C'est grâce à vous que j'ai acheté cet album et... arf ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas secoué mon lit de rire en lisant les pages d'une BD (quoique la dernière fois, c'était avec le tome 6 de De Cape et de Crocs) !
Je ne sais pas comment désigner l'humour de Goossens : parodie ? Humour absurde ? Délire ? Humour pince-sans-rire déjanté à caractère légèrement parodique ?
Quoiqu'il en soit, je suis vraiment client et j'ai été plié de rire sur une grosse partie des gags, dialogues et détails de cette BD.
Ah ! Si seulement, il n'y avait pas eu quelques gags que je n'ai pas réussi à capter, pour lesquels j'ai vu que c'était des gags voulus mais qui ne m'ont pas fait rire (une référence qui me manquait ? Un humour que je n'ai pas compris ?), ce qui fait en sorte que finalement tout ne m'a pas fait vraiment rire dans Voyage au bout de la Lune; eh bien j'aurais pu noter cet album comme culte dès la première lecture. Mais non : j'ai vraiment eu quelques planches qui ne m'ont pas fait rire du tout, alors je ne peux pas dire que 100% de cet album est excellent.
Néanmoins, une énorme partie de Voyage au bout de la Lune fait vraiment preuve d'un humour et d'une construction excellente : j'adore !
DCEDC: un chef-d'oeuvre comme on voudrait en voir plus souvent. Dur, très dur de faire mieux.
Devant autant de votes positifs, j'ai cassé mon cochon et je suis allé m'acheter les six albums d'un seul coup et là... aucun regret !!!
Je ne sais même pas par où commencer: histoire ou dessins, dessins ou histoire... allez, je me lance:
Les dessins sont tous, sans exception, MA-GNI-FI-QUES et c'est peu dire. On a l'impression que Masbou ne fait pas évoluer son dessin au cour des tomes et ce pour la bonne et simple raison qu'ils sont parfaits depuis le début !!!! Les paysages et les scènes où il y a de la brume me plaisent tout particulièrement.
L'histoire quant à elle tiendra en haleine le plus difficile d'entre vous (même Où sont les toilettes a succombé :-)). Les personnages sont tous plus intéressants les uns que les autres. Chacun a ses caractéristiques psychologiques et physiques et aucun ne se ressemble. L'humour est toujours un pur régal et particulièrement fin et bien placé: ni trop ni pas assez. Le scénario est basé sur une idée assez simple (chasse au trésor) mais quelle efficacité, d'autant plus que plus les tomes avancent plus l'histoire devient originale. Décidément, Ayroles est mon scénariste préféré: d'abord Garulfo puis DCEDC... ça me laisse rêveur.
Foncez acheter cette série, c'est un ordre. Si vous ne le faites pas, je vous enverrai sur la lune purger votre peine AH AH AH... J'en ai peut-être trop fait là, non ?
10/04/2007
Après relecture, je confirme cette BD au sommet de ma collection du pur bonheur.
Je me suis laissée entraînée par la sensibilité de cette histoire.
L'auteur parvient remarquablement à nous faire vivre avec lui certains événements, il nous fait vibrer. J'ai vraiment été touchée par ce récit.
Le thème de la religion, et plus spécifiquement de l'éducation religieuse oppressante et culpabilisante peut en gêner certains, ce n'est pas mon cas (au contraire).
Quant aux dessins, je les trouve la plupart du temps très bien faits. Un beau trait, avec des expressions et des postures bien rendues. Mais ils sont parfois aussi très moches, avec des personnages très gros et des visages ratés. C'est dommage, toutefois l'histoire rattrape ces passages où le trait est moins beau. J'apprécie en particulier les dessins des rêveries du personnage, où l'auteur laisse aller sa fantaisie.
Une lecture qui m'a beaucoup plu et que je conseille sans hésiter.
Sans les faiblesses du dessin, Blankets aurait pu obtenir une cinquième étoile.
