Cette histoire reprend les personnages de De l'Autre Côté de la Nuit, des mêmes auteurs, mais je pourrai difficilement comparer car je n'ai pas lu ce dernier. Si je m'en réfère à la fiche, cette suite me paraît néammoins plus légère, dans le ton comme dans le graphisme.
Quoi qu'il en soit, ce tome (tome unique ou une suite est-elle en préparation ?) est une petite merveille.
Il n'y a pas vraiment d'histoire suivie, même si un petit mystère plane d'un bout à l'autre de l'album et lie entre elles ces tranches de vie.
Mais le sujet en lui-même, c'est la vie quotidienne, les rapports d'amitié, d'amour, de désir, entre garçons et filles, et entre garçons... Des petites anecdotes fines et sensuelles aux dialogues succulents entre personnages attachants dans leur force de caractère et leur fragilité encore adolecente... Le quotidien de la jeunesse sur fond, à peine esquissé mais bien présent, de régime berlusconien.
C'est un petit album léger dans le ton, mais émouvant... Très simple dans les thèmes mais passionnant... Mettant en scène des protagonistes ordinaires mais attachants... Une parfaite alchimie...
Short Program est un petit condensé de bonheur et un bon moyen de découvrir le talent d'Adachi, un des mangakas les plus célèbres au Japon (bien plus que Katsura, ArzaK !), un de ceux qui passeront sans nul doute à la postérité.
Adachi écrit pour les adolescents, filles et garçons (chose assez rare au Japon où les 2 publics sont très clairement séparés (shôjô/shônen)). C'est un aspect qu'il ne faut pas perdre de vue quand on lit son oeuvre. Pour avoir découvert cet auteur adolescente (il y a 13 ans), je peux témoigner que ses histoires touchent au coeur à cet âge-là. Il y a une telle sensibilité dans ces histoires toutes en non-dits, dans ces personnages ordinaires et attachants, tellement vrais et loin des stéréotypes, qu'on est obligé de s'identifier à ses personnages ou à "vivre" à leur côté leurs histoires quotidiennes.
Mais ma note ne rélève pas de la nostalgie. 13 ans plus tard, même si je m'identifie moins aux personnages, bien sûr, j'aime toujours autant l'oeuvre d'Adachi, dont Short Program est un des exemples les plus réussis (le tome 1 surtout).
De cet auteur paraît également Niji-iro Tohgarashi en ce moment chez Glénat, oeuvre assez mineure dans la bibliographie d'Adachi mais très sympathique. Espérons qu'un jour Touch sera traduit, c'est son chef-d'oeuvre, son manga culte qui reste à ce jour un des plus gros succès de librairie au Japon.
Je donne ici mon avis pour "Histoire sans Héros". La suite n'est qu'une récupération commerciale et je ne vois même pas pourquoi il est considéré comme un tome 2 de cette série.
Je n'aime pas les histoires de Van Hamme, personnellement. Je trouve ses scénarios trop proches de films américains à suspense, action, etc... et comme je n'aime pas ces films, je trouve les scénarios de Van Hamme la plupart du temps commerciaux et sans saveur.
Et j'aime bien Dany par contre, mais plus dans son style humoristique et gai, comme dans Olivier Rameau. Ici, dans un style réaliste, je trouve que certains visages de ses personnages font un peu étranges, un peu déformés.
Mais malgré ces réticences, force est d'avouer que cet album est extrêmement efficace. Il y a bien quelques facilités scénaristiques (comme le chargement de toile de l'avion, qui aide bien, avouons-le), mais le tout est bien construit et vraiment prenant. Et comme malgré mes petits reproches, le dessin de Dany rend très bien, cela donne un album d'une qualité indéniable, agréable à lire et même à relire.
Une bonne histoire d'aventure capable de captiver son lecteur et qui ne déçoit pas sur la fin, comme beaucoup d'histoires de ce genre.
