Les derniers avis (37468 avis)

Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Le retour à la terre
Le retour à la terre

J'ai acheté le tome 1 du Retour à la Terre parce qu'à lire les 2 premières planches, je me suis dit : "c'est exactement moi, ça !". Et effectivement, tout le long de l'album, je me suis reconnu et j'ai rigolé sur la plupart des gags. C'est frais, c'est sympa, c'est... jeune. Difficile de décrire ce qu'on aime dans un style d'humour si ce n'est qu'on s'y sent bien quand on le lit et qu'on en rigole. Très sympa, donc. Et puis voilà, je viens de lire le tome 2. Après quelques planches où le rire avait du mal à venir, j'ai ensuite adoré à nouveau le reste, éclatant de rire bien souvent. C'est juste, frais, véridique, super sympa : drôle. J'aime.

13/04/2004 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série Sandman - Nuits Éternelles
Sandman - Nuits Éternelles

Quelle bel album ! Je ne sais pas ce qui me plait le plus dans Sandman ? L'imagination débridée de Gaiman ? Son talent littéraire ? Le fait que des personnages si puissants puissent être si attachants ? Ou l'incroyable diversité graphique, toujours si finement adaptée au scénario... . Les histoires de Death et de "Destruction" sont illustrées de manière très classique mais qui correspond parfaitement à notre époque actuelle, où elles se déroulent. Celle de Death est très poétique, mystérieuse... . "Desire"... J'ai été agréablement surprise... Moi qui suis loin d'être fan du dessin de Manara, je l'ai trouvé parfait. Quand à l'histoire... C'est un vrai bijou de poésie et de finesse... . Dream... Une merveille ! Des couleurs douces et brumeuses pour une atmosphère onirique, irréelle, une ambiance de rêverie... . "Despair"... Il ne s'agit pas vraiment de bande dessinée, mais plutôt de petites nouvelles, et de réfléxions inllustrées... Si je suis passée à côté du message pour une ou deux d'entre elles, j'ai trouvé la majorité réellement poignante. . "Delirium"... Là, je dois avouer avoir eu quelques soucis pour comprendre l'intrigue et, même après coût, je suis à peu près certaine d'avoir raté quelque chose... N'étant pas une grande fan d'art moderne et d'atmosphères psychédéliques, cette histoire ne m'a pas tellement touchée. . "Destiny"... Cette histoire a un rôle purement conclusif et le joue bien... Rien d'exceptionnel mais un dessin très épuré que l'on n'attendait pas forcément, et qui se révèle parfait. Bref, cet album est indispensable pour tous les fans de Sandman... Quand aux autres, ils ne manqueront pas de l'apprécier pour lui-même... Et il devrait leur donner envie de découvrir la série...

13/04/2004 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
Couverture de la série Le Pouvoir des innocents
Le Pouvoir des innocents

Raaa oui, superbe thriller! C’est bien simple, une fois le tome 1 commencé, je n’ai pas réussi à m’arrêter avant d’en avoir fini avec le 5eme et dernier tome. L’histoire prend le lecteur à la gorge dés les premières pages… Les 2 premiers tomes sont d’une intensité incroyable ! Les tomes 3 et 4 sont eux beaucoup plus posés, l’histoire elle-même n’avance presque plus, et on découvre les passé des personnages, leur motivation, leur vie… Le ralentissement soudain de l’action est un peu surprenant, mais finalement bienvenu, ça nous permet de souffler un peu. Ces deux tomes nous font vraiment entrer dans la tête des principaux protagonistes. Je les ai trouvés un peu longuets sur le moment, mais en y réfléchissant bien après coup, ils sont probablement la raison pour laquelle on s’attache tant aux personnages. Le 5eme et dernier tome conclut brillamment cette incroyable machination… Certes la fin est finalement assez prévisible, mais tout est tellement bien mis en scène qu’on joue le jeu sans problème. Un posteur ci-dessous compare Brunschwig à Alan Moore… Et là je crois que tout est dit. Le dessin est assez inégal. Je le trouve assez moche dans les 2 premiers tomes, mais il s’améliore carrément ensuite… Ne vous laissez pas décourager par les dessins du 1er tome. Une superbe série, très noire, captivante. Une réussite du genre !

