Attention chef d'oeuvre ! J'ai rarement vu une bd aussi bien écrite que celle-là. Racontée de manière hyper maîtrisée, cette histoire fantastique est un modèle sur bien des plans. L'univers décrit tout d'abord. Trés riche, il regorge de personnages parfaitement identifiables, cohérents au regard de leur place dans l'intrige et d'une réelle profondeur dramatique. A la fin du troisième tome, on reste littéralement scotchés par l'histoire, sans trop savoir où elle va finalement nous conduire. C'est d'autant plus jubilatoire, que tous les éléments et les ressorts dramatiques présents et bien présents, sont défendus par un graphisme lumineux de précision et de sobriété.
De la très grande bd fantastique. De celles qui prouvent qu'en bande dessinée, on peut aussi croiser la rigueur, l'exigence et l'imagination.
Vite la suite....
Génial et peu banal!
Je viens de découvrir cette série, totalement par hasard.
J'avais entendu parler de ce tour de force scénaristique et titanesque(100 albums par donjon) que les auteurs mettent en place avec Donjon, et je viens de consommer avidement cette première série.
Donc sous un oeil irrémédiablement novice, car je n'avais jamais rien lu de Trondheim ou de Sfar, j'ai découvert cette BD.
Je ne suis en rien déçue, je suis subjuguée par l'histoire, pleine de clins d'oeil, de situations comiques.
L'univers jeu de rôle est extrêmement présent, et même pour une non-initiée comme moi, j'ai tout suivi.
Le dessin m'a bien plu aussi, efficace et caricatural, un glossaire monstrueux trop "fun", des couleurs vives et pas mal d'expressions pour les personnages.
Les décors sont chouettes aussi. Bref, une lecture fort sympathique, des héros attachants, un très bon moment passé en compagnie du Donjon.
Pour la peine, j’attaque les autres Donjons.
Je suis un inconditionnel de Larcenet*, j'ai adoré tous les albums que j'ai lus de lui jusqu'à présent et "La vie est courte" ne fait pas exception!
Comme ça a déjà été dit, cet album fait un peu penser à du Geluck, une illustration, un gag. Les illustrations... ben...j'aime, ya pas d'autre mots, c'est du Larcenet*. Quant à Thiriet, c'est bien simple, il cartonne! La quasi totalité des gags sont hilarants, on se demande où ils vont chercher tout ça!
A lire absolument!
Je viens de lire les deux tomes et c'est vrai que c'est du tout bon. Le graphisme est très réussi, c'est vraiment beau. Les personnages sont chargés d'émotions, de réalisme et on ressent bien leur mal-être, leur inquiétude... Les couleurs sont bien choisies pour faire vivre ce monde et les décors sont remarquables. L'atmosphère de cvette quasi-Belle époque est palpable !! On est vraiment plongé dans ce monde si propice aux histoires sordides avec cependant une petite touche de beauté derrière. Le scénario est pas mal, plutôt centré sur les personnages et leur cavale, à la fois poursuivis par le baron et ses complices, et par leur passé. L'idée du snuff movie, pourquoi pas, mais en tout cas on ressent bien l'horreur des scènes !! C'est vraiment pas mal mais je reste à 4 tant que je n'aurais pas lu les suivants.
« Lone Wolf & Cub » est une série culte de facto. Datant des années 70, cette série a laissé sur le manga une empreinte profonde. Les recherches historiques de Kazuo Koike, son souci du détail, le dessin très particulier de Goseki Kojima, le côté extrêmement charismatique et en même temps complètement atypiques des personnages (Ogami Itto et son fils Daigoro – sans oublier le landau de l’enfant qui est un personnage à lui seul !), y sont pour une grande part.
Il y aurait bien des choses à dire sur bien des aspects, de quoi faire un dossier très fourni. Je vous renverrai pour cela au texte d’introduction de ce premier volume qui le fera bien mieux que moi, ou encore à www.the-ryoweb.com qui présente un avis détaillé, et me contenterai de donner mon impression.
