Les derniers avis (39193 avis)

Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Salade César
Salade César

Je découvre enfin le travail de ce duo avec cet album et je dois dire que j'ai vite été conquis ! Le dessin et l'humour me fait penser à certains albums de Fabcaro: un dessin réaliste (enfin, comparé au gros nez classique) et un humour absolument débile qui déconne sur un sujet sérieux. On voit donc des moments dans la vie de César, notamment son assassinat sous le prisme de l'humour et cela fonctionne bien ! J'ai bien rigolé durant ma lecture et un petit plus est que c'est souvent marrant durant le déroulement du gag, pas seulement à la chute comme c'est le cas avec pleins d'autres séries humoristiques. Les auteurs renouvellent bien les gags et on ne tombe pas dans de la répétition. Bref, je ne sais pas trop quoi ajouter de plus à ce qu'il a déjà été écrit dans les autres avis. C'est un must pour ceux qui sont fans de ce type d'humour.

17/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Dans les oubliettes de la République - Georges Ibrahim Abdallah
Dans les oubliettes de la République - Georges Ibrahim Abdallah

Pierre Carles réalise là une belle enquête, sur un sujet qui s’est transformé en patate chaude, que police, services secrets, politiques et médias se sont pas mal refilé, au détriment d’un homme, qui a croupi en prison depuis des décennies. L’album date de 2024, et heureusement depuis (en juillet 2024), Abdallah a été libéré, puis expulsé vers le Liban. Carles retrace bien le parcours d’Abdallah, militant marxiste durant la fin de la guerre froide, résistant au Liban face aux agressions israéliennes, et membres d’un mouvement impliqué dans plusieurs assassinats de diplomates ou d’espions israéliens ou américains. Si jamais l’action de ces deux pays – malgré les milliers de victimes civiles – n’est qualifiée de terroriste, c’en est tout autrement des mouvements comme les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL). Les USA vont continuellement faire pression sur les autorités politiques françaises, depuis son arrestation en 1984, pour qu’il ne sorte pas de prison, alors qu’un emballement médiatique (sur la base d’informations erronées ou fragiles) l’a d’emblée taxé de terrorisme. Le mot tabou étant lancé, plus possible ensuite de « le faire sortir ». La situation décrite par Carles (son enquête est très fouillée – et égratigne au passage quelques journalistes, comme Edwy Plenel) serait presque ubuesque et comique, si la vie d’un homme n’était en jeu. Il est vrai qu’un homme qui se dit opposant à la politique américaine et israélienne, qui s’est toujours affirmé marxiste, n’a pas les honneurs des médias, et il est plus ou moins tombé dans l’oubli, chacune de ses demandes de libération (il pouvait sortir dès 1999) étant refusée – jusqu’à cette année donc, ce que Carles ne pouvait pas savoir, à défaut de l’avoir souhaité. L’enquête et l’affaire Abdallah dépasse donc largement son cas personnel. Cet album/enquête donne à réfléchir sur l’emballement médiatique, la vision que l’on peut avoir de quelqu’un dès lors qu’il est taxé de terrorisme. Les fachos de l’OAS n’ont pas été traité aussi durement (tout en ayant du sang de civils sur les mains). Abdallah a donc été le plus vieux prisonnier politique de l’Union européenne. Il serait bon que cette affaire permette aux médias, aux dirigeants politiques de réfléchir sur leur fonctionnement, parfois assez éloigné des priorités affichées. Une enquête intéressante et bien menée, agréable à suivre (je suis de la génération qui a vécu ces événements, et j’ai donc pu les suivre facilement).

17/11/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 5/5
Couverture de la série Le Monde sans fin
Le Monde sans fin

