Vraiment, moi qui ne suis pas à proprement parler un fan inconditionnel des mangas, j'ai adoré cette série. Au départ, j'ai craint qu'il ne s'agisse d'une ènième histoire de sérial killer, mais c'est infiniment plus subtil que ça.
J'ai souvent fustigé les dessinateurs japonais pour leur style un peu trop stéréotypé, hé bien, ce dessin, réaliste à souhait, me fait mentir.
Mais ce qui m'enballe le plus, c'est, si on peu dire, la mise en scène. Urasawa est un maitre du suspens. Tous les tomes de la série vont créscendo, avec souvent un coup de théatre sur la fin, l'ensemble de la série restant remarquablement cohérent. Vraiment du grand art.
Le seul bémol, et c'est pour cela que je retiens ma cinquième étoile, c'est qu'il y a, à mon sens, des longueurs, et que j'ai parfois l'impression qu'on cherche à me vendre du papier, de mauvaise qualité de surcroit. Mais bon, c'est peut être le prix à payer pour le style Urasawa...
C'est vrai que l'on peut se laisser emporter par les dialogues finement ciselés, les situations qui glissent inexorablement vers l'absurde, le dessin fort agréable de Nicolas Dumontheuil... J'ai été réellement charmé par cet album, qui se place un peu en OVNI de la production, mais qui laisse planer une douce atmosphère...
Cela faisait un moment que j’hésitais à acheter Inner City Blues à cause du graphisme "particulier" de Brüno. Finalement, on me l’a offert (merci elveen ;)) et je dois bien avouer que mes craintes n’étaient en rien justifiées. C’est en effet une série très plaisante à lire. Chaque album de cette série (prévue en 3 tomes) présente la même histoire vue à chaque fois sous un angle différent, à l’image de Berceuse Assassine comme le souligne erta. Ce procédé n’est certes pas novateur mais a l’avantage d’être utilisé à bon escient par le scénariste. En effet, le premier tome se lit bien, sans plus, et c’est à la lecture du second tome que le récit prend toute sa dimension. Le dessin de Brüno se révèle tout compte fait très agréable à regarder et bien en phase avec le récit. Mais ce qui me plait le plus est l’atmosphère très 70’s qui se dégage des planches. Enfin, les aplats choisis sont judicieux et participent grandement à la réussite de la série.
En résumé, Inner City Blues, c’est un bon petit scénario avec un dessin efficace et des couleurs appropriées, que demander de plus ? :)
Voici un petit album qui m'a bien plu!:)
Je suis particulièrement réceptif à ce type de récit où l'absurde côtoie le non-sens. Les dialogues de Corbeyran sont bien à propos et participent grandement à l'atmosphère saugrenue de cette histoire. Malgré le ton adopté, à la fois léger et décalé, cet album est moins innocent qu'il n'y paraît de par sa faculté à susciter bien des réflexions sur la nature humaine, comme le souligne Piehr. Quant au dessin d'Alfred, découvert avec Abraxas, je l'apprécie toujours autant même s'il est ici plus épuré (N&B oblige)...
Lecture paisible et agréable ... bref, de quoi faire passer un bon moment!;)
A noter un petit clin d'oeil aux Stryges ...
Je me suis intéressé à Chabouté avec la réédition récente de Quelques jours d’été aux éditions Paquet ... et suis tombé aussitôt sous le charme du trait et de la maîtrise du N&B par cet auteur ... Graphiquement, ce One Shot est superbe.
Quant à l’histoire, on pourrait lui reprocher de tenir sur une feuille de papier à cigarettes. Toutefois, rien n’est laissé au hasard et si le récit pêche par son manque originalité, en revanche, il est très prenant de par l’ambiance qu’il s’en dégage. Le découpage du récit entretient la tension que procure ce remake de la bête du Guévaudan. D’ailleurs, pendant la lecture, j’ai un peu eu l’impression de partager les peurs de ces villageois, tellement les planches sont prenantes. Ceci dit, la fin est un peu prévisible mais clôture de façon honnête cet album.
Une bd vite lue effectivement, surtout si on ne prend pas le temps de regarder tout le travail qu’il y a derrière chaque planche.
Dire que Brunschwig est fort serait un euphémisme. Son scénar est génial, tant sur le fond que dans la forme. Son histoire mêle brillament réflexions sur l'auto-défense, le fascisme, la corruption, la folie, le don de soi, pour poser une question finalement pas si éloignée de celle de "Watchmen": la fin justifie t-elle tout? Son scénar est prenant et intelligent, rehaussé de plus par un auteur qui maîtrise sa narration comme personne. Mélangeant les personnages et les sous-histoires, les flash back (parfois très long) à la réalité, il donne tellement de substance à ses personnages qu'on progresse dans notre compréhension de ceux-ci à mesure que l'on progresse dans la compréhension de l'intrigue. Brunschwig est arrivé à pondre un polar psychologique et social comme je n'en ai jamais vu.
