Les superbes aquarelles de Krassinsky nous invitent à un beau voyage initiatique en pleine nuit arctique. Un régal pour les yeux et les esprits des vents et des glaces.
Jean-Paul Krassinsky (né en 1972) est un auteur de BD connu pour quelques belles aquarelles.
Ce dessinateur réputé adapte ici un roman (sorti en 2020) de Bérengère Cournut : De pierre et d'os, une fable initiatique qui suit le parcours d'une jeune inuite au pays des glaces.
Uqsuralik est encore une jeune fille et l'album s'ouvre avec l'apparition de ses premières règles.
Elle va se faire surprendre par la banquise qui se brise et l'éloigne de l'igloo familial. Elle se retrouve seule, séparée des siens, en pleine nuit arctique.
Elle n'a pour compagnons que quelques chiens et il va lui falloir "chasser avec eux, apprendre d'eux, ou bien mourir par eux, il n'y a pas d'autre choix possible".
Après plusieurs jours de marche et de survie difficile, elle rencontre un autre groupe d'humains, plusieurs familles à géométrie variable comme le veut la coutume, mais avec des "femmes mal tatouées et des chasseurs maladroits".
Ils l'accueillent car "quiconque peuple la banquise par une telle nuit est le bienvenu" et ils vont l'appeler Arnaautuq ce qui veut dire garçon manqué. Elle n'est pas forcément la bienvenue, c'est une bouche de plus à nourrir et l'un des hommes va même la "couper en deux".
L'album est précédé de la réputation du roman bien sûr (prix du roman Fnac 2019), mais ce sont surtout les superbes aquarelles de Krassinsky qui vont appâter l'amateur de BD. De véritables peintures qui se déploient sur de grandes pages (au format presque carré) avec des tableaux tantôt grandioses, tantôt intimes.
On passe des étoiles sur la banquise glacée aux fleurs sur la toundra verdoyante au printemps.
Ces magnifiques dessins comptent pour beaucoup dans le charme envoûtant de cette aventure écrite au féminin.
Au cours de ce grand voyage initiatique, la jeune fille deviendra femme, mère, chasseuse et même chamane. La survie de ces nomades est réglée sur les saisons, la chasse et la pêche.
Et là-bas on est obligé de compter les bouches à nourrir avant l'hiver aussi précisément que les réserves de gibier.
L'album est généreux (200 pages) et le lecteur verra défiler les saisons puis les années, les générations. À travers Uqsuralik et ses multiples rencontres, le texte, adapté du livre de Bérengère Cournut, va nous permettre de découvrir les coutumes, les traditions, les chants et les superstitions du peuple de l'arctique.
C'est un très beau voyage, éprouvant, émouvant.
Culte. Tout simplement.
Dessin, scénario, tout y est.
La référence BD SF des années 80.
Prochainement (2029?) en salle dans un cinéma près de chez vous avec Taika Waititi aux commandes. À noter que Nicolas Winding Refn s’y était cassé les dents néanmoins.
C'est assez incroyable. Après tous les films, qu'ils soient documentaires ou pas, les bouquins, les livres d'Histoire, et même toutes les BD consacrées à la deuxième guerre mondiale et à ses suites, on en apprend encore.
Cette fois-ci c'est le sujet des enfants de Buchenwald qui sont sur le devant de la scène. En avril 1945 ce camp de concentration situé près de Weimar est donc libéré, mais il faudra près de deux mois pour que le millier d'enfants qui s'y trouvaient, privés de famille, puissent enfin en partir. Il faut dire qu'à l'époque, personne ou presque ne voulait d'un millier de bouches de plus à nourrir, à fortiori parce qu'il s'agissait d'enfants juifs (sic). C'est donc par l'action combinée de l'OSE (Œuvre de Secours des Enfants) et de la Croix-Rouge qu'ils pourront enfin trouver une solution de transit. C'est ainsi que plus de 400 d'entre eux se sont retrouvés dans un château de l'Eure, en Normandie, encadrés par une poignée de personnes pleines de bonnes volontés et bienveillantes. Car abîmés par ce séjour à Buchenwald, les enfants sont devenus extrêmement méfiants, querelleurs, estimant que tout bien à portée peut leur appartenir ; d'autres encore n'attendaient rien de cette situation transitoire, et ont même tenté d'en finir...
