Un nouvel album de David B. c'est toujours quelque chose de précieux, de rare et de savoureux, forcément. Quand en plus cet album est un prolongement de son titre phare, "L'ascension du Haut-Mal", on ne peut qu'être plus ravi encore.
Car "Babel" est une sorte de continuité dans l'analyse de la maladie de son frère que l'auteur a si bien mise en images dans les 6 tomes parus à l'Association. Continuité mais avec une faille évidente toutefois : ici David B. est plus serein, il a mis la distance nécessaire entre lui et son propos, le fond de son album est moins violent car moins direct. Avec la parabole sur la guerre tribale en Afrique, il parvient à sortir de la maladie de son frère pour ouvrir les yeux sur les misères d'ailleurs et les accepter comme un tout, comme une vaste folie humaine dont on n'est que les pantins. La maladie, la fraternité, les médecines parallèles, les ancêtres, les rêves, les guerres, pour la première fois David B. semble les affronter avec sérénité. Plus encore, l'auteur apparaît ici vraiment avoir vaincu les traumatismes qui l'habitaient. On assiste ici à la naissance d'un nouveau David B. qui est allé au fond de son histoire, au terme du haut-mal de son frère Tito.
Ajoutez à cela un dessin superbe avec des allégories surréalistes qui lorgnent farouchement sur les créations les plus inspirées des maîtres du genre (le trompe-l'oeil "Mae west" de Salvador Dali notamment), et vous obtenez un ouvrage excellent. "Babel" est assurément indispensable pour tous les amateurs de l'excellent David B.
Voilà une BD historique d'excellente qualité.
Le dessin de Hermann y est superbe. Les premiers tomes sont beaux même sans avoir besoin de la couleur directe que j'aime tant chez lui, couleur directe que justement on retrouve dans les derniers albums parus de la série et ce de manière toujours aussi sympathique. Visuellement, je retrouve dans les Tours de Bois Maury le plaisir de chaque album que j'ai avec la série Jeremiah.
L'histoire y est "vraie", sans recherche du grand spectacle ou du scénario facile. On se sent vraiment entrer dans ce moyen-âge particulièrement véridique et sans maquillage. Les personnages sont très réalistes, sans héros beau/fort/intelligent à tel point que le héros change même au fil des tomes (le seigneur cède la place à l'écuyer puis à l'héritier...), et que ce dernier dans chaque album n'a rien du héros qui résoud tout et savue tout : il est juste acteur ou spectateur, comme un homme dans la vraie vie. En outre, les histoires en question, indépendantes ou presque pour chaque tome, sont intéressantes en elles-mêmes, permettant au lecteur de découvrir des aspects "véridiques" et justes de l'époque moyen-âgeuse, de France jusqu'aux limites de l'Europe.
Daffodil est le nouveau bébé de Frédéric Brrémaud chez Soleil après Robin Hood, Alienor et Sexy Gun. Une fois de plus il nous livre un scénario décalé qui peut plaire et déplaire.
L'histoire est rythmée par la course folle de ces 3 agents très spéciales. L'histoire est très sanglante et on se demande même ce qu'elle fait dans la Collection Start...L'humour n'est pas très plaisant, juste quelque piques de temps en temps grâce à Globuline et Roman. Achille est plus mystérieuse voire inquiétante, tandis que Daffodil est en retrait niveau personnalité par rapport à ses deux coéquipieres. Seul bémol, l'histoire avance peu, ce tome est surtout prétexte à présenter les personnages...
Le dessin de Rigano est proche de celui de Barbucci, très cartoon et il convient parfaitement à l'histoire déjantée de Daffodil. Les personnages principaux sont très bien stylisés et on les suit avec plaisir. Les couleurs de Paolo Lamanna à dominantes rouges et noires se marient très bien avec les dessins.
Bref Daffodil est une petite série qui divertit et j'attends la suite avec une certaine impatience !
Je ne vois pas vraiment quoi rajouter à toutes ces éloges, j'ai moi aussi lu avec curiosité cette série et j'ai été agréablement surpris.
L'histoire est poétique et on suit avec bonheur cet homme revenu à l'âge de 14 ans qui cherche à changer le cours du temps.
C'est beau, c'est frais, c'est un pur moment de bonheur que je ne saurais que conseiller !
