Les derniers avis (37444 avis)

Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série Gunnm
Gunnm

Excellente bd! Le typique manga plein de rebondissements et de suspense! Cette petite héroïne pleine de charme et de sensibilité cache en réalité un caractère de démon et une technique de combat ancestrale et radicale. I love it! En fait j'adore les p'tites nana qui savent se battre (identification oblige!). J'ai adoré "Gunm". La touchante demoiselle à l'air frêle m'a séduite dès les premiéres cases. Le scénario tient bien en haleine, le suspense est intense! Courez vous procurer ce petit chef d'oeuvre japonais, vous ne serez pas déçu du tout. Pour ma part, j'ai lu en version manga petit format N & B (c'est plus pratique dans le métro), ce qui enlève pas mal de mouvement au dessin! Cela n'entâche pas le graphisme, ni l'histoire. Allez, zou lancez-vous dans le manga... si ce n'est pas déjà fait.

10/01/2004 (modifier)
Par Titou
Note: 5/5
Couverture de la série Blacksad
Blacksad

Pour moi c'est LA réussite du moment. Dans ces deux premiers tomes, les auteurs maîtrisent à merveille ce qui, à mon avis, fait la qualité d'un récit : créer l'ambiance. Et là, c'est réussi ! Décors crasseux, bars glauque, imperméables et chapeaux mous, gros flingues... On dirait du Raymond Chandler ! Tout y est. J'adore ! Et le dessin... wouaïeaïeaïe le dessin !!! J'ai acheté les deux tomes, rien qu'en regardant la première page du 1. C'est magnifique ! Non seulement Guardino pourrait être peintre animalier (mais à mon avis on y perdrait...) car les animaux sont vraiment très bien représentés, mais en plus il arrive à leur donner des expressions tellement humaines... c'est dingue ! Comment peut-on donner à un taureau ou à un rhinocéros une expression qui fait dire au lecteur "j'ai vu un gars dans le métro, l'autre jour, qui faisait exactement cette tête". Bref, c'est trop fort. Et le choix de l'espèce animale pour chaque personnage est toujours parfait. Et maintenant... JE VEUX UNE DEDICACE !!!

09/01/2004 (modifier)
Par Titou
Note: 5/5
Couverture de la série Maus
Maus

Parmi les œuvres qui traitent de l’Holocauste, Maus se distingue de plusieurs manières. D’abord par le support choisi : Spiegelman n’est pas le premier à utiliser la BD pour raconter l’Histoire, mais peu en ont fait le support d’une œuvre majeure, d'un témoignage aussi fondamental. Et pour ne rien gâcher, c’est une très, très bonne BD : le graphisme, qui peut faire reculer au premier abord, est en fait agréable à suivre. Le côté un peu naïf du trait donne aux personnages et à l’histoire un caractère simple et émouvant. Le récit est servi par un découpage clair, encore accentué par la représentation en animaux. Le texte est simple et va droit au but. Pas de fioriture, et pourtant l’émotion de l’auteur transparaît tout au long du récit. Du grand art en matière de BD. Ensuite, le récit basé sur l’expérience d’un seul personnage. La narration n’a plus rien à voir avec les nombreuses œuvres documentaires sur le sujet. En racontant tantôt la vie, tantôt le témoignage de son père Vladek, Art Spiegelman nous attache à cet homme, et nous oblige à prendre à cœur ce qu’il a subi. Le contraste entre le jeune homme des années 40 et le petit vieux de la fin des années 70 empêche de perdre de vue qu’il n’a pas survécu parce qu’il était un héros ou un surhomme mais juste parce que la chance l’a porté plus longtemps que d’autres. Ce que raconte cet homme, avec des phrases et des mots simples, c’est l’hallucinante escalade de la folie des nazis. Des premières maltraitances et rafles du tome 1 aux conditions de vie inhumaines des camps dans le tome 2, l’auteur nous entraîne vers l’atroce « solution finale » : les « salles de douches », les fours, les exécutions massives… Tout ça ressemble à un roman de science-fiction dont l’auteur aurait eu l’imagination particulièrement morbide. Mais il suffit de se rappeler que c’est bien arrivé, en Europe, au 20ème siècle, pour avoir envie de pleurer. Ajoutez à ça quelques chiffres donnés par l’auteur au début du tome 2, dont un des plus marquants est : 100 000 juifs hongrois ont été tués à Auschwitz en mai 1944 en l’espace de 8 jours !!! Là, on a carrément envie de vomir. Cette Histoire-là, on a beau la connaître, ça refait mal à chaque fois. Maus n’est donc pas vraiment ce qu’on peut appeler une BD divertissante. C’est même plutôt cauchemardesque. Et pourtant, il faut la lire. En nous offrant ce récit sous forme de BD, et en choisissant de donner la parole à son père (personnage attachant malgré ses défauts), Art Spiegelman permet à un autre public de savoir et de ne pas oublier. Lire Maus, le faire lire à d’autre, en parler, c’est participer au « travail de mémoire » dont on parle tant et qu’il est si important de faire. Parce que même si tous ces évènements nous paraissent à des lieues de notre vie quotidienne, ils ont eu lieu il y a seulement quelques dizaines d’années. Pour la plupart d’entre nous (amis de Bdthèque) ce sont nos grands parents qui ont vécu tout ça « en direct ». Ca fait seulement 2 générations ! Il serait trop facile d’oublier. D’autant plus que si l’on en croit Spiegelman, le génocide a encore des répercutions douloureuses : la culpabilité des survivants, justement parce qu’ils ont survécu, et celle des descendants parce qu’ils n’ont pas vécu les camps à la place de leurs aînés. Maus est une très grande BD qui réussit à traiter avec beaucoup de force et d’émotion un sujet pénible entre tous. Chef-d’œuvre à lire et à faire lire.