21h28... Je viens de terminer Quartier Lointain... Je suis encore sous le choc. J'ai commencé à 20h, et je n'ai pas pu décrocher une seconde de cette BD. J'ai littéralement englouti cette BD. Il est pourtant assez rare que je lise aussi longtemps, en général, je me lasse asser vite.
Comment exprimer ? Magnifique, génial, extraordinaire, les superlatifs ne sont pas assez nombreux, c'est évident. Je suis complètement sous le charme. Comment ne pas l'être après la lecture d'une si belle histoire ?
Ok, il est evident que le thème à deja été abordé mais c'est traité avec une telle perfection, avec une telle classe...
La psychologie de Hiroshi est tellement bien abordée, ses sentiments sont parfaitement retranscrits au lecteur que l'on ne peut qu'être absorbé...
J'ai vécu comme Hiroshi, j'ai pensé comme Hiroshi, j'ai suivi la vie de cet adulte dans un corp d'un ado... Qui n'a jamais pensé revivre une période de son enfance/adolescence ? "si j'avais fait ci, si j'avais fait ça".
La prise de conscience à la fin, cela achève parfaitement l'histoire.
En tout cas, l'histoire coule tout seule, c'est fluide, c'est beau tout simplement. Les dessins sont en adéquation parfaite avec l'histoire : simples, fluides, doux, apaisants, tout simplement beaux.
Vraiment merci M. Taniguchi, merci.
Album intéressant de par les dessins et la personnalité de la miss combattante.
Ne connaissant pas la première série, je l'ai acheté pour avoir un aperçu de ce que c'est et le résultat est convaincant, je pense acheter l'autre série dans les temps à venir.
Un scénar explosif qui tient la route nous amène du début à la fin de la BD sans temps morts ni sentiment de "putain trop forte la meuf !" qui tue tout le monde sans égratignures.
Une bonne BD à découvrir :)
Bonne petite histoire de fantasy, ça m'a vraiment plu. Ca nous raconte l'apprentissage d'un jeune kurran qui a un fort potentiel pour maîtriser le mekbé (il m'a énervé ce mot, au départ je savais pas trop ce qu'il voulait dire et il est employé environ 74 fois).
C'est très sympa et le dessin est très bien foutu, je trouve, avec un noir et blanc, très sombre.
Par contre pour la fin c'est vrai qu'elle est un peu rapide mais à la réflexion ça ne m'a pas plus choqué que ça, on voit ce qu'il est devenu.
Je suis tombé un peu par hasard sur cette bd ! Ca faisait longtemps que je voulais lire "Quartier Lointain" de Taniguchi, mais à défaut de celui-ci dans la librairie, je me suis rabattu sur la réedition du Journal de mon père...
Déjà première chose sur la réédition, apparement elle comporte les mêmes "défauts" que l'ancienne version concernant le sens de lecture : une fois il faut lire les bulles en partant d'en bas à gauche, une autre fois, ca part d'en haut à droite... Ca gêne parfois à la compréhension, et l'on est obligé de reprendre dans le bon sens... Bon ceci dit, cette version est quand même bien moins chère que l'ancienne et j'ai trouvé cette edition très soignée (papier de très bonne qualité, etc).
Sinon concernant l'oeuvre en elle-même, j'ai vraiment beaucoup aimé. Je trouve l'histoire de Taniguchi vraiment prenante, touchante meme. Ce perso qui se remémore tous ses souvenirs d'enfance pour s'apercevoir que l'image qu'il avait de son père (froide, toujours occupé à travailler, etc...) est complètement fausse, et ainsi regretter le temps perdu sans pouvoir le rattraper... Je trouve ce sujet plutot intense et bien écrit, sans aucune lourdeur... Ca coule tout seul, on est vraiment absorbé par l'histoire...
Le dessin est quand à lui bon, efficace, mais c'est vrai que ce n'est pas l'intérêt premier de ce manga...
Enfin bref, je conseille vivement la lecture du Journal de mon père...