Oui, c'est vraiment une chouette BD!
Si vous aimez l'absurde, il y a de bonnes chances que vous aimiez "Qui a tué l'idiot".
Sur fond d'enquête, entrez dans ce village où le curé accumule les tentatives de suicide, où les habitants sont pris de la maladie du remordingue, où le colporteur établit ses tarifs en fonction du degré de vérité des messages, où l'héritage du mort se partage à coups de citrouilles, et surtout où les assassinats se multiplient et où l'acteur de passage devra trouver son rôle.
De l'humour absurde servit par un dessin de qualité, très agréable.
Une BD de 90 pages qui se lit avec beaucoup de plaisir, sans lourdeur mais au contraire avec humour et dérision.
Et bien je dois dire que je suis Le chant des Stryges depuis le début et que le côté graphique (je commence par là) est très bon, visuellement agréable, si ce n'est (pour ma part) le fait que Mr Guerineau n'accorde que bien peu d'importance aux détails... ce qui est somme toute dommage, voir des pistolets automatiques sans fenêtre d'éjection ou voir cette dernière se déplacer au gré des fusillades de gauche à droite de la culasse me paraît un peu ridicule, ce qui casse parfois la lecture... Alors si le scénariste se renseigne historiquement, le dessinateur lui peut bien faire quelques recherches d'images sur les armes, véhicules, avions, uniformes militaires (il est un uniforme de général dans le tome 5 qui est totalement ridicule...) et autres afin de palier à ça, ce qui évitera de s'exploser de rire toutes les trois pages (chose qui casse totalement la magie de la narration) !!!
Pour en venir au scénario, je ne trouve rien à y redire, le fil de l'histoire, les rebondissements ainsi que les dialogues sont excellents, si ce n'est (et oui c'est là où vient la critique !!!) le tome 6.... Que s'est-il passé ???? L'écriture s'est faite sous ecstasy ??? Ce tome est bâclé et fait passé les stryges pour de minables petites créatures, on en a la larme à l'oeil...
Heureusement que ce second cycle s'annonce prometteur !!!!
Un bon Davodeau, un peu moins moraliste que d'habitude même si certains lieux communs agacent. Exemple : les compères entrent dans un supermarché, l'un deux s'écrie : "Bienvenue dans le royaume de la quantité et de la loi du marché! Imprégnez-vous de cette belle ambiance consumériste avant d'affronter l'âpre solitude des hauts plateaux!" et un autre ajoute "pfff...je déteste ces endroits" un troisième : "moi aussi alors on fait vite"... J'aime moyen, c'est du militantisme de bas étage, de la morale facile, je trouve. Je ne lis pas des bd pour me voir asséner des messages « engagés » aussi « tarte à la crème ».
A part ça, l'aspect humain prime indubitablement. Chaque personnage est bien décrit, les caractères sont bien trempés, bien caractéristiques mais tout à fait crédibles. Le rythme créé par l'accumulation d'anecdotes au jour le jour est soutenu et l'intérêt ne faiblit pas jusqu'au bout de l'album.
Le dessin de Davodeau est très bon, les attitudes toujours justes. Certains passages sont très bien mis en scène et certaines ellipses très bien amenées. On ressent un vrai plaisir de lecture en parcourant ces pages. Un plaisir que je n'ai pas eu l'impression de ressentir aussi fortement dans les albums de Davodeau en couleur comme "La gloire d'Albert" ou "Le réflexe de survie".
La malédiction des sept boules vertes est une série que j'avais lue et appréciée lorsque j'étais plus jeune et que je suis en train de redécouvrir.
Je trouve que Parcellier apporte un peu de fraîcheur à ce genre de par son dessin atypique (pour le genre, s'entend) et par un scénario qui donne l'impression d'être bateau. Mais il suffit de s'y pencher un peu plus (ou de lire le t.2) pour se rendre compte que l'on nous décrit ici une aventure totalement originale.
