honneur.
Fatalement, le parcours d'Alain Mercadal mérite notre attention, cet homme qui, en cette période troublée, est obligé de quitter son Algérie natale. De retour en France, il retrouve sa famille mais il doit surtout s'acclimater à un pays qu'il ne connait pas.
Quel courage faut-il pour tout abandonner et essayer d'oublier ce passé qui vous rend nostalgique. Reconstruire une autre vie ailleurs est un défi de taille qui n'est pas toujours facile à assumer !
Chacun des personnages est campé avec force et il se dégage de ceux-ci un petit coté sympathique qui vous fait chaud au coeur.
La narration en voix-off accentue encore plus le coté intimiste et personnel du récit.
Même si ce n'est mentionné nul part, j'ai l'impression que cette histoire est avant tout autobiographique.
Le dessin de Didier Tronchet colle très bien avec le scénario. Il a réussi à nous faire vibrer à travers le vécu de ces personnages. Pourtant, au premier abord, on pourrait être déconcerté par le coté humoristique de son traît par rapport à la trame plus dramatique du sujet. Mais on oublie très vite ce détail tellement on est interpellé par cette bd.
La-Bas est un album précieux comme un être cher. Les frissons vous envahissent, des larmes se noient dans vos yeux et vous êtes heureux............heureux d'être là !
A suivre impérativement !!!
Voilà LA BD d'aventure par excellence !
Dès les premières pages, on est entraîné dans une histoire sur fond de mutinerie, de colonialisme et d'esclavage. On reste en haleine jusqu'à la dernière page.
Le côté historique du contexte donne beaucoup de crédibilité à cette l'épopée. De plus, les personnages sont très soignés : ils semblent bien réels.
Le dessin est réaliste et très approprié au style. Il s'améliore sensiblement au fur et à mesure des tomes.
En bref ABSOLUMENT INDISPENSABLE.
Une série oubliée, qui est aujourd'hui en passe de disparaître totalement. On ne la trouve déjà plus que chez quelques libraires. Quel dommage !!! Je n'ai lu que les quatre premiers tomes, mais j'ai été conquis par la poésie qui se dégage de cette série, la preuve:
* TOME 1: LE VOYAGEUR IMPRUDENT
Premier tome de la série-OVNI de Laurent Parcelier, l'histoire d'un jeune voyageur qui va être confronté à des monstres et des êtres fantastiques, et dont le destin va croiser d'étrange façon de mystérieux objets : des boules vertes aux pouvoirs inconnus mais qui semblent protéger le jeune voyageur.
Une touche d'Heroic-Fantasy donc, mis en image par un graphisme très typé ligne claire: des couleurs qui ne débordent pas, des tons très unis et des traits très rondouillards.
Le dessin pêche sur certaines cases par leur qualité, mais l'univers est telement original et décalé, l'atmosphère tellement onirique et les personnages si attachants et sympathiques que cette série est un vrai petit bonheur. Dommage qu'elle ne soit plus éditée, mais si vous dénichez certains albums, n'hésitez pas !!
** TOME 2: LE MAGICIEN
La série de La malédiction des sept boules vertes se poursuit donc avec ce second tome, tout aussi emprunt de magie et de fantastique que son prédécesseur.
L'univers est très travaillé, emprunt de merveilleux. C'est un monde étrange, gouverné par la magie et l'absurde, très proche de certains des mondes des Royaumes Oubliées (Donjons et Dragons).
L'histoire est parfois un peu fouillis, mas lire cette série est un vrai bonheur. On se laisse très vite captiver par les aventures de Guilio, l'éternel voyageur, et de sa boule verte.
Le dessin reste fidèle à la ligne claire, mais la qualité augmente un petit peu.
A lire absolument. Cette série, trop sous-estimée, est un pur chef-d'oeuvre !!
*** TOME 3: LA POURSUITE :
Et de trois pour la fantasque et onirique série de Laurent Parcelier !
