Si le tome 1 est beaucoup plus attachant que le deuxième, ce dytique est tout de même une belle réussite. L'histoire est à la fois simple et originale, prenante et touchante. Peu d'auteurs arrivent à nous faire partager des sentiments aussi forts et indicibles que sont la nostalgie et la mélancolie. J'ai tout de suite pensé à Cosey en lisant cette série, car l'ensemble n'en est pas pour autant dénué d'espoir et de joie de vivre malgré les destin assez tragiques des personnages. C'est une BD douce amère dont la beauté des pages vous saisit à la lecture, que l'on soit en Italie ou au Costa-Rica; le travail sur la lumière est en tout point remarquable, et le style semi-réaliste du dessin ajoute un peu de magie et de naïveté à une histoire résolument fantastique et au fond assez noir. Un mélange réussi d'influences et de sentiments.
Je le reconnais, j'aime assez ce que fait Duval en général. En BD d'action, il a peu d'équivalent. De la SF de "Carmen Mc Callum" et "Travis" au steam-punk de "Hauteville House", Duval ne perd aucunement de ses qualités : l'ensemble a la pèche, le scénario est prenant et travaillé et le monde créé parfaitement défini et crédible, ce qui pour une bd steam-punk tient presque du tour de force!
Le dessin de Gioux est efficace et maîtrisé, ce dernier profitant du découpage d'un maître en la matière : Christophe Quet, qui, pour mémoire, a mis une claque à tous ses lecteurs dans une mémorable scène d'enlèvement sur la tour Eiffel. Rien d'aussi marquant ici, mais des angles de vues parfaitement choisis et une fluidité jamais démentie. J'aime également énormément la couverture du tome 2 : un vrai petit bijou.
Au final une BD d'action certes mais au fond historique indéniable et important, qui ne livre pas tous les tenants de l'intrigue lors des deux premiers tomes (on se retrouve à la fin du 2 exactement où l'on se trouvait au début du 1, sacré flash back!) mais qui nous en donne suffisamment pour me faire attendre la sortie du prochain opus avec impatience.
Les dessins de Smudja sont magnifiques.
La mise en page, très originale, nous emmène dans les délires du Moulin Rouge. L'ambiance de fête (et l'ivresse) sont très bien rendues.
C'est un grand plaisir de retrouver tous ces peintres, tableaux et personnages, avec une bonne dose d'humour.
Malheureusement, comme le dit Pat, c'est très décousu. Il n'y a pas d'histoire, on suit juste Toulouse-Lautrec dans ses pérégrinations. Les événements ne s'enchaînent pas très bien, mais c'est une lecture bien agréable.
Je vais aller chercher "Vincent & Van Gogh", moi !
Oh oui, très bien cette série ! Le climat oppressant du communisme à ses pires heures est bien rendu dans son aspect quotidien, avec ses côtés d'autant plus terribles qu'absurdes. Evidemment, ce sentiment d'oppression, de détresse, joue beaucoup et fait qu'on se sent facilement proche de la famille Fink.
Mais il y a apparemment en plus une bonne documentation derrière tout cela. En tout cas, l'ensemble paraît vraiment crédible.
Le dessin ne me plaît vraiment pas plus que ça. Je le trouve assez daté (l'époque de (A Suivre)...). Cependant il faut bien avouer qu'il est de bonne qualité, et j'ai même été impressionné par cette case où les membres du parti applaudissent un discours, le visage à la fois complètement fermé, dépassionné, vide de toute émotion, paraissant presque hypnotisés... Faire passer tout cela en une case, chapeau.
Par contre, si la série doit ne pas se poursuivre ce sera vraiment dommage, car la fin du tome 2 (qui est presque deux fois plus épais que le 1er, tout de même) interrompt assez brutalement l'histoire, ce qui est plutôt frustrant... d'où conseil d'achat = non. :(
C'est excellent, même si ce n'est pas trop mon style de dessin : figé, des personnages au sourire éternel, une nature américanisée. Bref, malgré le style que je n'aime pas, la BD est vraiment excellente et le scénario est intéressant, imaginatif, touchant. Bien.
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire Aquablue, c'est bien dessiné (et, contrairement à ce qui est dit plus bas, j'aime presque mieux les dessins de la dernière série), le scénario est chouette, parfois un peu facile, mais c'est vraiment agréable à lire.
Moi j'aime beaucoup.
Moi j'ai beaucoup aimé, et je trouve le dessin bon, le sénario est un bon sénario de distraction, pas de temps mort, de l'action, de l'humour, c'est pas mal : ça ne fait pas réfléchir mais ça détend !
Je ne comprends pas que l'on dise que le dessin est moche, ce n'est pas vrai, c'est cohérent, ça ne se défait pas, c'est expressif. C'est une bd qui ne demande pas une culture bd, elle se laisse lire. Le volume 4, toutefois, est très mauvais au niveau du scénario.
