Bon, c'est peut-être un peu abuser d'avoir posté ce tome en tant que série, puisque c'est en fait une compile rubridingodossienne d'inédits, d'où le titre. Très bonne surprise, il ne s'agit pas d'un best of foireux de gags archi-connus, mais de réels inédits qui sont très plaisants et font partie de très bon crus du grand Gotlib. Cet album se doit donc d'être dans la bdthèque de tous les amateurs de cet auteur incontournable.
On nage à nouveau dans une ambiance délirante avec cette nouvelle oeuvre de Smudja. Si l'histoire repose en effet sur des éléments historiques tangibles, elle sert surtout de prétexte à un joyeux délire, à une folle saranbande qui laisse pantois et souriant. Le dessin (c'est tellement réducteur de l'appeler ainsi d'ailleurs, tant on sent en filigrane, la patte du peintre derrière), est époustouflant. Comme il l'avait fait pour "Vincent & Van gogh", Smudja s'est en effet inspiré du travail des peintres qu'il évoque, pour donner à son propos l'aspect d'un hommage grandiose et décalé.
Je ne peux dire qu'un mot, c'est superbe.
N'ouvrez pas cette bd pour trouver une histoire à décortiquer. Ouvrez la pour le plaisir des yeux et des doigts qui caressent les images.
Pour aimer le cinéma en général et celui de l'âge d'or hollywoodien des années 40, j'ai vraiment accroché à cette mini série.
Les scénarios sont de qualité plus qu'honorable. Le graphisme est assez inégal (il passe d'une impression de fait à la va vite, à une incontestable maîtrise), mais tient la route de bout en bout.
Assurément une belle réussite, que j'ai découvert grâce à l'intégrale.
J'hésite franchement entre 3/5 et 4/5. Je suis un grand amateur de western, et j'ai lu celui-ci après avoir vu les bonnes critiques sur ce site.
Côté dessin, c'est parfait. Comme dans "Wayne Redlake", le dessin de Lamy sert parfaitement l'ambiance western spaghetti. Je ne vois pas comment ça pourrait être mieux. J'espère que Lamy nous dessinera encore des perles de ce genre.
Côté scénario, je trouve que tout tourne un peu trop autour des deux demoiselles. On a vraiment l'impression que, sortie de leur affrontement, la BD est complètement creuse. Aucun suspense, aucune originalité.
Ah si, tout de même, une scène de duel sur deux pages : superbe. C'est elle qui fera pencher pour le 4/5.
Elle ne paye pas de mine de premier abord, mais dès le debut on est complètement subjugué... Très bon.
L'histoire avec le prisonnier est impressionnante, et celle de la station spatiale, abominable. Mais quel bonheur on prend a leur lecture.
Je ne suis pas un très grand fan de la BD de western, plus par méconnaissance du sujet qu'autre chose mais les aventures de Jonathan Cartland m'ont bien plu.
Le style de Blanc Dumont est très précis et fouillé. Les costumes, décors et le contexte en général sont très étudiés. L'ensemble souffre peut-être de ce fait d'une certaine lourdeur, mais on a visiblement affaire à quelqu'un qui sait manier un crayon à la perfection.
Les scénarios ne sont pas tous des chefs d'oeuvre, mais certains d'entre eux ("le Fantôme de Wah Kee", "les Doigts du Chaos", "Silver Canyon") recèlent une originalité, mêlant souvent un peu d'érotisme et de fantastique, et aboutissent alors à de grandes réussites.
Pour le moins, la série tient la comparaison face à "Blueberry".
"Nuits Eternelles" est ma première prise de contact avec l'oeuvre de Gaiman en BD (j'étais déjà fan des romans et nouvelles. Je me suis rendu compte a posteriori que c'était une erreur, et que je suis du coup passé à côté d'une bonne partie de cet album.
Mais bon, je ne regrette rien parce que le lire m'a procuré un réel plaisir tant les histoires sont originales et subtiles, et le talent de certains des dessinateurs est impressionnant.
