Déjà, "L'orme du caucase" est édité par Casterman, dans la collection Eécriture : présentation superbe, pages aérées, couverture avec le motif en impression de relief, vraiment un bel objet (je sais que ça n'apporte rien au fond, mais quand j'achète une BD, c'est aussi pour orner ma bibliothèque. :) )
Ensuite, Taniguchi a su choisir avec soin huit nouvelles d'Utsmui qui, en étant assez différentes par les angles d'approches, finissent en effet toutes par parler de la même chose. Est-ce lié à une préoccupation constante de Taniguchi pour ce sujet (les relations de la famille et les traumatismes latents qui en résultent) ou à Utsumi, difficile à dire sans avoir lu ce dernier...
Cela dit, pour nous éclairer sur lui, une intéressante post-face à consulter sur ce que peut signifier "être gentil".
Est-ce parce qu'on y parle de la France ? Toujours est-il que c'est la dernière nouvelle qui m'a le plus touché.
Je conseille donc vivement l'achat de ce volume, que je trouve meilleur que "L'homme qui marche" : bien plus dense, et tout aussi poétique.
Contrairement à la plupart des avis ci-dessous, je trouve ce diptyque magistral !
Tout d'abord le dessin et les couleurs de Sorel sont, comme à son habitude, grandioses, et certaines planches sont tout simplement magnifiques.
Quant à l'histoire, le fait de ne pas tout savoir et comprendre à la fin ne fait qu'ajouter au mystère et au charme que j'ai ressenti au long de ma lecture. Il s'agit avant tout, comme c'est souvent le cas avec Sorel, d'une bd où l'atmosphère prime sur l'histoire.
Cela peut désorienter et ne pas plaire, mais si vous vous laissez emporter, cette bd vous fera passer un très agréable moment.
On ne peut pas nier que Jirô Taniguchi est un auteur à la mode. Avec celle-ci et depuis le début de l'année, trois séries ont déjà vus le jour. Pourtant il faudrait être de mauvaise foi pour dire que son talent est inexistant. "L'Orme du Caucasse" ne fallit pas à la règle, cet album est, une fois de plus, très réussi.
Le scénariste, Ryuichiro Utsumi, nous offre, ici, huit superbes histoires. De là, s'en dégage beaucoup de sensibilité. La plupart de ces récits sont basés sur le thème des retrouvailles. C'est très émouvant et parfois pathétique. Vous aurez compris que l'ambiance générale de ce manga a des accents de mélodrame mais grâce à la fluidité de la narration, la lecture reste très plaisante et celle-ci ne souffre d'aucune lourdeur. J'ai particulièrement apprécié la dernière histoire : "Son pays natal". A travers le parcours d'une jeune française qui vient d'épouser un japonais, l'auteur met en valeur les rapports difficiles entre cette "étrangère" et sa belle-mère. La source de ce conflit étant la difficulté à se comprendre et aussi le choc des cultures.
"La petite fille à la poupée" est très touchant également. On y voit ici, un père retrouvant sa fille après 23 ans. Celui-ci ne s'étant plus manifesté depuis cette époque, il est confronté au regard de sa fille qui ne le reconnaît pas. Le point commun entre touts ces récits est la densité des ces personnages. Ils ont tous un passé qu'ils essayent d'oublier ou un présent qu'ils ont du mal à assumer. En bref, crédibilité, réalisme, pudeur et poésie sont les mots-clefs qui caractérisent le scénario.
Le dessin de Jirô Taniguchi n'est plus à présenter. On retrouve toutes les techniques qui caractérisent son trait. Les visages très doux sont toujours aussi expressifs et les décors sont toujours aussi minutieux. En somme, son graphisme est reposant et il s'en dégage beaucoup de pureté.
En conclusion, voici un album qui m'a beaucoup plu. Ceci dit, cela devient presque une habitude avec ce dessinateur qui nous prouve une fois de plus qu'il a beaucoup de talent. De plus, Les scénaristes avec qui il travaille ne sont jamais à négliger. On peut donc dire qu'il se crée entre eux une osmose parfaite, et ça c'est magique !