Un univers parfois aussi étrange que celui de Fred, avec ses détails absurdes qui sont devenus norme, voilà ce que promet au lecteur cette série empreinte de magie et de merveilleux.
Les dessins de Parcelier semblent s'affiner avec le temps, et la ligne claire utilisée depuis les débuts de la série se fait de plus en plus assurée.
Les couleur sont parfois très pâles, mais cela amplifie l'atmosphère onirique et évanescente de cette histoire.
Cette série est à lire absolument. Les amateurs d'heroic fantasy apprécieront l'univers, et les autres sauront trouver dans ce cycle un peu de cette magie qui semble avoir disparu de notre monde contemporain.
**** TOME 4: LA CHASSE AU DRAGON
Quatrième tome de la série de Lauent Parcelier, qui voit la réalisation de la légende. Le dessin prend de la fermeté au fil des albums, et la légende se referme petit à petit autour de Guilio et des sept boules vertes. Le jeune homme a mûrit depuis son premier voyage, mais les boules vertes semblent exercer sur lui une mystérieuse influence.
Le dessin quant à lui, toujours aussi typé ligne claire, dessert au mieux le scénario. D'une série pour la jeunesse, Parcelier à fait des aventures de Guilio un conte magnifique, une histoire hors du temps, où le merveilleux côtoie l'absurde de la façon la plus brillante qui soit.
Un must, une série oubliée mais qui n'attend que d'être relue, appréciée et ressucitée. Merci, Laurent Parcelier, pour la malédiction des sept boules vertes !
**** TOME 5: LA CHASSE AU DRAGON
Une très belle fin de série, qui nous permet de retrouver avec plaisir les personnages que nous suivons maintenant depuis 5 albums.
Cet album, un cran plus mature que les précédents aborde des thèmes comme la vieillesse, l'inéluctabilité du temps qui passe, et la mort à travers le personnage de Guilio, qui comprends peu à peu le pouvoir que lui ont donné ses 3 boules vertes.
L'univers est toujours aussi riche, et cet album est également l'occasion pour l'auteur de faire revenir Guilio sur ses pas, et de traverser à nouveau certains lieux magnifiquement mis en scène dans les précédents opus (Ondoria, le repaire d'Herminias la sorcière, etc.). La magie et la poésie qui émanent de cette série prennent à nouveau corps pour notre plus grande joie.
Le dessin n’est pas en reste. Le trait de Parcelier s’est affiné au fur et à mesure de la série pour finir par maîtriser à la perfection sa ligne claire fine et simple, avec laquelle il excelle à nous plonger dans les méandres de son univers magique et original. La couleur est simple mais ne gâche en rien le dessin, elle colle très bien à l’ambiance recherchée de la série.
En bref un très bon album de fin de cycle, qui ne dépareille en rien face à ses prédécesseurs.
**** HS: LE LUTIN FARCEUR
Ecrit quelques temps après le derniere volume de la malédiction des sept boules vertes, cet album hors-série nous met de nouveau en présence avec Guilio, devenu immortel après avoir collecté trois des sept légendaires boules vertes. L'immortalité pesant à Guilio (il a maintenant 115 ans), il demande a une entité ayant un pouvoir sur le temps de le ramener dans son passé, là où tout a commencé avec la première boule verte. Pour plus de chances, Guilio utilise 2 des 3 voeux accordés par l'entité pour s'assurer du maximum de chances et changer son histoire.
Au niveau du scénario et du découpage, cet album est une petite merveille. Merveille tout d'abord pour les amateurs de la série phare de Parcelier, car cet album va permettre à l'auteur de redonner vie à certains des principaux personnages de l'histoire : Arcchus, Ozgur, Izard et Kréorn en tête.
Parcelier, par le biais des souhaits formulés par Guilio, nous offre donc une relecture de l'histoire en ouvrant la porte des possibles. Une fois les souhaits formulés, le découpage à cela de particulier que les pages de droites racontent le premier souhait de retourner dans le passé, tandis que les pages de gauche narrent le second souhait identique. On se retrouve donc embarqué au coeur d'une double relecture de l'histoire, ce qui peut sembler un peu compliqué à suivre au premier abord, mais c'est un obstacle que les amateurs de cet univers suront surmonter sans trop de problèmes.
