Rien que des histoires dans la lignée exacte du genre moyenâgeux: châteaux, fées, seigneurs, sorcières, mages, traîtres, ménestrels, saltimbanques, batailles, auberges, cavalcades. Rien qui n'ait déjà été lu ou peu s'en faut. Rien d'autre? Alors pourquoi achetais-je sans feuilleter le dernier tome paru? Pourquoi donc n'oubliais-je jamais la personne à qui j'ai prêté un tome? Quoi encore?
Le dessin est un peu trop dense, mais si on frôle parfois l'ennui ou le déjà vu, on ne peut pas reprocher grand chose à cette série bien menée.
« Culte » me gène un peu. Mais c'est une histoire que je relis souvent pour son atmosphère, son dessin, l'évasion subtile vers un monde qui n'a pas d'égal. L'insensé y côtoie un quotidien qu'on pourrait dire nôtre. Rare BD où tous les ages y trouveront leur plaisir (avec "la nef des fous" peut-être si ce n'était pas si compliqué!). La beauté des architectures et des machines est fascinante sur un dessin d'une clarté et d'une fluidité rare.
Culte? Attendons la fin! Car on attend depuis longtemps la fin, au moins la suite.
L'ambiance est très réussie. L'action ou plutôt les actions (car il faut suivre beaucoup de thèmes concurrents (?) ou chaque fois qu'on apprend quelque chose c'est un mystère de plus!) sont menées avec une maestria rarement rencontrée dans les "petits Mickey".
"Aquablue" est une des ces séries mythiques que je n'avais jamais lues. Voilà, ce manque est comblé. Pour tout dire, je suis agréablement surpris, la série n'a finalement pas tant vieillie que ça. Bon les couleurs ont certes un petit côté rétro (je n'ai pas vu ce que donnent les rééditions recolorisées mais c'est plutôt une bonne idée) mais rien de vraiment insupportable. Le dessin de Vatine est vraiment efficace, j'aime assez la patte de ce gars. Paradoxalement, le changement de dessinateur sur le cinquième et dernier tome du premier cycle (Tota) qui a du énerver plus d'un lecteur ne m'a pas gêné outre mesure; il a eu le mérite de ne pas singer Vatine et d'imposer son style.
Le scénar de Cailleteau, s'il n'est pas brillantissime, est quand même sacrément bien foutu. L'univers est formidablement posé et il déroule les fils de l'intrigue en 5 tomes bien torché, sous fond de discours écolo plutôt avant-gardiste pour l'époque. Bref le premier cycle est un immanquable.
Les deux autres cycles qui déchainent les passions (c'est vrai qu'il n'y a pas grand rapport avec la planète Aquablue) ne sont pas des bouses infames loin de là. On est dans des thrillers plus conventionnels mais ça se lit plutôt bien, le côté humaniste du troisième cycle ne fait pas trop dans le larmoyant pesant; bref, sans être des immanquables, les deux cycles suivants ne gachent en rien le premier cycle. Les trois étant de plus totalement indépendants, rien ne vous empèche de vous arrêter avant.
C’est la première bd d’Altan que je lis, et j’ai été littéralement soufflé par l’originalité du ton ! L’humour d’Ada dans la jungle est acide, très acide, véritablement politiquement incorrect. Le ton est sans cesse décalé. Les personnages sont tous ignobles et peu ragoûtants, même l’héroïne Ada est tournée en dérision dans la manière outrancière dont elle se pare de toutes les vertus. La manière dont elle traite Carmen, sa domestique espagnole est proprement ignoble. La moitié des personnages sont racistes… Et je ne parle pas du portrait d’Hitler , complètement anti-historique…
Difficile de décrire une bd d’Altan à ceux qui n’en ont jamais lu, car c’est un auteur profondément original. Son dessin, tout d’abord, est extrêmement particulier, je ne vois aucune référence ou similitude évidente à citer. Y’a peut-être quelque chose de Tardi dans sa manière de mettre en scène les personnages de manière frontale, mais cela s’arrête là. A ses particularités graphique, il faut ajouter l’inventivité narrative qui consiste à commenter les cases par-dessous avec des phrases humoristiques plutôt lapidaires. La dérision est permanente, l’auteur se moque lui-même des clichés qu’il utilise, remet constamment en doute les motivations de personnages et les codes moraux et sociaux. Chez Altan, il n’y a pas de premier degré, on passe directement du deuxième au 26e degré…J’imagine que beaucoup de lecteurs risquent de trouver cela très déroutant, limite indigeste, moi j’ai trouvé ça totalement irrésistible. J'aurais bien donné 5 étoiles à cet album s'il n'y avait pas quelques longueurs... J'espère trouver prochainement le tome 2, malheureusement épuisé..