La suite des aventures de Jérémie, le programmeur de jeux videos, vient de paraître avec "le pays de la soif". C'est encore excellent, on rit beaucoup, aucune redondance par rapport au premier album. La scène se passe sur un camping costarmoricain, un objectif unique pour deux potes : se faire une meuf en pleine canicule. Les "sauvageons", les fumeurs de joints en prennent encore pour leur grade : en vacances ou sur la route, ce sont des beaufs comme les autres.
Si le premier album était très "parisien" (le métro, les sorties branchées, les faux cools du boulôt) et presque romantique celui-ci peint très bien l'ambiance vacances, sans jamais tomber dans l'excès "les bronzés". Le dessin y est pour beaucoup, ligne claire, couleurs unies et pétantes à la Lewis Trondheim, la candeur "Lapinot" en moins. Sattouf fait vivre ses personnages en maîtrisant l'art de la grimace, de la goutte de sueur inopportune, et du détail "qui tue". Amateurs inconditionnels d'heroïc fantasy, d'aventures épiques, passez votre chemin, l'unité de lieu, d'espace et de temps vous fera sans doute bailler. Pour les autres, bonne poilade assurée.
Mon seul regret : il faut attendre qu'un auteur soit primé pour qu'il soit distribué : j'ai eu du mal à trouver "les jolis pieds de Florence" lors de sa sortie, comme si les libraires ne pouvaient pas faire de choix eux-mêmes.
Comment ça pas de tome 2 ???
Dommage, on avait un scénario fouillé, des beaux dessins, de superbes dialogues, des personnages plus qu'intéressants, un univers magnifique... et un échec commercial ???
Et puis cette idée de cannibalisme, excellemment interprétée... Pas de gore inutile et racoleur, de réflexions malsaines ou stupides. Tout ce qui était traité l'était de main de maître (par un inconnnu qui plus est).
Et l'aventure finit après un seul tome.
On restera donc à renifler devant le tome unique, les yeux inondés de larmes... Et puis non, la vie est belle, les oiseaux chantent. Si Dieu le veut, un second tome sortira, toute la collection, et le profs de physique sera pas là demain...
Certaines des histoires de ce recueil sont très sympathiques : les deux histoires de Peyo (Johan et Pirlouit), le conte de Tillieux intitulé La Porteuse de Dinde, Un Etrange paquet, de Fournier...
D'une longueur variable (d'une à dix pages), ces récits pourraient paraître niais au XXIème siècle, de prime abord. Mais si l'on regarde de plus près, il n'en n'est rien, car les thèmes sont intemporels, et contés par des auteurs de grand talent. L'occasion de (re)découvrir des séries fantastiques !
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Où le regard ne porte pas...
Si le tome 1 est beaucoup plus attachant que le deuxième, ce dytique est tout de même une belle réussite. L'histoire est à la fois simple et originale, prenante et touchante. Peu d'auteurs arrivent à nous faire partager des sentiments aussi forts et indicibles que sont la nostalgie et la mélancolie. J'ai tout de suite pensé à Cosey en lisant cette série, car l'ensemble n'en est pas pour autant dénué d'espoir et de joie de vivre malgré les destin assez tragiques des personnages. C'est une BD douce amère dont la beauté des pages vous saisit à la lecture, que l'on soit en Italie ou au Costa-Rica; le travail sur la lumière est en tout point remarquable, et le style semi-réaliste du dessin ajoute un peu de magie et de naïveté à une histoire résolument fantastique et au fond assez noir. Un mélange réussi d'influences et de sentiments.
Hauteville House
Je le reconnais, j'aime assez ce que fait Duval en général. En BD d'action, il a peu d'équivalent. De la SF de "Carmen Mc Callum" et "Travis" au steam-punk de "Hauteville House", Duval ne perd aucunement de ses qualités : l'ensemble a la pèche, le scénario est prenant et travaillé et le monde créé parfaitement défini et crédible, ce qui pour une bd steam-punk tient presque du tour de force! Le dessin de Gioux est efficace et maîtrisé, ce dernier profitant du découpage d'un maître en la matière : Christophe Quet, qui, pour mémoire, a mis une claque à tous ses lecteurs dans une mémorable scène d'enlèvement sur la tour Eiffel. Rien d'aussi marquant ici, mais des angles de vues parfaitement choisis et une fluidité jamais démentie. J'aime également énormément la couverture du tome 2 : un vrai petit bijou. Au final une BD d'action certes mais au fond historique indéniable et important, qui ne livre pas tous les tenants de l'intrigue lors des deux premiers tomes (on se retrouve à la fin du 2 exactement où l'on se trouvait au début du 1, sacré flash back!) mais qui nous en donne suffisamment pour me faire attendre la sortie du prochain opus avec impatience.
Le Cabaret des Muses (Le Bordel des Muses)
Les dessins de Smudja sont magnifiques. La mise en page, très originale, nous emmène dans les délires du Moulin Rouge. L'ambiance de fête (et l'ivresse) sont très bien rendues. C'est un grand plaisir de retrouver tous ces peintres, tableaux et personnages, avec une bonne dose d'humour. Malheureusement, comme le dit Pat, c'est très décousu. Il n'y a pas d'histoire, on suit juste Toulouse-Lautrec dans ses pérégrinations. Les événements ne s'enchaînent pas très bien, mais c'est une lecture bien agréable. Je vais aller chercher "Vincent & Van Gogh", moi !
