Les derniers avis (37482 avis)

Par SPN
Note: 5/5
Couverture de la série De Cape et de Crocs
De Cape et de Crocs

Voilà enfin une BD dans laquelle je prends plaisir tant au niveau des dessins que du texte (chose rare que je n'ai trouvé entre autre que dans Blacksad). En résumé, c'est le genre de BD qu'on relit. Une multitude de petits détails sont à découvrir dans les dessins, les textes sont géniaux dans un style Molière et poétique (le combat à l'épée sous le balcon de la dame tout en lui faisant la cour !!) . Je vous la conseille fortement. Après, comme moi, vous rechercherez Eusèbe dans toutes les cases pour savoir ce que fait ce satané lapin !! Aucun reproche à faire sur l'ensemble des 6 tomes (sauf le fait que le 7ème ne soit pas encore sorti !!).

16/06/2004 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Le Réseau Bombyce
Le Réseau Bombyce

Comme tout le monde l'a remarqué, et c'est d'ailleurs la première chose qui tape dans l'oeil quand on feuillette, le dessin et les couleurs sont superbes. Je trouve ça vraiment très beau, mais je ne sais pas si on peut dire qu'il reflète bien l'univers steampunk. L'histoire du tome 1 est assez intéressante même si elle met un peu de temps à décoller. Cette histoire de début du cinématographe en fait, et hop dès le début on fait des snuff movies, est assez sordide comme l'a dit quelqu'un. Ca fait longtemps que cette série m'attirait. Malgré tout elle est prévue en 10 tomes - ce qui veut aussi dire qu'on ne verra pas la fin avant un moment, l'ambition est là, reste à voir si tout sera du même niveau en terme de qualité.

16/06/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 4/5
Couverture de la série Le Triangle Rouge
Le Triangle Rouge

Rahhhh qu'il m'est difficile de noter cette BD... Graphiquement, c'est du grand Andreas "épuré", c'est fin, avec un jeu sur la couleur tout à fait fascinant. Et comme on pouvait s'en douter, Andreas profite du format à l'italienne pour inventer de nouveaux découpages absolument magistraux. Et tout du long de l'album le plaisir qu'Andreas a eu à le réaliser est palpable et communicatif. La construction du récit, une fois qu'on en a la clef, est extrêmement amusante. Essayer de savoir qui rêve quoi, qui symbolise quoi, prend l'allure d'un jeu de piste très construit et très ludique (...pour les amateurs de casse-tête ^_^). Donc sur le plan formel cette BD vaut amplement un 5/5. C'est une BD exigeante mais parfaite et qui mérite amplement d'être achetée pour ces seules qualités (enfin vérifiez avant que vous n'êtes pas allergiques à ce style ^_^). Mais... il y a le fond de l'histoire. Et là ça me gène déjà plus. "Le triangle rouge" parle donc de la création artistique. Eh bien une fois qu'on a résolu l'énigme, on s'aperçoit que cette vision est très creuse et rudimentaire (il faut vaincre ses démons, trouver l'"Idée", suivre son inspiration, terrasser les contraintes matérielles... mouaiche :o/). Bref, "le triangle rouge" est un exercice de style virtuose sur le plan formel, mais qui véhicule au final un message un peu vain... J'hésite entre 3 et 4. Allez, ce sera 3/5 pour le fond et 5/5 pour la forme. Donc 4/5.

16/06/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série La Croix de Cazenac
La Croix de Cazenac

Attention, cet avis porte uniquement sur le premier cycle, les 3 premiers tomes. Note approximative : 3.5/5 Tout d'abord, ce que j'apprécie dans cette BD, c'est le dessin et la mise en page. Le trait du dessin est réaliste mais très agréable à lire, et surtout je trouve les couleurs vraiment très bonnes. En cours de lecture, j'ai souvent comparé ce dessin à celui des Voleurs d'Empire dont je trouve qu'il partage les mêmes qualités : beau, réaliste tout en restant dynamique et plaisant, une très belle harmonie de couleurs, etc... D'ailleurs l'histoire aussi se rapproche un peu des Voleurs d'Empire : c'est de l'Histoire (ici la première guerre mondiale mais à peine dans les tranchées, et surtout dans un décor bien plus original : commençant en France, l'intrigue passe bien vite en Russie, à Saint-Pétersbourg puis en Sibérie) avec l'histoire de membres d'une même famille, une bonne part de complot et un zeste de fantastique. C'est un mélange d'intrigue d'espionnage, de chasse au trésor avec donc cette petite touche de fantastique sur la fin du premier cycle et après (mais largement moins que dans les Voleurs d'Empire). J'avais déjà beaucoup aimé le simple tome 1 qui repose sur une intrigue quasiment uniquement d'espionnage militaire et de trahison, puis le tome 2 agrandit largement le champ d'action du scénario, déroutant un peu le lecteur pour son grand plaisir. Le tome 3 clôt un premier cycle qui est très plaisant à lire et à découvrir. J'avoue avoir trouvé justement ce 3e tome un peu moins bon et moins prenant, notamment sur sa fin où le côté Shaman m'a un peu ennuyé. Néanmoins, voilà une série très joliment dessinée et colorisée, au décor historique original, au scénario bien fait et donc que je vous conseille franchement.