13/04/2004 (modifier)
Par BWayne
Note: 4/5
Couverture de la série Les coulisses du pouvoir
Les coulisses du pouvoir

Il n'y a pas si longtemps que ça que j'ai découvert l'entièreté de la série. Autant vous dire que j'ai tout de suite été séduit. Le 6ème album qui vient de sortir ne vient que confirmer la chose. Le dessin efficace de Delitte, quoiqu'un peu congestionné par moments (les bouches, par pitié ! Les bouches), est mis en évidence par un scénario en béton, habilement maîtrisé par un Richelle on ne peut plus inspiré. Rien n'est gratuit dans "Les Coulisses du Pouvoir". Chaque scène a son importance. Chaque personnage a son utilité. Avec un minimum de moyens, les auteurs parviennent à faire acquérir aux acteurs de ce récit une épaisseur qui colle parfaitement avec la réalité politique, sociale et économique de notre monde. Tout est décrit en nuance, dans un éventail de gris plus ou moins prononcés. Je tiens à préciser que, et c'est un compliment venant de ma part, que la manière qu'a Richelle de conduire ses récits m'a tout de suite fait penser à certains feuilletons anglo-saxons très réussis. Je pense notamment à Taggart, à l'inspecteur Morse ou encore au brillantissime Suspect Numéro 1. Que de belles références en somme ! Vous l'aurez compris, je souhaite vraiment longue vie à cette série ! Elle le mérite.

13/04/2004 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Lupus
Lupus

J'hésite un peu et je ne sais trop quoi penser de cette série. Passons sur le dessin d'abord caractéristique de Peeters avec un trait très gras, je le trouve plutôt classe. Mais au final l'histoire c'est quoi ? Que racontent les 2 bouquins parus à ce jour ? Pas grand-chose je trouve. C'est une histoire de copains en vadrouille qui se prennent des trips, rencontrent du peuple et ne font rien de leur journée. L'action est très peu présente, ça parle plus de relations humaines, de la vie qui s'écoule. Le cadre science-fiction est très sympa et sur ce plan Peeters arrive à être original. Bref malgré une épaisseur relative de chaque album (autour de 90 pages), l'histoire se lit assez vite car le tout reste assez contemplatif et laisse la part belle aux non-dits. Ca se lit bien, reste à voir combien de tomes Peeters prévoit de réaliser.

13/04/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 5/5
Couverture de la série l'Etoile du Désert
l'Etoile du Désert

Parfait. Je pense que c'est le meilleur qualificatif pour ce dyptique. L'originalité n'est certes pas au rendez-vous. On a affaire à une histoire de vengeance (presque aveugle). Malgré ce classicisme de fond, le traitement formel est passionnant, formidablement rythmé, et surtout très carré structurellement parlant. Le fait de conclure l'histoire en deux tomes prouve toute l'honnêteté de l'entreprise. Rallonger la sauce sur trois albums aurait été un manque de respect vis-à-vis du lectorat. Etrange qu'un scénariste du talent de Stephen Desberg soit sous-estimé, quand même. Quant au dessin, je dois dire que j'ai été surpris par Marini. D'une manière générale, j'aime bien son trait, mais pour L'Etoile du désert, il est évident qu'il a durci celui-ci, afin de coller au mieux aux gravures (et photographies) de l'époque de la conquête de l'Ouest. On sent toute l'âpreté, l'adversité et la peur qui dominaient cette époque hostile. On en redemande.

13/04/2004 (modifier)
Par Kael
Note: 4/5
Couverture de la série Le Serment de l'Ambre
Le Serment de l'Ambre

Huhu ! J'évitais de lire cette série parce qu'elle me semblait un peu vieillote et sans véritable intéret. Wah quelle baffe pourtant ! Un premier tome tout simplement exceptionnel, aussi bien graphiquement que scénaristiquement, qui pose des bases solides à cette aventure pourtant assez banale de prime abord. Les albums ne sont pas franchement régulier dans la qualité scénaristique (mais on peut quand même noter que Leroux est lui aussi très bon, même si Lauffray reste un poil plus impressionnant) mais le 5e tome est juste une catastrophe. On ne ressort un happy end pourrave dont cette série aurait pu se passer. Allez, ça reste vachement bon dans l'ensemble...

13/04/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Bone
Bone

Note : cet avis porte sur les 4 premiers albums ; la suite est à venir. Tiens, c'est sympa, ce truc. Une BD bien dessinée (le contraste graphique entre les Bone et les autres personnages montre l'étendue du talent de Jeff Smith), très agréable à l'oeil. Les histoires attirent l'attention, intéressent, aguichent. A la fin du tome 4, on se demande quel peut être le lien entre les Bone, les rats-garous et mamie Ben (et donc Thorn).

