Les derniers avis (37465 avis)

Par Nejikun
Note: 5/5
Couverture de la série Naruto
Naruto

Génialisme!!! C'est un shonen qui suit certaines règles, je veux bien. Mais "Naruto" a réellement quelque chose en plus. L'univers est fantastique, les persos sont nombreux, attachants et charismatiques, les dessins sublimes et appliqués.

27/03/2004 (modifier)
Par Nejikun
Note: 5/5
Couverture de la série Hunter X Hunter
Hunter X Hunter

"Hunter X Hunter" est un manga culte dans l'univers du shonen, c'est indéniable. L'univers que Togashi a créé est vraiment fantastique, on est très vite pris dedans, et dans mon cas je peux vous dire que jai vraiment du mal à m'en défaire. Ensuite j'ai pu lire des critiques des tomes 17 ou 18 au niveau de la qualité du dessin, mais ce qui n'a pas été dit, c'est que la qualité du dessin est mauvaise uniquement lorsque le chapitre est prépublié (dans le magazine Jump, en l'occurence). Ils sont ensuite retouchés par l'auteur. Une dernière chose, la comparaison avec DBZ est un peu exagérée, les personnages et la progression sont totalement différents.

27/03/2004 (modifier)
Par garath
Note: 4/5
Couverture de la série Coma
Coma

D'accord avec cédric : une très bonne BD! Les deux premiers tomes forment un cyle (dans le coma). Le troisième raconte le passé de Dana et comment elle est entrée dans le coma. Et je trouve que la série gagne en puissance avec ce troisième tome : l'introduction d'un élément qui n'a rien à voir avec les deux premiers tomes et le changement de lieu relancent à merveille la série et me donnent vraiment envie d'avoir la suite. Un conseil : lisez cette BD.

27/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Ayako
Ayako

Avis après lecture des trois volumes : Après deux premiers tomes énormes, que j'ai vraiment adorés, je trouve ce troisième opus conclusif un ton en dessous. L'ensemble se perd, on a un panel de nouveaux personnages qui arrivent, les autres disparaissent un peu, et les séquences s'enchaînent moins bien, je trouve. Pas autant convaincu par la fin que par le reste. Dommage. Je trouve le dénouement rapide et il ne me satisfait pas. Je ne sais pas, il n'achève pas les choses avec la même force qui a été mise en oeuvre pour les mettre en place. Peut-être est-ce le fait que l'on quitte la sphère familiale pour se concentrer plus sur une intrigue policière dans un premier temps ? Ce qui dilue l'impact du dénouement... Oui et non. C'est vrai que la sphère intrigue politique était moins éloignée des protagonistes de la famille Tengé, mais cela n'explique pas tout. Un premier volume en courbe acsendante qui se finit en coup de poing, et un deuxième dans son prolongement, le troisième a tout de même un peu de mal à soutenir la comparaison. J'ai aussi remarqué en passant ce "Tu ne dois pas te conduire comme ça, une femme quand elle se donne, c'est..." Bon, ça attaque acidement là où il faut pas, mais je recontextualise la chose, années 70, tout ça... et je prends une distance toute scientifique. Nous sommes en fait dans le plein prolongement du destin d'Ayako, qui a constament été niée. (SPOIL, A NE PAS LIRE SI VOUS COMPTEZ LIRE LA SERIE !!) Ayako, véritable "enfant sauvage", se retrouve à l'extérieur, dans le monde. Il y a dans cette caisse une métaphore de l'obscurité et de sa liberté liée à son contact au monde, auquel elle n'est forcement pas adapté. Ce qui marque véritablement son destin maudit, sans doute par une autre métaphore, ce sont ses "sauveurs". Les deux premiers, ses frères, agissent pour des raisons purement égoïstes et personnelles, tandis que le dernier, "pur", dénué d'intention malsaine et qui agit simplement pour Ayako, pas pour ses interêts propres, périt. Comme si Ayako devait payer un tribut, pour "purifier" sa destinée, détruire le symbole de son innocence, comme si, dans cette scène finale où ses années de faiblesse finissent par être une force qui lui aura permi de survivre, alors que meurent à ses côtés ses tortionaires et leurs complices, meurt aussi le seul personnage véritablement positif de la saga, l'espoir d'Ayako, qu'elle doit perdre pour exercer sa vengeance, et repartir ensuite vers une nouvelle vie, ou tout simplement une vie, où elle "disparaît", où nous perdons sa trace. (/SPOIL) Le fond est donc consistant et profond, c'est plus par la forme que cela pêche un tantinet, en tous les cas, suffisament pour que j'y accroche moins. Mais bon, ça reste du Tezuka, et donc du bon manga. :)