Dès les premières pages, j'ai trouvé l'histoire sympa. Un monde qui ne vivrait, penserait, ne mangerait qu'au travers du chewing-gum, c'est une idée originale pour représenter une société totalitaire, où le maître à penser, le chef de l'Etat est aussi l'industriel le plus puissant (le seul ?). J'ai pensé à quelques albums de Spirou et Fantasio, période Franquin. Le scénario ménage quelques surprises, et le dessin caricatural et caricaturiste de Killoffer rend l'ensemble très agréable à lire.
Tirabosco est un auteur à suivre. Son dernier album le prouve avec bonheur. Une histoire de secret familial, d'esprits des bois, d'amours contrariées... Une simplicité du sujet qui n'est pas désagréable, servie par le dessin tout en pastels de l'auteur, un vrai régal pour les yeux. Curieusement, j'aurais plutôt vu cette histoire dans un format plus réduit. Mais ne boudons pas notre plaisir et lisons ce bel album, dont chaque case est un petit tableau. :)
Cette série qui faillit s'appeler "Addidas mais pas comme les chaussures" est une belle réussite, comme tout ce que j'ai pu lire de Peeters jusqu'à présent (même s'il n'est qu'au dessin ici). Ce qui est surprenant c'est que je suis loin d'être fan de tout ce que j'ai pu lire de Wazem par contre.
Le dessin de Peeters est toujours aussi touchant, à l'identique d'une histoire mêlant allégrement cheminées, maladie inconnue et gros gorilles. J'aime cet enchevêtrement de situations, ces touches de poésie, la finesse qui se dégage de cette série. Dommage que ça se lise si rapidement, je suis d'accord avec ThePat, un autre format aurait été nettement plus adéquat.
Une baffe énôôôôôôrme !
Autant, j'ai trouvé les premiers tomes juste biens, autant la série est tout à fait extraordinaire ensuite.
Monster m'avait déjà impressionné, et je ne pensais pas trouver là une série encore meilleure, mais il n'y a pas à tortiller, 20th century boys est bien un ton au dessus.
En fait, je suis admiratif devant cette maitrise scénaristique, passant d'une époque à l'autre sans pour autant rendre le récit confus. Loin de là même, tout s'enchaine avec une fluidité et une rapidité sans faille, chaque époque apportant une dimension supplémentaire à cette histoire.
J'ai été littéralement happé par cette histoire, dévorant chaque tome avec avidité, la tension ne faisant que monter un peu plus à chaque page.
C'est véritablement du grand art...
J'ai découvert assez vite cette BD lorsqu'elle est sortie car j'avais déjà lu du Tanigushi. J'ai été d'emblée emballé par cette histoire.
Sans pouvoir expliquer pourquoi, je trouve que cette BD frappe beaucoup plus fort que "le journal de mon père".
Il y a tellement de finesse, de justesse dans cette fiction. C'est extraordinairement touchant. On s'identifie immédiatement à cet homme, qui en effet n'a jamais rêvé de vivre quelque chose comme ça. En plus j'ai vraiment eu un sacré surprise en découvrant que le second tome n'avait absolument rien à envier au premier.
Cependant, c'est après avoir fini et apprécié cette BD que j'ai du admettre que je ne l'avais pas lue avec le soin nécessaire. En effet, notre ami JC m'en a fait la démonstration. S'il n'est pas connu dans le monde entier pour détenir le record de vitesse de lecture de BD, cela lui permet au moins d'en retirer toute la finesse.
Des symétries ou des symboles, cette histoire en regorge. La finesse du dessin est en outre un vrai régal.
Cette BD est ce que j'ai lu de mieux comme réflexion sur le bonheur. On s'approche ici de la perfection.