A suivre d'urgence !
Rien ne laissait supposer qu'une suite était prévue à cet ex-one-shot (tome 1) sorti en 1989. C'est donc avec une joie non dissimulée que j'ai découvert le tome 2 qui vient de sortir et après lecture, je peux vous dire que je n'ai pas été déçu.
Juan Gimenez nous propose, ici, une histoire plutôt intéressante.
A condition, bien évidement, d'être fan de S-F.
Le scénario est écrit avec beaucoup de justesse. En résumé, cette série nous raconte comment une jeune fille (Méga), pilote de chasse, devra affronter à la fois ces ennemis (les terriens) et les scientifiques de sa planète qui ont projetés de sélectionner des femmes dotées d'une intelligence supérieur afin de réaliser une arme absolue qui leur permettra peut-être de prendre le pas sur les humains.
Bon, c'est vrai que l'originalité n'est peut-être pas au rendez-vous. Oui, la guerre entre les terriens et une autre race est un sujet qui a maintes fois été traité. Pourtant, je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié ce récit.
Le tome 2 est lui plus axé sur l'aventure (d'ailleurs, le titre en est révélateur : "Meurtres sur Antiplona"). Notre héroïne fuit le pouvoir de sa planète en se réfugiant sur un planétoïde où tous les activités du site sont axées sur le jeu. Divers évènements vont l'insiter à fuir à nouveau. Le résultat est très convaincant. Cela est dû, je pense, à un scénario très efficace, une narration fluide et un dessin qui est vraiment à la hauteur.
Et justement, parlons en du dessin. Il est clair que Gimenez ("La Caste des Métabarons") a vraiment un potentiel graphique. Son traît est précis et les décors sont vraiment ambitieux. Les grandes planches sont particulièrement réussites et les vaisseaux spaciaux sont dessinés avec beaucoup de justesse et de réalisme.
J'adhère totalement.
"Le Quatrième pouvoir" est une série de qualité qui mérite une attention de votre part.
A lire !
J'aime bien cette série surprise.
Il y a les même points de passage obligés qu'un shonen classique, mais ils sont déclinés avec des personnages très différents et décalés. Des punks musiciens, un club SM, de la drogue, etc.
Un exercice de style qui bouscule un peu la manga pour jeunes gens.
Bremen, sous titré "Les déjantés" dans sa version française, est pour moi une très bonne série car rafraichissante...
L'humour est omniprésent, l'histoire intéressante, les dessins amusants et on s'attache très vite à ce groupe de rock. :)
L'univers est très sympa et plutôt original par rapport à ce qui se fait actuellement...
La fin est un peu rapide mais il est vrai que plus longue elle aurait été ennuyeuse (rassurez-vous, elle n'arrive qu'au tome 9 :p ).
Hé bien, que dire de ce premier album de Chabouté qu’il m’est donné de lire ?
Certes, le récit est court (développé sur 30 pages) et relativement simple à suivre. Toutefois, l’histoire de ce petit garçon est touchante. De plus, la lecture de Quelques jours d’été procure une sensation de quiétude devant les plaisirs simples que découvre ce petit garçon de la ville confié à des gens de la campagne... Pourtant le fond de l’histoire, sans être tragique, n’est pas des plus faciles pour ce petit garçon de 8 ans. Quant au dessin de Chabouté, je suis tombé sous le charme devant autant de maîtrise. Le noir et blanc ajoute un cachet authentique à cette belle petite histoire.
Et vu le prix de la réédition (6 euros), vous auriez tort de vous en priver ! ;)
Je dois dire que du même auteur, je préfère nettement ceci à Maison Ikkoku (Juliette je t'aime). C'est plus adulte, même si cela reste très accessible aux plus jeunes. Mais il y a incontestablement beaucoup de finesse dans ces 6 histoires. Comme toujours dans ce type de recueil, elles sont forcément inégales. Mais une ou deux sont carrément géniales, je trouve. Chaque nouvelle est courte mais jamais trop. Le style narratif de Takahashi est un modèle d'efficacité. A chaque fois, on a un vrai début, un vrai développement et une vraie fin.