Au niveau du dessin, on se retrouve à nouveau avec la ligne claire si typique de Laurent Parcelier, ce trait fin et vif mis en couleur de façon simple mais efficace. Son dessin s'est amélioré au fur et à mesure de la série, et nous permet de plonger avec déléctation dans son univers poético-onirique.
En bref, un nouveau bijou dans cette série hors-norme que Casterman a fini par supprimer de son catalogue. Néanmoins pour les courageux, c'est encore une pure merveille.
Ayant inauguré la nouvelle collection des éditions Vents d'Ouest ("Equinoxe") , "Les Contes du 7ème souffle" est une série qui mérite franchement qu'on s'y attarde .
Le scénario d'Eric Adam est très attrayant.
Dans le Japon médieval, l'histoire d'un samouraï à la recherche de son destin après la disparition tragique de sa soeur.
Vous allez me dire que ce genre de récit n'est pas vraiment nouveau, je vous l'accorde. Ceci-dit, le traitement de cette série s'avère plutôt original dans sa présentation et surtout dans les ambiances qui sont tout à fait particulières. Tous ces détails nous permettent ainsi de mieux nous plonger dans ce conte. Les auteurs ne se sont pas trop attardés sur le contexte historique, mais par contre les personnages sont présentés de manière efficace. La motivation de leurs actes est clairement présentie dès le début. Cela nous permet de rentrer dans le vif du sujet avec beaucoup plus de facilité.
Le dessin particulier de Hughes Micol est dans le style de celui de Blain, Sfar, etc. Certaines personnes pourront trouver celui-ci repoussant mais franchement on s'y habitue très vite. Je dirais même que certains plans larges sont très beaux (tome 1, page 25). Les jeux d'ombres et lumières varient selon l'humeur du moment : sombre pour le tragique et clair pour les périodes plus sereines. Cela permet d'accentuer les moments forts du récit et c'est, ma foi, fort bien réussi.
Vous aurez compris que j'ai vraiment bien aimé cette série. Et malgré son approche peu commerciale, cette bd a des vraies qualités. Je pense qu'elle mérite qu'on y jette un oeil.
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Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
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De Cape et de Crocs
Voila, semble-t-il, le consensus positif de ce site. Le dessin est véritablement excellent et maîtrisé sur le bout des doigts, l'humour est extrêmement fin, et les bonnes références nombreuses. Mais le scénario est franchement banal et semble tourner au n'importe quoi (voyage sur la Lune, bôf). On retrouve bien quelques clichés ça et là, alors dire que c'est du bon boulot, d'accord. C'est divertissant, sympathique mais de là à en faire le cultissime du millénaire... Une bonne bédé sympa qui fait rire avec un super dessin, mais rien non plus d'absolument incontournable. J'avoue rester un peu froid à l'enthousiasme ambiant autour de "De Cape et De Crocs". Un bon 3/5 mais pas un 5/5. Mais pour ceux qui connaissent pas, j'en recommande la lecture. Garanti sans déception. Héhéhé Lecture du tome 7, on passe à 5/5 ... de mieux en mieux ! UPDATE : Bon, vous pouvez me fouettez et verser de la cire sur mes plaies ( qui vient de dire " Génial?" ??? ), j'avais noté un tantinet trop bas avec mon 3/5 et je met un 4! Après lecture du tome 6 qui m'as laisé sur le c** avec les dessins et un scénario qui repart avec pas mal de nouveux petits mystères.