09/01/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 5/5
Couverture de la série Gaston Lagaffe
Gaston Lagaffe

Tout le monde connaît Gaston Lagaffe. c'est à cela que l'on reconnaît une BD culte, non ? C'est sûr, il est peut être sorti d'autres choses au moins aussi bonnes depuis, mais Franquin est vraiment un précurseur et un humoriste génial. Je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat de la série complète, mais quelques tomes dans la bibliothèque, c'est indispensable!

09/01/2004 (modifier)
Par Garath
Note: 4/5
Couverture de la série Fléau.world
Fléau.world

Je rejoins les deux avis précédents : cette BD est bien faite et vaut la peine qu'on s'y arrête. La variété des univers (virtuels ou non) donnent un plus à l'ambiance. Les dessins sont un peu caricaturaux par moment, et certaines cases m'ont bien fait rire! Le scénario se tient et propose plus qu'une mise en place. Seul reproche : on a vraiment affaire à des cracks de l'informatique, qui trouvent facilement les solutions (exemple : la manière dont les codes sécurisés sont crackés). Mais bon, c'est un détail... Un plus pour la présentation des personnages et les deux interviews des deux concepteurs.

08/01/2004 (modifier)
Par Valoche
Note: 4/5
Couverture de la série XIII
XIII

Il y a 10 ans j'aurais mis culte, définitivement. Jusqu'a "Rouge total", pour moi c'est que du bonheur. C'est complexe, mais agréable à lire et à comprendre. Le dessin de Vance colle parfaitement à l'ambiance. Le cycle suivant est encore pas mal, mais à partir de "Pour Maria", ça devient vraiment n'importe quoi. D'ici à ce qu'on nous annonce dans le prochain tome que XIII est en fait Casimir ou albator, il y n'a qu'un pas... PS : le premier album ne ressemble pas à "La mémoire dans la peau" de Ludlum, il est carrément pompé dessus. Il y a des phrases entières du bouquin de Ludlum qui sont reprises dans les premières pages de la BD. Je ne comprends pas que Van Hamme n'ait jamais été accusé de plagiat là-dessus!

