Les derniers avis (37482 avis)

Allez, je poste le 100eme avis sur DCEDC! Bon j'avoue, j'ai eu un peu de mal à me plonger dedans, ça m'a un peu désarçonné de voir un renard, un loup et un lapin évoluer autour d'humains et parlant en vers! Mais au second tome, je me suis laissé prendre et j'ai dévoré la suite d'une traite. Et j'adore... L'humour est fin et tombe toujours comme il faut (et où il faut!), le dessin est soigné et colle parfaitement au style de la bd. S'il y a encore des sceptiques sur DCEDC, qu'ils se lancent, parce que personnellement, j'y suis allé un peu à reculons et j'ai été conquis. Je ne mets pas 5/5 car j'attends la fin. On est parfois déçu par les fins (y'a qu'à voir XIII!)

15/06/2004 (modifier)

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Je suis fan de cette BD ! L'Epée de cristal figure parmi mes bd préférées. Car même si depuis on a fait autre chose dans ce domaine, franchement, ça reste un must ! Ok, sur le début, le dessin n'est pas terrible. Mais plus ça va, plus il devient bon. Sur la fin (et même avant en fait) Crisse est vraiment bon !! On voit vraiment que son style évolu, pour devenir vraiment ce qu'on connaîtra par la suite. C'est plutôt bluffant. A la base le scénario n'est pas très original, c'est vrai. Pourtant c'est tellement bien fait que je ne peux m'empêcher d'accrocher ! Les 5 maîtres, (le principe) je trouve ça bien vu. Un point non négligeable réside dans les personnages secondaires, qui ont toute leur importance et s'avèrent vraiment utiles et sympas. Et que dire de cette fin inattendue. Inatendue et pourtant finalement une fois lue, on ne voit pas d'autre alternative. C'est bien trouvé, bien fait, bref, la fin c'est le must vraiment. D'où une grande réticence vis-à-vis du tome 6, qui vient de paraître. Ce tome se veut comme le début d'un nouveau cycle et pourtant on n'y retrouve pas vraiment ce qu'on aimait dans le premier. Les premières planches de Crisse sont extras, nettes...Après ça se corse. Boube a un trait assez gras, et Zorya perd tout son charme. Ce n'est pas moche, non, mais je n'accroche pas. En plus il y a pas mal d'erreurs... M'enfin soyons optimistes et gageons que pour la suite, ça ira en s'améliorant :). L'histoire est intéressante, simplement les transitions sont dures à saisir. Si ça avait été une nouvelle série, j'aurais peut-être plus accroché. Mais voilà y a marqué l'épée de cristal sur la tranche alors forcément l'exigeance est de mise... Bref ce tome prépare peut-être une suite très bonne, ne jurons de rien, m'enfin ce tome ci, j'ai pas trop aimé... Alors lisez au moins le premier cycle ! Il vaut le coup d'oeil !

15/06/2004 (modifier)

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MAM m'étonne chaque fois un peu plus, et c'est un réel plaisir. :) Je ne le répéterai jamais assez, j'adore son encrage si net, si propre. Ca peut parfois donner une impression un peu froide, mais pourtant, il s'en sort plus que bien, son dessin est très précis, les ombrages sont magnifiquement maîtrisés. Et cette histoire, une fois encore complètement décalée, limite barge et pourtant tellement sérieuse et relativement cohérente (quand on respecte le principe de base bien sûr) a produit son petit effet. Seul réel regret, j'ai eu l'impression de lire cet album en 5 minutes (c'est peut-être le cas, je n'ai pas regardé) comme si c'était dans la collec "pattes de mouches" de l'Association. Et pourtant... Ca fait des années que je regarde cet album de loin, me disant que ça ne ressemble vraiment à rien... et j'avais raison, mais pas dans mon ironie.

15/06/2004 (modifier)

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Oui moi aussi j’ai adoré. Le « petit détail technique » de cette BD est remarquablement mis en scène, ça tient tout simplement du génie. On lit, on comprend le principe, et on n’en croit pas ses yeux… Combien d’heures de mise au point avant d’en arriver à ce résultat parfait ? Et ce qui est très fort, c’est que cet exercice de style n’est pas du tout ennuyeux à suivre. On peut même dire que l’auteur a réussi son pari : rendre l’ensemble intéressant, facile à suivre, et surtout très drôle. Alors oui la 1ere partie de la BD n’est pas très passionnante, mais c’est sans importance. L’œuvre dans son ensemble est tout simplement extraordinaire, et si le principe de « BD à contrainte » vous intéresse ou vous intrigue, jetez-vous sur cette perle… Surtout que pour 6 euros, c’est vraiment donné.

