Deux mots pour qualifier cette BD : culte et inclassable. Remarquez, ça tombe bien vu que "La Nef des fous" est classée dans le genre inclassable sur bdthèque...
Inclassable :
Alors vous vous demandez : pourquoi diable est-ce inclassable ? Eh bien parce que cette BD mélange tous les styles connus ou presque. "La Nef des fous" c'est tout à la fois : de la science-fiction (les robots et les machines), un conte (le roi et la princesse), un policier (l'enquête de Baltimore et du sergent), un western (robot qui se la joue Lucky Luke) et de l'humour (le logo de Delcourt comme sigle d'une société secrète et les multiples gags bien placés). Je crois vous avoir expliqué pourquoi on a de la peine à classer "La Nef des fous" dans une case bien déterminée.
Culte:
Je tiens tout d'abord à dire que les dessins sont magnifiques : le trait est fin, les détails sont légion, les couleurs sont géniales et le découpage des cases dynamique. Honnêtement, certaines planches sont parmi les plus belles que j'ai vues (tome 3 : dans la jungle).
Encore plus fort que les dessins : le scénario. Il est tout simplement incroyable. Il est complexe mais facile à comprendre et plein de mystères. Il me tarde de lire les prochains tomes pour répondre je l'espère à toutes les questions que je me pose.
Je conseille donc plus que vivement l'achat de ce chef-d'oeuvre, mais attention : surtout ne vous arrêtez pas après un début quelque peu déroutant. Il ne faut pas abandonner et continuer. Moi aussi j'ai eu de la peine au début du 1er tome, mais comme pour "Garulfo", j'ai continué et j'ai bien fait. Comme quoi il faut se méfier des débuts moyens ou compliqués.
Le p'tit Kael partait une fois encore avec des a priori très moyens sur cette BD. Je me demandais comment Tronchet pouvait faire autre chose que de l'humour gras fluidesque (mon manque de culture G se fait parfois ressentir...)
Et voilà, grossière erreur, cet album, malgré un dessin qui ne me plaît guère, est une tranche de vie tout à fait exceptionnelle.
En fait, bien malgré moi, j'ai fait une sorte de parallèle avec l'arrivée en France de ma famille et ce qu'on m'en a raconté, les difficultés rencontrées sont les même dans ce pays qu'ils ne connaissent pas par rapport à "là-bas"...
Dommage, la narration "off" est parfois un peu rébarbative.
Un album qui ne paye pas de mine au 1er regard, mais qui se révèle être plein de sensibilité, sans niaiseries.
Voici un premier tome plutôt réussi. L'ambiance est bien prenante et on dévore l'épisode sans ennui. L'auteur plante le décor avec chaque personnage et leur vie de merde, et enfin introduit "l'élément perturbateur" qui va permettre de la changer. On observe alors les réactions de chacun, on pourrait dire qu'ils sont enchaînés à l'argent et à leurs démons - Moses notamment. Même si le tout n'est pas super original, il s'agit d'une bonne histoire.
Pour ma part je ne trouve pas la couverture très attirante avec ce fond rouge assez laid, mais le dessin et les couleurs à l'intérieur sont plutôt biens.
Juste un mot pour dire que j'ai eu un mal fou à trouver un volume qui était bien relié :/ en effet la reliure craque et détruit le bouquin.
Archipel est un très bon premier album bénéficiant de la maîtrise scénaristique de Corbeyran et d’un graphisme très léché de Barbay, jeune auteur talentueux qui impose un style proche de celui de Sorel. J’ai éprouvé le même plaisir à la lecture d’Archipel qu’avec le Réseau Bombyce, dont les univers respectifs présentent quelques similitudes et d’où il se dégage une atmosphère mêlant onirisme et temps anciens.
Bref, je préfère (et de loin) Corbeyran dans ce genre de récit plutôt qu’avec ses Stryges et Cie.
A noter l’utilisation d’un vocabulaire imagé dont la traduction se trouve en fin d’album. Il peut paraître superflu mais ne gêne en rien la lecture. Voici d’ailleurs comment on pourrait résumer le début de l’histoire : Le carabin Howard a fait un claque-museau aux crache-laïus en suivant le jusant à trois semaines du fourre-mention pour rejoindre Sally, sa belle, dont il est sans nouvelles...