26/03/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5
Couverture de la série Blankets - Manteau de neige
Blankets - Manteau de neige

Je vous trouve tous injustes avec ce bijou! Seulement quatre étoiles? Il vaut plus que ça, c'est du très très grand comics! On peut certes avoir un intérêt variable pour la vie de Thompson, mais la manière y est! La forme est magistrale! Quel dommage que le traducteur (ou l'éditeur?) se soit senti obligé de nous traduire le titre "Blankets" par "Manteau de neige"... Pour que nous échappe la cohérence et la subtilité de l'oeuvre? Parce que « Blankets », cela désigne aussi bien la neige que la couverture offerte par Raina et qui donne sa structure narrative à l'oeuvre. Enfin, tout ça ne dira pas grand chose à ceux qui ne l'ont pas encore lu... A ceux-là, je dirais juste : ne vous laissez pas abuser par le fait que cet album soit annoncé comme la chronique d'un premier amour. Ne dire que ça de ce comics est déjà une simplification abusive. La force de l'oeuvre, c'est qu'elle parle de toute une vie, non seulement de cette première histoire d'amour, mais plus généralement du passage de l'adolescence à l'âge adulte, du rapport de l’individu au monde. Formellement, c'est une oeuvre d'une richesse inouïe, sur le plan de l'émotion aussi, même si on est plus dans la retenue et le sentiment doux-amer que dans la pleurnicherie facile. La présence du religieux ne m'a pas du tout gêné. C'est un vecteur comme un autre pour se poser des questions métaphysiques. En plus, cela permet de comprendre l'archaïsme de la pensée chrétienne américaine (leurs cours de catéchismes ressemblent à ceux que suivaient ma grand-mère au début du siècle...). Craig Thompson a dû se libérer de tout ça et c'est tant mieux.

26/03/2004 (modifier)
Couverture de la série L'An 01
L'An 01

"L'An 01"... Je suis bien content que l'Association ait décidé de rééditer ce petit bijou, ce qui m'a permis de le connaître. Par contre, c'est dommage qu'il n'y ait que trois avis ici bas. "L'An 01", qu'est-ce que c'est ? C'est juste après que l'on se soit décidé de tout arrêter, c'est à dire là que tout commence. Gébé nous montre simplement comment mettre en oeuvre l'utopie. On y aspire souvent, en sentant l'inaccessibilité de la chose... et bien nous avons tout faux. Gébé nous démontre toute la simplicité de l'An 01, c'est même tellement idiot que l'on se demandera, en riant comme on le fera si souvent, comment on a fait pour ne pas y songer plus tôt... Vous voulez savoir de quoi il retourne (en en profitant au passage pour lire quelque chose qui fait du bien où ça fait mal, tout en distillant des notes poétique d'une intensité rare) ? Lisez, lisez donc. Vous découvrirez alors que l'être humain n'est pas fait pour travailler, mais pour réfléchir... Mais attention, une fois qu'on a commencé, c'est difficile de s'en passer. :)

26/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Saiyukiden - La Légende du Roi Singe (L'étrange voyage en Occident)
Saiyukiden - La Légende du Roi Singe (L'étrange voyage en Occident)