16/06/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Mémoires d'un incapable
Mémoires d'un incapable

Je m’attendais à quelque chose de plus simpliste. Mais dès qu’on ouvre l’album, on est pris par cette histoire de descente aux enfers d’un médiocre. D’autant plus crédible que chacun de nous (ou presque) pourrait être le pauvre homme qui bascule dans la schizophrénie et dans un engrenage fatal. La peinture de l’alter ego d’Albert Laforge est saisissante, dans ce jeu en miroir des personnalités, sublimé par un dessin en noir et blanc impressionniste. On reste scotché et béat jusqu’à la dernière case, devant une telle virtuosité.

16/06/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 5/5
Couverture de la série Le Tueur
Le Tueur

Le tome 1 est énorme ! Il porte en germe toute l’intrigue de la série. La suite vient confirmer cette impression. Il s’agit là d’une très bonne série, où il n’y a que peu d’action et énormément d’introspection. Un exercice où excelle Matz, car on est scotché par la justesse des réflexions du tueur, mais aussi passionné par son évolution, sa découverte progressive d’un certain nombre de sensations, de sentiments… Vraiment prenant.

16/06/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Paquebot
Paquebot

Original. Partir de l’anecdote de la mort et de la renaissance d’un paquebot pour évoquer l’un des sujets sensibles/tabous du 20ème siècle, les comptes nazis en Suisse, c’est original. Christin ménage bien le suspense, on a du mal à comprendre ce qui unit les différents protagonistes. En quelque sorte, on a là un récit à la Agatha Christie, comme en atteste un dialogue à la fin de ce long album. Rapports passionnels, haines xénophobes ou mépris social, un environnement en huis clos (un paquebot), mystère, personnages brouillant les pistes, tout y est. A noter les visages des personnages, sans doute inspirés par des célébrités des années 1930 à 1950. Pour ma part, je n’ai reconnu que Staline et Clark Gable. Mais aussi Christin lui-même, René Goscinny ou encore Jacques Martin (oui, l’auteur d’Alix) ; mais je me trompe probablement. Christin a utilisé des noms très connus à Bordeaux pour nommer ses personnages ; il n’oublie pas la région où il vit et enseigne. Le dessin de Goetzinger est très plaisant à regarder, peut-être un poil figé, mais il correspond très bien au style « Agatha Christie ». De même, il n’y a que très peu de fautes de perspective, les tons pastels se mariant bien avec son style graphique.

16/06/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Je suis légion
Je suis légion

Il est vrai que ce premier tome est tellement dense qu’il n’est pas d’une lecture très aisée. C’est avant tout une histoire d’espionnage, et comme tout bonne histoire du genre, c’est d’abord un joli sac de nœud qu’on ne sait pas toujours par quel bout prendre. Beaucoup de personnages, beaucoup d’actions diverses, beaucoup de points de vues différents. Mais faut-il vraiment s’en plaindre ? A l’heure où tant de premiers tomes se contentent d’être de simple introduction, ça fait plaisir de tomber sur un premier tome si engageant. En fait, cet album est tout autant un comics qu’une bd, il est le fruit de l’association entre Les humanoïdes associés et DC Comics à la renaissance de Métal Hurlant. Le scénariste est français (mais ses références semblent plus être américaines qu’européennes), le dessinateur est américain (il a travaillé sur « Planetary »). L’intrigue est très intéressante, tortueuse. On suit différentes lignes narratives qui ne se sont pas encore rejointes… Il faudra attendre la suite pour savoir ce que ce triptyque a dans le ventre, mais ce que j’en ai lu m’enthousiasme. Le dessin est élégant, le travail des couleurs, bien qu’informatisées, est de qualité. Pour ce qui est du côté fantastique de la bd et de la mode qui consiste à mélanger des faits historique à des événements surnaturels, cela ne me dérange pas. Car ici, le surnaturel apporte réellement quelque chose, il n’est pas purement gratuit. D’une certaine manière, Nury nous offre une belle métaphore du nazisme, de cette idéologie qui, au nom d’une volonté soi-disant collective, a nié l’être humain jusque dans ses plus profonds retranchements, à savoir, le corps humain. Cette histoire de fillette au pouvoir paranormal qui impose sa volonté à d’autres corps n’est pas tout à fait innocente. Il se peut que cela ne soit qu’une interprétation toute personnelle de cette intrigue, la suite me donnera raison ou tort.