Autant le premier tome est assez bon et laissait espérer une suite du même niveau, autant le second tome fait tache...
Au niveau du dessin, rien à redire, c'est beau, maitrisé. Sorel instaure une atmosphère énigmatique intéressante. Les couleurs sont spéciales, mais le tout rend très bien.
Le scénario qui est intéréssant dans le premier tome, fini en un grand n'importe quoi incompréhensible dans le second tome. On a droit à des lapins qui parle, des sirènes...et nombre de choses qui n'ont rien à faire dans l'histoire. La fin de l'histoire je l'ai pas trop bien compris mais rien ne me dit de me replonger dans ce second tome !!!
Bref une série qui aurait pu être bien mieux....elle est juste pas mal/bof !
3/5 pour le premier cycle
Troisième tome :
Là je suis soufflé O_O
Autant le premier cycle m'avait déçu, notamment le second tome qui m'a fait renoncer à l'achat, autant ce tome 3 est admirable !
Les dessins et couleurs sont superbes, je ne vois pas quoi dire d'autre concernant cela. Sorel a un style reconnaissable entre milles et c'est sublimes. Les couleurs ne font qu'accentuer cela et elles créent une ambiance oppréssante particulièrement réussie.
Pour ce qui est de l'histoire, là aussi je suis scié. J'ai lu l'album d'une traite tant elle m'a passionné. C'est très bien écrit, conté...etc J'ai frissonner par moment...etc.
Bref je suis agréablement surpris et même plus, sans doute un des albums indispensable de cette année 2004 Esperons que le 4e tome ne fasse pas retomber le soufflet comme l'a fait le tome 2...
Note : 4.5/5
Bilan : Je remonte à 4 et conseille l'achat du tome 3 surtout :)
Quel conteur-dessinateur ce Vanoli... j'ai véritablement été charmée.
Il possède tout ce que j'aime chez un artiste, du talent et de l'imagination.
Au-delà d'historiettes inouïes contenues dans ces 2 tomes, l'auteur applique un trait tortueux fait de dégradé fondu, un vrai régal pour l'esprit. Un dessin décalé et fabuleux. J'y ai vu l'inspiration de Van gogh et autres impressionistes de talent.
J'ai réellement adoré cette courte mais néanmoins intense lecture.
Si le graphisme vous transporte, que dire des histoires narrées dans un pure style chimérique et envoûtant.
L'imaginaire de Vanoli rejoint le monde parallèle situé juste avant l'heure du réveil.
Vous savez ce moment de rêve intense et tellement tangible. Il faut parfois quelques minutes pour comprendre que ce n'était qu'un monde d'extravagances et que la cruelle réalité d'un radio-réveil tonitruant vous fouette la tête et vous ramène sur terre.
Eh bien en lisant les contes de la désolation, j'ai eu l'impression de flotter dans cette sphère onirique. J'y ai retrouvé ces instants magiques et très poétiques. mais rassurez-vous le réveil n'est pas aussi douloureux que celui du matin.
Par conséquent je ne saurais que conseiller la lecture de ces livres aux âmes de poêtes et autres rêveurs impétueux. N'y cherchez pas l'ordinaire ou basique littérature illustrée car vous seriez déçu. Plongez plutôt dans ce monde étrangement fascinant: l'esprit de Vanoli...
Sympatoche ce truc, très sympatoche même.
Whamo a un style qui peut paraître assez peu original, mais je m'y suis bien fait, le style est régulier, lisse et sans bavure, rien à redire. C'est surtout les couleurs qui me gênent... Lerolle aurait carrément pu se déchirer un peu plus pour faire un truc moins flashy... Tant pis.
Ce premier tome pose assez vite l'univers présenté et nous lance immédiatement dans l'aventure. Le problème de ce genre de chose, c'est que la présentation des perso est succinte et forcement caricaturale (oui, je sais, je ne suis jamais content, je "repproche" souvent à JD Morvan de n'être pas assez incisif dans ses premiers tomes, mais là, c'est presque l'autre extrème).
Ceci dit, le monde et l'aventure me plaisent bien, y a moyen de faire une sacré bonne série, même s'il y a peu de chance pour que ça devienne la série du siècle ;)
Alors là, je suis sur le cul ! Autant je ne suis pas le fan absolu de Rosinski, autant cet album est graphiquement tout simplement magnifique ! Je suis sous le charme... C'est largement au dessus de Thorgal, Western ou autre chninkel, c'est indéniable.