13/04/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 4/5
Couverture de la série Journal
Journal

Depuis quelques années, il semble que le passage obligé de tous les étudiants venant de terminer les Beaux-Arts et désireux de faire de la BD soit de publier un truc autobiographique en noir et blanc, si possible en s’étendant un maximum sur sa sexualité sordide et/ou sur ses rapports difficiles avec ses parents. Ces ouvrages se ressemblent à peu près tous mais, de temps en temps, l’un d’eux a quelque chose d’un peu plus intéressant et profond à dire que « Papa n’a jamais été là pour moi et quand j’avais 17 ans, je me branlais devant des vieux catalogues Manufrance ». C’est le cas du Journal de Fabrice Neaud qui, bien qu’il présente en surface les mêmes caractéristiques que les autres, est néanmoins très nettement au-dessus du lot. L’une des raisons étant que Neaud, tout en nous racontant sa vie, n’hésite pas à creuser profondément tous les thèmes qu’il est amené à aborder par le biais de son autobio : l’amour, les rapports humains en général, l’art, l’homosexualité.... Une autre raison étant que, sur tous ces thèmes, il rejette les discours consensuels tenus partout ailleurs. Quand il parle de son homosexualité par exemple, il ne se contente pas de quelques platitudes convenues ; il développe un discours certes plein de colère, mais intelligent et sans langue de bois, et n’hésite pas à lâcher de gros pavés dans la mare et à mettre le nez dans leur propre caca aux lecteurs hétéros lambda qui se targuent pourtant d’être "tolérants". Alors c’est sûr que du coup, quand on est soi-même un de ces lecteurs hétéros lambda, ça fait bizarre d’être un peu malmené comme ça, c’est pas forcément agréable à lire, et face à cela, soit on reconnaît, un peu honteusement, que dans le fond Neaud a raison, soit on se dit que Neaud un gros con aussi intolérant que ceux qu’il critique et on le rejette en bloc… Pour montrer à quel point je suis un type intelligent et ouvert d’esprit ;) , je pourrais préciser que ma réaction a évidemment été la première citée, mais bon, vous avez vu, j’ai mis 4 étoiles, donc vous aurez compris que je n’ai pas balancé le Journal aux chiottes en pensant que Neaud était un con. Mais à ce sujet, soyez néanmoins prévenus : du fait même de la nature de cette série (c’est un journal, pas une fiction avec une intrigue), tout au long de la lecture, le jugement du lecteur ne se fera pas beaucoup sur des considérations de type "est-ce que l’histoire est bien construite, est-ce que les dialogues sont bien écrits, etc", mais surtout en fonction de la sympathie que le lecteur aura ou non pour l’auteur. Et soyons honnête : Neaud n’est pas un gars super sympa et drôle à la Trondheim, à qui on s’attache immédiatement. Neaud est un intello, ne s’en cache pas, ne s’en défend pas. Du coup, il pourra paraître à certains plutôt verbeux et chiant, mais également élitiste et méprisant. C’est aussi quelqu’un qui a beaucoup de colère, de dégoût, d’amertume, de tristesse en lui ; du coup son Journal n’est décidément pas une balade de santé, un truc qu’on feuillette pour se remonter le moral et/ou se vider la tête. C’est aussi, enfin, quelqu’un bourré de défauts, de contradictions ; du coup, il faudra réussir à surmonter tout ça pour ne pas lâcher ses bouquins en se disant « Pff, allez, j’en ai ras-le-bol, de ce connard ». Mais bon… Il a beau être Auteur de Bandes Dessinées, il n’est qu’humain… tout le monde à des défauts… et on peut en venir à beaucoup apprécier ce mec malgré tous ses travers… Un point noir malheureusement : le 4ème tome, dernier paru à ce jour (mais d’autres suivront), est malheureusement moins intéressant que ses prédecesseurs… Il raconte une période de la vie de Neaud où il sortait un peu la tête de l’eau, se sentait moins mal (ah oui, parce que les 3 premiers tomes sont vraiment noirs-noirs-noirs hein)… Alors, est-ce parce qu’un artiste produit forcément de meilleures œuvres lorsqu’il est dépressif et tourmenté, ou est-ce parce qu’une histoire vécue bien sordide paraîtra toujours plus passionnante aux lecteurs qu’une histoire vécue gentillette, je ne sais pas… Toujours est-il que ce fameux tome 4, donc, déçoit. Peut-être aussi parce qu’au bout de 3 tomes représentant plusieurs centaines de pages, on commence à avoir un peu fait le tour du personnage, de ce qu’il a à dire… Bon, bref. Ça commence par une interminable publicité pour le Pays Basque, ses paysages enchanteurs, ses petits bruns trapus aux gros sourcils… Un premier chapitre qui a dû faire plaisir à l’Office du Tourisme local (non, je ne vais pas insinuer que Neaud a touché un petit chèque pour inclure ces planches à sa BD), mais qui se révèle très chiant à lire. Tout n’est heureusement pas du même tonneau, mais il y a quelques autres trucs qui fâchent un peu… Neaud nous a habitués à de violentes diatribes certes, et il faut bien reconnaître que souvent il n’a pas tort, mais là, tout regonflé d’énergie qu’il est, il aurait presque tendance à trop s’emporter, et du coup, à dire des conneries… Chaque fois qu’il gueule, derrière le discours bien structuré on croirait que le message est « De toutes façons, je suis plus sensible et plus intelligent que tout le monde, je comprends tout mieux que tout le monde, j’ai le droit de juger tout le monde mais personne n’a le droit de me juger, et je vous emmerde tous, bande d’homophobes petits-bourgeois hétéros bien-pensants qui ne comprenez rien à l’art que vous êtes ». Il reparle aussi de son agacement vis-à-vis de ce qu’il appelle « la dictature du sympa », c’est-à-dire, pour reprendre sa définition, l’obligation d’être « cool, fun, modeste, ne pas se prendre la tête, léger, avoir de l’humour, être tolérant, ouvert, pas grave »… sur ce point, il dit des trucs avec lesquels je suis assez d’accord, sauf qu’après ça, il nous raconte avec une certaine jubilation sa participation à une émission de radio hebdomadaire organisée par lui et ses nouveaux potes, et je ne sais pas s’il s’en rend compte, mais cette émission dont il a l’air particulièrement fier présente tous les travers du "sympa" à deux balles que, pourtant, il déteste quand il vient des autres… A s’octroyer ainsi le privilège de cracher sur tout le monde sans plus balayer devant sa porte, il commence à épuiser le capital sympathie (au sens non-péjoratif du mot "sympa" cette fois) qu’il s’était construit avec les 3 premiers tomes. Avec tout ça, je n’ai même pas eu le temps de parler du dessin, mais plus je me relis, plus je trouve mon avis trop long, confus et super mal écrit, donc je vais essayer d’arrêter le massacre et de conclure rapidement. Disons en bref que je n’aime pas trop, que c’est un peu trop « sage », trop « dessiné d’après photo », trop « étudiant des Beaux-Arts bien appliqué », quoi. Même quand il commence à se permettre quelques fantaisies visuelles (à partir des tomes 3-4 en gros), je trouve ça raté. Mais le propos est si riche et dense que finalement, tant pis si le dessin ne me plaît pas. Comme je le disais au début, le Journal reste pour l’instant (malgré ce 4ème tome) largement plus intéressant que la grande majorité de l’abondante production actuelle de BD autobiographique. Je n’en conseille pas forcément l’achat, et je ne conseille pas forcément non plus à ceux qui liraient le 1er tome et le trouveraient hyper-chiant de s’acharner à lire la suite, mais néanmoins, cette œuvre singulière mérite qu’on y jette un coup d’œil.