16/06/2004 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Enchaînés
Enchaînés

Suite aux nombreuses critiques élogieuses que j'ai lues sur cette bd, je ne pouvais pas faire autrement que me plonger, à mon tour, dans cette nouvelle série. Celle-ci ayant déjà, à la base, une raison valable de me plaire étant donné que le scénariste est également celui de "Dans la nuit" et de "Comptine d'Halloween" dont je suis fan. Une fois de plus, le scénario de Joël Callède est convaincant. On peut constater que le polar est de loin son domaine de prédilection. Il est évident qu'il est à l'aise dans ces ambiances où meurtres et sérial killers se côtoient à chaque instant. Il nous propose une idée de base plutôt originale. En résumé, Enchaînés nous raconte le parcours de cinq personnes un peu paumées et qui sont poussées au meurtre par un mystérieux inconnu en échange d'une grosse somme d'argent. Dès le début du récit, on est captivé par l'histoire. Chacun des quatre personnages est présenté minutieusement. De ce fait, on comprend mieux leurs problèmes quotidiens et leurs préoccupations concernant leur avenir. On peut considérer ce premier tome comme un album de présentation. Cette manière de travailler était, je pense, nécessaire pour bien cerner la trame du récit. La narration, quant à elle, est très fluide, ce qui rend la lecture très agréable. Au niveau du dessin, le graphisme de Gihef ("R.I.P. Limited ") est très réussi également. Son trait fin et subtil donne beaucoup de légèreté à l'album. Je trouve, par exemple, le coucher de soleil de la page 24 brûlant de réalisme, le résultat m'a beaucoup plus. Les visages des personnages sont très expressifs et on perçoit très bien leurs émotions devant les faits qu'ils sont en train de vivre. En somme, Enchaînés s'annonce sous les meilleurs présages. A mon avis, cette série va s'avérer encore plus intéressante dans les prochains tomes. Alors pourquoi bouder son plaisir ? A suivre !

15/06/2004 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Je suis légion
Je suis légion

Voilà, encore une bd qui réuni tous les éléments pour faire une série à succès. Un scénario en béton + un graphisme original et le tour est joué. Fabien Nury ("West") nous offre une histoire très bien construite. Dès les premières pages, plusieurs points importants du récit se mettent en place. Vous aurez compris que le scénario est dense et ambitieux. D'ailleurs, au début la lecture est un peu confuse mais ceci est un peu logique car beaucoup d'éléments s'entrecroisent. Heureusement, au fil des pages, tout s'éclaircit et on sent que la suite risque d'être très intéressante. L'auteur a basé son récit sur certaines recherches scientifiques effectuées par les Nazis pendant la seconde guerre mondiale. Ici, nous découvrons une sorte d'entité que les Allemands tentent de domestiquer. La réussite de ce projet leur donnerait la possibilité de créer des soldats parfaits. A partir de là, on suit l'enquête d'une équipe des services secrets britanniques avec qui on partagera les différentes découvertes sur ce sujet. On ne s'ennuie pas un seul l'instant. Les personnages sont très travaillés et leur passé est souvent évoqué ce qui donne beaucoup plus de crédibilité à leur importance dans le récit. Certaines scènes sont parfois un peu gores mais cela accentue encore plus l'aspect dramatique du scénario. John Cassaday ("Planetary") nous vient du comics. Son dessin est plutôt convaincant même si parfois les personnages semblent figés. Ce manque d'émotions dans les visages est compensé par des scènes d'actions et de terreur très réussies. Je pense en particulier au visage de l'enfant sur fond rouge en page 24 ou à la femme pendue à la page 42. Je suis Légion est donc une réussite qui vous séduira si vous aimez les enquêtes d'espionnage teintées de fantastique. A suivre !

15/06/2004 (modifier)