Chacun des 5 tomes apporte sa pierre à l'édifice: si le premier, par sa violence crue et le dernier, par sa fin sans compromis, sortent du lot, les autres, énormément centrés sur Providence, sont également d'une qualité évidente, laissant le temps au temps et plongeant dans le passé des personnages.
Je suis beaucoup moins convaincu par les dessins même si c'est la mise en couleur qui me gène le plus et qui finalement, empèche d'apprécier vraiment ces derniers. Un détail par rapport à l'excellence de cette série.
Toute la collection est captivante. Ce sont d'excellentes histoires de western.
C'est le hasard qui a mis blueberry sur ma route.
J'avais 12 ans lorsque j'ai gagné Fort Navajo lors d'une course pédestre gagnée.
J'ai accroché à l'histoire, j'ai adoré la serie principale puis la jeunesse.
L'album que je préfère est "Ballade pour un cercueil" qui finit le cycle du trésor des confédères en apothéose.
La série retrace très bien l'histoire des états-unis et celle du Mexique, plus particulièrement dans la jeunesse.
L'histoire est époustouflante jusqu'à "le bout de la piste". Par la suite, les épisodes sont excellents mais dans le personnage de Blueberry on sent une sorte de cassure. En effet, après avoir été emprisonné et mis hors-la loi, "l'enthousiasme" du personnage est tombé. De plus il n'est plus militaire depuis "Chihuahua Pearl"? L'armée était toute sa vie (voir la jeunesse).
Enfin, les personnages sont particulièrement réussis. Les traits sont bruts mais adaptes a un western. Seul bémol, les couleurs sont parfois pas adequates.
Vivement la suite il me tarde "dust" et le règlement de comptes a ok corral ainsi que ses conséquences. il me tarde aussi "le boucher de cincinatti".
Bd incontournables. Coucou toulousain.
"Encore de la Fantasy !" me direz-vous... Oui, de la Fantasy, mais de la bonne Fantasy, ouf !
Mario Alberti m'avait impressionné avec Morgana, et il confirme avec Redhand. Son dessin est tout à fait extraordinaire, et les couleurs ne gâchent rien, au contraire (alors arrêtons de râler après les couleurs à l'info, ça peut être sublime. Suffit de se sortir un peu les doigts...)
Le scénario est loin d'être réellement original, mais tout ce 1er tome est bien mené, l'aventure décolle bien, sans se poser trop de question. Très efficace.
Attention cependant... Ce 1er tome est certes bon, mais je reste toujours très méfiant face à ces histoires de prophétie et de grands guerriers super forts qui vont se battre contre les Dieux. Ca pourrait tourner à du gros bill... ce que je n'espère pas bien-sûr aux vues des qualités de ce 1er tome.
Parasite Kiseiju est un manga qui sort de l'ordinaire. C'est une série courte, rythmée et qui évolue néanmoins au fil des tomes.
Ce manga raconte l'histoire d'un ado japonais qui se fait parasiter la main par une forme de vie venue de l'espace. On pourrait penser qu'il est malchanceux, mais en fait si tout s'était passé comme prévu il serait mort et le parasite aurait pris le contrôle de son corps.
Au scénario fort bien ficelé (nombreux personnages interviennent dans l'histoire et des rebondissements) Parasite Kiseiju se lit avec une facilité et un plaisir que l'on ne peut que recommander.
J'ai découvert cette série un peu sur le tard, les 4 premiers tomes étaient sortis, mais en même temps, ça m'a permis de les lire tous quasiment d'un coup, et je les ai dévorés.
Le scénario nous tient en haleine tout au long de la série, avec parfois de légers ralentissements, mais c'est à mon avis pour mieux percevoir la vision cynique du monde du personnage principale.
Je trouve très forte le développement de la dualité des personnages, le tueur à gage besogneux et froid, désabusé de la race humaine, et capable d'un dévouement et de sacrifices pour ces gens qui commencent à le toucher de près. Le flic se liant au tueur, avec ce que ça entraîne pour lui et sa conscience,...
Le dessin est riche et simple à la fois je trouve, avec des grandes pages éclatées, très fortes.
Bref, une excellente BD, que je vous conseille fortement, si l'introspection fascinante d'un tueur à gage vous attire.