Sur ce dernier point, l'ensemble reste quand même très inégal. Certains chapitres sont des merveilles graphiques (Dream, Destiny, Desire), d'autres franchement moyens(Death, Destruction) et d'autres enfin, un peu trop "expérimentaux" à mon goût (Delirium, Despair).
Le tout constitue cependant une fresque envoûtante, et dans mon cas précis, un appel à la découverte du reste de Sandman.
A mon humble avis, OUI, il mérite d'être acheté.
J'en ai un peu marre de ces trilogies, quadrilogies, etc. qu'il faut attendre, qu'on achète parce que l'on a le 1er. Le pire, c'est qu'on risque d'être déçu dès le second.
• Bref, un ONESHOT, c'est déjà un bon point
• Le dessin est facilement un second bon point
• le scénario (1er de David (Fabrice), il me semble) BÉTON, en synchro avec notre écoeurement télévisuel amène le troisième bon point
• Le 4e bon point, est attribué pour encourager cet éditeur (qui fait avancer la BD) à faire plus de one-shots.
Au vu des avis précédents, je m’attendais à un semi-navet à la fois trop ambitieux et compliqué, obscur et chiant. Oui, tout ça. Il faut dire que dans le genre, "Promethea" était pas mal...
Eh bien non.
"Tom Strong", ça déborde d’ironie, ça suinte de parodie, et ça n'affiche guère de grandes prétentions. C’est au départ tellement outré, la première histoire donne si bien le ton que j’en étais mort de rire.
Un petit garçon tout mignon et tout naïf reçoit son pack d’admission aux strongmen of America, avec sa bd de Tom Strong, et est si complètement plongé dedans qu’il ne remarque même pas qu’il croise son héros "en vrai". Le ton est le graphisme sont d’une naïveté parfaite, adorable et vraiment rafraîchissante.
Ca n’a l’air de rien, et pourtant c’est très bien réalisé : l’histoire de ce petit garçon encadre deux épisodes des aventures de la vie Tom Strong, et dans un style graphique différent, s’il vous plaît ! Le ton est bon enfant, et pétille de malice. Les deux récits en question sont très ironiques : même si cela se voit moins de prime abord, ils utilisent avantageusement nombre de clichés, et sont bien savoureux. Rien que l’histoire de la genèse du héros, l’arrivée de ses parents sur cette île pseudo-déserte, sa croissance dans une chambre à gravité augmentée (tiens, ça ne vous rappelle pas "Dragon Ball", ça ?), son serviteur robot à vapeur (Pneuman, tiré de von Neuman, sûrement ?), rien que ça c’est tellement gros qu’on en rit. Et ça donne bien le ton pour la suite.
"Tom Strong" n’est pas composé d’une histoire plus ou moins monolithique. Au contraire, la narration est nettement éclatée : une histoire prétexte sert de fil directeur, et encadre des fashbacks, des "dossiers secrets", ou des aventures plus indépendantes et loufoques comme ce passage de western-fiction. J’ai particulièrement apprécié ces différents petits épisodes, vraiment savoureux dans leur genre. La grande histoire avec Ingrid Weiss (la nazie super puissante avec un costume en cuir) un peu moins. Mais l’humour, l’ironie, la parodie, la dérision sont tout le temps présents, plus ou moins apparents. Ca devient parfois du grand n’importe quoi (Ingrid, ah ah ah !), et c’est vraiment jouissif.
Toujours concernant la narration, Tom Strong bénéficie de l’effet de la racine de Goloka, qui lui assure une longévité exceptionnelle (quelques siècles). Et donc ses différentes aventures se déroulent tout au long de cette période, ce qui fait qu’on passe parfois de 1950 à 2100, avec bien sûr un changement de ton adéquat. Cette façon de faire rappelle assez les "Donjon Monsters", sauf que là le fil directeur est bien plus ténu et qu’on n’est pas obligé d’essayer de tout remettre dans l’ordre.