Je tiens tout d'abord à remercier ceux qui ont posté les premières critiques. Sans eux, je serais passé à côté de cette oeuvre émouvante. Cette autobiographie intime pleine d'anecdotes est à la fois drôle (les nombreux passages sur l'enfance de l'auteur) et attendrissante avec cette histoire d'amour pudique entre l'auteur et son premier amour. Je recommande vivement cette BD à tout ceux qui sont un peu fleur bleue car l'émotion est présente au détour des quelques 600 pages du livre.
Bonne lecture.
Alors pour commencer, félicitations à l’éditeur Casterman, qui a gratifié cette BD d’un si fabuleux sous-tire, Manteaux de Neige. Vraiment, merci : coller sur la couverture du bouquin l’un des clichés les plus usés de la littérature, ça s’imposait, vraiment, merci beaucoup.
Enfin bon. C’est comme ça, on va pas se fâcher avec ce livre pour si peu.
Le genre "autobiographie en noir et blanc d’un jeune artiste tourmenté qui ne se sent pas en phase avec le monde et vit des amours douloureuses" est devenu le genre prédominant de la BD qu’on appelle "indépendante" ou d’"auteur" ces dernières années. On en voit défiler par paquets de douze, des BD sur ce thème, et il faut reconnaître que c’est toujours plus ou moins la même chose. Et à vrai dire, je ne pensais pas que Blankets se distinguerait réellement de la masse, ou en tout cas pas autrement que par sa taille conséquente (c’est gros comme une bible).
J’avais tort.
Entendons-nous bien : pour moi, ce n’est pas un chef-d’œuvre, pas une grande BD, pas l’événement de l’année dans le monde des comics.
Mais c’est une belle BD.
L’auteur y aborde des sujets pourtant maintes fois explorés par d’autres avant lui : l’amour bien sûr, mais aussi la famille, l’art, la foi… Mais le ton est juste, sans complaisance, sans pathos, parfois touchant. Et surtout, moins superficiel que dans la majorité des œuvres de ce genre. Là où tant d’autres se contentent d’aligner des anecdotes sur les plaisirs et emmerdements quotidiens liés aux relations de couple ou de famille, Thompson essaie d’aller plus loin, de parler vraiment de sentiments, d’amour, des bonheurs et des souffrances que cela entraîne…
Alors, forcément, c’est souvent d’une grande tristesse, parce que la vie c’est comme ça : on en chie beaucoup… il y a quelques bons moments… mais les plus belles choses finissent toujours par disparaître de la plus conne des façons… :( :(
Mais c’est beau, aussi, parfois.
Je ne sais pas trop quoi ajouter. Je parle toujours très mal des bouquins que j’aime. Et pour celui c’est encore pire, parce que je ne saurais pas non plus vraiment dire ce qui fait que je ne l’ai quand même pas trouvé complètement réussi ou vraiment excellent. Je ne sais pas. Je l’ai lu d’une traite malgré ses presque 600 pages, sans jamais trouver ça chiant, prétentieux, idiot, malhonnête. Mais malgré tout, ça ne m’a pas passionné, et ça ne m’a pas bouleversé. Touché, ému par moments, oui, mais sans plus. Et je pense que je ne le relirai jamais. Mais c’est vrai aussi que c’est un livre que je veux faire lire à quelqu’un...
Bref, voilà, je ne sais pas comment conclure, quelle note attribuer, s’il faut conseiller l’achat ou pas…
Un polar très efficace.
Peu de textes, des dessins et des couleurs très réussis, et voilà le lecteur tout de suite dans l'ambiance lourde de haine et de secrets. J'apprécie beaucoup la façon dont l'action est omniprésente, l'histoire avance et se fait comprendre sans nécessiter de longues explications ou de voix off trop encombrante. Bon, ce n'est pas un album extraordinaire, hein, mais dans son genre c'est vraiment une réussite.