On m'avait prevenu que c'était largement inspiré par le Comte de Monte-Christo, et je ne peux que le confirmer. Ceci dit, j'ai beaucoup aimé le Comte de Monte-Christo, j'avais donc des chances d'aimer le Comte de Skarbek (le nom est juste moins poétique et moins facile à prononcer)
Je n'ai pas été déçu, loin de là même. Cet album est rondement mené, certes sans grande originalité scénaristique, mais il n'y a pas de failles, tout est carré (sauf le final de la main, mais passons). Du coup, la lecture se fait facilement et on savoure pleinement le récit.
J'ai vraiment senti une frustration monter lorsque j'ai terminé la lecture de ce premier tome... vivement le 2e et dernier !
Je viens justement de me procurer ce mini-album dans la collection Librio (qui soit dit en passant a amélioré la qualité de son papier et la solidité de ses couvertures, tout en augmentant un peu le prix de vente) et j'ai franchement été charmé.
Tout d'abord par le dessin. Tardi y emprunte le style des gravures anciennes, le tout mis en page dans un cadrage style art déco : le résultat est excellent et superbe. Ce dessin noir et blanc tout en trait et en obscurité m'a rappelé Cromwell Stone d'Andreas. Et pour une fois, les visages des personnages de Tardi, que d'habitude je trouve un peu trop exagérés et grossiers, collent parfaitement bien au reste du dessin. Cette Bd est donc particulièrement belle et c'en est dommage d'avoir une version réduite de ces dessins due à la petite taille de l'édition Librio.
Ensuite, il y a le scénario. Ca ressemble à la fois à du Jules Verne et à du Edgar Poe. Il mêle l'aventure et le mystère qu'on pourrait apparenter à du fantastique mais qui se révèle de la science-fiction à la façon dont l'imaginait Verne en son temps. L'histoire n'est pas bête du tout et bien racontée. Elle ne se veut pourtant pas l'égale de scénarios complexes comme on peut en trouver de nos jours : elle a la fraicheur et la naïveté des histoires du siècle dernier auxquelles elle rend hommage.
Comparée à d'autres BDs de Tardi, j'ai trouvé la narration bien plus fluide : on y suit l'intrigue simplement et confortablement, profitant de l'ambiance et du mystère. Tout ce qui se passe est décrit dans les cases de narration et on n'a plus qu'à se laisser porter par l'histoire.
La fin de cette Bd est à la fois grandiose (dans le sens grand spectacle comme une fin de film à grand public) mais aussi naïve, comme la fin d'un livre d'aventure du siècle dernier où tout se passe très vite et sans trop se soucier de la cohérence de tous les détails scénaristiques. Mais justement là, jai trouvé que ça passait très bien, car ça ne se prenait pas vraiment au sérieux. La dernière case me faisait d'ailleurs franchement penser à la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, avec son texte de fin qui présage de futures aventures et de grands dangers.
Bref, un très bel ouvrage, beau, frais, intelligent et agréable. Pas déçu de mon achat, si ce n'est que finalement, je n'aurais pas craché sur une plus grande édition.
Je viens d'achever cette BD (qui n'existe désormais qu'en intégrale) et je suis très emballée. A priori ce n'est pas vraiment mon style car je ne suis pas fan de Sfar. Je l'ai surtout acheté car l'univers me plaisait bien et en fin de compte, je suis loin d'être déçue!
Si le dessin ne m'emballe pas outre-mesure, les couleurs sont néanmoins superbes et après-coup, le style de Sfar correspond bien à l'esprit voulu. Les dialogues constituent un bijou d'humour, d'inventivité alliant parler franc et vocabulaire châtié. L'univers féérique est loin d'être naïf grâce au personnage ridiculement horrible de Scarlett, le pirate. Quant à Petrus Barbygére, l'elficologue, il est à la hauteur des héros de cape et d'épée bourrus et courreurs de jupons d'autrefois. Sans oublier les autres personnages hauts en couleurs qui agrémentent la série.
