Je n'ai pour l'instant acheté que le 3ème tome ("Le processus") mais je pense courir acheter les autres très prochainement.
Il est tout bonnement génial. C'est un livre qui m'a émerveillé!
A chaque page que je tournais, j'écarquillais mes petits yeux avec un sourire en banane. En effet, chaque carré de page dévoilait une idée originale et même grandiose. Le dessin noir et blanc colle tout à fait avec le style de la BD.
Que du bonheur chez votre libraire préféré!!!
La preuve par deux (volumes) que notre patrimoine mythologique demeure une source indémodable d'enchantement.
Pour ceux qui connaissent déjà le mythe de Tiresias, la brillante transposition en BD effectuée par Le Tendre et Rossi est une occasion de re-découvrir ce grand classique avec un oeil nouveau.
Pour les autres, ce sera le plaisir de découvrir une des plus belles histoires de l'Antiquité grecque, riche en enseignements et toujours d'actualité; et peut être d'aller plus loin dans cette découverte (cf. La Gloire d'Héra, des mêmes auteurs, avec le même talent).
D'un point de vue plus "technique", cette BD a d'énormes qualités: une histoire passionnante, des personnages hauts en couleur et un dessin fluide et plein de vitalité.
Ca fait vraiment plaisir de tomber de temps à autres sur des petits bijoux comme celui ci.
Si on aime Travis, comme c'est mon cas, difficile de ne pas aimer Carmen, qui évolue dans le même univers cyberpunk, joue sur les mêmes registres (action/aventures à la mode hollywoodienne) et bénéficie des mêmes points forts (rythme échevelé, découpage des planches explosif, rebondissements à la pelle, etc..).
Une différence toutefois, Carmen a un ton souvent plus cynique, plus tragique que Travis et je lui trouve une plus grande profondeur psychologique (bon, ceci dit, c'est pas encore proustien, hein). J'y ai retrouvé le parfum sombre de certaines oeuvres de Gibson, WJ Williams ou encore Sterling et ca m'a beaucoup plu.
L'ensemble reste quand même inégal. Le premier cycle est excellent, appuyé en outre par le design talentueux de Blanchard.
J'ai été franchement déçu par le deuxième cycle qui a failli me fâcher définitivement avec cette série.
Le troisième rebondit véritablement, jouant avec talent sur toute la gamme du cyberpunk (technologie délirante, complots tordus, mercenaires et tueurs à gage en tous genres).
La suite, vite!
Oui, oui, j'ose le terme culte ! Je crois que mon avis n'est pas bien différent de mes camarades fans de BD. Nous sommes tous d'accord pour dire que Bourgeon est l'un des monuments de la BD. Les trois séries qu'il a faites sont d'une qualité rarement atteinte par d'autres auteurs. Outre la qualité du dessin, on peut apprécier largement le scénario, surtout quand on sait les heures, les jours, les nuits qu'il a dû passer à se renseigner pour nous offrir trois histoires si complètes, précises et magnifiques. Je ne peux tarir d'éloge pour cet homme. Car ici, c'est plutôt l'homme que l'on complimente. A découvrir si ce n'est pas encore fait !
Là, j'avoue que je suis conquis. Toute cette histoire semble bien ordinaire (on aurait pu s'y attendre) mais que ce soit dans les moments graves, tristes, délirants, le ton est d'une justesse limpide. Il ne semble rien y avoir en trop. Mêmes les critiques que peut faire l'auteur ne prennent jamais le pas sur la narration de l'histoire.
L'équilibre qui se met en place entre les différentes facettes du personnage le rend tellement humain. Et ce qui est vraiment fort c'est que ce personnage qui semble complexé à souhait est tout simplement rayonnant. On en vient à envier cette tranche de vie.
Le dessin de Larcenet est toujours identique à lui-même, simple et efficace. Et lorsqu'il exprime la tristesse des personnes il est redoutablement évocateur.
En gros, j'aime bien!
Ben oui, culte!
Vraiment c'est un sujet très bien traité, avec finesse, sensibilité, humour et à la fois sans ménagement pour les protagonistes. Et ceci nous met aussi face à nos propres interrogations, sur ce que l'on a fait étant jeune, sur la fameuse question "et si c'était à refaire", nos regrets, etc. Ici Tanigushi nous démontre de façon éclatante que les regrets ne servent à rien, que de "refaire" sa vie mènerait aussi à faire d'autres erreurs, aux conséquences tout aussi dramatiques, à rencontrer les mêmes difficultés, que l'on ne maîtrise toujours pas. Il faut vivre avec son passé et s'en accommoder.
Techniquement, c'est aussi très bien fait. L'auteur prend le temps de photographier des instants de tranquillité, de complicité, des expressions qui en disent plus que les paroles, des séquences hautes en émotions. J'adore le découpage.