13/04/2004 (modifier)
Par gudule
Note: 4/5
Couverture de la série Battle Royale
Battle Royale

C'est excellent. En fait j'ai aimé l'histoire avant même d'avoir vue le film ou d'avoir acheté le manga. Quand je me suis résolu à acheter ce dernier, j'ai été d'abord effaré par le degrés de violence, qui n'a d'ailleurs jamais été dépassé par la suite. Les dessins sont extras mais c'est subjectif d'aprés les avis. Les personnages ont des visages tellement angéliques au début qu'on a du mal à imaginer qu'il vont s'entretuer. Et ils vont le faire avec un degré de sauvagerie inégalé. La seule chose qui est dommage par rapport au film est que les armes ne sont pas très variées avec des guns pour presque tout le monde. Je n'ai toujours pas vu le film afin de ne pas savoir la fin mais je suis allé sur un site et c'était une mauvaise idée : je connais le (ou la) vainqueur. Ce qui est dommmage est la présence de scènes qui relève de la pornographie dans le 3ème tome, le moins bon d'ailleurs, et des flash back qui compose le tiers du livre qui nous décrivent la vie des personnages. Mais comme ces derniers sont trés divers, on peut se sentir proche d'au moins un personnage. Je le déconseille à toutes les âmes sensibles dans la mesure où cette violence est parfois trés éxagérée (le 1er tome est d'ailleurs celui qui comporte le plus de scènes très violentes) et le 3ème tome j'en ai déjà parlé.

12/04/2004 (modifier)