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Percevan
Rien que des histoires dans la lignée exacte du genre moyenâgeux: châteaux, fées, seigneurs, sorcières, mages, traîtres, ménestrels, saltimbanques, batailles, auberges, cavalcades. Rien qui n'ait déjà été lu ou peu s'en faut. Rien d'autre? Alors pourquoi achetais-je sans feuilleter le dernier tome paru? Pourquoi donc n'oubliais-je jamais la personne à qui j'ai prêté un tome? Quoi encore? Le dessin est un peu trop dense, mais si on frôle parfois l'ennui ou le déjà vu, on ne peut pas reprocher grand chose à cette série bien menée.
Horologiom
« Culte » me gène un peu. Mais c'est une histoire que je relis souvent pour son atmosphère, son dessin, l'évasion subtile vers un monde qui n'a pas d'égal. L'insensé y côtoie un quotidien qu'on pourrait dire nôtre. Rare BD où tous les ages y trouveront leur plaisir (avec "la nef des fous" peut-être si ce n'était pas si compliqué!). La beauté des architectures et des machines est fascinante sur un dessin d'une clarté et d'une fluidité rare.
La Nef des fous
Culte? Attendons la fin! Car on attend depuis longtemps la fin, au moins la suite. L'ambiance est très réussie. L'action ou plutôt les actions (car il faut suivre beaucoup de thèmes concurrents (?) ou chaque fois qu'on apprend quelque chose c'est un mystère de plus!) sont menées avec une maestria rarement rencontrée dans les "petits Mickey".
Aquablue
"Aquablue" est une des ces séries mythiques que je n'avais jamais lues. Voilà, ce manque est comblé. Pour tout dire, je suis agréablement surpris, la série n'a finalement pas tant vieillie que ça. Bon les couleurs ont certes un petit côté rétro (je n'ai pas vu ce que donnent les rééditions recolorisées mais c'est plutôt une bonne idée) mais rien de vraiment insupportable. Le dessin de Vatine est vraiment efficace, j'aime assez la patte de ce gars. Paradoxalement, le changement de dessinateur sur le cinquième et dernier tome du premier cycle (Tota) qui a du énerver plus d'un lecteur ne m'a pas gêné outre mesure; il a eu le mérite de ne pas singer Vatine et d'imposer son style. Le scénar de Cailleteau, s'il n'est pas brillantissime, est quand même sacrément bien foutu. L'univers est formidablement posé et il déroule les fils de l'intrigue en 5 tomes bien torché, sous fond de discours écolo plutôt avant-gardiste pour l'époque. Bref le premier cycle est un immanquable. Les deux autres cycles qui déchainent les passions (c'est vrai qu'il n'y a pas grand rapport avec la planète Aquablue) ne sont pas des bouses infames loin de là. On est dans des thrillers plus conventionnels mais ça se lit plutôt bien, le côté humaniste du troisième cycle ne fait pas trop dans le larmoyant pesant; bref, sans être des immanquables, les deux cycles suivants ne gachent en rien le premier cycle. Les trois étant de plus totalement indépendants, rien ne vous empèche de vous arrêter avant.
Ada
C’est la première bd d’Altan que je lis, et j’ai été littéralement soufflé par l’originalité du ton ! L’humour d’Ada dans la jungle est acide, très acide, véritablement politiquement incorrect. Le ton est sans cesse décalé. Les personnages sont tous ignobles et peu ragoûtants, même l’héroïne Ada est tournée en dérision dans la manière outrancière dont elle se pare de toutes les vertus. La manière dont elle traite Carmen, sa domestique espagnole est proprement ignoble. La moitié des personnages sont racistes… Et je ne parle pas du portrait d’Hitler , complètement anti-historique… Difficile de décrire une bd d’Altan à ceux qui n’en ont jamais lu, car c’est un auteur profondément original. Son dessin, tout d’abord, est extrêmement particulier, je ne vois aucune référence ou similitude évidente à citer. Y’a peut-être quelque chose de Tardi dans sa manière de mettre en scène les personnages de manière frontale, mais cela s’arrête là. A ses particularités graphique, il faut ajouter l’inventivité narrative qui consiste à commenter les cases par-dessous avec des phrases humoristiques plutôt lapidaires. La dérision est permanente, l’auteur se moque lui-même des clichés qu’il utilise, remet constamment en doute les motivations de personnages et les codes moraux et sociaux. Chez Altan, il n’y a pas de premier degré, on passe directement du deuxième au 26e degré…J’imagine que beaucoup de lecteurs risquent de trouver cela très déroutant, limite indigeste, moi j’ai trouvé ça totalement irrésistible. J'aurais bien donné 5 étoiles à cet album s'il n'y avait pas quelques longueurs... J'espère trouver prochainement le tome 2, malheureusement épuisé..
