Les derniers avis (37464 avis)

Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Soda
Soda

C'est marrant : j'ai commencé à lire Soda dès ses tous premiers tomes, alors que la série était tout sauf connue. J'avais trouvé ça bien sympa, le coup du révérend qui n'en est pas un, et qui est en fait un flic qui se déguise ainsi pour ne pas choquer sa mère. Mais j'étais un peu trop jeune pour ressentir tout le côté plus sérieux, plus ambiance de cette série. Car Soda ne s'adresse pas seulement à un public adolescent, mais aussi à un public adulte. Sous un dessin agréable et légèrement bon enfant, les auteurs nous décrivent une ville de New York belle par la vie qui y prolifère, mais aussi noire par son côté obscur et les dangers qu'affrontent Soda et ses proches. Et pourtant, il y règne en permanence un humour évident ainsi qu'une légère bonne humeur et joie de vivre que je ne saurais exprimer. Chacun des tomes de cette série m'a largement plu et je les ai tous lus avec plaisir sans pour autant pouvoir en citer un de meilleur parmi les autres.

15/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Angus Powderhill
Angus Powderhill

Pour le moment, je n'ai lu que le tome 1 et vais supposer que la suite est au moins à la hauteur de celui-ci. D'où le fait que je donne une note de Franchement Bien à la série. En effet, j'ai été charmé par le premier tome. Tout d'abord par sa densité : c'est un vrai plaisir d'avoir une BD aussi densément remplie qui ne se lit pas en 5 minutes. C'est le sentiment d'en avoir pour son argent. D'autant que l'histoire est vraiment très originale, de même que les personnages. Rien à redire de ce côté là : l'auteur a fait preuve d'une grande imagination et, une fois de plus, c'est un vrai plaisir de découvrir ces mondes qu'il a créés ainsi. Côté dessin, j'avoue que j'aime un peu moins. Je trouve le trait un peu trop... indécis. Ce n'est pas moche du tout, mais ça me parait manquer un peu de détails et de rigueur. Mais c'est sans doute un style et qui sait, peut-être l'aimerais-je au long de la série. Après lecture du tome2, j'ai été un peu déçu. L'histoire devient encore plus fouillis et l'intrigue et l'ambiance sont un peu moins prenantes à mon goût. Cependant, l'univers décrit s'approfondit encore et j'attends de voir la suite pour juger pour de bon.

15/03/2004 (modifier)
Par Singe
Note: 4/5
Couverture de la série Le Premier Meurtre (Les Mysteres du Meurtre)
Le Premier Meurtre (Les Mysteres du Meurtre)

Quand j'ai acheté ce livre, je ne savais pas à quoi m’attendre. J'aime beaucoup l'écriture de Neil Gaiman et le dessin de P. Craig Russell, et une fois de plus je n’ai pas été déçu - j’ai été immédiatement captivé par l'histoire. L'histoire principale de meurtre est pleine de rebondissements, comme d’habitude quand Gaiman raconte une histoire de la mythologie dans son style unique. Ceci est encadré par l'histoire du voyage d’un jeune homme à Los Angeles. Au début, ce voyage semble servir uniquement d’introduction pour l'histoire principale, mais plus tard il s’est révélé être également significatif - je ne l’ai pas vu venir, mais je trouve que c’est toujours le cas quand on est perdu dans une bonne histoire. Après j'ai voulu immédiatement relire l'histoire depuis le début, et c'était bien plus agréable la deuxième fois. P. Craig Russell fait un travail excellent avec l'adaptation. A chaque fois que son dessin accompagne l'écriture de Gaiman, le résultat est exceptionnel (notamment l'histoire « Ramadan » dans Sandman et l'histoire de « Death » dans Nuits Eternelles). Ce tome n'est pas une exception à la règle. Certains des concepts de l'histoire défieraient l'imagination du dessinateur, par exemple le prototype de l'univers, pourtant Russell les dépeint bien. Une addition essentielle dans la collection de ceux qui apprécient le travail de ces créateurs doués.

15/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Cet album m'a bien plu dans l'ensemble, plus au niveau de l'histoire que du dessin d'ailleurs même si ce dernier correspond au sujet par sa simplicité et son humour. Chaque case est un gag à elle seule et pleine de cynisme ou empreinte de bonheur, malaise ou tristesse. On s'attache à tous les personnages, de Marco au vieux monsieur en passant par Adolf, le p'tit diable de chat. Ils sont si justes, si vrais, qu'on ne peut que prendre plaisir à les découvrir et à pardonner leurs faiblesses ou erreurs. Le psy est criant de vérité mais pas dénué d'utilité pour autant. Quant à la mère de Marco, elle est délicieusement exaspérante! :) Cette histoire c'est simplement une tranche de vie, plus ou moins intime (à ces moments, le style graphique change) à savourer et à s'identifier...:)

14/03/2004 (modifier)
Par bens
Note: 4/5
Couverture de la série Aquablue
Aquablue

Je suis un peu déçu par les avis qui me précèdent, car tout le monde (a peu près) s'accorde à dire que le premier cycle mérite au moins 4/5. Je trouve que la note globale ne fait pas suffisament ressortir ce sentiment. (Il serait peut être plus juste de séparer les cycles) Mon avis : Malgré l'attente du dernier opus de la première série, cette BD m'a transformé en passionné. Le scénario bien contruit et les dessins précis font que l'on dévore et redévore cette 1ère série.

