Rien à dire.
Ca fait 7 fois que je lis les 2 cycles et franchement je ris toujours autant.
Très beaux dessins et scénario d'enfer!!! Et ce sans parler du rythme des dialogues qui sont fabuleux et très fins.
Je voulais juste faire un super gros clin d'oeil à cette série.
Vous et moi, nous sommes les confidents de Catherine, une jeune adulte qui a un urgent besoin d’ailleurs… Elle rejoint sa sœur, Solange, qu'elle n'a pas vu depuis 3 ans. Par la même occasion, elle quitte ses parents et la cambrousse pour rejoindre la ville, avec pour but premier d’avoir son bac et vivre enfin sa vie. Malheureusement, à son arrivée, elle ne retrouve plus la sœur qu’elle admirait tant, mais découvre avec stupeur et dégoût dans quel enfer elle se trouve.
Le style Catherine inaugure la nouvelle collection de l'éditeur Bamboo, Angle de Vue. Celle-ci dévoile des récits intimistes bouleversants, souvent en phase avec la réalité. Dès la première planche de ce récit, on est un peu surpris. Catherine s’adresse à nous et nous raconte sa vie. Elle ne veut pas nous connaître mais nous confie ses craintes et ses envies, comme elle le ferait avec l’un de ses meilleurs amis. Par moment, elle nous questionne, cherche à se rassurer… on en vient même à oublier que ce n’est qu’un personnage de papier.
Thierry Bouüaert réussit avec brio un mode de narration original, qui rend son héroïne vivante et attachante. On se prend très vite d’affection pour elle et on apprend à la connaître en endossant le rôle d’un confident. L’histoire en elle-même est intéressante, bien que banale, car l’auteur nous livre en image ce que de nombreuses filles doivent endurer. Ce réalisme dans les propos et dans certaines scènes peut nous écœurer, nous énerver ou bien encore nous faire prendre conscience des conséquences d'un fait d'actualité...
Le dessin de Thierry Bouüaert est beau, il va à l’essentiel. Peut-être un peu en décalage avec cette histoire assez « noire » et « dure », il n’en est pas moins touchant et explicite. Les scènes de cauchemars plus brouillonnes, tranchent avec le reste de l’album, peut-être trop, mais les cauchemars ne tranchent-ils pas avec la réalité ?
Les couleurs de Benoit Bekaert évoluent avec le récit, avant les retrouvailles, les couleurs sont vives, présageant un changement de vie. De même, la dernière planche arbore des tons clairs et joyeux… Exceptées ces quelques planches, les couleurs sont assez sombres aux teintes brunes et roses foncées créant une atmosphère dérangeante, presque malsaine, mais très réussie.
Le Style Catherine est un excellent album, Bamboo souhaite changer son image et cet album y contribue assurément.
Bonne série.
Mais alors la fin est... bizarre.
Sujet:
Nous avons 8 bons gros guerriers/sorciers prêts à tout pour donner une petite leçon de "FIGHT" aux prétentieuses qui leur ont volé leur bien.
1er tome.
Excellent. L'histoire est bien posée: vivement la suite!!
2eme tome.
Encore plus de Fight mais très bon.
3eme tome.
Bon la trame reste la même. Encore un frère qui meurt!! Mais c'est pas grave car le sentiment de clan est là et ces sorciers sont décidément très intéressants: pas vraiment bavards, très efficaces, et chasseurs avant tout... on dirait des dieux!!
4eme tome.
Je le trouve plus sympa que les autres celui-là: pourtant toujours même trame, mais bon!
5eme tome.
Oh là!
Je le relis: c'est pas la même série ou quoi????
- Les sorciers se mettent à parler de plus en plus au fil des pages.
- Ces barbares qui tuaient sans pitié... deviennent sentimentaux et pensent qu'il faut faire le bien pour les plus démunis!!!
Qu'est-ce qu'on en a à faire là?
Certes, c'est une belle idée très respectable: mais rien à voir avec la situation... Il faut arrêter de regarder les films Américains où résident le Gentil et le Méchant ou encore le Bien et le Mal. Le monde est plus compliqué que cela non?
Conclusion:
Ils étaient impressionnants, forts, sans pitié, loyaux, frères, chasseurs, respectueux des principes de combat... et ridiculement humains!!!
(Ouf! j'ai eu peur: il n'y a pas de drapeau Américain planté sur une falaise à la fin!!!)