Le monde décrit est totalement original, donc, le héros très attachant (cette tapette est même pas bodybuildé...), peu de combats, peu de sang, bref original et réussi, que demande le peuple?
En dépit de tout ça, cette série n'est plus disponible (et comment je fais pour l'acheter hein?), j'en conseille tout de même l'achat car la série vaut bien un peu de fouinage chez les bouquinistes.
J'ai commencé à acheter les albums de cette série il y a quelques années, parce que le nom me faisait marrer, parce que le dessin est sympathique et la colorisation une petite merveille.
Je les ai lus rapidement puis laissés dans ma bibliothèque sans plus trop y penser.
Et puis le mois dernier, mon fils (3 ans) m'a demandé sa traditionnelle histoire d'avant dodo, et là, j'ai sorti les Toto.
Je dois avouer qu'on a passé un vrai bon moment tous les deux tant le petit univers créé par les auteurs est charmant, drôle et plein de finesse.
Un seul bémol: maintenant je dois imiter les cris d'effroi de Wawa pour faire marrer mon petit bonhomme, il est devenu accro..
PS: Pour ceux que ça intéresse tous les héros sont en exposition permanente à la grande galerie de l'évolution au Muséum à Paris (il y a même un loup marsupial et un diable de Tasmanie!).
Hormis Akira, Gunnm doit être l'un des premiers mangas que j'ai lus. J'ai aussitôt été marqué par l'ambiance glauque, noire, violente et pourtant envoûtante de la Décharge. D'une part, je trouvais cette histoire exagérément violente, voire sadique (les colonnes vertébrales arrachées, les crânes sectionnés, les humains recyclés en robots-bornes, les armes dans le style du marteau à réaction d'Ido, et globalement tous ces humains rabaissés au rang de sac à organes éliminables à merci...) mais d'autre part, j'étais vraiment fasciné, plongé dans cet univers futuriste aux côtés de personnages attachants (Gally et Ido notamment) dont j'ai suivi avec passion les aventures. Le tout est très bien dessiné, original dans l'univers post-apocalyptique créé et vraiment prenant par son ambiance (la Décharge avec Zalem qui "flotte" au dessus, c'est une image qui m'a vraiment marqué).
C'est ainsi que j'ai lu l'intégrale en petit format manga, avec donc la fin imaginée à l'époque (et heureusement "annulée" car franchement trop ésotérique et facile à mon goût et remplacée depuis la sortie de Gunnm en version grand format et de Gunnm Last Order (que je suis bien évidemment, avec un peu moins de passion cependant)). Sur les 3 périodes de l'histoire de Gally (Décharge, Hors de la Décharge, Poursuite de Desty Nova+Zalem), je garde une très nette préférence pour toute la période dans la Décharge. Je trouve que la série perd un peu de son âme à partir du moment où Gally la quitte, ou au mieux après qu'elle se sépare de Fogia Four après leur première rencontre.
Quoiqu'il en soit, malgré sa violence, je trouve que Gunnm est un manga prenant, plein de saveur, original et fort.
Et oui c'est un best-seller, un dessin qui vous plonge directement dans l'ambiance des temps oppressifs de l'inquisition et d'une croyance aveugle. Le scénario reprend pas mal de classiques du genre et on ne peut s'empêcher de penser au Nom de la Rose en ce qui concerne les actions sombres des organisations religieuses.
Un bémol toutefois, les explications de l'intrigue qui sont concentrées dans le 4e album auraient pu commencer dans le 3e, ce qui aurait permis un 4e tome plus léger en récit et avec un peu plus d'action. Le 4e tome ressemble plus à une odyssée mais reste très bien tout de même.
En conclusion:
L'homme serait-il le propre maître de son destin dès lors que la fin des choses n'est jamais venue et ne viendra plus?