Je pense qu'on peut dire beaucoup de chose sur cette BD, et je vais essayer de faire court. Mais je pense que cette BD est une merveille de lecture, que je ne peux que recommander à tout le monde. Commençons tout de suite par ce qui peut poser problème : Oui, Jancovici est critiquable, oui il est critiqué. Voila, posons ça tout de suite, le personnage principal de cette BD est Jancovici, la BD parle de ses principes, ses idées et ses solutions. Ce qui veut dire tout de suite que si l'on est déjà en désaccord avec le gars, autant de ne pas se plonger dans la BD ! Il y pose ce qu'il dit ailleurs, de façon synthétique et didactique, pour expliquer ce qui lui importe. Et je vais le dire immédiatement : je vois les limites de Jancovici, j'en connais quelques unes (notamment sur des questions historiques) mais je vais largement passer outre. En fait, je dirais même qu'on s'en fout complètement. Parce que la BD parle du sujet le plus important de notre vie, peut-être même du seul sujet important : le changement climatique et son origine humaine. Raison qui a d'ailleurs conduit à repousser sa lecture pendant des années, vu que je fais de l'éco-anxiété très facilement et que je ne voulais pas m'infliger plus que ce que je vis déjà au quotidien. Et pourtant j'ai fini par la lire, conforté par plusieurs lectures que j'ai eu sur le même sujet (Le Vivant à vif, Horizons climatiques - Rencontre avec neuf scientifiques du G.I.E.C. ...) et avec l'envie de voir ce qu'il en était ici. Comme à son habitude (j'ai vu plusieurs intervention du bonhomme), Jancovici se concentre sur son domaine d'expertise : l'énergie. C'est son domaine d'expertise et il sait s'y faire le bougre. C'est impitoyable comme démonstration de notre dépendance énergétique, avant tout au pétrole mais à tout le reste également. L'implacable changement provoqué par l'humain, l'horreur de l'addiction des sociétés humaines aux énergies fossiles et la difficulté que ce sera d'en sortir. Avec ou sans la volonté humaine, le pétrole va disparaitre et le climat changera. Reste à savoir comment on fera pour y survivre .. La BD n'est cependant pas que défaitiste et propose quelques (maigres) pistes dans le dernier segment pour essayer d'esquiver ce qui nous tombe dessus à une vitesse dont peu de gens semblent avoir idée. Je dirais que la fin est malheureusement très pessimiste et au regard de ce qu'il s'est passé entre la sortie de cette BD et aujourd'hui, je ne peux qu'abonder en son sens. La BD est servie par le dessin de Blain qui a fait tout son possible pour rendre compte de ce qu'il en est. Les métaphores et les séquences explicatives utilisant toutes sortes d'appareil narratifs visuels sont parfaitement bien intégrées pour que l'on ne se rende pas compte du poids de la vulgarisation. C'est dense et clair, un excellent travail qui prouve encore une fois que Blain est un excellent auteur. Rendre ainsi clair et lisible de tels concepts est admirable ! J'ai dit au début que j'essayerais de faire bref, et je m'arrêterais alors bientôt en disant simplement ceci : lisez cette BD. Il est rare que je le recommande alors que j'ai quelques légers reproches à faire à celle-ci, mais je pense encore une fois que l'ampleur du phénomène, mal perçu et mal reçu, doit avoir l'écho le plus large possible. Les détails, les petits défauts que j'y vois sont minimes à côté de ce qu'elle dit. Et son message, aussi terrifiant et cruel soit-il, doit être entendu. Rien d'autre ne compte.

17/11/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série 1949
1949

Wow ! Ce coup de crayon !!! C'est avec "1949" que je découvre le travail de Dustin Weaver, et ça donne envie d'aller creuser du côté de ses autres productions. Après, il était plutôt habitué à bosser pour des franchises genre Star Wars ou Avengers, avec une palanquée d'autres auteurs, alors qu'il gère tout de A à Z avec cet album. "1949" c'est avant tout un polar, mais c'est aussi de la SF. Ce qui donne à Dustin Weaver l'occasion de nous montrer deux facettes de son savoir faire graphique. Le côté polar est traité tout en noir et blanc de façon très académique, alors que la partie futuriste se fait tout en couleurs chatoyantes avec des découpages plus ambitieux. Le contraste est saisissant, mais fonctionne très bien. Il a parfaitement réussi à articuler les deux en jouant sur le thème d'enquêtes à travers le temps. Et franchement, son dessin est impressionnant ! Les détails de ses cases, que ce soit les décors, les véhicules, l'architecture, les vêtements, c'est du travail d'orfèvre ! C'est plus du côté du scénario que je pourrais titiller ; je me suis fais surprendre par la fin. Loin d'être mauvaise, elle arrive un peu trop vite à mon goût, et son univers aurait appelé à davantage de développement. Peut-être une suite verra -t-elle le jour, en tout cas l'univers développé s'y prête. (3.5/5)

17/11/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Drogue - Une histoire mondiale
Drogue - Une histoire mondiale

Avec "Drogue - Une histoire mondiale", Jean-Pierre Pécau et Nicolas Otéro nous entrainent sur une drôle d'histoire. Non pas que le sujet soit hilarant ou que quelques effluves euphorisantes ou psychoactives s'échappent des pages de cet album, mais c'est plutôt l'angle de vue et le ton employé pour traiter cette histoire qui sont intéressants. Le découpage en courts chapitres est lui aussi fort appréciable pour découvrir ou aborder les différentes facettes de ce sujet, que ce soit historique, géographique, religieux et bien sûr politique. la petite pointe de cynisme qui traine dans les commentaires des faits historiques termine de donner à l'ensemble un ton assez humoristique par moment, ce qui est appréciable quand on traite un tel sujet. Côté dessin, Nicolas Otéro donne dans l'efficacité et pas dans le style. Il nous propose un graphisme très photographique qui cadre très bien avec la BD documentaire, colorisant ses planches en aplats, rehaussant de-ci de-là certains éléments importants avec du rouge. Pourtant curieux sur le sujet, j'avoue avoir appris pas mal de choses grâce à cet album. S'il ne creuse pas forcément en profondeur, il expose clairement les tenants et aboutissements liés à la drogue, à nous d'aller creuser certains points si besoin. Un très bonne présentation du sujet qui appelle à réfléchir.