Il y a tant de désespoir, de chagrin, tant de malheurs chez ces enfants qi ont tout perd, compris leurs familles... Plutôt que de raconter des trajectoires individuelles, déjà marquantes en soi, la journaliste et militante Dominique Missika a mixé celles-ci, nous faisant suivre l'évolution d'un petit groupe de cinq enfants aux caractères et aux histoires liées. Certains iront chez des familles d'adoption, d'autres en Israël, d'autres encore aux Etats-Unis, leur rêve ou celui de leurs parents. L'ensemble est tout de même bien écrit, on éprouve beaucoup de compassion pour ces enfants.
Si le dessin, réalisé par Anaïs Depommier est maîtrisé, clair et très lisible, il est à mon goût un peu "lisse". J'imagine que ce choix était dicté par l'intention d'être apprécié par le lectorat adolescent, mais je suis quand même un peu déçu de ce côté-là.
L'ensemble est quand même très intéressant.
Ce "Sandman - Nuits Éternelles" est une bombe.
Le plaisir de retrouver la plume de Neil Gaiman, il raconte des histoires comme personne. Toujours son phrasé si singulier empreint d'onirisme, de noirceur et de mysticisme qui transporte le lecteur dans une autre dimension.
Le plaisir aussi de retrouver les Éternels, chacun aura droit à son petit récit.
Mais c'est surtout le panel de dessinateurs qui vont se succéder qui m'a émerveillé.
Death.
Deux histoires sans lien apparent dans des espaces temps différents, dont une sur le principe d'un jour sans fin. Une île de la lagune de Venise comme décor. On ne peut pas tromper Death, un jour ou l'autre c'est elle qui gagne, quoi qu'on fasse. Le dessin de Philip Craig Russel me séduit toujours autant, j'aime son trait fin, doux et chaleureux. Les couleurs de Lovern Kindzierski sont dépaysantes. Très beau !
4 étoiles.
Desire.
Il y a forcément un prix à payer pour contrôler le désir et l'amour. C'est Milo Manara qui s'occupe de la partie graphique et le résultat m'a laissé bouche bée, les femmes sont désirables, sensuelles et souvent dénudées (il est vrai qu'elles sortent toutes du même moule). Les chaudes couleurs sont superbes. Que c'est beau !
4 étoiles.
Dream.
Dream vient présenter sa fiancée, Killalla de l'Éclat, à sa famille au cours d'un colloque réunissant toutes les galaxies. Débats et trahison seront au menu.
Je découvre Miguelanxo Prado et là je prends un belle claque dans la tronche. Des planches magnifiques, les décors sont féeriques et les couleurs mates apportent une ambiance onirique. Magnifique !
4,5 étoiles.
Despair.
15 portraits du désespoir. Des récits singuliers, on n'est plus vraiment dans de la bande dessinée. Une succession de tableaux accompagnés de textes positionnés soit à côté, soit sur le tableau même. Dave McKean est à la conception graphique et Barron Storey au dessin et le résultat est surprenant. Une mise en page qui va d'une pleine page à 51 cases pour une planche. Je disais donc des tableaux parce qu'il s'agit d'œuvres d'art. Un mélange hétéroclite d'expressionnisme, de futurisme, de surréalisme... Je suis amateur de ce type d'expérimentations.
4,5 étoiles.
Delirium.
Plusieurs personnages mentalement déséquilibrés vont venir en aide à Délire.
J'ai eu le bonheur de suivre l'évolution graphique de Bill Sienkiewicz, de ses débuts sur Moon Knight dans les années 80/81, puis sur The New Mutants - L'Intégrale et son Elektra (Delcourt) jusqu'à ce "Sandman - Nuits Éternelles". Je suis totalement sous le charme de son travail, il fait partie des rares artistes à élever le comics au rang d'art à part entière. La mise en page est un chaos ordonné. Grandiose !
5 étoiles.
Destruction.
Au large de la Sardaigne, des fouilles archéologiques doivent dévoiler le futur. Le dessin de Glenn Fabry fait très classique lorsqu'on le compare à ses prédécesseurs, tout comme la colorisation de Chris Chuckry. Agréable.
3,5 étoiles.
Destiny.
Destiny et son livre. Frank Quitely propose de magnifiques planches, libres de cases, au trait fin et minutieux et aux couleurs dans des tons ternes et brumeux. Superbe !
4 étoiles.
Une alchimie parfaite entre texte et dessin pour une explosion des plaisirs.