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Monster
Vraiment, moi qui ne suis pas à proprement parler un fan inconditionnel des mangas, j'ai adoré cette série. Au départ, j'ai craint qu'il ne s'agisse d'une ènième histoire de sérial killer, mais c'est infiniment plus subtil que ça. J'ai souvent fustigé les dessinateurs japonais pour leur style un peu trop stéréotypé, hé bien, ce dessin, réaliste à souhait, me fait mentir. Mais ce qui m'enballe le plus, c'est, si on peu dire, la mise en scène. Urasawa est un maitre du suspens. Tous les tomes de la série vont créscendo, avec souvent un coup de théatre sur la fin, l'ensemble de la série restant remarquablement cohérent. Vraiment du grand art. Le seul bémol, et c'est pour cela que je retiens ma cinquième étoile, c'est qu'il y a, à mon sens, des longueurs, et que j'ai parfois l'impression qu'on cherche à me vendre du papier, de mauvaise qualité de surcroit. Mais bon, c'est peut être le prix à payer pour le style Urasawa...
Qui a tué l'idiot ?
C'est vrai que l'on peut se laisser emporter par les dialogues finement ciselés, les situations qui glissent inexorablement vers l'absurde, le dessin fort agréable de Nicolas Dumontheuil... J'ai été réellement charmé par cet album, qui se place un peu en OVNI de la production, mais qui laisse planer une douce atmosphère...
Inner City Blues
Cela faisait un moment que j’hésitais à acheter Inner City Blues à cause du graphisme "particulier" de Brüno. Finalement, on me l’a offert (merci elveen ;)) et je dois bien avouer que mes craintes n’étaient en rien justifiées. C’est en effet une série très plaisante à lire. Chaque album de cette série (prévue en 3 tomes) présente la même histoire vue à chaque fois sous un angle différent, à l’image de Berceuse Assassine comme le souligne erta. Ce procédé n’est certes pas novateur mais a l’avantage d’être utilisé à bon escient par le scénariste. En effet, le premier tome se lit bien, sans plus, et c’est à la lecture du second tome que le récit prend toute sa dimension. Le dessin de Brüno se révèle tout compte fait très agréable à regarder et bien en phase avec le récit. Mais ce qui me plait le plus est l’atmosphère très 70’s qui se dégage des planches. Enfin, les aplats choisis sont judicieux et participent grandement à la réussite de la série. En résumé, Inner City Blues, c’est un bon petit scénario avec un dessin efficace et des couleurs appropriées, que demander de plus ? :)
La Digue
Voici un petit album qui m'a bien plu!:) Je suis particulièrement réceptif à ce type de récit où l'absurde côtoie le non-sens. Les dialogues de Corbeyran sont bien à propos et participent grandement à l'atmosphère saugrenue de cette histoire. Malgré le ton adopté, à la fois léger et décalé, cet album est moins innocent qu'il n'y paraît de par sa faculté à susciter bien des réflexions sur la nature humaine, comme le souligne Piehr. Quant au dessin d'Alfred, découvert avec Abraxas, je l'apprécie toujours autant même s'il est ici plus épuré (N&B oblige)... Lecture paisible et agréable ... bref, de quoi faire passer un bon moment!;) A noter un petit clin d'oeil aux Stryges ...
La Bête
Je me suis intéressé à Chabouté avec la réédition récente de Quelques jours d’été aux éditions Paquet ... et suis tombé aussitôt sous le charme du trait et de la maîtrise du N&B par cet auteur ... Graphiquement, ce One Shot est superbe. Quant à l’histoire, on pourrait lui reprocher de tenir sur une feuille de papier à cigarettes. Toutefois, rien n’est laissé au hasard et si le récit pêche par son manque originalité, en revanche, il est très prenant de par l’ambiance qu’il s’en dégage. Le découpage du récit entretient la tension que procure ce remake de la bête du Guévaudan. D’ailleurs, pendant la lecture, j’ai un peu eu l’impression de partager les peurs de ces villageois, tellement les planches sont prenantes. Ceci dit, la fin est un peu prévisible mais clôture de façon honnête cet album. Une bd vite lue effectivement, surtout si on ne prend pas le temps de regarder tout le travail qu’il y a derrière chaque planche.