Ca m'énerve de voir une si bonne série gâchée en un tome... donc 4 quand même parce que j'ai vraiment accroché au début.
Très bonne série à posséder.
Je n'étais pas vraiment motivé à acheter ces albums: trop classique comme dessin, trop classique comme histoire (épées, sang, guerres, légendes...).
"Oui mais bon c'est pas mal tu verras!!!" me dit mon conseiller marchand de BD.
"Ok je prends les 2 premiers tomes et je te les rends si j'aime pas" (à conseiller au passage lorsque le marchand sait que vous êtes un maniaque des bds propres et non cornées).
Et bien il peut être content, je lui ai acheté les 4 tomes suivants.
C'est une BD qui se respecte à tous niveaux: autant la couverture que les dessins et le scénario, tout est soigné. On sent une certaine rigueur que les auteurs ont voulu imposer à cette série. Pas un album n'est au-dessus de l'autre, ni en dessous d'ailleurs. C'est un travail pour l'instant irréprochable.
Les dessins qui me paraissaient classiques voire "faciles" (je vais me faire taper dessus là!!!) me semblent de plus en plus fouillés maintenant; je trouve ça très fort car beaucoup de détails apparaissent dans les dessins. Donc bravo encore à ce travail d'équipe et merci mon marchand de BD...
(Le petit malin ;-))
Pourvu que ça dure...
Série un peu plus difficile à aborder que Monster, elle n'en est pas moins maîtrisée. L'histoire est absolument géniale, les personnages tous aussi attachants les uns que les autres. Les changements de narration entre le passé et l'avenir sont un vrai rafraîchissement et rendent d'autant plus frustrant les pans de l'histoire qui ne sont pas révélés.
Il y a vraiment du génie dans cette BD.
Cet Urasawa est un monstre! Damned, ça c'est quelque chose.
J'avoue que la première lecture d'un coup des 11 premiers tomes n'a pas été aussi facile que ça. Bien que l'histoire soit vraiment maîtrisée, j'ai trouvé cela un peu long. On ne s'ennuie à aucun moment, mais on a l'impression de faire pas mal de sur place.
Les albums suivants arrivant un peu espacés, il faut relire les précédents pour savoir où on en est.
Mais au bout du compte, c'est vraiment génial, j'adhère complètement à son histoire et on ne peut que souligner ce talent d'arriver à maintenir un tel rythme tout au long d'une série. Plus que trois il paraît. En tout cas c'est du polar de qualité.
J'ai toutefois une petite préférence pour son autre série mythique 20th century boys.
Voici un album aussi étrange que troublant, non pas par le sujet traité mais par la manière dont l’auteur l'aborde. En effet, dès le début du récit, Catherine tisse un lien particulier avec nous, lecteur, qui sommes tour à tour acteur passif, témoin ou encore confident de sa vie. Elle ne demande rien, juste qu’on l’écoute... On ressent bien la joie, la peur, les angoisses et l’espoir au travers le cheminement de cette adolescente qui essaie d’aider sa sœur comme elle peut.
Je ne trouve pas cet album sombre malgré la noirceur des évènements... bien au contraire, il est emprunt d’espoir. De plus, il ne propose pas de morale, pas de jugement, juste un regard sur la vie et ses travers. La sincérité de l’auteur est palpable et plus que l’histoire en elle-même, c’est la relation établie avec le lecteur qui m’a le plus touché.
La fin, bien qu'ouverte, clôture en quelques sortes le récit. Ce premier opus peut donc se suffire à lui même.
Héhé... C’est plutôt pas mal comme début, et j’irai même jusqu’à dire franchement bien ! Pourtant le sujet traité n’est pas vraiment ma tasse de thé (les cyber-machins et pseudos-mondes virtuels). Mais Morvan réussi là un joli tour de force avec cet album qui bénéficie d’un découpage bien étudié et qui présente un récit aussi rythmé que dense et varié. Conception propose donc bien plus qu’une simple introduction.
Bien que le dessin de Whamo n’est pas exempt de petits défauts, il est déjà très abouti. Ce jeune auteur impose un style particulier qui se rapproche par moments des mangas. La mise en couleur est elle aussi parfaite, rien à redire ! Un petit bémol pour le personnage de Capo qui est disproportionné.
Le monde virtuel ainsi créé par Morvan permet d’envisager de multiples rebondissements. Puisse cette très bonne impression se confirmer... très prochainement ? :)
Un exercice de style très réussi ! Ici, les images s’interprètent différemment selon le moment de l’histoire. C’est vraiment très bien fait.