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Voyage au bout de la Lune
C'est grâce à vous que j'ai acheté cet album et... arf ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas secoué mon lit de rire en lisant les pages d'une BD (quoique la dernière fois, c'était avec le tome 6 de De Cape et de Crocs) ! Je ne sais pas comment désigner l'humour de Goossens : parodie ? Humour absurde ? Délire ? Humour pince-sans-rire déjanté à caractère légèrement parodique ? Quoiqu'il en soit, je suis vraiment client et j'ai été plié de rire sur une grosse partie des gags, dialogues et détails de cette BD. Ah ! Si seulement, il n'y avait pas eu quelques gags que je n'ai pas réussi à capter, pour lesquels j'ai vu que c'était des gags voulus mais qui ne m'ont pas fait rire (une référence qui me manquait ? Un humour que je n'ai pas compris ?), ce qui fait en sorte que finalement tout ne m'a pas fait vraiment rire dans Voyage au bout de la Lune; eh bien j'aurais pu noter cet album comme culte dès la première lecture. Mais non : j'ai vraiment eu quelques planches qui ne m'ont pas fait rire du tout, alors je ne peux pas dire que 100% de cet album est excellent. Néanmoins, une énorme partie de Voyage au bout de la Lune fait vraiment preuve d'un humour et d'une construction excellente : j'adore !
De Cape et de Crocs
DCEDC: un chef-d'oeuvre comme on voudrait en voir plus souvent. Dur, très dur de faire mieux. Devant autant de votes positifs, j'ai cassé mon cochon et je suis allé m'acheter les six albums d'un seul coup et là... aucun regret !!! Je ne sais même pas par où commencer: histoire ou dessins, dessins ou histoire... allez, je me lance: Les dessins sont tous, sans exception, MA-GNI-FI-QUES et c'est peu dire. On a l'impression que Masbou ne fait pas évoluer son dessin au cour des tomes et ce pour la bonne et simple raison qu'ils sont parfaits depuis le début !!!! Les paysages et les scènes où il y a de la brume me plaisent tout particulièrement. L'histoire quant à elle tiendra en haleine le plus difficile d'entre vous (même Où sont les toilettes a succombé :-)). Les personnages sont tous plus intéressants les uns que les autres. Chacun a ses caractéristiques psychologiques et physiques et aucun ne se ressemble. L'humour est toujours un pur régal et particulièrement fin et bien placé: ni trop ni pas assez. Le scénario est basé sur une idée assez simple (chasse au trésor) mais quelle efficacité, d'autant plus que plus les tomes avancent plus l'histoire devient originale. Décidément, Ayroles est mon scénariste préféré: d'abord Garulfo puis DCEDC... ça me laisse rêveur. Foncez acheter cette série, c'est un ordre. Si vous ne le faites pas, je vous enverrai sur la lune purger votre peine AH AH AH... J'en ai peut-être trop fait là, non ? 10/04/2007 Après relecture, je confirme cette BD au sommet de ma collection du pur bonheur.
Blankets - Manteau de neige
Je me suis laissée entraînée par la sensibilité de cette histoire. L'auteur parvient remarquablement à nous faire vivre avec lui certains événements, il nous fait vibrer. J'ai vraiment été touchée par ce récit. Le thème de la religion, et plus spécifiquement de l'éducation religieuse oppressante et culpabilisante peut en gêner certains, ce n'est pas mon cas (au contraire). Quant aux dessins, je les trouve la plupart du temps très bien faits. Un beau trait, avec des expressions et des postures bien rendues. Mais ils sont parfois aussi très moches, avec des personnages très gros et des visages ratés. C'est dommage, toutefois l'histoire rattrape ces passages où le trait est moins beau. J'apprécie en particulier les dessins des rêveries du personnage, où l'auteur laisse aller sa fantaisie. Une lecture qui m'a beaucoup plu et que je conseille sans hésiter. Sans les faiblesses du dessin, Blankets aurait pu obtenir une cinquième étoile.
Qui a tué l'idiot ?