Un singe puissant qui se bat avec un bâton magique, qui peut voler en montant sur son nuage, et qui est accompagné d'une jeune fille et d'un cochon, ça vous dit quelque chose ? Oui, oui, c'est bien de cette légende chinoise que s'inspire Dragon Ball. Reprise ici dans un traitement qui se veut tout à fait différent, je dois avouer que ce manga, car c'en est bien un, bien qu'il soit vraiment unique, m'a laissé sous le charme, et même mieux que ça. Déjà, il est tout en couleurs, et d'une mise en couleurs magnifique. D'emblée, graphiquement, vous vous prenez une grande claque. Et ceci est d'autant plus appréciable que l'ensemble détonne un maximum, mais surprend. Ce volume est composé de plusieurs petits épisodes, dont les premiers, même s'ils sont magnifiques, laissent plutôt sceptique car on se demande où l'auteur veut en venir. Et en avançant, on finit par comprendre. Par l'intermédiaire de flashs-back et de retours en arrière, nous avons une narration bien complexe mais aussi d'une extrême qualité. Et elle atteint son but. Plutôt que de tout dévoiler dans un simple ordre chronologique, c'est d'abord les personnages qui nous sont dévoilés, puis leurs actes, leurs motivations. Puis ces personnage s'épaissisent, on sait d'où ils viennent, pourquoi ils ont de telles motivations, et l'ensemble, ainsi dévoilé, possède beaucoup plus de force que s'il avait été amené de manière plus "classique". Perplexe en pleine lecture, une fois clos, il faut admettre que ce volume est un vrai régal. Alors même si je ne le conseille pas à tout le monde, par son "undergroundité" et le caractère "violent" de certaines scènes, je vous invite à jeter un oeil à l'occasion dans les rayons occaz de vos boutiques, car ce petit coup de coeur mérite amplement d'être partagé. J'ai hésité à la classer dans "aventure", "conte" et "fantastique", car l'atmosphère et l'ambiance sont emprunts de chaque genre. Une dernière citation pertinente : "Cette œuvre est une œuvre à trois dimensions, qui coexistent et se complètent : dimension artistique de par la nature même de l'œuvre (graphisme, mais aussi poésie !), dimension fantastique de part ses personnages, êtres surhumains, et dimension mystique de par son découpage et l'histoire dont elle s'inspire. Le travail graphique mais surtout l'énergie, voire même la rage, qui se dégagent de l'œuvre sont impressionnants. Les amateurs de symboles et de messages cachés vont se régaler !" Ca fait envie, non ?