Mais cette petite BD est aussi bien plus que ça ! Le scénario parle de la vie et des relations amoureuses, et aussi de l’acceptation de soi. En effet, la femme cherche à plaire à l’homme. Mais pour cela, doit-elle faire régime ? Doit-elle continuer à être ce qu’elle était ? L’homme est-il capable de l’aimer telle qu’elle est ?
Je n’ai pas de réponse, seulement une nouvelle interrogation : sommes-nous d’éternels insatisfaits ?
Ajoutons à cela les dessins de Blanquet, à nuls autres pareils.:)
Je suis en train de devenir fan de Jirô Taniguchi.
Après avoir lu Quartier Lontain, je viens de finir la lecture du Journal de mon père. Si celui-ci n’est pas tout à fait du même niveau que le premier, c’est excusable, après tout on ne peut pas faire que des chefs-d’œuvre.
On retrouve le trait fin de Taniguchi, très agréable à l’œil. On retrouve aussi toute la sensibilité de l’auteur. Cette histoire sent le vécu, et l’auteur partage ses émotions avec art. Si le sujet n’est pas des plus originaux, il est extrêmement bien traité. Les personnages sont attachants, touchants et on se trouve ici face à toute la complexité humaine, la profondeur de l’esprit humain et les difficultés de compréhension et de communication entre êtres humains.
Et ce qui est remarquable avec Taniguchi, c’est qu’il se dégage de ses œuvres une impression de sérénité, c’est apaisant, reposant.
Le seul petit défaut (celui qui fait que ce n’est pas cette fois une BD culte), c’est que ça tire un petit peu en longueur. Ceci dit, ça ne m’a pas empêchée d’être prise dans l’histoire, et de ressentir les différentes émotions des personnages : les doutes du personnage principal et ses regrets, les priorités du père pour subvenir aux besoins de sa famille, le découragement de la mère face à l’attitude de son mari, les craintes de la belle-mère qui doit se faire accepter par sa nouvelle famille…
Si vous ne connaissez pas encore Jirô Taniguchi, je vous conseille de ne plus attendre pour lire un de ses mangas.
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Garulfo
Rien à dire. Ca fait 7 fois que je lis les 2 cycles et franchement je ris toujours autant. Très beaux dessins et scénario d'enfer!!! Et ce sans parler du rythme des dialogues qui sont fabuleux et très fins. Je voulais juste faire un super gros clin d'oeil à cette série.
Le Style Catherine
Vous et moi, nous sommes les confidents de Catherine, une jeune adulte qui a un urgent besoin d’ailleurs… Elle rejoint sa sœur, Solange, qu'elle n'a pas vu depuis 3 ans. Par la même occasion, elle quitte ses parents et la cambrousse pour rejoindre la ville, avec pour but premier d’avoir son bac et vivre enfin sa vie. Malheureusement, à son arrivée, elle ne retrouve plus la sœur qu’elle admirait tant, mais découvre avec stupeur et dégoût dans quel enfer elle se trouve. Le style Catherine inaugure la nouvelle collection de l'éditeur Bamboo, Angle de Vue. Celle-ci dévoile des récits intimistes bouleversants, souvent en phase avec la réalité. Dès la première planche de ce récit, on est un peu surpris. Catherine s’adresse à nous et nous raconte sa vie. Elle ne veut pas nous connaître mais nous confie ses craintes et ses envies, comme elle le ferait avec l’un de ses meilleurs amis. Par moment, elle nous questionne, cherche à se rassurer… on en vient même à oublier que ce n’est qu’un personnage de papier. Thierry Bouüaert réussit avec brio un mode de narration original, qui rend son héroïne vivante et attachante. On se prend très vite d’affection pour elle et on apprend à la connaître en endossant le rôle d’un confident. L’histoire en elle-même est intéressante, bien que banale, car l’auteur nous livre en image ce que de nombreuses filles doivent endurer. Ce réalisme dans les propos et dans certaines scènes peut nous écœurer, nous énerver ou bien encore nous faire prendre conscience des conséquences d'un fait d'actualité... Le dessin de Thierry Bouüaert est beau, il va à l’essentiel. Peut-être un peu en décalage avec cette histoire assez « noire » et « dure », il n’en est pas moins touchant et explicite. Les scènes de cauchemars plus brouillonnes, tranchent avec le reste de l’album, peut-être trop, mais les cauchemars ne tranchent-ils pas avec la réalité ? Les couleurs de Benoit Bekaert évoluent avec le récit, avant les retrouvailles, les couleurs sont vives, présageant un changement de vie. De même, la dernière planche arbore des tons clairs et joyeux… Exceptées ces quelques planches, les couleurs sont assez sombres aux teintes brunes et roses foncées créant une atmosphère dérangeante, presque malsaine, mais très réussie. Le Style Catherine est un excellent album, Bamboo souhaite changer son image et cet album y contribue assurément.