14/03/2004 (modifier)
Par bens
Note: 4/5
Couverture de la série Le Tueur
Le Tueur

Scénario bien ficelé avec de nombreux rebondissements. Planches simples accompagnés de couleurs superbes. Quelques une sont impressionantes, on dirait de véritable tableaux (New York, la jungle,...). Je trouve que l'on entre facilement dans la peau de ce personnage auquel on s'attache au fil de l'histoire...On ne lui souhaite qu'une chose : trouver la paix intérieure!

14/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 4/5
Couverture de la série Mon Papa
Mon Papa

Parmi les raisons qui font que l’humour de Reiser ne fait pas marrer tout le monde, il y a le fait que pas mal de ses gags étaient liés à l’actualité de l’époque ; or l’époque en question remonte à 25-30 ans, donc forcément, aujourd’hui, ça peut paraître daté. Mais Mon Papa, contrairement aux Années Reiser, est un album qu’on peut considérer « intemporel » de par les sujets qu’il aborde, l’alcoolisme et le chômage en tête. Le trait rappelle un Sempé en plus simplet et un petit peu plus crado (mais pas tant que ça, on n’est pas dans Gros Dégueulasse non plus), ce qui fait que Mon Papa a parfois de faux airs de Petit Nicolas version trash. C’est très, très noir et ceux qui estiment qu’on ne peut pas rire de tout risquent d’être choqués face à cet humour corrosif et sans tabou dans lequel Reiser excellait, avec lequel il montrait l’horreur banale et quotidienne dans toute son absurdité (putain, j’en sors de beaux clichés, moi, quand je m’y mets). Pour ceux que les gags disons « limites » ne rebutent pas, en revanche, Mon Papa contient de petits chef-d’œuvres d’humour noir à ne pas manquer (je crois que mon préféré est l’affreux « On joue au cheval ? », vous m’en direz des nouvelles).

13/03/2004 (modifier)
Par huracan
Note: 4/5
Couverture de la série Le phalanstère du bout du monde
Le phalanstère du bout du monde

J'ai passé un excellent moment en lisant cette BD. On suit l'histoire du petit Jean, dont le cauchemar débute à son entrée au phalanstère, qu'il va petit a petit explorer, perçant ainsi les mystères de son univers froid, lugubre et sombre. J'ai adoré le dessin de Bouillez (en noir et blanc), qui correspond parfaitement au scénario de Corbeyran, les décors me rappellent ceux de "L'Etrange Noël de Monsieur Jack" de Tim Burton et le personnage principal, "Vincent", toujours de Tim Burton. Une histoire noire, dure, pleine de touille ;) et sans happy end, mais qu'est-ce que c'est bon!

13/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Donjon Potron-minet
Donjon Potron-minet

J'ai eu du mal à accrocher à ce cycle du Donjon dès le début. Le dessin ne me plaît que moyennement, et l'intrigue me semblait bateau. Je me suis bien vite rendu compte de mon erreur. Le ton sérieux de la série est très différent du sérieux de Crépuscule. Crépuscule s'intéresse à l'évolution de son univers, pour le moins dramatique. Ici, les auteurs nous mettent face à des problèmes réalistes en dénonçant divers comportements de notre société (cf. le tome 3, excellent). Mais l'humour à côté de ça et très très présent, et ce jeune gardien qui devait incarner le classique personnage du naïf bouseux trop gentil s'installant en ville, je le trouve finalement original. Il a un je-ne-sais-quoi d'attachant, et ses questionnements constants en font le seul héros du Donjon à qui il est possible de s'identifier. L'évolution du château en Donjon, déjà avancée à la fin du tome 3, est passionnante à suivre. Du tout bon !

13/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Donjon Crépuscule
Donjon Crépuscule

Le meilleur cycle du Donjon. En tous points. Le seul défaut, comme l'ont déjà fait remarquer certains, est l'évolution du dessin de Sfar vers son style personnel, que je n'apprécie guère... On ne peut pas vraiment lui en vouloir, c'est même louable. Découvrir ce Marvin sage et aveugle, ce Herbert démoniaque, ce monde en équilibre bancal (d'ailleurs plus que bancal dans le tome 3), donne non seulement tout son intérêt à la série, mais insinue en nous un arrière-goût nostalgique (accentué par le ton sérieux) de la bonne vieille époque du Zénith. Cela doit être magnifique de pouvoir dessiner la nostalgie sans ses inconvénients, puisque les bons moment de la série principale sont encore devant pour la plupart. Je ne voudrais pas trop vous en dire pour vous laisser une part de mystère. PS : Evidemment cette série n'acquiert les 5 étoiles que si l'on connaît l'univers global du Donjon, ce que je conseille fortement. PS2 : J'inclue dans cet avis les tomes de Donjon Monsters de l'époque Crépuscule, les tomes 3 et 4 notamment).

13/03/2004 (modifier)