Je trouve que cette Bd est vraiment exceptionelle !!! Le dessin est fin et soigné, les couleurs magnifiques et le scénario très original.
Mais cette Bd nous fait aussi passer de nombreux messages... Bref philosophie, aventure, science-fiction: que demander de plus à part la date de sortie du dernier tome de cette série?!
Cet album est une leçon d'humilité sur la couleur numérique, Bengal utilise des gammes persos très originales, en comparaison à ce qui se fait en bd en ce moment. Les atmosphères sont parfaites, le découpage efficace et le trait super intuitif et pourtant très lisible et élégant. On sent l'influence d'Evangelion, et c'est tant mieux, j'aime à penser que les auteurs ont dû tripper comme il faut sur les combats des mekas.
Pour un premier album ce dessinateur s'en sort plutôt bien, et son évolution risque d'être très intéressante... Vivement les prochaines séries de Bengal, avec un peu plus de matière scénaristique :D...
Quoi? Elle est bien cette BD non?
Moi j'ai adoré.
Ce dessin rondouillard et ces tronches, franchement.
L'humour oscille allégrement entre un "crétin con-con" jouissif et un humour un peu plus fin est bien trouvé (parfois):):):):).
Le côté "Business entreprise" du Paradis et de l'Enfer, Dieu avec un costume de Général et des galons.
Et juste 4 albums, pour ne pas trop répéter et ne pas trop lasser.
Y a du déjà-vu parfois, bien sûr, mais ça reste la découverte de la semaine.:)
Une série qui commence fort!
Saluons l'originalité de l'intrigue, servie par une documentation rigoureuse des auteurs sur le sujet traité (je parle ici notamment de la lutte de pouvoir entre les différents services de renseignement de l'Allemagne nazie), au risque peut-être que des lecteurs moins informés passent à côté d'une partie des éléments de l'histoire (quelques astérisques avec renvoi à des notes de bas de page n'auraient pas été de trop).
L'aspect fantastique s'insère habilement dans ce contexte et propose un éclairage nouveau sur certains thèmes classiques du genre.
Concernant le dessin et la colorisation, je reste un peu plus réservé. L'informatique permet certains effets intéressants mais je ne suis pas vraiment fan pour autant. Par ailleurs, je trouve que les personnages se ressemblent tous un peu trop. Mais bon, ceci dit, l'ensemble reste d'une grande qualité.
En bref, la série s'annonce prometteuse (je la préfère largement à W.E.S.T., du même scénariste) mais le deuxième tome se devra d'accélérer le rythme pour l'instant assez lent (ce qui est normal pour un premier volume destiné à poser l'intrigue).
En fait ma note moyenne se situerait plus entre 3 et 4, j'ai mis 4 parce qu'ayant lu la série d'une seule traite, j'ai eu de véritables éclats de rire assez souvent.
J'en ai été le premier étonné, tant le graphisme à première vue me paraissait sommaire et tant l'aspect commercial tournant autour de ce petit personnage me paraissait suspect. Mais après lecture, je ne regrette pas mon achat (un lot dans une brocante). Titeuf c'est vraiment drôle souvent, même si forcément les gags sont de qualité inégale.
Une bonne surprise.
Un très bon manga. Il s'agit d'un recueil de nouvelles écrites à l'origine par des grands maîtres de la littérature japonaise du début du 20ème siècle et adaptées par Ikegami. Ces histoires se passent toutes plus ou moins à la même époque, celle des samouraïs. On y retrouve un dénominateur commun qui est l'amour. Je ne vais pas m'étaler sur chaque histoire, mais chacune est vraiment agréable à lire.
Quant au dessin, je le trouve superbe, surtout certaines pleines pages. Le format du livre assez grand, de la taille d'un Ping Pong, permet vraiment d'apprécier le dessin. Ce livre justement est très beau et j'ai pas grand chose à lui reprocher, sauf peut-être le format occidental qui inverse les planches et fait qu'un oeil droit devient gauche.