Viva pâtàmâch !
Dès les premières pages, j'ai trouvé l'histoire sympa. Un monde qui ne vivrait, penserait, ne mangerait qu'au travers du chewing-gum, c'est une idée originale pour représenter une société totalitaire, où le maître à penser, le chef de l'Etat est aussi l'industriel le plus puissant (le seul ?). J'ai pensé à quelques albums de Spirou et Fantasio, période Franquin. Le scénario ménage quelques surprises, et le dessin caricatural et caricaturiste de Killoffer rend l'ensemble très agréable à lire.
L'Oeil de la Forêt
Tirabosco est un auteur à suivre. Son dernier album le prouve avec bonheur. Une histoire de secret familial, d'esprits des bois, d'amours contrariées... Une simplicité du sujet qui n'est pas désagréable, servie par le dessin tout en pastels de l'auteur, un vrai régal pour les yeux. Curieusement, j'aurais plutôt vu cette histoire dans un format plus réduit. Mais ne boudons pas notre plaisir et lisons ce bel album, dont chaque case est un petit tableau. :)
Koma
Cette série qui faillit s'appeler "Addidas mais pas comme les chaussures" est une belle réussite, comme tout ce que j'ai pu lire de Peeters jusqu'à présent (même s'il n'est qu'au dessin ici). Ce qui est surprenant c'est que je suis loin d'être fan de tout ce que j'ai pu lire de Wazem par contre. Le dessin de Peeters est toujours aussi touchant, à l'identique d'une histoire mêlant allégrement cheminées, maladie inconnue et gros gorilles. J'aime cet enchevêtrement de situations, ces touches de poésie, la finesse qui se dégage de cette série. Dommage que ça se lise si rapidement, je suis d'accord avec ThePat, un autre format aurait été nettement plus adéquat.
20th Century Boys
Une baffe énôôôôôôrme ! Autant, j'ai trouvé les premiers tomes juste biens, autant la série est tout à fait extraordinaire ensuite. Monster m'avait déjà impressionné, et je ne pensais pas trouver là une série encore meilleure, mais il n'y a pas à tortiller, 20th century boys est bien un ton au dessus. En fait, je suis admiratif devant cette maitrise scénaristique, passant d'une époque à l'autre sans pour autant rendre le récit confus. Loin de là même, tout s'enchaine avec une fluidité et une rapidité sans faille, chaque époque apportant une dimension supplémentaire à cette histoire. J'ai été littéralement happé par cette histoire, dévorant chaque tome avec avidité, la tension ne faisant que monter un peu plus à chaque page. C'est véritablement du grand art...
Quartier lointain
J'ai découvert assez vite cette BD lorsqu'elle est sortie car j'avais déjà lu du Tanigushi. J'ai été d'emblée emballé par cette histoire. Sans pouvoir expliquer pourquoi, je trouve que cette BD frappe beaucoup plus fort que "le journal de mon père". Il y a tellement de finesse, de justesse dans cette fiction. C'est extraordinairement touchant. On s'identifie immédiatement à cet homme, qui en effet n'a jamais rêvé de vivre quelque chose comme ça. En plus j'ai vraiment eu un sacré surprise en découvrant que le second tome n'avait absolument rien à envier au premier. Cependant, c'est après avoir fini et apprécié cette BD que j'ai du admettre que je ne l'avais pas lue avec le soin nécessaire. En effet, notre ami JC m'en a fait la démonstration. S'il n'est pas connu dans le monde entier pour détenir le record de vitesse de lecture de BD, cela lui permet au moins d'en retirer toute la finesse. Des symétries ou des symboles, cette histoire en regorge. La finesse du dessin est en outre un vrai régal. Cette BD est ce que j'ai lu de mieux comme réflexion sur le bonheur. On s'approche ici de la perfection.