26/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Ki-itchi
Ki-itchi

So, après trois volumes sortis, il y a vraiment matière à écrire quelque chose maintenant. :) J'ai ADORE ce troisième volume, dans la continuité d'excellence des deux premiers. L'auteur fait fort, très fort, à nous faire suivre "l'éducation" détournée de ce petit bonhomme, ces manques et sa naïveté boulversante à plus d'un titre, se construisant son monde selon ce que lui en disent les adultes... Ces trois tomes m'ont bouleversés, avec un point d'orgue dans ce troisième volume. Je ne sais pas comment l'exprimer, mais dans une certaine mesure, "Ki-Itchi" me fait penser à un "Coq de Combat" plus subtil et maîtrisé. On y voit un personnage qui n'est épargné en rien, et nous explorons ensuite les noirceurs de l'âme et de la société humaine. Ce parallèle me paraît évident et crucial, et le traitement de l'auteur bien plus pertinent, car évitant des procédés tendancieux et que l'on pourrait croire parfois gratuits. Je trouve les deux mangas tout aussi durs l'un que l'autre, notamment avec ce volume 3, mais en se focalisant sur un enfant, sur la place de l'enfance et à sa confrontation au monde concret, "Ki-Itchi" me semble plus réaliste et fondamental. Pour enfoncer le clou et être plus clair encore, "Ki-Itchi" me boulverse et me dérange bien plus, en en faisant beaucoup moins. Le personnage de Ki-Itchi est perdu, et pourtant je n'ai pas vu de personnage plus attendrissant... ses mimiques, ses attitudes... Et ce changement physique qui s'est opéré chez lui, que l'on peut aisément comparer dans cette scène où il se revoit. On constate d'emblée que ses yeux se sont "littéralement" ouverts. Ces trois volumes me semblent emprunts d'un tragique qui me touche de plein fouet, et qui semble -- lié à une exploration de la société nippone, que je trouve bien universelle dans le cas présent -- aller crescendo. Un élément qui me semble essentiel et que je me dois donc de souligner, est la richesse de "l'univers" de Ki-Itchi, car il est constitué de nombreux "univers"... Explication (et plus que de légers spoils en perspective, c'est à dire certains morceaux de l'intrigue dévoilés). [SPOILS à partir d'ici] Nous commençons, par le biais de notre personnage, à découvrir le monde de "l'éducation" japonais, au sens large, par cette section de maternelle. Bien évidemment, s'y côtoient l'environnement de la famille, et plus précisement des relations mère/fils, père/fils, suffisamment particulières et intimes pour qu'elles soient crédibles et touchantes. Gravitant autour de ces deux premières sphères, nous sont dévoilées les relations entre mères d'élèves, les fêtes scolaires... Puis nous enchaînons subitement, toujours par le biais de notre personnage et par l'exploration de l'univers du deuil, d'abord par la sphère de la famille au sens plus large, avec les relations grands-parents/petit enfant, et ensuite celle du "monde" des SDF japonais. Plus tard encore, suivant notre petit bonhomme qui se laisse balotter au gré des événements, c'est celui du jeu, des paris, hippiques ici, qui se dévoile, pour finir par entrevoir ce qui s'apparente être sur la fin du troisième volume une perspective sur le "monde" de la prostitution, avec ce nouveau personnage, et Ki-Itchi, au milieu de tout ça, notre intermédiaire, avec toute son innocence. [/SPOILS] Comparé à ceux, plus ou moins bons, qui restent consacrés au toujours même sempiternel univers (Samouraïs, Ninja, Basket, Pirates...), qui n'en sont pas moins "riches", "Ki-Itchi" a un impact et une portée très différentes, c'est certain. Très profond, mais qui ne fera définitivement pas l'unanimité. S'adresse, "bien que" le héros soit un enfant, à un public adulte. :)

26/03/2004 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Friture
Friture

Bien. :) L'histoire est dessinée à 3, partant au départ sur l'autobiographie en bd ça commence à bien faire. Ibn Al Rabin et Peeters s'échangent la balle toutes les 3 ou 4 pages. Puis ils commencent à se critiquer mutuellement, à critiquer par exemple le cadre de leurs cases. :) C'est bien foutu, et Ibn Al Rabin se paye le luxe de s'auto-éditer. Un ouvrage tout petit (10.5 x 7.5 cm, soit environ la moitié d'un album de Patte de mouche), avec une petite feuille de calque en guise de jaquette. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ça n'est pas lu en 30 secondes. :)

26/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Kaze No Sho - Le Livre du vent
Kaze No Sho - Le Livre du vent