Isabelle
Même si le public d'"Isabelle" est un peu plus jeune que moi, j'aime beaucoup cette série. Je l'aime par la beauté du trait de Will tout d'abord. Puis ensuite pour l'originalité et la poésie de ses histoires. Et enfin pour l'humour omniprésent dans les dialogues, les jeux de mots et les situations. Ce sont des albums très agréables à lire, et même à relire. Ce n'est pas prise de tête, c'est doux, sympathique, et le monde magique dans lequel évolue Isabelle permet de se sortir un peu de la réalité trop concrète. Ajout le 4/05/07 : J'ai redécouvert tout récemment la série grâce à l'achat de l'intégrale parue chez Le Lombard. Et même si les 2 premiers tomes ne m'ont laissé qu'une impression souriante mais un peu trop enfantine, à partir du tome 3, à partir du moment où Franquin s'associe à Yvan Delporte au scénario, les albums deviennent vraiment excellents. Gros coup de coeur sur le tome 4 par exemple que j'ai lu avec passion et où l'humour (les tirades amoureuses d'Hermés et les jeux de mots du diamant Koh-i-on notamment) m'a littéralement fait éclater de rire à bien des moments. Les tomes 3 à 7 sont à mes yeux de vrais indispensables !
L'Autre Monde
Voilà l'exemple absolu de ce que j'écrivais un jour dans le forum de bdthèque. Le regard et la passion des autres posteurs peuvent souvent nous amener à découvrir de petits bijoux. Personnellement je n'aimais pas trop le graphisme et la mise en couleur. J'y voyais derrière une sorte de conte pour enfants un peu sirupeuse et niaise. Mais le moins que je puisse dire, c'est que j'étais à côté de mes shoes. "L'autre monde" est une superbe bd, pleine de poésie et de joie de vivre. Je suis rentré dans cet univers avec intérêt, et j'en suis ressorti heureux. C'est le type de rêve duquel on n'a pas envie de sortir. Et finalement les qualités du graphisme (tout en rondeurs et en couleurs légéres, et semblant entouré d'un halo de lumière) que j'avais un peu précipitamment qualifiées d'enfantines, se révélent dans toute leurs nuances et leurs richesses. Voila encore une belle rencontre et l'occasion de renouer avec les meilleures parties de nous même.
L'Autre Monde
Cette série est une merveille de douceur, de bonne humeur, de rêverie. Par ses dessins si proches de ses illustrations, Florence Magnin nous entraîne dans un monde presque onirique qui donne envie d'y vivre. Outre cette ambiance et cette beauté inhérente aux dessins, l'histoire elle-même est bien construite tout en restant dans la simplicité. Cette BD est un vrai plaisir de lecture.
Rork
Tout d'abord, il y a le dessin et la mise en page d'Andreas, qui sont exceptionnels de beauté et d'originalité (qui d'autre que lui a mis plus de 200 cases dans une seule page, a agencé ses cases de telle manière que la lecture se fait à l'envers de l'habituelle sans même que l'on s'en rende compte, qu'on aie l'impression que les cases tombent en même temps que Rork dans une crevasse neigeuse...). Ensuite vient le scénario ! Hormis les 2 premiers tomes qui n'étaient pas aussi réfléchis, les tomes 3 à 7 forment un tout qui scelle l'ensemble de l'oeuvre. Une intense réflexion est nécessaire pour expliquer tout ce qui se passe dans "Rork", et surtout dans les deux derniers tomes. Il faut avancer des hypothèses, les corroborer avec la foule de détails et d'indices qu'offre Andreas, vérifier qu'une fois l'hypothèse mise en place tout colle, et avoir le bonheur de découvrir ces aspects de l'histoire qu'on n'avait pas compris ou tout simplement pas remarqué. "Rork" se lit, se relit, se détaille, se fouille, et c'est un vrai bonheur quand on réalise que son hypothèse d'explication de toute l'histoire colle parfaitement et qu'Andreas, qui a refusé d'offrir tout cru l'explication, avait tout prévu et en réalité fourni des indices à chaque page. "Rork", une BD qui se réfléchit et s'apprécie en connaisseur. Après lecture de l'avis de Don lope ci-dessous, je peux lui confirmer que tout colle parfaitement dans Rork. Tous les indices, tous les détails forment un tout cohérent et l'histoire, une fois déchiffrée, prend encore plus d'ampleur que ce qu'on peut comprendre de Rork en première lecture. Ca vaut vraiment la peine de s'y atteler et de réfléchir pour trouver la solution, car il y en a une.