Ah oui, il faut quand même dire que les différents épisodes empruntent leur styles à différentes sortes de vieux comics, avec une adaptation et un graphisme personnalisés à chaque fois. Les différents dessinateurs qui ont participés aux petits épisodes du tome 2 renforcent cette impression, d’autant plus que leur style est bon et n’enlève rien à celui -- vraiment beau -- de Chris Spouse.
Bref, moi j’adore. Rien à voir avec "Watchmen", évidemment, mais c’est léger, ironique, décalé, frais, et en plus c’est beau. Et quand on voit ce qui n’a pas encore été traduit et qui a l’air très varié, je bave d’avance ! Entre autres "Tom Strong’s Terrific Tales", qui poursuit la série et traite également de la jeunesse de Tom Strong, avec des graphismes vraiment excellents et d’une variété impressionnante.
Et bien, surpris le dut par "Fleau.World" ! C'est une série qui ne m'attirait pas vraiment mais un gentil pote me l'offre, donc je lis ce 1er tome, et boum : j'aime. :)
Il y a plein de bonnes choses dans cette nouvelle production de JD Morvan, ca a bien la pèche, ca parle de nouvelles technologie, de réalité virtuelle, de piratage informatique, de pleins de trucs qui m'intéressent, quoi (à y reflechir de plus près, je ne sais même pas pourquoi elle ne me branchait pas :)).
Les persos et leurs psychologie sont bien developpés, ça part à 200 à l'heure pour un premier tome, on n'a pas le temps de s'ennuyer et j'ai plutôt hâte de voir comment l'histoire va évoluer dans le 2ème tome...
Sinon côté dessins, c'est pas mauvais, 'zarb mais pas mauvais, y a un petit côté manga, un petit côté comics... Ca passe mais je suis pas ultra fan. Les couleurs, elles, sont quand même bien flashies, Lerolle s'est bien lâché quand même !
Enfin bref, une bonne surprise tout de même, j'attends la suite !
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Inédits
Bon, c'est peut-être un peu abuser d'avoir posté ce tome en tant que série, puisque c'est en fait une compile rubridingodossienne d'inédits, d'où le titre. Très bonne surprise, il ne s'agit pas d'un best of foireux de gags archi-connus, mais de réels inédits qui sont très plaisants et font partie de très bon crus du grand Gotlib. Cet album se doit donc d'être dans la bdthèque de tous les amateurs de cet auteur incontournable.
Le Cabaret des Muses (Le Bordel des Muses)
On nage à nouveau dans une ambiance délirante avec cette nouvelle oeuvre de Smudja. Si l'histoire repose en effet sur des éléments historiques tangibles, elle sert surtout de prétexte à un joyeux délire, à une folle saranbande qui laisse pantois et souriant. Le dessin (c'est tellement réducteur de l'appeler ainsi d'ailleurs, tant on sent en filigrane, la patte du peintre derrière), est époustouflant. Comme il l'avait fait pour "Vincent & Van gogh", Smudja s'est en effet inspiré du travail des peintres qu'il évoque, pour donner à son propos l'aspect d'un hommage grandiose et décalé. Je ne peux dire qu'un mot, c'est superbe. N'ouvrez pas cette bd pour trouver une histoire à décortiquer. Ouvrez la pour le plaisir des yeux et des doigts qui caressent les images.
Woogee
Pour aimer le cinéma en général et celui de l'âge d'or hollywoodien des années 40, j'ai vraiment accroché à cette mini série. Les scénarios sont de qualité plus qu'honorable. Le graphisme est assez inégal (il passe d'une impression de fait à la va vite, à une incontestable maîtrise), mais tient la route de bout en bout. Assurément une belle réussite, que j'ai découvert grâce à l'intégrale.