Le Serment de l'Ambre
Bonne série. Mais alors la fin est... bizarre. Sujet: Nous avons 8 bons gros guerriers/sorciers prêts à tout pour donner une petite leçon de "FIGHT" aux prétentieuses qui leur ont volé leur bien. 1er tome. Excellent. L'histoire est bien posée: vivement la suite!! 2eme tome. Encore plus de Fight mais très bon. 3eme tome. Bon la trame reste la même. Encore un frère qui meurt!! Mais c'est pas grave car le sentiment de clan est là et ces sorciers sont décidément très intéressants: pas vraiment bavards, très efficaces, et chasseurs avant tout... on dirait des dieux!! 4eme tome. Je le trouve plus sympa que les autres celui-là: pourtant toujours même trame, mais bon! 5eme tome. Oh là! Je le relis: c'est pas la même série ou quoi???? - Les sorciers se mettent à parler de plus en plus au fil des pages. - Ces barbares qui tuaient sans pitié... deviennent sentimentaux et pensent qu'il faut faire le bien pour les plus démunis!!! Qu'est-ce qu'on en a à faire là? Certes, c'est une belle idée très respectable: mais rien à voir avec la situation... Il faut arrêter de regarder les films Américains où résident le Gentil et le Méchant ou encore le Bien et le Mal. Le monde est plus compliqué que cela non? Conclusion: Ils étaient impressionnants, forts, sans pitié, loyaux, frères, chasseurs, respectueux des principes de combat... et ridiculement humains!!! (Ouf! j'ai eu peur: il n'y a pas de drapeau Américain planté sur une falaise à la fin!!!) Ca m'énerve de voir une si bonne série gâchée en un tome... donc 4 quand même parce que j'ai vraiment accroché au début.
Arthur
Très bonne série à posséder. Je n'étais pas vraiment motivé à acheter ces albums: trop classique comme dessin, trop classique comme histoire (épées, sang, guerres, légendes...). "Oui mais bon c'est pas mal tu verras!!!" me dit mon conseiller marchand de BD. "Ok je prends les 2 premiers tomes et je te les rends si j'aime pas" (à conseiller au passage lorsque le marchand sait que vous êtes un maniaque des bds propres et non cornées). Et bien il peut être content, je lui ai acheté les 4 tomes suivants. C'est une BD qui se respecte à tous niveaux: autant la couverture que les dessins et le scénario, tout est soigné. On sent une certaine rigueur que les auteurs ont voulu imposer à cette série. Pas un album n'est au-dessus de l'autre, ni en dessous d'ailleurs. C'est un travail pour l'instant irréprochable. Les dessins qui me paraissaient classiques voire "faciles" (je vais me faire taper dessus là!!!) me semblent de plus en plus fouillés maintenant; je trouve ça très fort car beaucoup de détails apparaissent dans les dessins. Donc bravo encore à ce travail d'équipe et merci mon marchand de BD... (Le petit malin ;-)) Pourvu que ça dure...
20th Century Boys
Série un peu plus difficile à aborder que Monster, elle n'en est pas moins maîtrisée. L'histoire est absolument géniale, les personnages tous aussi attachants les uns que les autres. Les changements de narration entre le passé et l'avenir sont un vrai rafraîchissement et rendent d'autant plus frustrant les pans de l'histoire qui ne sont pas révélés. Il y a vraiment du génie dans cette BD.
Monster
Cet Urasawa est un monstre! Damned, ça c'est quelque chose. J'avoue que la première lecture d'un coup des 11 premiers tomes n'a pas été aussi facile que ça. Bien que l'histoire soit vraiment maîtrisée, j'ai trouvé cela un peu long. On ne s'ennuie à aucun moment, mais on a l'impression de faire pas mal de sur place. Les albums suivants arrivant un peu espacés, il faut relire les précédents pour savoir où on en est. Mais au bout du compte, c'est vraiment génial, j'adhère complètement à son histoire et on ne peut que souligner ce talent d'arriver à maintenir un tel rythme tout au long d'une série. Plus que trois il paraît. En tout cas c'est du polar de qualité. J'ai toutefois une petite préférence pour son autre série mythique 20th century boys.