Watchmen
Un chef d'oeuvre de la BD. Watchmen est pour moi un tel monument culte que je me sens incapable d'en faire une critique détaillée. Une histoire unique en son genre et ultra innovante pour l'époque, un scénario très intelligent, un univers uchronique détaillé, des personnages fouillés et originaux, une mise en scène exemplaire, une utilisation exceptionnelle du média qu'est la bande dessinée, et j'en passe... Tout fait de cette BD un énorme recueil de lectures et de relectures toujours aussi plaisantes et captivantes.
Là-bas
La dernière fois que j'ai donné 5 étoiles pour une bd, il me semble que c'était, il y a 1 an, pour le tome 1 de Quartier Lointain. Et je vous avoue avoir eu du mal à préparer mon avis sur cette bd tellement celle-ci m'a troublé. Mon dieu, que c'est beau ! La-bas est une histoire vraiment touchante. A la lecture de cet album, vous avez franchement l'impression de "vivre" les émotions des personnages. Une envie soudaine vous pousse à vouloir les prendre dans vos bras pour les rassurer et surtout les aider. Impossible de ne pas comprendre leurs douleurs, leurs choix et surtout leurs rêves. Le scénario d'Anne Sibran est magnifique. Ici, la pudeur et l'émotion sont à l'honneur. Fatalement, le parcours d'Alain Mercadal mérite notre attention, cet homme qui, en cette période troublée, est obligé de quitter son Algérie natale. De retour en France, il retrouve sa famille mais il doit surtout s'acclimater à un pays qu'il ne connait pas. Quel courage faut-il pour tout abandonner et essayer d'oublier ce passé qui vous rend nostalgique. Reconstruire une autre vie ailleurs est un défi de taille qui n'est pas toujours facile à assumer ! Chacun des personnages est campé avec force et il se dégage de ceux-ci un petit coté sympathique qui vous fait chaud au coeur. La narration en voix-off accentue encore plus le coté intimiste et personnel du récit. Même si ce n'est mentionné nul part, j'ai l'impression que cette histoire est avant tout autobiographique. Le dessin de Didier Tronchet colle très bien avec le scénario. Il a réussi à nous faire vibrer à travers le vécu de ces personnages. Pourtant, au premier abord, on pourrait être déconcerté par le coté humoristique de son traît par rapport à la trame plus dramatique du sujet. Mais on oublie très vite ce détail tellement on est interpellé par cette bd. La-Bas est un album précieux comme un être cher. Les frissons vous envahissent, des larmes se noient dans vos yeux et vous êtes heureux............heureux d'être là ! A suivre impérativement !!!
Les Passagers du vent
Voilà LA BD d'aventure par excellence ! Dès les premières pages, on est entraîné dans une histoire sur fond de mutinerie, de colonialisme et d'esclavage. On reste en haleine jusqu'à la dernière page. Le côté historique du contexte donne beaucoup de crédibilité à cette l'épopée. De plus, les personnages sont très soignés : ils semblent bien réels. Le dessin est réaliste et très approprié au style. Il s'améliore sensiblement au fur et à mesure des tomes. En bref ABSOLUMENT INDISPENSABLE.