08/01/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 5/5
Couverture de la série Maus
Maus

Voilà un monument du 9ème art ! Je dois dire que j'ai été très surpris par cette BD. Non pas par le sujet, que tout le monde -j'espère- connaît, mais par le traitement. Car c'est bien là que se démarque Maus, par rapport à d'autres BD traitant de l'Holocauste. En effet, Art Spiegelman a décidé de retranscrire non seulement l'expérience extrême qu'a vécue son père dans les camps de la mort, mais également son échange et les conditions dans lesquelles cet échange a eu lieu, sur les vieux jours de Vladek. Ainsi nous avons une mise en miroir des deux époques, des conséquences non seulement physiques mais psychiques de l'emprisonnement à Auschwitz. Vladek en est revenu sauf, ainsi que son épouse Anja, mais celle-ci se suicidera quelques années plus tard. Vladek lui survivra une quinzaine d'années, se remariera, mais son esprit et ses humeurs seront irrémédiablement altérés. Ainsi, sa manie de mégoter sur le moindre bien donne parfois lieu à des scènes cocasses, bienvenues pour dégonfler la lourdeur du climat instillé par le sujet. Le sujet lui-même. L'Holocauste. Difficile de réaliser un ouvrage sans tomber dans le sentimentalisme excessif, le larmoyant, l'apitoiement ou l'auto-satisfaction. Artie (je peux l'appeler Artie ?) évite tous ces écueils, grâce à une retranscription fidèle au témoignage de son père, une sincérité et une fraîcheur de propos qui rendent la lecture fort agréable. Le dessin est proprement incroyable, faussement naïf mais vraiment inoubliable. Le fait de dessiner tous les membres d'un même peuple sous les traits d'une race animale est un trait de génie. Vraiment un chef-d'oeuvre.

08/01/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Candy Candy
Candy Candy

Je suppose que tout "mâle" qui se respecte, comme moi quoi, a comme idée de base que "Candy, berk ! C'est pour les filles ! Jamais je lirais ça ! Beuaaark !". Et pourtant, suivant les conseils d'amis, je me suis mis à lire l'intégrale de Candy Candy et... et... Et quand on commence, on ne peut plus lâcher cette série ! Ma femme et moi l'avons dévorée à toutes vitesses. Ce manga, un shojo évidemment, parait bien plus intelligent et adulte que le dessin animé. Bien sûr, on y retrouve la même naïveté, la Candy toute gentille qui veut aider tout le monde mais comme on le sait, "au pays de Candy, y a des méchants et des gentils", etc etc... mais on se prend dès le début à s'attacher à ses aventures, ses romances, ses rêves, son évolution dans la vie, ses amis. Bref, on arrive trop vite à la fin des 9 tomes et on aimerait même qu'il y ait une suite... Quant au dessin, il est meilleur, je pense, que dans le dessin animé, sans être exceptionnel pour autant. Bref, si vous êtes un homme et si vous avez le courage de lire une BD "pour les filles, beuark !", ou bien si vous êtes une femme et que vous n'avez pas peur de redécouvrir "une histoire qu'on aimait quand on était enfant", vous aurez le plaisir de découvrir une série très agréable et très prenante.

07/01/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Lucky Luke
Lucky Luke

Bon, autant être clair tout de suite, quand je pense à Lucky Luke, je pense directement aux albums scénarisés par Goscinny que j’ai tous dans ma bibliothèque et que je relis occasionnellement avec le même plaisir. Lucky Luke, même scénarisé par Goscinny, ce n’est jamais aussi bon qu’Astérix, mais ce n’est pas loin en dessous selon moi. Surtout quand je lis des albums comme « Le juge », « Les daltons dans le blizzard », « A l'ombre des derricks » ou encore l’incroyable « Les rivaux de Painful Gulch » (le meilleur de la série, selon moi). Le reste est franchement plus dispensable, voire très mauvais mais parfois, il arrive que l'on tombe sur un bon album... « Le Pony Express » ou « le Daily Star » sont dans la veine du grand Goscinny.

07/01/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Week-end avec préméditation
Week-end avec préméditation

J'hésite entre 3 et 4 étoiles. Ce sera 4, parce que le dessin a beaucoup de charme et de personnalité. La mise en scène est soignée et fine, le découpage excellent. L'histoire ne traite pas son sujet (le deuil d'un ami), de manière très originale (sur un sujet analogue, Jason a fait bien plus fort avec "Attends") mais elle le fait avec justesse et doigté. Les choses sont bien amenées, et malgré le peu d'action, on est pris par l'intrigue et les réflexions des personnages, malgré quelques bavardages par moments un peu pesants et consensuels. A lire, donc...

06/01/2004 (modifier)