Le dessin a quelque chose de "mignon", cela ressemble forcément à certains dessins animés de notre enfance, style manga 80', mais je n'ai jamais ressenti les planches comme "datées". C'est doux et apaisant. Ceux qui aiment le style d’Adachi et surtout son « Short program » aimeront ce recueil.
Très chouette album qui donne vraiment envie de découvrir la suite. C'est plutôt trash, plutôt drôle et plutôt bien écrit. J'aime bien la manière dont les histoire s'articulent entre elles, j'espère que la suite sera vraiment à la hauteur... On arrête pas de parler des ces pélerins qui sont à Jérusalem et attendent le retour de Jésus en zombie, comme j'ai hâte de voir ça ! :D (Ca doit être mon côté religieux pourtant du genre dissimulé qui reprend le dessus...)
C'est génial ! Le dessin est spécial, on dirait que certaines cases sont travaillées à partir de photos, l'arrière-plan semble brossé, et l'utilisation de la lumière met bien en valeur les personnages ou les éléments importants. Il y a parfois un aspect assez brouillon comme si le dessinateur s'était arrêté au stade de l'esquisse, mais c'est vraiment très beau et puis surtout ça donne une ambiance incroyable.
Le côté humoristique est très décalé avec ce dessin, ça surprend mais agréablement. C'est complètement loufoque cette histoire, et ça empire vers la fin.
Alors c'est pas ce livre qui vous fera avoir des cauchemars, mais par contre il vous fera rire !
En plus c'est une histoire complète. Il y a même une petite histoire supplémentaire à la fin, moins bien, mais bon, on a le plaisir de retrouver le héros et l'univers. :)
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L'Orme du Caucase
Déjà, "L'orme du caucase" est édité par Casterman, dans la collection Eécriture : présentation superbe, pages aérées, couverture avec le motif en impression de relief, vraiment un bel objet (je sais que ça n'apporte rien au fond, mais quand j'achète une BD, c'est aussi pour orner ma bibliothèque. :) ) Ensuite, Taniguchi a su choisir avec soin huit nouvelles d'Utsmui qui, en étant assez différentes par les angles d'approches, finissent en effet toutes par parler de la même chose. Est-ce lié à une préoccupation constante de Taniguchi pour ce sujet (les relations de la famille et les traumatismes latents qui en résultent) ou à Utsumi, difficile à dire sans avoir lu ce dernier... Cela dit, pour nous éclairer sur lui, une intéressante post-face à consulter sur ce que peut signifier "être gentil". Est-ce parce qu'on y parle de la France ? Toujours est-il que c'est la dernière nouvelle qui m'a le plus touché. Je conseille donc vivement l'achat de ce volume, que je trouve meilleur que "L'homme qui marche" : bien plus dense, et tout aussi poétique.
Typhaon
Contrairement à la plupart des avis ci-dessous, je trouve ce diptyque magistral ! Tout d'abord le dessin et les couleurs de Sorel sont, comme à son habitude, grandioses, et certaines planches sont tout simplement magnifiques. Quant à l'histoire, le fait de ne pas tout savoir et comprendre à la fin ne fait qu'ajouter au mystère et au charme que j'ai ressenti au long de ma lecture. Il s'agit avant tout, comme c'est souvent le cas avec Sorel, d'une bd où l'atmosphère prime sur l'histoire. Cela peut désorienter et ne pas plaire, mais si vous vous laissez emporter, cette bd vous fera passer un très agréable moment.