La Malédiction des sept boules vertes
Une série oubliée, qui est aujourd'hui en passe de disparaître totalement. On ne la trouve déjà plus que chez quelques libraires. Quel dommage !!! Je n'ai lu que les quatre premiers tomes, mais j'ai été conquis par la poésie qui se dégage de cette série, la preuve: * TOME 1: LE VOYAGEUR IMPRUDENT Premier tome de la série-OVNI de Laurent Parcelier, l'histoire d'un jeune voyageur qui va être confronté à des monstres et des êtres fantastiques, et dont le destin va croiser d'étrange façon de mystérieux objets : des boules vertes aux pouvoirs inconnus mais qui semblent protéger le jeune voyageur. Une touche d'Heroic-Fantasy donc, mis en image par un graphisme très typé ligne claire: des couleurs qui ne débordent pas, des tons très unis et des traits très rondouillards. Le dessin pêche sur certaines cases par leur qualité, mais l'univers est telement original et décalé, l'atmosphère tellement onirique et les personnages si attachants et sympathiques que cette série est un vrai petit bonheur. Dommage qu'elle ne soit plus éditée, mais si vous dénichez certains albums, n'hésitez pas !! ** TOME 2: LE MAGICIEN La série de La malédiction des sept boules vertes se poursuit donc avec ce second tome, tout aussi emprunt de magie et de fantastique que son prédécesseur. L'univers est très travaillé, emprunt de merveilleux. C'est un monde étrange, gouverné par la magie et l'absurde, très proche de certains des mondes des Royaumes Oubliées (Donjons et Dragons). L'histoire est parfois un peu fouillis, mas lire cette série est un vrai bonheur. On se laisse très vite captiver par les aventures de Guilio, l'éternel voyageur, et de sa boule verte. Le dessin reste fidèle à la ligne claire, mais la qualité augmente un petit peu. A lire absolument. Cette série, trop sous-estimée, est un pur chef-d'oeuvre !! *** TOME 3: LA POURSUITE : Et de trois pour la fantasque et onirique série de Laurent Parcelier ! Un univers parfois aussi étrange que celui de Fred, avec ses détails absurdes qui sont devenus norme, voilà ce que promet au lecteur cette série empreinte de magie et de merveilleux. Les dessins de Parcelier semblent s'affiner avec le temps, et la ligne claire utilisée depuis les débuts de la série se fait de plus en plus assurée. Les couleur sont parfois très pâles, mais cela amplifie l'atmosphère onirique et évanescente de cette histoire. Cette série est à lire absolument. Les amateurs d'heroic fantasy apprécieront l'univers, et les autres sauront trouver dans ce cycle un peu de cette magie qui semble avoir disparu de notre monde contemporain. **** TOME 4: LA CHASSE AU DRAGON Quatrième tome de la série de Lauent Parcelier, qui voit la réalisation de la légende. Le dessin prend de la fermeté au fil des albums, et la légende se referme petit à petit autour de Guilio et des sept boules vertes. Le jeune homme a mûrit depuis son premier voyage, mais les boules vertes semblent exercer sur lui une mystérieuse influence. Le dessin quant à lui, toujours aussi typé ligne claire, dessert au mieux le scénario. D'une série pour la jeunesse, Parcelier à fait des aventures de Guilio un conte magnifique, une histoire hors du temps, où le merveilleux côtoie l'absurde de la façon la plus brillante qui soit. Un must, une série oubliée mais qui n'attend que d'être relue, appréciée et ressucitée. Merci, Laurent Parcelier, pour la malédiction des sept boules vertes ! **** TOME 5: LA CHASSE AU DRAGON Une très belle fin de série, qui nous permet de retrouver avec plaisir les personnages que nous suivons maintenant depuis 5 albums. Cet album, un cran plus mature que les précédents aborde des thèmes comme la vieillesse, l'inéluctabilité du temps qui passe, et la mort à travers le personnage de Guilio, qui comprends peu à peu le pouvoir que lui ont donné ses 3 boules vertes. L'univers est toujours aussi riche, et cet album est également l'occasion pour l'auteur de faire revenir Guilio sur ses pas, et de traverser à nouveau certains lieux magnifiquement mis en scène dans les précédents opus (Ondoria, le repaire d'Herminias la sorcière, etc.). La magie et la poésie qui émanent de cette série