Jonas Fink
Oh oui, très bien cette série ! Le climat oppressant du communisme à ses pires heures est bien rendu dans son aspect quotidien, avec ses côtés d'autant plus terribles qu'absurdes. Evidemment, ce sentiment d'oppression, de détresse, joue beaucoup et fait qu'on se sent facilement proche de la famille Fink. Mais il y a apparemment en plus une bonne documentation derrière tout cela. En tout cas, l'ensemble paraît vraiment crédible. Le dessin ne me plaît vraiment pas plus que ça. Je le trouve assez daté (l'époque de (A Suivre)...). Cependant il faut bien avouer qu'il est de bonne qualité, et j'ai même été impressionné par cette case où les membres du parti applaudissent un discours, le visage à la fois complètement fermé, dépassionné, vide de toute émotion, paraissant presque hypnotisés... Faire passer tout cela en une case, chapeau. Par contre, si la série doit ne pas se poursuivre ce sera vraiment dommage, car la fin du tome 2 (qui est presque deux fois plus épais que le 1er, tout de même) interrompt assez brutalement l'histoire, ce qui est plutôt frustrant... d'où conseil d'achat = non. :(
Aldébaran
C'est excellent, même si ce n'est pas trop mon style de dessin : figé, des personnages au sourire éternel, une nature américanisée. Bref, malgré le style que je n'aime pas, la BD est vraiment excellente et le scénario est intéressant, imaginatif, touchant. Bien.
Aquablue
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire Aquablue, c'est bien dessiné (et, contrairement à ce qui est dit plus bas, j'aime presque mieux les dessins de la dernière série), le scénario est chouette, parfois un peu facile, mais c'est vraiment agréable à lire. Moi j'aime beaucoup.
Les Ailes du Phaéton
Moi j'ai beaucoup aimé, et je trouve le dessin bon, le sénario est un bon sénario de distraction, pas de temps mort, de l'action, de l'humour, c'est pas mal : ça ne fait pas réfléchir mais ça détend ! Je ne comprends pas que l'on dise que le dessin est moche, ce n'est pas vrai, c'est cohérent, ça ne se défait pas, c'est expressif. C'est une bd qui ne demande pas une culture bd, elle se laisse lire. Le volume 4, toutefois, est très mauvais au niveau du scénario.
Les pauvres aventures de Jérémie
La suite des aventures de Jérémie, le programmeur de jeux videos, vient de paraître avec "le pays de la soif". C'est encore excellent, on rit beaucoup, aucune redondance par rapport au premier album. La scène se passe sur un camping costarmoricain, un objectif unique pour deux potes : se faire une meuf en pleine canicule. Les "sauvageons", les fumeurs de joints en prennent encore pour leur grade : en vacances ou sur la route, ce sont des beaufs comme les autres. Si le premier album était très "parisien" (le métro, les sorties branchées, les faux cools du boulôt) et presque romantique celui-ci peint très bien l'ambiance vacances, sans jamais tomber dans l'excès "les bronzés". Le dessin y est pour beaucoup, ligne claire, couleurs unies et pétantes à la Lewis Trondheim, la candeur "Lapinot" en moins. Sattouf fait vivre ses personnages en maîtrisant l'art de la grimace, de la goutte de sueur inopportune, et du détail "qui tue". Amateurs inconditionnels d'heroïc fantasy, d'aventures épiques, passez votre chemin, l'unité de lieu, d'espace et de temps vous fera sans doute bailler. Pour les autres, bonne poilade assurée. Mon seul regret : il faut attendre qu'un auteur soit primé pour qu'il soit distribué : j'ai eu du mal à trouver "les jolis pieds de Florence" lors de sa sortie, comme si les libraires ne pouvaient pas faire de choix eux-mêmes.
Elend
Comment ça pas de tome 2 ??? Dommage, on avait un scénario fouillé, des beaux dessins, de superbes dialogues, des personnages plus qu'intéressants, un univers magnifique... et un échec commercial ??? Et puis cette idée de cannibalisme, excellemment interprétée... Pas de gore inutile et racoleur, de réflexions malsaines ou stupides. Tout ce qui était traité l'était de main de maître (par un inconnnu qui plus est). Et l'aventure finit après un seul tome. On restera donc à renifler devant le tome unique, les yeux inondés de larmes... Et puis non, la vie est belle, les oiseaux chantent. Si Dieu le veut, un second tome sortira, toute la collection, et le profs de physique sera pas là demain...
Contes de Noël
Certaines des histoires de ce recueil sont très sympathiques : les deux histoires de Peyo (Johan et Pirlouit), le conte de Tillieux intitulé La Porteuse de Dinde, Un Etrange paquet, de Fournier... D'une longueur variable (d'une à dix pages), ces récits pourraient paraître niais au XXIème siècle, de prime abord. Mais si l'on regarde de plus près, il n'en n'est rien, car les thèmes sont intemporels, et contés par des auteurs de grand talent. L'occasion de (re)découvrir des séries fantastiques !