L'Orme du Caucase
On ne peut pas nier que Jirô Taniguchi est un auteur à la mode. Avec celle-ci et depuis le début de l'année, trois séries ont déjà vus le jour. Pourtant il faudrait être de mauvaise foi pour dire que son talent est inexistant. "L'Orme du Caucasse" ne fallit pas à la règle, cet album est, une fois de plus, très réussi. Le scénariste, Ryuichiro Utsumi, nous offre, ici, huit superbes histoires. De là, s'en dégage beaucoup de sensibilité. La plupart de ces récits sont basés sur le thème des retrouvailles. C'est très émouvant et parfois pathétique. Vous aurez compris que l'ambiance générale de ce manga a des accents de mélodrame mais grâce à la fluidité de la narration, la lecture reste très plaisante et celle-ci ne souffre d'aucune lourdeur. J'ai particulièrement apprécié la dernière histoire : "Son pays natal". A travers le parcours d'une jeune française qui vient d'épouser un japonais, l'auteur met en valeur les rapports difficiles entre cette "étrangère" et sa belle-mère. La source de ce conflit étant la difficulté à se comprendre et aussi le choc des cultures. "La petite fille à la poupée" est très touchant également. On y voit ici, un père retrouvant sa fille après 23 ans. Celui-ci ne s'étant plus manifesté depuis cette époque, il est confronté au regard de sa fille qui ne le reconnaît pas. Le point commun entre touts ces récits est la densité des ces personnages. Ils ont tous un passé qu'ils essayent d'oublier ou un présent qu'ils ont du mal à assumer. En bref, crédibilité, réalisme, pudeur et poésie sont les mots-clefs qui caractérisent le scénario. Le dessin de Jirô Taniguchi n'est plus à présenter. On retrouve toutes les techniques qui caractérisent son trait. Les visages très doux sont toujours aussi expressifs et les décors sont toujours aussi minutieux. En somme, son graphisme est reposant et il s'en dégage beaucoup de pureté. En conclusion, voici un album qui m'a beaucoup plu. Ceci dit, cela devient presque une habitude avec ce dessinateur qui nous prouve une fois de plus qu'il a beaucoup de talent. De plus, Les scénaristes avec qui il travaille ne sont jamais à négliger. On peut donc dire qu'il se crée entre eux une osmose parfaite, et ça c'est magique ! A suivre d'urgence !
Le quatrième pouvoir
Rien ne laissait supposer qu'une suite était prévue à cet ex-one-shot (tome 1) sorti en 1989. C'est donc avec une joie non dissimulée que j'ai découvert le tome 2 qui vient de sortir et après lecture, je peux vous dire que je n'ai pas été déçu. Juan Gimenez nous propose, ici, une histoire plutôt intéressante. A condition, bien évidement, d'être fan de S-F. Le scénario est écrit avec beaucoup de justesse. En résumé, cette série nous raconte comment une jeune fille (Méga), pilote de chasse, devra affronter à la fois ces ennemis (les terriens) et les scientifiques de sa planète qui ont projetés de sélectionner des femmes dotées d'une intelligence supérieur afin de réaliser une arme absolue qui leur permettra peut-être de prendre le pas sur les humains. Bon, c'est vrai que l'originalité n'est peut-être pas au rendez-vous. Oui, la guerre entre les terriens et une autre race est un sujet qui a maintes fois été traité. Pourtant, je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié ce récit. Le tome 2 est lui plus axé sur l'aventure (d'ailleurs, le titre en est révélateur : "Meurtres sur Antiplona"). Notre héroïne fuit le pouvoir de sa planète en se réfugiant sur un planétoïde où tous les activités du site sont axées sur le jeu. Divers évènements vont l'insiter à fuir à nouveau. Le résultat est très convaincant. Cela est dû, je pense, à un scénario très efficace, une narration fluide et un dessin qui est vraiment à la hauteur. Et justement, parlons en du dessin. Il est clair que Gimenez ("La Caste des Métabarons") a vraiment un potentiel graphique. Son traît est précis et les décors sont vraiment ambitieux. Les grandes planches sont particulièrement réussites et les vaisseaux spaciaux sont dessinés avec beaucoup de justesse et de réalisme. J'adhère totalement. "Le Quatrième pouvoir" est une série de qualité qui mérite une attention de votre part. A lire !