En bref, une très agréable BD au scénario soigné et empli de perles allié à un dessin particulier qui se prête bien au vaste bestiaire féérique et monstrueux de Dubois.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Babel (Vertige Graphic)
Un nouvel album de David B. c'est toujours quelque chose de précieux, de rare et de savoureux, forcément. Quand en plus cet album est un prolongement de son titre phare, "L'ascension du Haut-Mal", on ne peut qu'être plus ravi encore. Car "Babel" est une sorte de continuité dans l'analyse de la maladie de son frère que l'auteur a si bien mise en images dans les 6 tomes parus à l'Association. Continuité mais avec une faille évidente toutefois : ici David B. est plus serein, il a mis la distance nécessaire entre lui et son propos, le fond de son album est moins violent car moins direct. Avec la parabole sur la guerre tribale en Afrique, il parvient à sortir de la maladie de son frère pour ouvrir les yeux sur les misères d'ailleurs et les accepter comme un tout, comme une vaste folie humaine dont on n'est que les pantins. La maladie, la fraternité, les médecines parallèles, les ancêtres, les rêves, les guerres, pour la première fois David B. semble les affronter avec sérénité. Plus encore, l'auteur apparaît ici vraiment avoir vaincu les traumatismes qui l'habitaient. On assiste ici à la naissance d'un nouveau David B. qui est allé au fond de son histoire, au terme du haut-mal de son frère Tito. Ajoutez à cela un dessin superbe avec des allégories surréalistes qui lorgnent farouchement sur les créations les plus inspirées des maîtres du genre (le trompe-l'oeil "Mae west" de Salvador Dali notamment), et vous obtenez un ouvrage excellent. "Babel" est assurément indispensable pour tous les amateurs de l'excellent David B.
Les Tours de Bois-Maury
Voilà une BD historique d'excellente qualité. Le dessin de Hermann y est superbe. Les premiers tomes sont beaux même sans avoir besoin de la couleur directe que j'aime tant chez lui, couleur directe que justement on retrouve dans les derniers albums parus de la série et ce de manière toujours aussi sympathique. Visuellement, je retrouve dans les Tours de Bois Maury le plaisir de chaque album que j'ai avec la série Jeremiah. L'histoire y est "vraie", sans recherche du grand spectacle ou du scénario facile. On se sent vraiment entrer dans ce moyen-âge particulièrement véridique et sans maquillage. Les personnages sont très réalistes, sans héros beau/fort/intelligent à tel point que le héros change même au fil des tomes (le seigneur cède la place à l'écuyer puis à l'héritier...), et que ce dernier dans chaque album n'a rien du héros qui résoud tout et savue tout : il est juste acteur ou spectateur, comme un homme dans la vraie vie. En outre, les histoires en question, indépendantes ou presque pour chaque tome, sont intéressantes en elles-mêmes, permettant au lecteur de découvrir des aspects "véridiques" et justes de l'époque moyen-âgeuse, de France jusqu'aux limites de l'Europe.
Daffodil
Daffodil est le nouveau bébé de Frédéric Brrémaud chez Soleil après Robin Hood, Alienor et Sexy Gun. Une fois de plus il nous livre un scénario décalé qui peut plaire et déplaire. L'histoire est rythmée par la course folle de ces 3 agents très spéciales. L'histoire est très sanglante et on se demande même ce qu'elle fait dans la Collection Start...L'humour n'est pas très plaisant, juste quelque piques de temps en temps grâce à Globuline et Roman. Achille est plus mystérieuse voire inquiétante, tandis que Daffodil est en retrait niveau personnalité par rapport à ses deux coéquipieres. Seul bémol, l'histoire avance peu, ce tome est surtout prétexte à présenter les personnages... Le dessin de Rigano est proche de celui de Barbucci, très cartoon et il convient parfaitement à l'histoire déjantée de Daffodil. Les personnages principaux sont très bien stylisés et on les suit avec plaisir. Les couleurs de Paolo Lamanna à dominantes rouges et noires se marient très bien avec les dessins. Bref Daffodil est une petite série qui divertit et j'attends la suite avec une certaine impatience !
Quartier lointain
Je ne vois pas vraiment quoi rajouter à toutes ces éloges, j'ai moi aussi lu avec curiosité cette série et j'ai été agréablement surpris. L'histoire est poétique et on suit avec bonheur cet homme revenu à l'âge de 14 ans qui cherche à changer le cours du temps. C'est beau, c'est frais, c'est un pur moment de bonheur que je ne saurais que conseiller !