Déjà, je trouve cette adaptation très réussie : le texte d’introduction est bien rédigé, informatif à souhait, et met l’eau à la bouche. En fin d’album on trouve quelques pages où sont résumés de façon claire, synthétique et précise quelques éléments de l’histoire japonaise concernant la période pendant laquelle se déroule la série. On y trouve aussi un lexique de tous les termes japonais spécifiques employés dans l’album, là encore avec des explications claires et précises. Ce genre de chose donne tout de suite au livre un certain cachet et montre un souci de l’adaptation poussé.
Ceci dit, en commençant la lecture je suis resté un peu perplexe… Le dessin est en effet assez spécial et n’a quasiment rien à voir avec… à peu près tous les mangas que j’ai pu lire jusqu’ici. D’un aspect très sérieux, rarement outré, c’est sa technique même qui intrigue. Absence quasi totale de trames, tout à l’encre en noir et blanc, des expressions farouches et très particulières… Je ne saurais préciser, mais si j’ai été un peu gêné au départ, en refermant ce tome je suis conquis.
Conquis également par l’histoire, ou plutôt les histoires. Car Lone Wolf & Cub c’est pour ce premier tome neuf petites histoires, qui ne se suivent pas et dont on ne connaît pas l’ordre chronologique. Ca surprend. Ca rappelle ces feuilletons où le héros connaît des tas d’aventures et où l’on découvre des éléments sur les personnages au fur et à mesure des épisodes sans qu’ils changent ou vieillissent. Je ne sais si la série sera dans ce goût-là, mais le tome 1 l’est. En tout cas la première histoire est pas mal, la deuxième m’a intrigué, la troisième a été distrayante sans plus… et puis j’ai perdu le fil du temps, refermé le livre et je n’avais qu’une envie : le relire, et lire la suite.
Par petites touches on s’attache à ces deux personnages de façon incroyable, sans même s’en rendre compte. Et l’aspect samouraï super-héros (la première histoire avec le landau m’a largement fait penser au Surfer d’argent :D) s’atténue pour laisser une sensation d’invincibilité, de force tranquille assez impressionnantes (les détracteurs pourront dire que c’est comme dans « Ken le survivant », sauf que là c’est bien fait). Les histoires ont une saveur étrange, parfois d’inachevé, de trop court, de conclusion trop rapide. Mais toutes et chacune contribuent à créer une ambiance fascinante.
:) Il est nul cet avis. Lisez donc « Lone Wolf & Cub », et faites vous le vôtre, d’avis. Vous ne le regretterez pas. :)
(Ah, et si la série continue comme ça ou s’améliore, c’est un 5 direct)
Tome 3 :
Peu de choses à en dire, c'est toujours aussi bon à tous les niveaux…
On remarquera tout de même qu'une des histoires nous fait découvrir plus avant le passé d'Ogami Itto et les raisons pour lesquelles il a décidé d'emprunter la voie de l'assassin. Une autre diffère de la majorité des intrigues montrées jusqu'à présent en ce qu'il ne s'agit pas d'un meurtre commandité, mais d'une rencontre fortuite avec un maître sabreur devenu "attraction de foire", aux convictions poussées.
Le ton général est toujours aussi farouche, sérieux, axé sur le code de l'honneur des samouraïs (code parfois flexible selon les intérêts desdits samouraïs, bien sûr… respecter la lettre plutôt que l'esprit conduit à de nombreuses dérives dont les personnages ne se privent pas).
C'est vraiment bien, mais la lecture de "La pierre et le sabre", d'Eiji Yoshikawa (857 pages, chez J'ai Lu) aidera peut-être à comprendre mieux encore un état d'esprit général somme toute complexe.
Ah, dernière différence notable : le berceau a disparu. :'(
Tome 5 :
Ahlala ! Probablement le meilleur des cinq premiers tomes ! Non seulement on retrouve toute l'ambiance et toute la force des autres épisodes, mais en plus l'histoire de fond est véritablement traitée ici, et progresse de manière vraiment prenante. Superbe !