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De pierre et d'os
Les superbes aquarelles de Krassinsky nous invitent à un beau voyage initiatique en pleine nuit arctique. Un régal pour les yeux et les esprits des vents et des glaces. Jean-Paul Krassinsky (né en 1972) est un auteur de BD connu pour quelques belles aquarelles. Ce dessinateur réputé adapte ici un roman (sorti en 2020) de Bérengère Cournut : De pierre et d'os, une fable initiatique qui suit le parcours d'une jeune inuite au pays des glaces. Uqsuralik est encore une jeune fille et l'album s'ouvre avec l'apparition de ses premières règles. Elle va se faire surprendre par la banquise qui se brise et l'éloigne de l'igloo familial. Elle se retrouve seule, séparée des siens, en pleine nuit arctique. Elle n'a pour compagnons que quelques chiens et il va lui falloir "chasser avec eux, apprendre d'eux, ou bien mourir par eux, il n'y a pas d'autre choix possible". Après plusieurs jours de marche et de survie difficile, elle rencontre un autre groupe d'humains, plusieurs familles à géométrie variable comme le veut la coutume, mais avec des "femmes mal tatouées et des chasseurs maladroits". Ils l'accueillent car "quiconque peuple la banquise par une telle nuit est le bienvenu" et ils vont l'appeler Arnaautuq ce qui veut dire garçon manqué. Elle n'est pas forcément la bienvenue, c'est une bouche de plus à nourrir et l'un des hommes va même la "couper en deux". L'album est précédé de la réputation du roman bien sûr (prix du roman Fnac 2019), mais ce sont surtout les superbes aquarelles de Krassinsky qui vont appâter l'amateur de BD. De véritables peintures qui se déploient sur de grandes pages (au format presque carré) avec des tableaux tantôt grandioses, tantôt intimes. On passe des étoiles sur la banquise glacée aux fleurs sur la toundra verdoyante au printemps. Ces magnifiques dessins comptent pour beaucoup dans le charme envoûtant de cette aventure écrite au féminin. Au cours de ce grand voyage initiatique, la jeune fille deviendra femme, mère, chasseuse et même chamane. La survie de ces nomades est réglée sur les saisons, la chasse et la pêche. Et là-bas on est obligé de compter les bouches à nourrir avant l'hiver aussi précisément que les réserves de gibier. L'album est généreux (200 pages) et le lecteur verra défiler les saisons puis les années, les générations. À travers Uqsuralik et ses multiples rencontres, le texte, adapté du livre de Bérengère Cournut, va nous permettre de découvrir les coutumes, les traditions, les chants et les superstitions du peuple de l'arctique. C'est un très beau voyage, éprouvant, émouvant.
L'Incal
Culte. Tout simplement. Dessin, scénario, tout y est. La référence BD SF des années 80. Prochainement (2029?) en salle dans un cinéma près de chez vous avec Taika Waititi aux commandes. À noter que Nicolas Winding Refn s’y était cassé les dents néanmoins.
Les Enfants de Buchenwald
C'est assez incroyable. Après tous les films, qu'ils soient documentaires ou pas, les bouquins, les livres d'Histoire, et même toutes les BD consacrées à la deuxième guerre mondiale et à ses suites, on en apprend encore. Cette fois-ci c'est le sujet des enfants de Buchenwald qui sont sur le devant de la scène. En avril 1945 ce camp de concentration situé près de Weimar est donc libéré, mais il faudra près de deux mois pour que le millier d'enfants qui s'y trouvaient, privés de famille, puissent enfin en partir. Il faut dire qu'à l'époque, personne ou presque ne voulait d'un millier de bouches de plus à nourrir, à fortiori parce qu'il s'agissait d'enfants juifs (sic). C'est donc par l'action combinée de l'OSE (Œuvre de Secours des Enfants) et de la Croix-Rouge qu'ils pourront enfin trouver une solution de transit. C'est ainsi que plus de 400 d'entre eux se sont retrouvés dans un château de l'Eure, en Normandie, encadrés par une poignée de personnes pleines de bonnes volontés et bienveillantes. Car abîmés par ce séjour à Buchenwald, les enfants sont devenus extrêmement méfiants, querelleurs, estimant que tout bien à portée peut leur appartenir ; d'autres encore n'attendaient rien de cette situation transitoire, et ont même tenté d'en finir... Il y a tant de désespoir, de chagrin, tant de malheurs chez ces enfants qi ont tout perd, compris leurs familles... Plutôt que de raconter des trajectoires individuelles, déjà marquantes en soi, la journaliste et militante Dominique Missika a mixé celles-ci, nous faisant suivre l'évolution d'un petit groupe de cinq enfants aux caractères et aux histoires liées. Certains iront chez des familles d'adoption, d'autres en Israël, d'autres encore aux Etats-Unis, leur rêve ou celui de leurs parents. L'ensemble est tout de même bien écrit, on éprouve beaucoup de compassion pour ces enfants. Si le dessin, réalisé par Anaïs Depommier est maîtrisé, clair et très lisible, il est à mon goût un peu "lisse". J'imagine que ce choix était dicté par l'intention d'être apprécié par le lectorat adolescent, mais je suis quand même un peu déçu de ce côté-là. L'ensemble est quand même très intéressant.