Algernon Woodcock
Autant le premier tome est assez bon et laissait espérer une suite du même niveau, autant le second tome fait tache... Au niveau du dessin, rien à redire, c'est beau, maitrisé. Sorel instaure une atmosphère énigmatique intéressante. Les couleurs sont spéciales, mais le tout rend très bien. Le scénario qui est intéréssant dans le premier tome, fini en un grand n'importe quoi incompréhensible dans le second tome. On a droit à des lapins qui parle, des sirènes...et nombre de choses qui n'ont rien à faire dans l'histoire. La fin de l'histoire je l'ai pas trop bien compris mais rien ne me dit de me replonger dans ce second tome !!! Bref une série qui aurait pu être bien mieux....elle est juste pas mal/bof ! 3/5 pour le premier cycle Troisième tome : Là je suis soufflé O_O Autant le premier cycle m'avait déçu, notamment le second tome qui m'a fait renoncer à l'achat, autant ce tome 3 est admirable ! Les dessins et couleurs sont superbes, je ne vois pas quoi dire d'autre concernant cela. Sorel a un style reconnaissable entre milles et c'est sublimes. Les couleurs ne font qu'accentuer cela et elles créent une ambiance oppréssante particulièrement réussie. Pour ce qui est de l'histoire, là aussi je suis scié. J'ai lu l'album d'une traite tant elle m'a passionné. C'est très bien écrit, conté...etc J'ai frissonner par moment...etc. Bref je suis agréablement surpris et même plus, sans doute un des albums indispensable de cette année 2004 Esperons que le 4e tome ne fasse pas retomber le soufflet comme l'a fait le tome 2... Note : 4.5/5 Bilan : Je remonte à 4 et conseille l'achat du tome 3 surtout :)
Contes de la désolation
Quel conteur-dessinateur ce Vanoli... j'ai véritablement été charmée. Il possède tout ce que j'aime chez un artiste, du talent et de l'imagination. Au-delà d'historiettes inouïes contenues dans ces 2 tomes, l'auteur applique un trait tortueux fait de dégradé fondu, un vrai régal pour l'esprit. Un dessin décalé et fabuleux. J'y ai vu l'inspiration de Van gogh et autres impressionistes de talent. J'ai réellement adoré cette courte mais néanmoins intense lecture. Si le graphisme vous transporte, que dire des histoires narrées dans un pure style chimérique et envoûtant. L'imaginaire de Vanoli rejoint le monde parallèle situé juste avant l'heure du réveil. Vous savez ce moment de rêve intense et tellement tangible. Il faut parfois quelques minutes pour comprendre que ce n'était qu'un monde d'extravagances et que la cruelle réalité d'un radio-réveil tonitruant vous fouette la tête et vous ramène sur terre. Eh bien en lisant les contes de la désolation, j'ai eu l'impression de flotter dans cette sphère onirique. J'y ai retrouvé ces instants magiques et très poétiques. mais rassurez-vous le réveil n'est pas aussi douloureux que celui du matin. Par conséquent je ne saurais que conseiller la lecture de ces livres aux âmes de poêtes et autres rêveurs impétueux. N'y cherchez pas l'ordinaire ou basique littérature illustrée car vous seriez déçu. Plongez plutôt dans ce monde étrangement fascinant: l'esprit de Vanoli...
Fléau.world
Sympatoche ce truc, très sympatoche même. Whamo a un style qui peut paraître assez peu original, mais je m'y suis bien fait, le style est régulier, lisse et sans bavure, rien à redire. C'est surtout les couleurs qui me gênent... Lerolle aurait carrément pu se déchirer un peu plus pour faire un truc moins flashy... Tant pis. Ce premier tome pose assez vite l'univers présenté et nous lance immédiatement dans l'aventure. Le problème de ce genre de chose, c'est que la présentation des perso est succinte et forcement caricaturale (oui, je sais, je ne suis jamais content, je "repproche" souvent à JD Morvan de n'être pas assez incisif dans ses premiers tomes, mais là, c'est presque l'autre extrème). Ceci dit, le monde et l'aventure me plaisent bien, y a moyen de faire une sacré bonne série, même s'il y a peu de chance pour que ça devienne la série du siècle ;)
La Vengeance du Comte Skarbek
Alors là, je suis sur le cul ! Autant je ne suis pas le fan absolu de Rosinski, autant cet album est graphiquement tout simplement magnifique ! Je suis sous le charme... C'est largement au dessus de Thorgal, Western ou autre chninkel, c'est indéniable. On m'avait prevenu que c'était largement inspiré par le Comte de Monte-Christo, et je ne peux que le confirmer. Ceci dit, j'ai beaucoup aimé le Comte de Monte-Christo, j'avais donc des chances d'aimer le Comte de Skarbek (le nom est juste moins poétique et moins facile à prononcer) Je n'ai pas été déçu, loin de là même. Cet album est rondement mené, certes sans grande originalité scénaristique, mais il n'y a pas de failles, tout est carré (sauf le final de la main, mais passons). Du coup, la lecture se fait facilement et on savoure pleinement le récit. J'ai vraiment senti une frustration monter lorsque j'ai terminé la lecture de ce premier tome... vivement le 2e et dernier !