14/06/2004 (modifier)

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Trouvé par hasard en fouinant dans les rayons de ma Baie des Tecks préférée, Abraxas m’a littéralement captivé dès mon regard posé sur les planches d’Alfred. Le style caricatural de cet auteur, qui m’était jusque là inconnu, se rapproche beaucoup de ceux de Fourquemin (Alaban, Outlaw), Milhet (Spoogue) ou bien encore Dumontheuil (Qui a tué l’idiot, Malentendus)... Inutile donc de préciser à quel point j’apprécie ! De plus, le choix des couleurs, bien à propos, se conjugue superbement avec le dessin, donnant aux planches une force d’une intensité rare. Une vraie claque visuelle en d’autres mots ! :) Tout comme Ro, je trouve le récit développé par Corbeyran proche des réalisations de Tim Burton. Peut-être est-ce dû au côté sombre, ironique et décalé de l’histoire ? Difficile à dire... Toujours est-il que je me réjouis de découvrir une autre facette de ce scénariste que je croyais à tort cantonné aux Stryges. Le premier tome s’attarde sur l’ambiance particulière qui règne sur Abraxas, bourgade paisible en apparence, et privilégie la description des moeurs curieuses de ses habitants. Le lecteur, laissé volontairement dans le flou le plus complet, doit attendre le deuxième opus pour mieux savoir de quoi il en retourne ! Ce second volet présente un récit plus rythmé où les motivations de chacun voient le jour. Quant au final, il ne m’a pas déçu, bien au contraire ! Bref, Abraxas, c’est une très bonne bd d’ambiance qui présente l’avantage de ne s’étaler que sur deux tomes !

14/06/2004 (modifier)

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Note approximative : 3.5/5 C'est avec bonheur que j'ai retrouvé l'album de ces histoires que j'avais découvertes à l'époque dans le journal Spirou. Ce sont des petites histoires mêlant du fantastique, une touche d'horreur et un zeste d'humour noir. Le dessin de Cossu m'y plaît bien. Il est parfois à mi-chemin entre le style de Tardi et celui de Foerster avec une petite touche de Bezian parfois, autant dire qu'il colle bien à ces histoires noires. Bon, objectivement, il n'est pas toujours excellent avec quelques décors trop vides et des persos pas toujours réussis, mais comme je le dis, il est plaisant à lire et convient bien. Ensuite, les histoires ne sont pas toutes du même niveau mais certaines sont vraiment sympas. Elles sont bien racontées, prenantes, et certaines sont vraiment marquantes (l'histoire du Café m'avait marqué depuis des années). Lues avec des yeux de lecteur des années 2000, elles ont sensiblement vieilli, mais globalement elles restent très lisibles et agréables à mon goût. Seule une histoire me laisse vraiment sur ma fin, celle de l'exposition de peinture qui est hélas la plus longue... je dois avoir manqué quelque chose dans cette histoire là... Un album que les amateurs d'histoires fantastiques dans le style de Foerster (toutes ses histoires d'humour noir), Andreas (un peu le style Raffington Event ou bien Styx) ou autres émissions telles que La Quatrième Dimension ou Twin Peaks, liront sans doute avec plaisir.

14/06/2004 (modifier)

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Le Capitaine Ecarlate est une BD à part. Il faut dire qu’avec des auteurs comme David B. et Guibert... Les dessins de Guibert me plaisent beaucoup. Si je préférais ceux de La Fille du professeur, Guibert adapte son style en fonction du scénario, et c’est plutôt appréciable. Ici, il y a un côté statique, avec un trait de contour gras. Mais cela donne une certaine ambiance et ce dessin a un certain charme, un peu désuet. Je trouve que Guibert arrive par ce dessin à nous entraîner dans un monde onirique. Car en effet, le scénario nous emmène dans un monde à part: un Paris où les amateurs de livres d’aventures deviennent aventuriers. Ils aiment lire, et lisant des histoires de pirates, ils se sont vus, bien sûr, pirates à leur tour: c’est désormais devenu réalité. Moi qui lis beaucoup, c’est une dimension de l’ouvrage que j’ai beaucoup aimée. Les divers personnages sont bien réalisés: celui du capitaine, mystérieux, semble faire partie d’un autre monde; Monelle représente à la fois la fatalité et l’espoir; le commissaire apporte une touche d’humour avec ses réactions de bourgeois insensible; les pirates semblent montrer toute l’inconsistance dont sont capables les humains, tandis que leurs femmes nous ramènent à une réalité très terre à terre. Quant à Marcel, il est celui qui aimerait suivre les personnages qu’il admire, mais qui n’en a pas la force (Marcel, c'est nous?); il se surprend lui-même mais perd son identité; il représente le décalage entre personne et personnage, nous révélant que les mondes imaginés sont invivables pour les êtres qui ne sont pas fictifs. La fin de l’histoire est malheureusement un peu rapide. Le dossier en fin d’album est intéressant. J’ai apprécié de pouvoir lire la nouvelle racontée par Marcel dans la BD. C’est particulier, on aime ou on n’aime pas. Personnellement j'ai beaucoup aimé. :) Je pense que cet album gagne à être relu. Il mérite presque un 5/5.