Sandman - Nuits Éternelles
Ce "Sandman - Nuits Éternelles" est une bombe. Le plaisir de retrouver la plume de Neil Gaiman, il raconte des histoires comme personne. Toujours son phrasé si singulier empreint d'onirisme, de noirceur et de mysticisme qui transporte le lecteur dans une autre dimension. Le plaisir aussi de retrouver les Éternels, chacun aura droit à son petit récit. Mais c'est surtout le panel de dessinateurs qui vont se succéder qui m'a émerveillé. Death. Deux histoires sans lien apparent dans des espaces temps différents, dont une sur le principe d'un jour sans fin. Une île de la lagune de Venise comme décor. On ne peut pas tromper Death, un jour ou l'autre c'est elle qui gagne, quoi qu'on fasse. Le dessin de Philip Craig Russel me séduit toujours autant, j'aime son trait fin, doux et chaleureux. Les couleurs de Lovern Kindzierski sont dépaysantes. Très beau ! 4 étoiles. Desire. Il y a forcément un prix à payer pour contrôler le désir et l'amour. C'est Milo Manara qui s'occupe de la partie graphique et le résultat m'a laissé bouche bée, les femmes sont désirables, sensuelles et souvent dénudées (il est vrai qu'elles sortent toutes du même moule). Les chaudes couleurs sont superbes. Que c'est beau ! 4 étoiles. Dream. Dream vient présenter sa fiancée, Killalla de l'Éclat, à sa famille au cours d'un colloque réunissant toutes les galaxies. Débats et trahison seront au menu. Je découvre Miguelanxo Prado et là je prends un belle claque dans la tronche. Des planches magnifiques, les décors sont féeriques et les couleurs mates apportent une ambiance onirique. Magnifique ! 4,5 étoiles. Despair. 15 portraits du désespoir. Des récits singuliers, on n'est plus vraiment dans de la bande dessinée. Une succession de tableaux accompagnés de textes positionnés soit à côté, soit sur le tableau même. Dave McKean est à la conception graphique et Barron Storey au dessin et le résultat est surprenant. Une mise en page qui va d'une pleine page à 51 cases pour une planche. Je disais donc des tableaux parce qu'il s'agit d'œuvres d'art. Un mélange hétéroclite d'expressionnisme, de futurisme, de surréalisme... Je suis amateur de ce type d'expérimentations. 4,5 étoiles. Delirium. Plusieurs personnages mentalement déséquilibrés vont venir en aide à Délire. J'ai eu le bonheur de suivre l'évolution graphique de Bill Sienkiewicz, de ses débuts sur Moon Knight dans les années 80/81, puis sur The New Mutants - L'Intégrale et son Elektra (Delcourt) jusqu'à ce "Sandman - Nuits Éternelles". Je suis totalement sous le charme de son travail, il fait partie des rares artistes à élever le comics au rang d'art à part entière. La mise en page est un chaos ordonné. Grandiose ! 5 étoiles. Destruction. Au large de la Sardaigne, des fouilles archéologiques doivent dévoiler le futur. Le dessin de Glenn Fabry fait très classique lorsqu'on le compare à ses prédécesseurs, tout comme la colorisation de Chris Chuckry. Agréable. 3,5 étoiles. Destiny. Destiny et son livre. Frank Quitely propose de magnifiques planches, libres de cases, au trait fin et minutieux et aux couleurs dans des tons ternes et brumeux. Superbe ! 4 étoiles. Une alchimie parfaite entre texte et dessin pour une explosion des plaisirs. Culte et coup de cœur.