Trio Grande - Adios Palomita
J'hésite franchement entre 3/5 et 4/5. Je suis un grand amateur de western, et j'ai lu celui-ci après avoir vu les bonnes critiques sur ce site. Côté dessin, c'est parfait. Comme dans "Wayne Redlake", le dessin de Lamy sert parfaitement l'ambiance western spaghetti. Je ne vois pas comment ça pourrait être mieux. J'espère que Lamy nous dessinera encore des perles de ce genre. Côté scénario, je trouve que tout tourne un peu trop autour des deux demoiselles. On a vraiment l'impression que, sortie de leur affrontement, la BD est complètement creuse. Aucun suspense, aucune originalité. Ah si, tout de même, une scène de duel sur deux pages : superbe. C'est elle qui fera pencher pour le 4/5.
Des lendemains sans nuage
Elle ne paye pas de mine de premier abord, mais dès le debut on est complètement subjugué... Très bon. L'histoire avec le prisonnier est impressionnante, et celle de la station spatiale, abominable. Mais quel bonheur on prend a leur lecture.
Cartland
Je ne suis pas un très grand fan de la BD de western, plus par méconnaissance du sujet qu'autre chose mais les aventures de Jonathan Cartland m'ont bien plu. Le style de Blanc Dumont est très précis et fouillé. Les costumes, décors et le contexte en général sont très étudiés. L'ensemble souffre peut-être de ce fait d'une certaine lourdeur, mais on a visiblement affaire à quelqu'un qui sait manier un crayon à la perfection. Les scénarios ne sont pas tous des chefs d'oeuvre, mais certains d'entre eux ("le Fantôme de Wah Kee", "les Doigts du Chaos", "Silver Canyon") recèlent une originalité, mêlant souvent un peu d'érotisme et de fantastique, et aboutissent alors à de grandes réussites. Pour le moins, la série tient la comparaison face à "Blueberry".
Sandman - Nuits Éternelles
"Nuits Eternelles" est ma première prise de contact avec l'oeuvre de Gaiman en BD (j'étais déjà fan des romans et nouvelles. Je me suis rendu compte a posteriori que c'était une erreur, et que je suis du coup passé à côté d'une bonne partie de cet album. Mais bon, je ne regrette rien parce que le lire m'a procuré un réel plaisir tant les histoires sont originales et subtiles, et le talent de certains des dessinateurs est impressionnant. Sur ce dernier point, l'ensemble reste quand même très inégal. Certains chapitres sont des merveilles graphiques (Dream, Destiny, Desire), d'autres franchement moyens(Death, Destruction) et d'autres enfin, un peu trop "expérimentaux" à mon goût (Delirium, Despair). Le tout constitue cependant une fresque envoûtante, et dans mon cas précis, un appel à la découverte du reste de Sandman.
Live war heroes
A mon humble avis, OUI, il mérite d'être acheté. J'en ai un peu marre de ces trilogies, quadrilogies, etc. qu'il faut attendre, qu'on achète parce que l'on a le 1er. Le pire, c'est qu'on risque d'être déçu dès le second. • Bref, un ONESHOT, c'est déjà un bon point • Le dessin est facilement un second bon point • le scénario (1er de David (Fabrice), il me semble) BÉTON, en synchro avec notre écoeurement télévisuel amène le troisième bon point • Le 4e bon point, est attribué pour encourager cet éditeur (qui fait avancer la BD) à faire plus de one-shots.