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La Nef des fous
Deux mots pour qualifier cette BD : culte et inclassable. Remarquez, ça tombe bien vu que "La Nef des fous" est classée dans le genre inclassable sur bdthèque... Inclassable : Alors vous vous demandez : pourquoi diable est-ce inclassable ? Eh bien parce que cette BD mélange tous les styles connus ou presque. "La Nef des fous" c'est tout à la fois : de la science-fiction (les robots et les machines), un conte (le roi et la princesse), un policier (l'enquête de Baltimore et du sergent), un western (robot qui se la joue Lucky Luke) et de l'humour (le logo de Delcourt comme sigle d'une société secrète et les multiples gags bien placés). Je crois vous avoir expliqué pourquoi on a de la peine à classer "La Nef des fous" dans une case bien déterminée. Culte: Je tiens tout d'abord à dire que les dessins sont magnifiques : le trait est fin, les détails sont légion, les couleurs sont géniales et le découpage des cases dynamique. Honnêtement, certaines planches sont parmi les plus belles que j'ai vues (tome 3 : dans la jungle). Encore plus fort que les dessins : le scénario. Il est tout simplement incroyable. Il est complexe mais facile à comprendre et plein de mystères. Il me tarde de lire les prochains tomes pour répondre je l'espère à toutes les questions que je me pose. Je conseille donc plus que vivement l'achat de ce chef-d'oeuvre, mais attention : surtout ne vous arrêtez pas après un début quelque peu déroutant. Il ne faut pas abandonner et continuer. Moi aussi j'ai eu de la peine au début du 1er tome, mais comme pour "Garulfo", j'ai continué et j'ai bien fait. Comme quoi il faut se méfier des débuts moyens ou compliqués.
Là-bas
Le p'tit Kael partait une fois encore avec des a priori très moyens sur cette BD. Je me demandais comment Tronchet pouvait faire autre chose que de l'humour gras fluidesque (mon manque de culture G se fait parfois ressentir...) Et voilà, grossière erreur, cet album, malgré un dessin qui ne me plaît guère, est une tranche de vie tout à fait exceptionnelle. En fait, bien malgré moi, j'ai fait une sorte de parallèle avec l'arrivée en France de ma famille et ce qu'on m'en a raconté, les difficultés rencontrées sont les même dans ce pays qu'ils ne connaissent pas par rapport à "là-bas"... Dommage, la narration "off" est parfois un peu rébarbative. Un album qui ne paye pas de mine au 1er regard, mais qui se révèle être plein de sensibilité, sans niaiseries.
Enchaînés
Voici un premier tome plutôt réussi. L'ambiance est bien prenante et on dévore l'épisode sans ennui. L'auteur plante le décor avec chaque personnage et leur vie de merde, et enfin introduit "l'élément perturbateur" qui va permettre de la changer. On observe alors les réactions de chacun, on pourrait dire qu'ils sont enchaînés à l'argent et à leurs démons - Moses notamment. Même si le tout n'est pas super original, il s'agit d'une bonne histoire. Pour ma part je ne trouve pas la couverture très attirante avec ce fond rouge assez laid, mais le dessin et les couleurs à l'intérieur sont plutôt biens. Juste un mot pour dire que j'ai eu un mal fou à trouver un volume qui était bien relié :/ en effet la reliure craque et détruit le bouquin.
Archipel
Archipel est un très bon premier album bénéficiant de la maîtrise scénaristique de Corbeyran et d’un graphisme très léché de Barbay, jeune auteur talentueux qui impose un style proche de celui de Sorel. J’ai éprouvé le même plaisir à la lecture d’Archipel qu’avec le Réseau Bombyce, dont les univers respectifs présentent quelques similitudes et d’où il se dégage une atmosphère mêlant onirisme et temps anciens. Bref, je préfère (et de loin) Corbeyran dans ce genre de récit plutôt qu’avec ses Stryges et Cie. A noter l’utilisation d’un vocabulaire imagé dont la traduction se trouve en fin d’album. Il peut paraître superflu mais ne gêne en rien la lecture. Voici d’ailleurs comment on pourrait résumer le début de l’histoire : Le carabin Howard a fait un claque-museau aux crache-laïus en suivant le jusant à trois semaines du fourre-mention pour rejoindre Sally, sa belle, dont il est sans nouvelles...