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Coeurs à louer (Fou de toi)
Cette histoire reprend les personnages de De l'Autre Côté de la Nuit, des mêmes auteurs, mais je pourrai difficilement comparer car je n'ai pas lu ce dernier. Si je m'en réfère à la fiche, cette suite me paraît néammoins plus légère, dans le ton comme dans le graphisme. Quoi qu'il en soit, ce tome (tome unique ou une suite est-elle en préparation ?) est une petite merveille. Il n'y a pas vraiment d'histoire suivie, même si un petit mystère plane d'un bout à l'autre de l'album et lie entre elles ces tranches de vie. Mais le sujet en lui-même, c'est la vie quotidienne, les rapports d'amitié, d'amour, de désir, entre garçons et filles, et entre garçons... Des petites anecdotes fines et sensuelles aux dialogues succulents entre personnages attachants dans leur force de caractère et leur fragilité encore adolecente... Le quotidien de la jeunesse sur fond, à peine esquissé mais bien présent, de régime berlusconien. C'est un petit album léger dans le ton, mais émouvant... Très simple dans les thèmes mais passionnant... Mettant en scène des protagonistes ordinaires mais attachants... Une parfaite alchimie...
Short program
Short Program est un petit condensé de bonheur et un bon moyen de découvrir le talent d'Adachi, un des mangakas les plus célèbres au Japon (bien plus que Katsura, ArzaK !), un de ceux qui passeront sans nul doute à la postérité. Adachi écrit pour les adolescents, filles et garçons (chose assez rare au Japon où les 2 publics sont très clairement séparés (shôjô/shônen)). C'est un aspect qu'il ne faut pas perdre de vue quand on lit son oeuvre. Pour avoir découvert cet auteur adolescente (il y a 13 ans), je peux témoigner que ses histoires touchent au coeur à cet âge-là. Il y a une telle sensibilité dans ces histoires toutes en non-dits, dans ces personnages ordinaires et attachants, tellement vrais et loin des stéréotypes, qu'on est obligé de s'identifier à ses personnages ou à "vivre" à leur côté leurs histoires quotidiennes. Mais ma note ne rélève pas de la nostalgie. 13 ans plus tard, même si je m'identifie moins aux personnages, bien sûr, j'aime toujours autant l'oeuvre d'Adachi, dont Short Program est un des exemples les plus réussis (le tome 1 surtout). De cet auteur paraît également Niji-iro Tohgarashi en ce moment chez Glénat, oeuvre assez mineure dans la bibliographie d'Adachi mais très sympathique. Espérons qu'un jour Touch sera traduit, c'est son chef-d'oeuvre, son manga culte qui reste à ce jour un des plus gros succès de librairie au Japon.
Histoire sans Héros
Je donne ici mon avis pour "Histoire sans Héros". La suite n'est qu'une récupération commerciale et je ne vois même pas pourquoi il est considéré comme un tome 2 de cette série. Je n'aime pas les histoires de Van Hamme, personnellement. Je trouve ses scénarios trop proches de films américains à suspense, action, etc... et comme je n'aime pas ces films, je trouve les scénarios de Van Hamme la plupart du temps commerciaux et sans saveur. Et j'aime bien Dany par contre, mais plus dans son style humoristique et gai, comme dans Olivier Rameau. Ici, dans un style réaliste, je trouve que certains visages de ses personnages font un peu étranges, un peu déformés. Mais malgré ces réticences, force est d'avouer que cet album est extrêmement efficace. Il y a bien quelques facilités scénaristiques (comme le chargement de toile de l'avion, qui aide bien, avouons-le), mais le tout est bien construit et vraiment prenant. Et comme malgré mes petits reproches, le dessin de Dany rend très bien, cela donne un album d'une qualité indéniable, agréable à lire et même à relire. Une bonne histoire d'aventure capable de captiver son lecteur et qui ne déçoit pas sur la fin, comme beaucoup d'histoires de ce genre.