Tom Strong
Au vu des avis précédents, je m’attendais à un semi-navet à la fois trop ambitieux et compliqué, obscur et chiant. Oui, tout ça. Il faut dire que dans le genre, "Promethea" était pas mal... Eh bien non. "Tom Strong", ça déborde d’ironie, ça suinte de parodie, et ça n'affiche guère de grandes prétentions. C’est au départ tellement outré, la première histoire donne si bien le ton que j’en étais mort de rire. Un petit garçon tout mignon et tout naïf reçoit son pack d’admission aux strongmen of America, avec sa bd de Tom Strong, et est si complètement plongé dedans qu’il ne remarque même pas qu’il croise son héros "en vrai". Le ton est le graphisme sont d’une naïveté parfaite, adorable et vraiment rafraîchissante. Ca n’a l’air de rien, et pourtant c’est très bien réalisé : l’histoire de ce petit garçon encadre deux épisodes des aventures de la vie Tom Strong, et dans un style graphique différent, s’il vous plaît ! Le ton est bon enfant, et pétille de malice. Les deux récits en question sont très ironiques : même si cela se voit moins de prime abord, ils utilisent avantageusement nombre de clichés, et sont bien savoureux. Rien que l’histoire de la genèse du héros, l’arrivée de ses parents sur cette île pseudo-déserte, sa croissance dans une chambre à gravité augmentée (tiens, ça ne vous rappelle pas "Dragon Ball", ça ?), son serviteur robot à vapeur (Pneuman, tiré de von Neuman, sûrement ?), rien que ça c’est tellement gros qu’on en rit. Et ça donne bien le ton pour la suite. "Tom Strong" n’est pas composé d’une histoire plus ou moins monolithique. Au contraire, la narration est nettement éclatée : une histoire prétexte sert de fil directeur, et encadre des fashbacks, des "dossiers secrets", ou des aventures plus indépendantes et loufoques comme ce passage de western-fiction. J’ai particulièrement apprécié ces différents petits épisodes, vraiment savoureux dans leur genre. La grande histoire avec Ingrid Weiss (la nazie super puissante avec un costume en cuir) un peu moins. Mais l’humour, l’ironie, la parodie, la dérision sont tout le temps présents, plus ou moins apparents. Ca devient parfois du grand n’importe quoi (Ingrid, ah ah ah !), et c’est vraiment jouissif. Toujours concernant la narration, Tom Strong bénéficie de l’effet de la racine de Goloka, qui lui assure une longévité exceptionnelle (quelques siècles). Et donc ses différentes aventures se déroulent tout au long de cette période, ce qui fait qu’on passe parfois de 1950 à 2100, avec bien sûr un changement de ton adéquat. Cette façon de faire rappelle assez les "Donjon Monsters", sauf que là le fil directeur est bien plus ténu et qu’on n’est pas obligé d’essayer de tout remettre dans l’ordre. Ah oui, il faut quand même dire que les différents épisodes empruntent leur styles à différentes sortes de vieux comics, avec une adaptation et un graphisme personnalisés à chaque fois. Les différents dessinateurs qui ont participés aux petits épisodes du tome 2 renforcent cette impression, d’autant plus que leur style est bon et n’enlève rien à celui -- vraiment beau -- de Chris Spouse. Bref, moi j’adore. Rien à voir avec "Watchmen", évidemment, mais c’est léger, ironique, décalé, frais, et en plus c’est beau. Et quand on voit ce qui n’a pas encore été traduit et qui a l’air très varié, je bave d’avance ! Entre autres "Tom Strong’s Terrific Tales", qui poursuit la série et traite également de la jeunesse de Tom Strong, avec des graphismes vraiment excellents et d’une variété impressionnante.
Fléau.world
Et bien, surpris le dut par "Fleau.World" ! C'est une série qui ne m'attirait pas vraiment mais un gentil pote me l'offre, donc je lis ce 1er tome, et boum : j'aime. :) Il y a plein de bonnes choses dans cette nouvelle production de JD Morvan, ca a bien la pèche, ca parle de nouvelles technologie, de réalité virtuelle, de piratage informatique, de pleins de trucs qui m'intéressent, quoi (à y reflechir de plus près, je ne sais même pas pourquoi elle ne me branchait pas :)). Les persos et leurs psychologie sont bien developpés, ça part à 200 à l'heure pour un premier tome, on n'a pas le temps de s'ennuyer et j'ai plutôt hâte de voir comment l'histoire va évoluer dans le 2ème tome... Sinon côté dessins, c'est pas mauvais, 'zarb mais pas mauvais, y a un petit côté manga, un petit côté comics... Ca passe mais je suis pas ultra fan. Les couleurs, elles, sont quand même bien flashies, Lerolle s'est bien lâché quand même ! Enfin bref, une bonne surprise tout de même, j'attends la suite !