14/06/2004 (modifier)

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Grand amateur de jeux OuBaPiens, Lécroart réalise avec Cercle vicieux un sacré tour de force. Il choisit, pour construire son histoire, une contrainte incroyablement difficile à respecter, et se sort avec brio de cet exercice de style. Ca se lit avec une certaine jubilation et, une fois le bouquin refermé, on a envie de le prêter à son entourage histoire de faire découvrir à un maximum de gens à quel point c'est original et bien foutu. Néanmoins… Néanmoins, je ne pense pas que ce petit album mérite la note maximale… La construction de cette BD impose des limites qui entraînent des défauts : c'est parfois un peu bancal, l'intrigue n'est pas folichonne, ça se finit vite et c'est le genre de BD qu'on ne lit qu'une fois ou deux (pas le genre d'œuvre dans laquelle on peut se replonger régulièrement avec plaisir)… Et puis malheureusement, dès les premières planches, on comprend le principe de Cercle vicieux, ce qui fait que quand le "retournement de situation" se produit, il n'y a hélas aucun effet de surprise. Cela étant dit, il faut vraiment saluer l'exploit réussi par Lécroart avec Cercle vicieux ; c'est un pari incroyable, qu'il parvient à tenir avec habileté et drôlerie.

14/06/2004 (modifier)

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Pour moi, c'est une révélation : il m'a fallu du temps pour pouvoir relire de la bande dessinée après ça. Malgré les 600 pages, cette oeuvre se lit rapidement car l'essentiel de la narration est portée par le dessin, un dessin doux en apparence mais doué d'une force étrange et d'un grand pouvoir de suggestion. C'est une bande dessinée autobiographique traitée de façon très littéraire alors pour ceux que la littérature rebute, évitez.

13/06/2004 (modifier)

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Moi les polars, d'habitude, ça ne me plaît pas trop. Je préfère nettement, d'une manière générale, les BD fantasy, aventure ou humour. Mais revenons plutôt à Blacksad... Le dessin est un des plus beaux que j'ai vu. Il est magnifique, les couleurs sont dans des tons gris-beige pour coller à l'ambiance de la BD, le découpage des cases assez bon, bref que du bonheur. Sur ce point, Blacksad n'a rien à envier aux autres BD comme "La Nef des fous", "DCEDC", "Garulfo" ou "Spoogue". Je conseille l'achat de cette BD rien que pour le graphisme. Quand au scénario, il est très bon. Le fait de faire une BD par enquête est très bien. Les enquêtes elles-mêmes sont très intéressantes et m'ont scotché jusqu'à la fin. Blacksad c'est pas comme "Columbo" où on connaît le criminel au début. On se demande qui peut bien être le grand méchant jusqu'au bout. Sur ce point, le tome 2 est meilleur que le 1er. Le héros a une classe folle. Il est grand, fort, intelligent et a trop le style dans son imperméable beige (le même que tous les détectives). A l'image de Batman, Blacksad me semble tourmenté et assez sombre. Voilà qui ajoute de l'obscurité à un scénario et à un dessin à l'ambiance déjà très sombre. Les autres personnages sont tous très bons. J'apprécie énormément qu'ils soient des animaux. Les auteurs peuvent ainsi faire ressortir leur personnalité par leur simple apparence : les gardes du corps sont des ours ou des rhinocéros, les gros bras des taureaux ou des gorilles et ainsi de suite. Excellente idée en tout cas. Le tome 2 a reçu le prix du meilleur dessin et le prix du public à Angoulême en 2004. Quand on le lit on comprend mieux pourquoi. J'apprécie tout particulièrement le thème du racisme et la manière dont il est abordé dans ce tome. Ce second tome est le meilleur tome de la série à tout point de vue. Alors enfilez votre plus bel imperméable beige, remontez-en le col et allez voir dans la rue sombre en bas de chez vous. Vous y trouverez un informateur qui vous indiquera où trouver ce chef-d'oeuvre.

13/06/2004 (modifier)

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