Oui, c'est vraiment une chouette BD! Si vous aimez l'absurde, il y a de bonnes chances que vous aimiez "Qui a tué l'idiot". Sur fond d'enquête, entrez dans ce village où le curé accumule les tentatives de suicide, où les habitants sont pris de la maladie du remordingue, où le colporteur établit ses tarifs en fonction du degré de vérité des messages, où l'héritage du mort se partage à coups de citrouilles, et surtout où les assassinats se multiplient et où l'acteur de passage devra trouver son rôle. De l'humour absurde servit par un dessin de qualité, très agréable. Une BD de 90 pages qui se lit avec beaucoup de plaisir, sans lourdeur mais au contraire avec humour et dérision.
Le Chant des Stryges
Et bien je dois dire que je suis Le chant des Stryges depuis le début et que le côté graphique (je commence par là) est très bon, visuellement agréable, si ce n'est (pour ma part) le fait que Mr Guerineau n'accorde que bien peu d'importance aux détails... ce qui est somme toute dommage, voir des pistolets automatiques sans fenêtre d'éjection ou voir cette dernière se déplacer au gré des fusillades de gauche à droite de la culasse me paraît un peu ridicule, ce qui casse parfois la lecture... Alors si le scénariste se renseigne historiquement, le dessinateur lui peut bien faire quelques recherches d'images sur les armes, véhicules, avions, uniformes militaires (il est un uniforme de général dans le tome 5 qui est totalement ridicule...) et autres afin de palier à ça, ce qui évitera de s'exploser de rire toutes les trois pages (chose qui casse totalement la magie de la narration) !!! Pour en venir au scénario, je ne trouve rien à y redire, le fil de l'histoire, les rebondissements ainsi que les dialogues sont excellents, si ce n'est (et oui c'est là où vient la critique !!!) le tome 6.... Que s'est-il passé ???? L'écriture s'est faite sous ecstasy ??? Ce tome est bâclé et fait passé les stryges pour de minables petites créatures, on en a la larme à l'oeil... Heureusement que ce second cycle s'annonce prometteur !!!!
Quelques jours avec un menteur
Un bon Davodeau, un peu moins moraliste que d'habitude même si certains lieux communs agacent. Exemple : les compères entrent dans un supermarché, l'un deux s'écrie : "Bienvenue dans le royaume de la quantité et de la loi du marché! Imprégnez-vous de cette belle ambiance consumériste avant d'affronter l'âpre solitude des hauts plateaux!" et un autre ajoute "pfff...je déteste ces endroits" un troisième : "moi aussi alors on fait vite"... J'aime moyen, c'est du militantisme de bas étage, de la morale facile, je trouve. Je ne lis pas des bd pour me voir asséner des messages « engagés » aussi « tarte à la crème ». A part ça, l'aspect humain prime indubitablement. Chaque personnage est bien décrit, les caractères sont bien trempés, bien caractéristiques mais tout à fait crédibles. Le rythme créé par l'accumulation d'anecdotes au jour le jour est soutenu et l'intérêt ne faiblit pas jusqu'au bout de l'album. Le dessin de Davodeau est très bon, les attitudes toujours justes. Certains passages sont très bien mis en scène et certaines ellipses très bien amenées. On ressent un vrai plaisir de lecture en parcourant ces pages. Un plaisir que je n'ai pas eu l'impression de ressentir aussi fortement dans les albums de Davodeau en couleur comme "La gloire d'Albert" ou "Le réflexe de survie".