17/11/2025 (modifier)
Par Laure B
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série La Clinique des créatures
La Clinique des créatures

L'australien Gavin Aung Than nous propose avec "la clinique des créatures" une comédie de fantasy toute mignonne et bourrée d'humour. Le dessin est simple et tout droit sorti des cartoons. L'histoire pourrait paraître bateau et simpliste, mais elle est émaillée de nombreux gags qui font vraiment mouche. Et puis, mine de rien, c'est une bd qui parle d'empathie, de gestion des émotions, des relations parfois conflictuelles avec les parents. Mais tout cela est léger, ce qui fait qu'on peut lire l'histoire à plusieurs niveaux. J'ai vraiment aimé

17/11/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série La Légende des Stryges
La Légende des Stryges

Comme me l'a écrit Corbeyran en séance de dédicace, "Mauvaise nouvelle Spooky... les Stryges reviennent !" Ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle, puisque je suis, à l'instar de Ryle, un fan de la première heure, et que malgré l'essoufflement de la série-mère sur ses derniers albums, ce retour m'intrigue, au minimum. Visiblement Corbeyran, comme il me l'a confié, n'en avait pas encore fini avec cet univers, et voulait encore raconter des choses. Ce premier volet d'un nouveau diptyque offre donc son lot de mystère, de révélations aussi, de complots et de personnages intrigants. On retrouve le sempiternel Sandor G. Weltman, tirant les ficelles dans l'ombre, mais on découvre surtout plusieurs "nouveaux" acteurs, telle Maria, à son service, mais qui se transit d'amour pour celui qui ne semble l'utiliser que comme une exécutrice des basses œuvres. L'archéologue qui découvre ces drôles de momies géantes en Egypte a peut-être également un rôle à jouer dans cette nouvelle histoire qui se présente comme un spin-off. A noter une scène de cambriolage au Louvre qui m'a forcément fait penser aux évènements récents... J'avoue que le fait que celui-ci se termine en deux tomes me rassure, on n'aura pas à attendre 20 ans, a priori, pour que l'intrigue soit résolue, mais d'un autre côté, cela me semble un peu court. Cependant je fais confiance au scénariste et à son savoir-faire pour mitonner une histoire aux petits oignons. Même si Guérineau n'est plus là (enfin si, un peu, vu qu'il a réalisé la couverture), son ombre graphique plane sur le travail de Nicolas Bègue, qui s'en approche tout en, a priori, gardant une identité propre. Son travail sur les décors et les personnages est remarquable, il marche sur les pas de son aîné. Curieux de lire la suite et fin.

16/11/2025 (modifier)
Par Blue boy
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Balade mentale - Voyage dans l'infiniment grand
Balade mentale - Voyage dans l'infiniment grand