Tome 7 :
La première histoire de ce volume est sans doute la première de la série où Lone Wolf résoud un "problème" non en combattant, mais avec son esprit. Ceux qui aiment les intrigues ploiticiennes avec multiples niveaux de subtilité vont être absolument ravis. Je regretterais juste que les auteurs n'aient pu s'empêcher de la conclure par un combat... car même quand Lone Wolf a "vaincu", les Yagyu ne s'avouent pas battus et essaient de résoudre par les armes ce qu'ils n'ont pu faire par la ruse, comportement plutôt puéril.
A noter que le personnage de Daigoro prend de la consistance. S'il doit être développé plus avant par la suite, ça risque d'être très intéressant.
Tome 8 :
Je ne devais pas être récéptif quand je l'ai lu. Les histoires m'ont paru incroyablement exagérées et répétitives...
Cette bd est la toute première que j'ai lue dans ma vie. Publiée à l'époque dans un hebdomadaire tv, elle m'enchantait littéralement. Des années aprés, en la relisant j'ai retrouvé les mêmes sensations du tout jeune gamin que j'étais. Ceci dit, mon avis sur cette bd n'est forcément pas objectif. Car les aventures de zig et puce appartiennent à une autre époque, un autre temps. Elles font partie de l'histoire de la bd. A découvrir donc avec un peu de recul et beaucoup de respect pour l'un des premiers grands auteurs de l'histoire du neuvième art.
Tout a été dit sur cette BD (ben oui, je suis le 14ème). Certes, le texte des bulles (tome 1) n'est pas terrible, certaines images insérées sont parfois incompréhensibles, il y a de nombreux personnages (on s'y perd parfois) mais quelle ambience ! L'auteur de sanctuaire (un autre chef d'oeuvre) reste modeste même dans ses références cinématographiques ou ses clins d'oeil mais SURTOUT va jusqu'au bout de sa logique : final implaccable et dur ! A relire absolument !
Ce premier tome, réalisé par le scénariste du troisième testament, annonce une BD de grande qualité. Le scénario, assez complexe, est bien ficelé et lance beaucoup de questions. Il s'agira à chaque fois d'un cycle composé de 2 bds, ce qui promet un second volet passionnant. Quant au dessin, j'adore, mais là, c'est plus personnel car c'est un peu spécial, donc à vous de voir.
Pour une fois que Jason abandonne les BD muettes, il se rattrape carrément avec cet album qui laisse une place de choix à des phylactères abondants. L'ambiance de cette "Bille Blanche" est très réussie avec un ton doux-amer, un ton très "british" qui cherche à résoudre une énigme entre deux tasses de thé parmi des personnages bien élevés et cultivés (même si le meurtrier est bien quelque part !).
Dans cette histoire, l'enquêteur venu depuis Kristiania (Oslo en 1909) a des réactions et surtout des façons de s'exprimer qui font de lui un lointain cousin d'un certain Hercule Poirot : raffiné, intelligent mais impitoyable, cet enquêteur est là pour découvrir le coupable. Certes on pourra regretter que même sans être enquêteur soi même, le lecteur découvre très très vite l'identité du meurtrier. Mais finalement et c'est là la force narrative de cet album, ce n'est pas vraiment là l'important. Non, car le récit est bien conduit, on est très impliqué dans cette aventure, on se sent aspiré par ces personnages doux, ce paysage minimaliste à l'extrême mais pourtant expressif à outrance. On est complètement sous le charme de ces mystères ingénieusement répartis à des endroits peut être attendus mais importants du récit. Et enfin on craque vraiment devant le dessin qui colle si bien à cette ambiance aigre-douce, avec l'arrivée d'une troisième couleur dans les BD de Jason qui lui permet de jouer sur les nuances afin de dépeindre les nuits norvégiennes, au centre de l'intrigue.
Ne connaissant pas le roman originel écrit par Stein Riverton, je ne peux juger de la fidélité de cette adaptation en BD. Toutefois comme souvent avec Jason, la lecture du char de fer est un moment d'une rare tendresse, un petit conte que l'on ne peut reposer avant de l'avoir terminé.
Voilà donc une bien belle réussite à découvrir d'urgence.
Avis sur le tome 1.
Sin City est un chef d’œuvre, quelle ambiance !
Cette ambiance est due aux techniques si particulières employées par Miller pour la narration et le graphisme.