prennent à nouveau corps pour notre plus grande joie. Le dessin n’est pas en reste. Le trait de Parcelier s’est affiné au fur et à mesure de la série pour finir par maîtriser à la perfection sa ligne claire fine et simple, avec laquelle il excelle à nous plonger dans les méandres de son univers magique et original. La couleur est simple mais ne gâche en rien le dessin, elle colle très bien à l’ambiance recherchée de la série. En bref un très bon album de fin de cycle, qui ne dépareille en rien face à ses prédécesseurs. **** HS: LE LUTIN FARCEUR Ecrit quelques temps après le derniere volume de la malédiction des sept boules vertes, cet album hors-série nous met de nouveau en présence avec Guilio, devenu immortel après avoir collecté trois des sept légendaires boules vertes. L'immortalité pesant à Guilio (il a maintenant 115 ans), il demande a une entité ayant un pouvoir sur le temps de le ramener dans son passé, là où tout a commencé avec la première boule verte. Pour plus de chances, Guilio utilise 2 des 3 voeux accordés par l'entité pour s'assurer du maximum de chances et changer son histoire. Au niveau du scénario et du découpage, cet album est une petite merveille. Merveille tout d'abord pour les amateurs de la série phare de Parcelier, car cet album va permettre à l'auteur de redonner vie à certains des principaux personnages de l'histoire : Arcchus, Ozgur, Izard et Kréorn en tête. Parcelier, par le biais des souhaits formulés par Guilio, nous offre donc une relecture de l'histoire en ouvrant la porte des possibles. Une fois les souhaits formulés, le découpage à cela de particulier que les pages de droites racontent le premier souhait de retourner dans le passé, tandis que les pages de gauche narrent le second souhait identique. On se retrouve donc embarqué au coeur d'une double relecture de l'histoire, ce qui peut sembler un peu compliqué à suivre au premier abord, mais c'est un obstacle que les amateurs de cet univers suront surmonter sans trop de problèmes. Au niveau du dessin, on se retrouve à nouveau avec la ligne claire si typique de Laurent Parcelier, ce trait fin et vif mis en couleur de façon simple mais efficace. Son dessin s'est amélioré au fur et à mesure de la série, et nous permet de plonger avec déléctation dans son univers poético-onirique. En bref, un nouveau bijou dans cette série hors-norme que Casterman a fini par supprimer de son catalogue. Néanmoins pour les courageux, c'est encore une pure merveille.
Les Contes du 7ème Souffle
Ayant inauguré la nouvelle collection des éditions Vents d'Ouest ("Equinoxe") , "Les Contes du 7ème souffle" est une série qui mérite franchement qu'on s'y attarde . Le scénario d'Eric Adam est très attrayant. Dans le Japon médieval, l'histoire d'un samouraï à la recherche de son destin après la disparition tragique de sa soeur. Vous allez me dire que ce genre de récit n'est pas vraiment nouveau, je vous l'accorde. Ceci-dit, le traitement de cette série s'avère plutôt original dans sa présentation et surtout dans les ambiances qui sont tout à fait particulières. Tous ces détails nous permettent ainsi de mieux nous plonger dans ce conte. Les auteurs ne se sont pas trop attardés sur le contexte historique, mais par contre les personnages sont présentés de manière efficace. La motivation de leurs actes est clairement présentie dès le début. Cela nous permet de rentrer dans le vif du sujet avec beaucoup plus de facilité. Le dessin particulier de Hughes Micol est dans le style de celui de Blain, Sfar, etc. Certaines personnes pourront trouver celui-ci repoussant mais franchement on s'y habitue très vite. Je dirais même que certains plans larges sont très beaux (tome 1, page 25). Les jeux d'ombres et lumières varient selon l'humeur du moment : sombre pour le tragique et clair pour les périodes plus sereines. Cela permet d'accentuer les moments forts du récit et c'est, ma foi, fort bien réussi. Vous aurez compris que j'ai vraiment bien aimé cette série. Et malgré son approche peu commerciale, cette bd a des vraies qualités. Je pense qu'elle mérite qu'on y jette un oeil. Franchement, lancez-vous, vous ne le regretterez pas. C'est génial !