Celles et ceux qui se sont toujours émerveillé.e.s en admirant les ciels d’été étoilés et qui ne sont pas pour autant des cadors en sciences et plus précisément en astronomie (c’est mon cas) vont certainement adorer cette bande dessinée. Celui-ci coche toutes les cases de l’ouvrage de vulgarisation idéal, lequel parvient à être synthétique sur cette discipline extrêmement vaste — on ne saurait mieux dire — qu’est l’astrophysique. « Voyage dans l’infiniment grand » a été conçu par Théo Drieu, co-créateur de la chaîne Youtube, « Balade mentale », qui compte plus d’un million d’abonnés. Pour un média de vulgarisation scientifique, c’est un vrai succès. Si l’on est toujours un peu plus familier avec les planètes et corps célestes peuplant notre système solaire, on a toujours moins d’assurance dès que l’on quitte la ceinture de Kuiper, sans parler du nuage d’Oort ! C’est ainsi que le livre va nous embarquer dans un grand voyage vers l’infini, un voyage bien plus rapide que la vitesse de la lumière, et tout ça grâce au fabuleux pouvoir de l’imagination, la nôtre ! Plus on avance, et plus les distances entre les corps augmentent de façon exponentielle, dans des proportions tout bonnement… « intersidérantes » ! L’ensemble se lit relativement bien et reste globalement compréhensible pour le commun des mortels, même si parfois il faut tout de même solliciter davantage de neurones pour appréhender des concepts un peu plus élaborés. En particulier vers les vingt dernières pages, où est expliqué la fameuse théorie de l’expansion de l’univers, avec le décalage entre ce que nous voyons et la réalité, compte tenu de la vitesse de la lumière. C’est tout à fait passionnant mais on aurait bien vu l’ouvrage se terminer sur l’avant Big Bang, histoire de stimuler un peu plus notre imagination. Certes, plus on s’en rapproche et plus les données scientifiques sont aléatoires et incertaines, et on ne saura probablement jamais ce qu’il y avait avant l’ « instant initial ». Mais certains scientifiques, peut-être les plus poètes, ont déjà émis des hypothèses sur l’existence de multivers. Les illustrations de Giulia Mammone restent tout à fait adaptées à ce type d’ouvrage. D’un côté, elle nous offre des vues d’artiste très plaisantes, parfois splendides, de l’univers avec ses soleils, ses galaxies et ses « pouponnières ». De l’autre, elle y intercale des scènes purement terrestres avec des objets du quotidien ou des personnages, dont celui probablement de Théo Drieu, le plus souvent pour métaphoriser des concepts plus abstraits ou présenter des intermèdes historiques dans le domaine scientifique. Assez quelconque sur ce plan, le trait reste très schématique et pas vraiment abouti, mais cela n’atténue guère l’enthousiasme que l’on pourra globalement ressentir avec cette lecture. Pour peu que votre imagination soit suffisamment puissante, « Voyage dans l’infiniment grand » aura au moins ce mérite, pendant 160 pages, de vous faire prendre de la hauteur et d’admirer la voûte céleste, loin de notre monde terrestre parfois étriqué, et ce n’est déjà pas si mal. Comme le conclut l’auteur lui-même, « ces étendues démesurées peuvent être une expérience d’humilité, elles nous attendrissent en abimant un peu nos égos… » A bon entendeur !

16/11/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Sur la piste de Blueberry
Sur la piste de Blueberry

C'est en voyant un post de la dessinatrice Anlor (dont j'apprécie beaucoup le travail) que j'ai appris l'existence et la sortie de cet album collectif. Je ne sais pas quelle est l'occasion de celui-ci, le héros emblématique de Charlier et Giraud ayant fait son apparition en 1963, mais après tout pourquoi pas ? L'album propose donc des histoires courtes, mettant en scène le fameux Mike S. Donovan, alias Blueberry, parfois accompagné de ses complices Jim McClure, Red Neck ou encore Chihuahua Pearl. Ces histoires se déroulent pendant son enfance (chapeau bas à Olivier Bocquet pour avoir trouvé la justification à ce fameux surnom de Blueberry), jusqu'à sa vieillesse (le récit le plus émouvant, signé Corentin Rouge). Certaines histoires sont assez classiques, entre gunfights, rencontres avec des Indiens ou aux prises avec des racailles de l'Ouest, et d'autres plus originales, comme celle de sa retraite déjà évoquée, ou cette idée si particulière de déplacer une ourse et ses petits afin qu'ils arrêtent de terroriser une petite ville. Mais l'Ouest est cruel... Graphiquement certains font du Gir, comme Coutelis, Toulhoat ou Xavier, d'autres conservent leur trait particulier, comme Anlor, Bertail ou Olivier Taduc. En prime, chacune et chacun a pu donner un témoignage rapide de son rapport à Blueberry. L'ensemble est de bonne qualité, les histoires plairont sans doute aux aficionados du personnage (dont je suis). Outre la douzaine d'histoires courtes, l'album propose des illustrations d'autres auteurs, tels que Goossens, Manara ou Ralph Meyer. Et on se prend à rêver que ce dernier, tout comme Mathieu Lauffray qui signe la belle couverture, en viennent un jour à faire un album complet mettant en scène le Cavalier bleu...

16/11/2025 (modifier)
Par Scar
Note: 5/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Azur Asphalte
Azur Asphalte

La couleur tout d abord, le dessin ensuite, le récit enfin, c'est dans cet ordre que j'ai découvert Azur asphalte de Sylvain Bordesoules. On sent vraiment le sud, le vent, le soleil, rien qu'à regarder la couverture on est déjà dans l'histoire. Manque le lien entre ces deux femmes, que l'on va découvrir au fur et à mesure du récit...Leur quotidien qui n a rien d'original, tiens ça ressemble étrangement au notre ... c est à la fois beau, les illustrations notamment les pleines pages sont magnifiques, et émouvant...est ce que la vie est plus facile sous le soleil ?

16/11/2025 (modifier)