Trés beau, très juste.
Les planches sont vraiment magnifiques, les couleurs... Que dire? Le scénario restitue vraisemblablement ce qui s'est passé historiquement de manière pointue, tout en ajoutant des éléments de surnaturel dans cette histoire qui s'y prête bien... C'est complexe mais clair, intriguant et ambitieux.
Pour une fois que j'ai pas l'impression d'être pris pour un con...
C'est très réussi!
Face à ce bouquin je me suis senti tout petit, tout y est tellement bien fait...
Je ne vais m'étendre ni sur le scénario ni sur les dessins, je veux juste dire que ce manga m'a pris aux tripes...
Le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai été agréablement surpris! Quand on m'a dit que ce shojo racontait l'histoire de deux filles différentes unies par leur même prénom, j'ai tout de suite eu un a priori du genre "putain, une hisoire de gonzesses pour les gonzesses, on va avoir droit à des larmes toutes les deux pages et ça va encore dégueuler de fleurs, étoiles, etc. dans toutes les cases!"
Et bien non, l'histoire sort vite des sentiers battus (bon ça chiale un peu et y'a quelques étoiles mais j'ai vu pire). L'histoire ne se prend pas trop au sérieux et c'est tellement bien mené que j'ai englouti volume après volume sans pouvoir m'arrêter et j'attends la suite avec impatience.
Autre surprise: le dessin. De loin on dirait un brouillon raté mais finalement je le trouve totalement génial (et ce malgré un petit bémol: les punks avec des tronches aussi lisse c'est pas trop crédible).
Y'avait rien pour me plaire mais j'ai adhéré, donc: culte.
Etant assez fan du Japon médiéval, et ayant quelques bases de l'histoire de l'époque, je n'ai pu qu'apprécier ce livre du vent...
Les dessins sont assez beaux, sans être superbes et l'histoire n'est pas franchement originale mais Kaze No Sho reste très agréable à lire et l'on y apprend même pas mal de choses sur cette période du Japon d'Edo.
Personnellement, je conseillerais à tous les fans du Japon médiéval et de samouraïs.
Une fois encore, fans de kenshin, passez votre chemin, il s'agit ici d'un univers réaliste.
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Julius Corentin Acquefacques
Je n'ai pour l'instant acheté que le 3ème tome ("Le processus") mais je pense courir acheter les autres très prochainement. Il est tout bonnement génial. C'est un livre qui m'a émerveillé! A chaque page que je tournais, j'écarquillais mes petits yeux avec un sourire en banane. En effet, chaque carré de page dévoilait une idée originale et même grandiose. Le dessin noir et blanc colle tout à fait avec le style de la BD. Que du bonheur chez votre libraire préféré!!!
Tirésias
La preuve par deux (volumes) que notre patrimoine mythologique demeure une source indémodable d'enchantement. Pour ceux qui connaissent déjà le mythe de Tiresias, la brillante transposition en BD effectuée par Le Tendre et Rossi est une occasion de re-découvrir ce grand classique avec un oeil nouveau. Pour les autres, ce sera le plaisir de découvrir une des plus belles histoires de l'Antiquité grecque, riche en enseignements et toujours d'actualité; et peut être d'aller plus loin dans cette découverte (cf. La Gloire d'Héra, des mêmes auteurs, avec le même talent). D'un point de vue plus "technique", cette BD a d'énormes qualités: une histoire passionnante, des personnages hauts en couleur et un dessin fluide et plein de vitalité. Ca fait vraiment plaisir de tomber de temps à autres sur des petits bijoux comme celui ci.
Carmen Mc Callum
Si on aime Travis, comme c'est mon cas, difficile de ne pas aimer Carmen, qui évolue dans le même univers cyberpunk, joue sur les mêmes registres (action/aventures à la mode hollywoodienne) et bénéficie des mêmes points forts (rythme échevelé, découpage des planches explosif, rebondissements à la pelle, etc..). Une différence toutefois, Carmen a un ton souvent plus cynique, plus tragique que Travis et je lui trouve une plus grande profondeur psychologique (bon, ceci dit, c'est pas encore proustien, hein). J'y ai retrouvé le parfum sombre de certaines oeuvres de Gibson, WJ Williams ou encore Sterling et ca m'a beaucoup plu. L'ensemble reste quand même inégal. Le premier cycle est excellent, appuyé en outre par le design talentueux de Blanchard. J'ai été franchement déçu par le deuxième cycle qui a failli me fâcher définitivement avec cette série. Le troisième rebondit véritablement, jouant avec talent sur toute la gamme du cyberpunk (technologie délirante, complots tordus, mercenaires et tueurs à gage en tous genres). La suite, vite!