Le Pouvoir des innocents
Dire que Brunschwig est fort serait un euphémisme. Son scénar est génial, tant sur le fond que dans la forme. Son histoire mêle brillament réflexions sur l'auto-défense, le fascisme, la corruption, la folie, le don de soi, pour poser une question finalement pas si éloignée de celle de "Watchmen": la fin justifie t-elle tout? Son scénar est prenant et intelligent, rehaussé de plus par un auteur qui maîtrise sa narration comme personne. Mélangeant les personnages et les sous-histoires, les flash back (parfois très long) à la réalité, il donne tellement de substance à ses personnages qu'on progresse dans notre compréhension de ceux-ci à mesure que l'on progresse dans la compréhension de l'intrigue. Brunschwig est arrivé à pondre un polar psychologique et social comme je n'en ai jamais vu. Chacun des 5 tomes apporte sa pierre à l'édifice: si le premier, par sa violence crue et le dernier, par sa fin sans compromis, sortent du lot, les autres, énormément centrés sur Providence, sont également d'une qualité évidente, laissant le temps au temps et plongeant dans le passé des personnages. Je suis beaucoup moins convaincu par les dessins même si c'est la mise en couleur qui me gène le plus et qui finalement, empèche d'apprécier vraiment ces derniers. Un détail par rapport à l'excellence de cette série.
Blueberry
Toute la collection est captivante. Ce sont d'excellentes histoires de western. C'est le hasard qui a mis blueberry sur ma route. J'avais 12 ans lorsque j'ai gagné Fort Navajo lors d'une course pédestre gagnée. J'ai accroché à l'histoire, j'ai adoré la serie principale puis la jeunesse. L'album que je préfère est "Ballade pour un cercueil" qui finit le cycle du trésor des confédères en apothéose. La série retrace très bien l'histoire des états-unis et celle du Mexique, plus particulièrement dans la jeunesse. L'histoire est époustouflante jusqu'à "le bout de la piste". Par la suite, les épisodes sont excellents mais dans le personnage de Blueberry on sent une sorte de cassure. En effet, après avoir été emprisonné et mis hors-la loi, "l'enthousiasme" du personnage est tombé. De plus il n'est plus militaire depuis "Chihuahua Pearl"? L'armée était toute sa vie (voir la jeunesse). Enfin, les personnages sont particulièrement réussis. Les traits sont bruts mais adaptes a un western. Seul bémol, les couleurs sont parfois pas adequates. Vivement la suite il me tarde "dust" et le règlement de comptes a ok corral ainsi que ses conséquences. il me tarde aussi "le boucher de cincinatti". Bd incontournables. Coucou toulousain.
Redhand
"Encore de la Fantasy !" me direz-vous... Oui, de la Fantasy, mais de la bonne Fantasy, ouf ! Mario Alberti m'avait impressionné avec Morgana, et il confirme avec Redhand. Son dessin est tout à fait extraordinaire, et les couleurs ne gâchent rien, au contraire (alors arrêtons de râler après les couleurs à l'info, ça peut être sublime. Suffit de se sortir un peu les doigts...) Le scénario est loin d'être réellement original, mais tout ce 1er tome est bien mené, l'aventure décolle bien, sans se poser trop de question. Très efficace. Attention cependant... Ce 1er tome est certes bon, mais je reste toujours très méfiant face à ces histoires de prophétie et de grands guerriers super forts qui vont se battre contre les Dieux. Ca pourrait tourner à du gros bill... ce que je n'espère pas bien-sûr aux vues des qualités de ce 1er tome.
Parasite
Parasite Kiseiju est un manga qui sort de l'ordinaire. C'est une série courte, rythmée et qui évolue néanmoins au fil des tomes. Ce manga raconte l'histoire d'un ado japonais qui se fait parasiter la main par une forme de vie venue de l'espace. On pourrait penser qu'il est malchanceux, mais en fait si tout s'était passé comme prévu il serait mort et le parasite aurait pris le contrôle de son corps. Au scénario fort bien ficelé (nombreux personnages interviennent dans l'histoire et des rebondissements) Parasite Kiseiju se lit avec une facilité et un plaisir que l'on ne peut que recommander.
Le Tueur
J'ai découvert cette série un peu sur le tard, les 4 premiers tomes étaient sortis, mais en même temps, ça m'a permis de les lire tous quasiment d'un coup, et je les ai dévorés. Le scénario nous tient en haleine tout au long de la série, avec parfois de légers ralentissements, mais c'est à mon avis pour mieux percevoir la vision cynique du monde du personnage principale. Je trouve très forte le développement de la dualité des personnages, le tueur à gage besogneux et froid, désabusé de la race humaine, et capable d'un dévouement et de sacrifices pour ces gens qui commencent à le toucher de près. Le flic se liant au tueur, avec ce que ça entraîne pour lui et sa conscience,... Le dessin est riche et simple à la fois je trouve, avec des grandes pages éclatées, très fortes. Bref, une excellente BD, que je vous conseille fortement, si l'introspection fascinante d'un tueur à gage vous attire.