Ca faisait un petit moment que je devais écrire un texte sur "Kaze no Sho, le livre du vent", et je suis plutôt content de le faire puisque ce dernier Taniguchi paru sous nos latitudes semble ne pas faire l'unanimité. L'objet en lui-même est magnifique, un plaisir à prendre en main. Ceux qui ont l'habitude de humer la tranche de leur livre pendant la lecture seront comblés, ces nouvelles fragrances d'encre et de colle m'étaient perso inconnues et pas désagréables. :) Le papier cartonné et finement strié de la couverture est également superbe. Le seul reproche que l'on peut sans doute faire à cette édition est un papier trop fin, ce qui produit le désagréable effet de transparence d'une page sur l'autre. Comment aborder ce "livre du vent" ? Déjà, by Taniguchi senseï, on s'attend à ce que se soit très bon, et ça l'est, mais ça se révèle d'emblée comme "dépaysant". La première partie de l'album est véritablement du pur manga historique, avec une dimension des complots politiques, des lignées familiales et autres petites festivités bien présentes. Je n'ai retrouvé cette dimension historique représenté avec une telle force que chez "Ikkyu". Mais bon, les persos sont justement en retrait par rapport à cette intrigue plus politique, et on n'accroche pas vraiment. C'est dans une deuxième partie que ça décolle et que l'oeuvre peut aussi prétendre au statut de "chef-d'oeuvre", lorsque justement, ce sont les personnages qui deviennent le centre du récit. On se consacre plus particulièrement au légendaire Yagyû Jubei, un de ces guerriers qui ont marqué l'époque féodale japonaise dans l'imaginaire collectif, au même titre que Musashi. Il y a des plans sur son visage, des attitudes, des postures... A plusieurs reprises, je me serais cru dans un film de Kurosawa, le personnage me faisant penser à l'illustre Mifune. Graphiquement très réussi donc, et le dessin doux et paisible de "Quartier Lointain" et de "L'homme qui marche" se prête à merveille à la prestance et à la dureté du personnage. Une réussite. Les scènes de combat aussi, chose nouvelle chez Taniguchi pour nous, sont traitées d'une façon unique. Contrairement à d'autres qui ont dit que l'on voyait là les limites de son dessin, je trouve au contraire que cet album nous permet de voir une autre dimension du talent immense de cet auteur. Certes, c'est différent de tout ce que nous avons vu jusqu'à présent. Par rapport à un shônen ou un seinen de sabre, débordant de ligne de vitesse autour des armes, accentuant le mouvement vif des personnages. Ici, nous n'avons "rien". Juste les personnages. Cela est épuré au maximum, et pourtant, tellement juste. Par le biais des postures, du découpage, de l'enchaîneent des cases, il se dégage un dynamisme et une précision rare. On a plus l'impression d'assister à un simple combat qu'à un truc débordant d'effets spéciaux. C'est la meilleure façon de le décrire. Ensuite, les personnages, difficiles à évoquer sans vraiment dévoiler l'intrigue, sont aussi très bien définis. Le héros répondant à tous les codes du film de genre, mais avec une originalité certaine sur la fin de l'oeuvre, appuyant la force de ce grand homme. Nous avons aussi une certaine galerie de personnages secondaires bien décrite, mais c'est ce qui se passe entre notre héros et non pas le "méchant", mais son ennemi, qui est vraiment prenant. Lui aussi, très bien défini, ayant ses capacités de combat propres, le tout très clairement et subtilement rendu par Taniguchi, et de grands idéaux, sans doute trop grands... En opposition avec une vision plus pragmatique du monde. On ne nous dit pas qui a raison, pas de manichéisme ici. Nous assistons simplement à la confrontation de deux hommes, qui jouent par là-même le destin d'un pays. Evidemment, il y a un parti pris, puisque nous suivons un personnage et pas l'autre, et qu'il y a ce qui est considéré comme une réalité historique en conséquence de ceci, mais Taniguchi se permet tout de même une certaine distance, sans porter de jugement. Je finirai simplement en évoquant l'ambiance vraiment prenante qui se dégage de l'ensemble. Cette deuxième partie de l'album est délectueuse, et les décors, jusqu'à ce duel final dans ce temple magnifique, sont pour beaucoup dans la réussite de ce volume. Je précise aussi que la première partie est d'une excellente qualité de même, mais plus formelle. Mais en ayant lu le récit dans son entier, un autre regard serait sûrement porté dessus. A signaler une annexe bien conçue et qui complète bien la lecture. Donc une autre oeuvre de Taniguchi, et une grande oeuvre selon moi, bien que très différente de celles que nous connaissons déjà, qui permet de découvrir une autre dimension de son talent.

26/03/2004 (modifier)