La Malédiction des sept boules vertes
La malédiction des sept boules vertes est une série que j'avais lue et appréciée lorsque j'étais plus jeune et que je suis en train de redécouvrir. Je trouve que Parcellier apporte un peu de fraîcheur à ce genre de par son dessin atypique (pour le genre, s'entend) et par un scénario qui donne l'impression d'être bateau. Mais il suffit de s'y pencher un peu plus (ou de lire le t.2) pour se rendre compte que l'on nous décrit ici une aventure totalement originale. Le monde décrit est totalement original, donc, le héros très attachant (cette tapette est même pas bodybuildé...), peu de combats, peu de sang, bref original et réussi, que demande le peuple? En dépit de tout ça, cette série n'est plus disponible (et comment je fais pour l'acheter hein?), j'en conseille tout de même l'achat car la série vaut bien un peu de fouinage chez les bouquinistes.
Toto l'ornithorynque
J'ai commencé à acheter les albums de cette série il y a quelques années, parce que le nom me faisait marrer, parce que le dessin est sympathique et la colorisation une petite merveille. Je les ai lus rapidement puis laissés dans ma bibliothèque sans plus trop y penser. Et puis le mois dernier, mon fils (3 ans) m'a demandé sa traditionnelle histoire d'avant dodo, et là, j'ai sorti les Toto. Je dois avouer qu'on a passé un vrai bon moment tous les deux tant le petit univers créé par les auteurs est charmant, drôle et plein de finesse. Un seul bémol: maintenant je dois imiter les cris d'effroi de Wawa pour faire marrer mon petit bonhomme, il est devenu accro.. PS: Pour ceux que ça intéresse tous les héros sont en exposition permanente à la grande galerie de l'évolution au Muséum à Paris (il y a même un loup marsupial et un diable de Tasmanie!).
Gunnm
Hormis Akira, Gunnm doit être l'un des premiers mangas que j'ai lus. J'ai aussitôt été marqué par l'ambiance glauque, noire, violente et pourtant envoûtante de la Décharge. D'une part, je trouvais cette histoire exagérément violente, voire sadique (les colonnes vertébrales arrachées, les crânes sectionnés, les humains recyclés en robots-bornes, les armes dans le style du marteau à réaction d'Ido, et globalement tous ces humains rabaissés au rang de sac à organes éliminables à merci...) mais d'autre part, j'étais vraiment fasciné, plongé dans cet univers futuriste aux côtés de personnages attachants (Gally et Ido notamment) dont j'ai suivi avec passion les aventures. Le tout est très bien dessiné, original dans l'univers post-apocalyptique créé et vraiment prenant par son ambiance (la Décharge avec Zalem qui "flotte" au dessus, c'est une image qui m'a vraiment marqué). C'est ainsi que j'ai lu l'intégrale en petit format manga, avec donc la fin imaginée à l'époque (et heureusement "annulée" car franchement trop ésotérique et facile à mon goût et remplacée depuis la sortie de Gunnm en version grand format et de Gunnm Last Order (que je suis bien évidemment, avec un peu moins de passion cependant)). Sur les 3 périodes de l'histoire de Gally (Décharge, Hors de la Décharge, Poursuite de Desty Nova+Zalem), je garde une très nette préférence pour toute la période dans la Décharge. Je trouve que la série perd un peu de son âme à partir du moment où Gally la quitte, ou au mieux après qu'elle se sépare de Fogia Four après leur première rencontre. Quoiqu'il en soit, malgré sa violence, je trouve que Gunnm est un manga prenant, plein de saveur, original et fort.
Le Troisième Testament
Et oui c'est un best-seller, un dessin qui vous plonge directement dans l'ambiance des temps oppressifs de l'inquisition et d'une croyance aveugle. Le scénario reprend pas mal de classiques du genre et on ne peut s'empêcher de penser au Nom de la Rose en ce qui concerne les actions sombres des organisations religieuses. Un bémol toutefois, les explications de l'intrigue qui sont concentrées dans le 4e album auraient pu commencer dans le 3e, ce qui aurait permis un 4e tome plus léger en récit et avec un peu plus d'action. Le 4e tome ressemble plus à une odyssée mais reste très bien tout de même. En conclusion: L'homme serait-il le propre maître de son destin dès lors que la fin des choses n'est jamais venue et ne viendra plus?