Les Passagers du vent
Oui, oui, j'ose le terme culte ! Je crois que mon avis n'est pas bien différent de mes camarades fans de BD. Nous sommes tous d'accord pour dire que Bourgeon est l'un des monuments de la BD. Les trois séries qu'il a faites sont d'une qualité rarement atteinte par d'autres auteurs. Outre la qualité du dessin, on peut apprécier largement le scénario, surtout quand on sait les heures, les jours, les nuits qu'il a dû passer à se renseigner pour nous offrir trois histoires si complètes, précises et magnifiques. Je ne peux tarir d'éloge pour cet homme. Car ici, c'est plutôt l'homme que l'on complimente. A découvrir si ce n'est pas encore fait !
Le combat ordinaire
Là, j'avoue que je suis conquis. Toute cette histoire semble bien ordinaire (on aurait pu s'y attendre) mais que ce soit dans les moments graves, tristes, délirants, le ton est d'une justesse limpide. Il ne semble rien y avoir en trop. Mêmes les critiques que peut faire l'auteur ne prennent jamais le pas sur la narration de l'histoire. L'équilibre qui se met en place entre les différentes facettes du personnage le rend tellement humain. Et ce qui est vraiment fort c'est que ce personnage qui semble complexé à souhait est tout simplement rayonnant. On en vient à envier cette tranche de vie. Le dessin de Larcenet est toujours identique à lui-même, simple et efficace. Et lorsqu'il exprime la tristesse des personnes il est redoutablement évocateur. En gros, j'aime bien!
Quartier lointain
Ben oui, culte! Vraiment c'est un sujet très bien traité, avec finesse, sensibilité, humour et à la fois sans ménagement pour les protagonistes. Et ceci nous met aussi face à nos propres interrogations, sur ce que l'on a fait étant jeune, sur la fameuse question "et si c'était à refaire", nos regrets, etc. Ici Tanigushi nous démontre de façon éclatante que les regrets ne servent à rien, que de "refaire" sa vie mènerait aussi à faire d'autres erreurs, aux conséquences tout aussi dramatiques, à rencontrer les mêmes difficultés, que l'on ne maîtrise toujours pas. Il faut vivre avec son passé et s'en accommoder. Techniquement, c'est aussi très bien fait. L'auteur prend le temps de photographier des instants de tranquillité, de complicité, des expressions qui en disent plus que les paroles, des séquences hautes en émotions. J'adore le découpage. Trés beau, très juste.
La Chute
Les planches sont vraiment magnifiques, les couleurs... Que dire? Le scénario restitue vraisemblablement ce qui s'est passé historiquement de manière pointue, tout en ajoutant des éléments de surnaturel dans cette histoire qui s'y prête bien... C'est complexe mais clair, intriguant et ambitieux. Pour une fois que j'ai pas l'impression d'être pris pour un con... C'est très réussi!
Planètes
Face à ce bouquin je me suis senti tout petit, tout y est tellement bien fait... Je ne vais m'étendre ni sur le scénario ni sur les dessins, je veux juste dire que ce manga m'a pris aux tripes...
Nana
Le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai été agréablement surpris! Quand on m'a dit que ce shojo racontait l'histoire de deux filles différentes unies par leur même prénom, j'ai tout de suite eu un a priori du genre "putain, une hisoire de gonzesses pour les gonzesses, on va avoir droit à des larmes toutes les deux pages et ça va encore dégueuler de fleurs, étoiles, etc. dans toutes les cases!" Et bien non, l'histoire sort vite des sentiers battus (bon ça chiale un peu et y'a quelques étoiles mais j'ai vu pire). L'histoire ne se prend pas trop au sérieux et c'est tellement bien mené que j'ai englouti volume après volume sans pouvoir m'arrêter et j'attends la suite avec impatience. Autre surprise: le dessin. De loin on dirait un brouillon raté mais finalement je le trouve totalement génial (et ce malgré un petit bémol: les punks avec des tronches aussi lisse c'est pas trop crédible). Y'avait rien pour me plaire mais j'ai adhéré, donc: culte.
Kaze No Sho - Le Livre du vent
Etant assez fan du Japon médiéval, et ayant quelques bases de l'histoire de l'époque, je n'ai pu qu'apprécier ce livre du vent... Les dessins sont assez beaux, sans être superbes et l'histoire n'est pas franchement originale mais Kaze No Sho reste très agréable à lire et l'on y apprend même pas mal de choses sur cette période du Japon d'Edo. Personnellement, je conseillerais à tous les fans du Japon médiéval et de samouraïs. Une fois encore, fans de kenshin, passez votre chemin, il s'agit ici d'un univers réaliste.