Quartier lointain
21h28... Je viens de terminer Quartier Lointain... Je suis encore sous le choc. J'ai commencé à 20h, et je n'ai pas pu décrocher une seconde de cette BD. J'ai littéralement englouti cette BD. Il est pourtant assez rare que je lise aussi longtemps, en général, je me lasse asser vite. Comment exprimer ? Magnifique, génial, extraordinaire, les superlatifs ne sont pas assez nombreux, c'est évident. Je suis complètement sous le charme. Comment ne pas l'être après la lecture d'une si belle histoire ? Ok, il est evident que le thème à deja été abordé mais c'est traité avec une telle perfection, avec une telle classe... La psychologie de Hiroshi est tellement bien abordée, ses sentiments sont parfaitement retranscrits au lecteur que l'on ne peut qu'être absorbé... J'ai vécu comme Hiroshi, j'ai pensé comme Hiroshi, j'ai suivi la vie de cet adulte dans un corp d'un ado... Qui n'a jamais pensé revivre une période de son enfance/adolescence ? "si j'avais fait ci, si j'avais fait ça". La prise de conscience à la fin, cela achève parfaitement l'histoire. En tout cas, l'histoire coule tout seule, c'est fluide, c'est beau tout simplement. Les dessins sont en adéquation parfaite avec l'histoire : simples, fluides, doux, apaisants, tout simplement beaux. Vraiment merci M. Taniguchi, merci.
Yiu - Premières missions
Album intéressant de par les dessins et la personnalité de la miss combattante. Ne connaissant pas la première série, je l'ai acheté pour avoir un aperçu de ce que c'est et le résultat est convaincant, je pense acheter l'autre série dans les temps à venir. Un scénar explosif qui tient la route nous amène du début à la fin de la BD sans temps morts ni sentiment de "putain trop forte la meuf !" qui tue tout le monde sans égratignures. Une bonne BD à découvrir :)
L'Éveil du Kurran
Bonne petite histoire de fantasy, ça m'a vraiment plu. Ca nous raconte l'apprentissage d'un jeune kurran qui a un fort potentiel pour maîtriser le mekbé (il m'a énervé ce mot, au départ je savais pas trop ce qu'il voulait dire et il est employé environ 74 fois). C'est très sympa et le dessin est très bien foutu, je trouve, avec un noir et blanc, très sombre. Par contre pour la fin c'est vrai qu'elle est un peu rapide mais à la réflexion ça ne m'a pas plus choqué que ça, on voit ce qu'il est devenu.
Le Journal de mon père
Je suis tombé un peu par hasard sur cette bd ! Ca faisait longtemps que je voulais lire "Quartier Lointain" de Taniguchi, mais à défaut de celui-ci dans la librairie, je me suis rabattu sur la réedition du Journal de mon père... Déjà première chose sur la réédition, apparement elle comporte les mêmes "défauts" que l'ancienne version concernant le sens de lecture : une fois il faut lire les bulles en partant d'en bas à gauche, une autre fois, ca part d'en haut à droite... Ca gêne parfois à la compréhension, et l'on est obligé de reprendre dans le bon sens... Bon ceci dit, cette version est quand même bien moins chère que l'ancienne et j'ai trouvé cette edition très soignée (papier de très bonne qualité, etc). Sinon concernant l'oeuvre en elle-même, j'ai vraiment beaucoup aimé. Je trouve l'histoire de Taniguchi vraiment prenante, touchante meme. Ce perso qui se remémore tous ses souvenirs d'enfance pour s'apercevoir que l'image qu'il avait de son père (froide, toujours occupé à travailler, etc...) est complètement fausse, et ainsi regretter le temps perdu sans pouvoir le rattraper... Je trouve ce sujet plutot intense et bien écrit, sans aucune lourdeur... Ca coule tout seul, on est vraiment absorbé par l'histoire... Le dessin est quand à lui bon, efficace, mais c'est vrai que ce n'est pas l'intérêt premier de ce manga... Enfin bref, je conseille vivement la lecture du Journal de mon père...