Le Démon des glaces
Je viens justement de me procurer ce mini-album dans la collection Librio (qui soit dit en passant a amélioré la qualité de son papier et la solidité de ses couvertures, tout en augmentant un peu le prix de vente) et j'ai franchement été charmé. Tout d'abord par le dessin. Tardi y emprunte le style des gravures anciennes, le tout mis en page dans un cadrage style art déco : le résultat est excellent et superbe. Ce dessin noir et blanc tout en trait et en obscurité m'a rappelé Cromwell Stone d'Andreas. Et pour une fois, les visages des personnages de Tardi, que d'habitude je trouve un peu trop exagérés et grossiers, collent parfaitement bien au reste du dessin. Cette Bd est donc particulièrement belle et c'en est dommage d'avoir une version réduite de ces dessins due à la petite taille de l'édition Librio. Ensuite, il y a le scénario. Ca ressemble à la fois à du Jules Verne et à du Edgar Poe. Il mêle l'aventure et le mystère qu'on pourrait apparenter à du fantastique mais qui se révèle de la science-fiction à la façon dont l'imaginait Verne en son temps. L'histoire n'est pas bête du tout et bien racontée. Elle ne se veut pourtant pas l'égale de scénarios complexes comme on peut en trouver de nos jours : elle a la fraicheur et la naïveté des histoires du siècle dernier auxquelles elle rend hommage. Comparée à d'autres BDs de Tardi, j'ai trouvé la narration bien plus fluide : on y suit l'intrigue simplement et confortablement, profitant de l'ambiance et du mystère. Tout ce qui se passe est décrit dans les cases de narration et on n'a plus qu'à se laisser porter par l'histoire. La fin de cette Bd est à la fois grandiose (dans le sens grand spectacle comme une fin de film à grand public) mais aussi naïve, comme la fin d'un livre d'aventure du siècle dernier où tout se passe très vite et sans trop se soucier de la cohérence de tous les détails scénaristiques. Mais justement là, jai trouvé que ça passait très bien, car ça ne se prenait pas vraiment au sérieux. La dernière case me faisait d'ailleurs franchement penser à la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, avec son texte de fin qui présage de futures aventures et de grands dangers. Bref, un très bel ouvrage, beau, frais, intelligent et agréable. Pas déçu de mon achat, si ce n'est que finalement, je n'aurais pas craché sur une plus grande édition.
Petrus Barbygère
Je viens d'achever cette BD (qui n'existe désormais qu'en intégrale) et je suis très emballée. A priori ce n'est pas vraiment mon style car je ne suis pas fan de Sfar. Je l'ai surtout acheté car l'univers me plaisait bien et en fin de compte, je suis loin d'être déçue! Si le dessin ne m'emballe pas outre-mesure, les couleurs sont néanmoins superbes et après-coup, le style de Sfar correspond bien à l'esprit voulu. Les dialogues constituent un bijou d'humour, d'inventivité alliant parler franc et vocabulaire châtié. L'univers féérique est loin d'être naïf grâce au personnage ridiculement horrible de Scarlett, le pirate. Quant à Petrus Barbygére, l'elficologue, il est à la hauteur des héros de cape et d'épée bourrus et courreurs de jupons d'autrefois. Sans oublier les autres personnages hauts en couleurs qui agrémentent la série. En bref, une très agréable BD au scénario soigné et empli de perles allié à un dessin particulier qui se prête bien au vaste bestiaire féérique et monstrueux de Dubois.