Bremen
J'aime bien cette série surprise. Il y a les même points de passage obligés qu'un shonen classique, mais ils sont déclinés avec des personnages très différents et décalés. Des punks musiciens, un club SM, de la drogue, etc. Un exercice de style qui bouscule un peu la manga pour jeunes gens.
Bremen
Bremen, sous titré "Les déjantés" dans sa version française, est pour moi une très bonne série car rafraichissante... L'humour est omniprésent, l'histoire intéressante, les dessins amusants et on s'attache très vite à ce groupe de rock. :) L'univers est très sympa et plutôt original par rapport à ce qui se fait actuellement... La fin est un peu rapide mais il est vrai que plus longue elle aurait été ennuyeuse (rassurez-vous, elle n'arrive qu'au tome 9 :p ).
Quelques Jours d'été
Hé bien, que dire de ce premier album de Chabouté qu’il m’est donné de lire ? Certes, le récit est court (développé sur 30 pages) et relativement simple à suivre. Toutefois, l’histoire de ce petit garçon est touchante. De plus, la lecture de Quelques jours d’été procure une sensation de quiétude devant les plaisirs simples que découvre ce petit garçon de la ville confié à des gens de la campagne... Pourtant le fond de l’histoire, sans être tragique, n’est pas des plus faciles pour ce petit garçon de 8 ans. Quant au dessin de Chabouté, je suis tombé sous le charme devant autant de maîtrise. Le noir et blanc ajoute un cachet authentique à cette belle petite histoire. Et vu le prix de la réédition (6 euros), vous auriez tort de vous en priver ! ;)
La tragédie de P.
Je dois dire que du même auteur, je préfère nettement ceci à Maison Ikkoku (Juliette je t'aime). C'est plus adulte, même si cela reste très accessible aux plus jeunes. Mais il y a incontestablement beaucoup de finesse dans ces 6 histoires. Comme toujours dans ce type de recueil, elles sont forcément inégales. Mais une ou deux sont carrément géniales, je trouve. Chaque nouvelle est courte mais jamais trop. Le style narratif de Takahashi est un modèle d'efficacité. A chaque fois, on a un vrai début, un vrai développement et une vraie fin. Le dessin a quelque chose de "mignon", cela ressemble forcément à certains dessins animés de notre enfance, style manga 80', mais je n'ai jamais ressenti les planches comme "datées". C'est doux et apaisant. Ceux qui aiment le style d’Adachi et surtout son « Short program » aimeront ce recueil.
Les zombies qui ont mangé le monde
Très chouette album qui donne vraiment envie de découvrir la suite. C'est plutôt trash, plutôt drôle et plutôt bien écrit. J'aime bien la manière dont les histoire s'articulent entre elles, j'espère que la suite sera vraiment à la hauteur... On arrête pas de parler des ces pélerins qui sont à Jérusalem et attendent le retour de Jésus en zombie, comme j'ai hâte de voir ça ! :D (Ca doit être mon côté religieux pourtant du genre dissimulé qui reprend le dessus...)
Criminal Macabre
C'est génial ! Le dessin est spécial, on dirait que certaines cases sont travaillées à partir de photos, l'arrière-plan semble brossé, et l'utilisation de la lumière met bien en valeur les personnages ou les éléments importants. Il y a parfois un aspect assez brouillon comme si le dessinateur s'était arrêté au stade de l'esquisse, mais c'est vraiment très beau et puis surtout ça donne une ambiance incroyable. Le côté humoristique est très décalé avec ce dessin, ça surprend mais agréablement. C'est complètement loufoque cette histoire, et ça empire vers la fin. Alors c'est pas ce livre qui vous fera avoir des cauchemars, mais par contre il vous fera rire ! En plus c'est une histoire complète. Il y a même une petite histoire supplémentaire à la fin, moins bien, mais bon, on a le plaisir de retrouver le héros et l'univers. :)