Blankets - Manteau de neige
Je tiens tout d'abord à remercier ceux qui ont posté les premières critiques. Sans eux, je serais passé à côté de cette oeuvre émouvante. Cette autobiographie intime pleine d'anecdotes est à la fois drôle (les nombreux passages sur l'enfance de l'auteur) et attendrissante avec cette histoire d'amour pudique entre l'auteur et son premier amour. Je recommande vivement cette BD à tout ceux qui sont un peu fleur bleue car l'émotion est présente au détour des quelques 600 pages du livre. Bonne lecture.
Blankets - Manteau de neige
Alors pour commencer, félicitations à l’éditeur Casterman, qui a gratifié cette BD d’un si fabuleux sous-tire, Manteaux de Neige. Vraiment, merci : coller sur la couverture du bouquin l’un des clichés les plus usés de la littérature, ça s’imposait, vraiment, merci beaucoup. Enfin bon. C’est comme ça, on va pas se fâcher avec ce livre pour si peu. Le genre "autobiographie en noir et blanc d’un jeune artiste tourmenté qui ne se sent pas en phase avec le monde et vit des amours douloureuses" est devenu le genre prédominant de la BD qu’on appelle "indépendante" ou d’"auteur" ces dernières années. On en voit défiler par paquets de douze, des BD sur ce thème, et il faut reconnaître que c’est toujours plus ou moins la même chose. Et à vrai dire, je ne pensais pas que Blankets se distinguerait réellement de la masse, ou en tout cas pas autrement que par sa taille conséquente (c’est gros comme une bible). J’avais tort. Entendons-nous bien : pour moi, ce n’est pas un chef-d’œuvre, pas une grande BD, pas l’événement de l’année dans le monde des comics. Mais c’est une belle BD. L’auteur y aborde des sujets pourtant maintes fois explorés par d’autres avant lui : l’amour bien sûr, mais aussi la famille, l’art, la foi… Mais le ton est juste, sans complaisance, sans pathos, parfois touchant. Et surtout, moins superficiel que dans la majorité des œuvres de ce genre. Là où tant d’autres se contentent d’aligner des anecdotes sur les plaisirs et emmerdements quotidiens liés aux relations de couple ou de famille, Thompson essaie d’aller plus loin, de parler vraiment de sentiments, d’amour, des bonheurs et des souffrances que cela entraîne… Alors, forcément, c’est souvent d’une grande tristesse, parce que la vie c’est comme ça : on en chie beaucoup… il y a quelques bons moments… mais les plus belles choses finissent toujours par disparaître de la plus conne des façons… :( :( Mais c’est beau, aussi, parfois. Je ne sais pas trop quoi ajouter. Je parle toujours très mal des bouquins que j’aime. Et pour celui c’est encore pire, parce que je ne saurais pas non plus vraiment dire ce qui fait que je ne l’ai quand même pas trouvé complètement réussi ou vraiment excellent. Je ne sais pas. Je l’ai lu d’une traite malgré ses presque 600 pages, sans jamais trouver ça chiant, prétentieux, idiot, malhonnête. Mais malgré tout, ça ne m’a pas passionné, et ça ne m’a pas bouleversé. Touché, ému par moments, oui, mais sans plus. Et je pense que je ne le relirai jamais. Mais c’est vrai aussi que c’est un livre que je veux faire lire à quelqu’un... Bref, voilà, je ne sais pas comment conclure, quelle note attribuer, s’il faut conseiller l’achat ou pas…
Sur la route de Selma
Un polar très efficace. Peu de textes, des dessins et des couleurs très réussis, et voilà le lecteur tout de suite dans l'ambiance lourde de haine et de secrets. J'apprécie beaucoup la façon dont l'action est omniprésente, l'histoire avance et se fait comprendre sans nécessiter de longues explications ou de voix off trop encombrante. Bon, ce n'est pas un album extraordinaire, hein, mais dans son genre c'est vraiment une réussite.