Le dessin sublime est fait d’aplats de noir et de blanc. La narration à la première personne, celle attachante de "Marv" grosse brute sans pitié est fantastique.
Je me suis régalée à suivre Marv dans sa vengeance avec ses doutes et ses certitudes. C’est rondement mené, subliment mis en scène. Certains passages m’ont marqué, notamment le passage sous la pluie lorsque Marv crapahutant dans la forêt essaie de remettre en place les événements qui l’ont amené jusque là. Ces pages sont (pour moi) l’exemple même de l’excellence du graphisme et de la narration.
Sin City est une BD sans concession, noire, violente qui repousse les limites du genre policier /thriller.
Un tome à lui seul culte.
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Candélabres
Attention chef d'oeuvre ! J'ai rarement vu une bd aussi bien écrite que celle-là. Racontée de manière hyper maîtrisée, cette histoire fantastique est un modèle sur bien des plans. L'univers décrit tout d'abord. Trés riche, il regorge de personnages parfaitement identifiables, cohérents au regard de leur place dans l'intrige et d'une réelle profondeur dramatique. A la fin du troisième tome, on reste littéralement scotchés par l'histoire, sans trop savoir où elle va finalement nous conduire. C'est d'autant plus jubilatoire, que tous les éléments et les ressorts dramatiques présents et bien présents, sont défendus par un graphisme lumineux de précision et de sobriété. De la très grande bd fantastique. De celles qui prouvent qu'en bande dessinée, on peut aussi croiser la rigueur, l'exigence et l'imagination. Vite la suite....
Donjon Zenith
Génial et peu banal! Je viens de découvrir cette série, totalement par hasard. J'avais entendu parler de ce tour de force scénaristique et titanesque(100 albums par donjon) que les auteurs mettent en place avec Donjon, et je viens de consommer avidement cette première série. Donc sous un oeil irrémédiablement novice, car je n'avais jamais rien lu de Trondheim ou de Sfar, j'ai découvert cette BD. Je ne suis en rien déçue, je suis subjuguée par l'histoire, pleine de clins d'oeil, de situations comiques. L'univers jeu de rôle est extrêmement présent, et même pour une non-initiée comme moi, j'ai tout suivi. Le dessin m'a bien plu aussi, efficace et caricatural, un glossaire monstrueux trop "fun", des couleurs vives et pas mal d'expressions pour les personnages. Les décors sont chouettes aussi. Bref, une lecture fort sympathique, des héros attachants, un très bon moment passé en compagnie du Donjon. Pour la peine, j’attaque les autres Donjons.
La Vie est courte
Je suis un inconditionnel de Larcenet*, j'ai adoré tous les albums que j'ai lus de lui jusqu'à présent et "La vie est courte" ne fait pas exception! Comme ça a déjà été dit, cet album fait un peu penser à du Geluck, une illustration, un gag. Les illustrations... ben...j'aime, ya pas d'autre mots, c'est du Larcenet*. Quant à Thiriet, c'est bien simple, il cartonne! La quasi totalité des gags sont hilarants, on se demande où ils vont chercher tout ça! A lire absolument!
Le Réseau Bombyce
Je viens de lire les deux tomes et c'est vrai que c'est du tout bon. Le graphisme est très réussi, c'est vraiment beau. Les personnages sont chargés d'émotions, de réalisme et on ressent bien leur mal-être, leur inquiétude... Les couleurs sont bien choisies pour faire vivre ce monde et les décors sont remarquables. L'atmosphère de cvette quasi-Belle époque est palpable !! On est vraiment plongé dans ce monde si propice aux histoires sordides avec cependant une petite touche de beauté derrière. Le scénario est pas mal, plutôt centré sur les personnages et leur cavale, à la fois poursuivis par le baron et ses complices, et par leur passé. L'idée du snuff movie, pourquoi pas, mais en tout cas on ressent bien l'horreur des scènes !! C'est vraiment pas mal mais je reste à 4 tant que je n'aurais pas lu les suivants.