Bételgeuse
Je trouve que cette Bd est vraiment exceptionelle !!! Le dessin est fin et soigné, les couleurs magnifiques et le scénario très original. Mais cette Bd nous fait aussi passer de nombreux messages... Bref philosophie, aventure, science-fiction: que demander de plus à part la date de sortie du dernier tome de cette série?!
Meka
Cet album est une leçon d'humilité sur la couleur numérique, Bengal utilise des gammes persos très originales, en comparaison à ce qui se fait en bd en ce moment. Les atmosphères sont parfaites, le découpage efficace et le trait super intuitif et pourtant très lisible et élégant. On sent l'influence d'Evangelion, et c'est tant mieux, j'aime à penser que les auteurs ont dû tripper comme il faut sur les combats des mekas. Pour un premier album ce dessinateur s'en sort plutôt bien, et son évolution risque d'être très intéressante... Vivement les prochaines séries de Bengal, avec un peu plus de matière scénaristique :D...
Passe-moi l'ciel
Quoi? Elle est bien cette BD non? Moi j'ai adoré. Ce dessin rondouillard et ces tronches, franchement. L'humour oscille allégrement entre un "crétin con-con" jouissif et un humour un peu plus fin est bien trouvé (parfois):):):):). Le côté "Business entreprise" du Paradis et de l'Enfer, Dieu avec un costume de Général et des galons. Et juste 4 albums, pour ne pas trop répéter et ne pas trop lasser. Y a du déjà-vu parfois, bien sûr, mais ça reste la découverte de la semaine.:)
Je suis légion
Une série qui commence fort! Saluons l'originalité de l'intrigue, servie par une documentation rigoureuse des auteurs sur le sujet traité (je parle ici notamment de la lutte de pouvoir entre les différents services de renseignement de l'Allemagne nazie), au risque peut-être que des lecteurs moins informés passent à côté d'une partie des éléments de l'histoire (quelques astérisques avec renvoi à des notes de bas de page n'auraient pas été de trop). L'aspect fantastique s'insère habilement dans ce contexte et propose un éclairage nouveau sur certains thèmes classiques du genre. Concernant le dessin et la colorisation, je reste un peu plus réservé. L'informatique permet certains effets intéressants mais je ne suis pas vraiment fan pour autant. Par ailleurs, je trouve que les personnages se ressemblent tous un peu trop. Mais bon, ceci dit, l'ensemble reste d'une grande qualité. En bref, la série s'annonce prometteuse (je la préfère largement à W.E.S.T., du même scénariste) mais le deuxième tome se devra d'accélérer le rythme pour l'instant assez lent (ce qui est normal pour un premier volume destiné à poser l'intrigue).
Titeuf
En fait ma note moyenne se situerait plus entre 3 et 4, j'ai mis 4 parce qu'ayant lu la série d'une seule traite, j'ai eu de véritables éclats de rire assez souvent. J'en ai été le premier étonné, tant le graphisme à première vue me paraissait sommaire et tant l'aspect commercial tournant autour de ce petit personnage me paraissait suspect. Mais après lecture, je ne regrette pas mon achat (un lot dans une brocante). Titeuf c'est vraiment drôle souvent, même si forcément les gags sont de qualité inégale. Une bonne surprise.
Yuko (Nouvelles de littérature japonaise)
Un très bon manga. Il s'agit d'un recueil de nouvelles écrites à l'origine par des grands maîtres de la littérature japonaise du début du 20ème siècle et adaptées par Ikegami. Ces histoires se passent toutes plus ou moins à la même époque, celle des samouraïs. On y retrouve un dénominateur commun qui est l'amour. Je ne vais pas m'étaler sur chaque histoire, mais chacune est vraiment agréable à lire. Quant au dessin, je le trouve superbe, surtout certaines pleines pages. Le format du livre assez grand, de la taille d'un Ping Pong, permet vraiment d'apprécier le dessin. Ce livre justement est très beau et j'ai pas grand chose à lui reprocher, sauf peut-être le format occidental qui inverse les planches et fait qu'un oeil droit devient gauche.