Le Style Catherine
Voici un album aussi étrange que troublant, non pas par le sujet traité mais par la manière dont l’auteur l'aborde. En effet, dès le début du récit, Catherine tisse un lien particulier avec nous, lecteur, qui sommes tour à tour acteur passif, témoin ou encore confident de sa vie. Elle ne demande rien, juste qu’on l’écoute... On ressent bien la joie, la peur, les angoisses et l’espoir au travers le cheminement de cette adolescente qui essaie d’aider sa sœur comme elle peut. Je ne trouve pas cet album sombre malgré la noirceur des évènements... bien au contraire, il est emprunt d’espoir. De plus, il ne propose pas de morale, pas de jugement, juste un regard sur la vie et ses travers. La sincérité de l’auteur est palpable et plus que l’histoire en elle-même, c’est la relation établie avec le lecteur qui m’a le plus touché. La fin, bien qu'ouverte, clôture en quelques sortes le récit. Ce premier opus peut donc se suffire à lui même.
Fléau.world
Héhé... C’est plutôt pas mal comme début, et j’irai même jusqu’à dire franchement bien ! Pourtant le sujet traité n’est pas vraiment ma tasse de thé (les cyber-machins et pseudos-mondes virtuels). Mais Morvan réussi là un joli tour de force avec cet album qui bénéficie d’un découpage bien étudié et qui présente un récit aussi rythmé que dense et varié. Conception propose donc bien plus qu’une simple introduction. Bien que le dessin de Whamo n’est pas exempt de petits défauts, il est déjà très abouti. Ce jeune auteur impose un style particulier qui se rapproche par moments des mangas. La mise en couleur est elle aussi parfaite, rien à redire ! Un petit bémol pour le personnage de Capo qui est disproportionné. Le monde virtuel ainsi créé par Morvan permet d’envisager de multiples rebondissements. Puisse cette très bonne impression se confirmer... très prochainement ? :)
Morphologie Variable
Un exercice de style très réussi ! Ici, les images s’interprètent différemment selon le moment de l’histoire. C’est vraiment très bien fait. Mais cette petite BD est aussi bien plus que ça ! Le scénario parle de la vie et des relations amoureuses, et aussi de l’acceptation de soi. En effet, la femme cherche à plaire à l’homme. Mais pour cela, doit-elle faire régime ? Doit-elle continuer à être ce qu’elle était ? L’homme est-il capable de l’aimer telle qu’elle est ? Je n’ai pas de réponse, seulement une nouvelle interrogation : sommes-nous d’éternels insatisfaits ? Ajoutons à cela les dessins de Blanquet, à nuls autres pareils.:)
Le Journal de mon père
Je suis en train de devenir fan de Jirô Taniguchi. Après avoir lu Quartier Lontain, je viens de finir la lecture du Journal de mon père. Si celui-ci n’est pas tout à fait du même niveau que le premier, c’est excusable, après tout on ne peut pas faire que des chefs-d’œuvre. On retrouve le trait fin de Taniguchi, très agréable à l’œil. On retrouve aussi toute la sensibilité de l’auteur. Cette histoire sent le vécu, et l’auteur partage ses émotions avec art. Si le sujet n’est pas des plus originaux, il est extrêmement bien traité. Les personnages sont attachants, touchants et on se trouve ici face à toute la complexité humaine, la profondeur de l’esprit humain et les difficultés de compréhension et de communication entre êtres humains. Et ce qui est remarquable avec Taniguchi, c’est qu’il se dégage de ses œuvres une impression de sérénité, c’est apaisant, reposant. Le seul petit défaut (celui qui fait que ce n’est pas cette fois une BD culte), c’est que ça tire un petit peu en longueur. Ceci dit, ça ne m’a pas empêchée d’être prise dans l’histoire, et de ressentir les différentes émotions des personnages : les doutes du personnage principal et ses regrets, les priorités du père pour subvenir aux besoins de sa famille, le découragement de la mère face à l’attitude de son mari, les craintes de la belle-mère qui doit se faire accepter par sa nouvelle famille… Si vous ne connaissez pas encore Jirô Taniguchi, je vous conseille de ne plus attendre pour lire un de ses mangas.