Lone Wolf & Cub
Zig et Puce
Cette bd est la toute première que j'ai lue dans ma vie. Publiée à l'époque dans un hebdomadaire tv, elle m'enchantait littéralement. Des années aprés, en la relisant j'ai retrouvé les mêmes sensations du tout jeune gamin que j'étais. Ceci dit, mon avis sur cette bd n'est forcément pas objectif. Car les aventures de zig et puce appartiennent à une autre époque, un autre temps. Elles font partie de l'histoire de la bd. A découvrir donc avec un peu de recul et beaucoup de respect pour l'un des premiers grands auteurs de l'histoire du neuvième art.
Zéro absolu
Tout a été dit sur cette BD (ben oui, je suis le 14ème). Certes, le texte des bulles (tome 1) n'est pas terrible, certaines images insérées sont parfois incompréhensibles, il y a de nombreux personnages (on s'y perd parfois) mais quelle ambience ! L'auteur de sanctuaire (un autre chef d'oeuvre) reste modeste même dans ses références cinématographiques ou ses clins d'oeil mais SURTOUT va jusqu'au bout de sa logique : final implaccable et dur ! A relire absolument !
W.E.S.T
Ce premier tome, réalisé par le scénariste du troisième testament, annonce une BD de grande qualité. Le scénario, assez complexe, est bien ficelé et lance beaucoup de questions. Il s'agira à chaque fois d'un cycle composé de 2 bds, ce qui promet un second volet passionnant. Quant au dessin, j'adore, mais là, c'est plus personnel car c'est un peu spécial, donc à vous de voir.
Le Char de fer
Pour une fois que Jason abandonne les BD muettes, il se rattrape carrément avec cet album qui laisse une place de choix à des phylactères abondants. L'ambiance de cette "Bille Blanche" est très réussie avec un ton doux-amer, un ton très "british" qui cherche à résoudre une énigme entre deux tasses de thé parmi des personnages bien élevés et cultivés (même si le meurtrier est bien quelque part !). Dans cette histoire, l'enquêteur venu depuis Kristiania (Oslo en 1909) a des réactions et surtout des façons de s'exprimer qui font de lui un lointain cousin d'un certain Hercule Poirot : raffiné, intelligent mais impitoyable, cet enquêteur est là pour découvrir le coupable. Certes on pourra regretter que même sans être enquêteur soi même, le lecteur découvre très très vite l'identité du meurtrier. Mais finalement et c'est là la force narrative de cet album, ce n'est pas vraiment là l'important. Non, car le récit est bien conduit, on est très impliqué dans cette aventure, on se sent aspiré par ces personnages doux, ce paysage minimaliste à l'extrême mais pourtant expressif à outrance. On est complètement sous le charme de ces mystères ingénieusement répartis à des endroits peut être attendus mais importants du récit. Et enfin on craque vraiment devant le dessin qui colle si bien à cette ambiance aigre-douce, avec l'arrivée d'une troisième couleur dans les BD de Jason qui lui permet de jouer sur les nuances afin de dépeindre les nuits norvégiennes, au centre de l'intrigue. Ne connaissant pas le roman originel écrit par Stein Riverton, je ne peux juger de la fidélité de cette adaptation en BD. Toutefois comme souvent avec Jason, la lecture du char de fer est un moment d'une rare tendresse, un petit conte que l'on ne peut reposer avant de l'avoir terminé. Voilà donc une bien belle réussite à découvrir d'urgence.
Sin City
Avis sur le tome 1. Sin City est un chef d’œuvre, quelle ambiance ! Cette ambiance est due aux techniques si particulières employées par Miller pour la narration et le graphisme. Le dessin sublime est fait d’aplats de noir et de blanc. La narration à la première personne, celle attachante de "Marv" grosse brute sans pitié est fantastique. Je me suis régalée à suivre Marv dans sa vengeance avec ses doutes et ses certitudes. C’est rondement mené, subliment mis en scène. Certains passages m’ont marqué, notamment le passage sous la pluie lorsque Marv crapahutant dans la forêt essaie de remettre en place les événements qui l’ont amené jusque là. Ces pages sont (pour moi) l’exemple même de l’excellence du graphisme et de la narration. Sin City est une BD sans concession, noire, violente qui repousse les limites du genre policier /thriller. Un tome à lui seul culte.