Il est des Bd qui ne ressemblent à aucune autre, et dont la poésie est réellement touchante...
Ah y a pas à dire : l'ambiance méditérannéenne c'est quelque chose ! Et là, cette BD la retranscrit à merveille, avec son ciel bleu... L'étranger, bien qu'anglais, est le marseillais pure souche déjà d'apparence, et puis de par son attitude...
Cette bd, c'est quelque chose de rafraîchissant, qui transporte, et dans laquelle les 90 pages passent tellement vite...
Les dessins sont également très jolis, doux, agréables... Et puis ces couleurs claires et douces donnent un trait si particulier à la BD...
Que dire de la couverture, si simple et si belle, si accrocheuse ?
Cette BD, je pense qu'il faut la lire, ce n'est pas un coup de coeur banal qui mérite une note correcte et qu'il serait bien de lire, non, c'est une excellente bd, qu'il faut lire parce que ça en vaut vraiment la peine et qu'on n'en trouve plus beaucoup des comme ça.
Rien qu'à regarder le paysage, le ciel bleu, on sent tout le parfum du sud, c'est vraiment un moment d'évasion...
EDIT : second tome :
Un 2ème tome peut-être un cran en dessous du premier, mais néanmoins très bon.J'en attendais beaucoup (forcément un premier tome pareil), et je suis ravie. C'est drôle, ça change et pourtant c'est la même magie, même poésie...Je ne m'attendais pas à ça mais je ne suis pas déçue.
Cette série est à ne pas manquer selon moi, pour sa finesse et la magie qu'elle dégage...
Alors voilà le dernier bon samaritain version futur et haute technologie. Travis est vraiment le Bruce Willis (intelligent) du futur.
Le scénario est très bien trouvé, un homme seul (?) pour contrecarrer une multinationale du crime, le tout dans l'espace et à la rencontre d'hommes et de femmes d'horizons très différents. En plus la reconversion des très méchants Vlad et Pacman est une belle perspective...
Le dessin est honnête et me plaît bien, car il correspond tout à fait au style science-fiction.
Alors je dois dire que le principe "détective privé = chat" au début c'était : "oula qu'est ce c'est cette merde pour gosses, en plus c'est même pas des gens connus".
Comme quoi on peut être vachement con des fois...
Donc je dirai S.U.P.E.R.B.E. l'histoire de ce détective aux aventures très noires (ou trop blanches) est réellement bien trouvée, avec un réel intérêt policier (en plus je suis fan des romans policiers, donc c'est super). Le premier tome fait penser à un Colombo encore plus retord et plus viril; quand à "Arctic Nation", le sujet est beaucoup plus fort et plus prenant.
Le dessin qui m'avait fait si peur est vraiment agréable, car il permet de mieux cerner l'âme des protagonistes, et surtout on finit par "oublier" le bestiaire et on se concentre sur l'histoire. De plus les grimaces et autres mimiques de Blacksad et des autres sont très agréables.
En plus deux prix à Angoulême pour "Arctic Nation", prix du public et prix du dessin.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas dévoré une BD avec autant d'avidité !
Je viens de découvrir cette série "par hasard" en flanant dans une bibliothèque... D'abord curieux, je suis passé en moins de 2 jours au stade d'accro complet ; le 1er cycle y est passé !
Scénario original, n'en déplaise à certains... dessins évocateurs de l'évolution de la maturité de Guérineau, et d'une esthétique particulièrement soignée (surtout les T5 et T6). J'adore !
Le T7 est là, près de moi, pas encore ouvert ; je savoure d'avance mon plaisir !
Vivement le T8, le T9, le T10, le...
Bon allez : même si j'hésite entre 3/5 et 4/5, je vais lui donner 4/5. Car en effet, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire la majeure partie de cette BD.
Je trouve le dessin excellent, et les couleurs, même si très ternes, collent bien avec l'ensemble.
Ensuite, l'histoire en elle-même m'a paru très bonne et très agréable à suivre. Même si certains estiment que c'est du déjà-vu dans des films western existant, personnellement, je n'avais jamais vu une telle histoire, j'ai été surpris plusieurs fois par les retournements de scénario, et bref j'ai passé un agréable moment de lecture. C'est de l'aventure western intelligente, pour moi.
L'ennui maintenant, c'est la fin. Les 2 dernières planches. Je les ai trouvées téléphonées, niaises et totalement inutiles. L'histoire aurait tout aussi bien pu se terminer 2 planches plus tôt, mais non, il a fallu rajouter cette conclusion qui a gâché mon plaisir. Vraiment dommage.
Ceci dit, je le répète, je trouve que c'est une très bonne BD western sur tout le reste de l'histoire.
PS : Ah oui, aussi, j'ai trouvé des similitudes marrantes avec On a tué Wild Bill, de Hermann. Déjà le fait qu'on suive la vie d'un jeune gars au départ traumatisé par un massacre, ** SPOILER ** puis recueilli à un moment par un trappeur qui lui apprend la vie et à tirer avant de l'abandonner en volant son argent, puis enfin qui se met à travailler pour de riches propriétaires... ** FIN SPOILER ** Mais cette similitude disparaît assez vite heureusement car je n'aurais pas aimé lire 2 fois la même histoire.
Attention, voilà une bande dessinée qui est passée complètement inaperçue à sa sortie en France chez Vertige en novembre 2003. Après la lecture de cette œuvre, difficile de comprendre la raison de cette discrétion. Car « Les rois vagabonds » est sans nul doute l’un des meilleurs albums de l’année. Pavé de 200 pages bâti sur des faits véridiques et se terminant par un dossier très intéressant sur le sujet, cet album s’intéresse à l’une des périodes les plus passionnantes des USA : celle de la grande crise qui a suivi le crash boursier de 1929.
Avec Freddie, le lecteur pénètre dans le monde des hobos et y découvre ses codes, ses règles. Des nuits au milieu des cartons jusqu’aux essieux des trains pour fuir une ville bien peu tendre avec ces démunis, on retrouve une Amérique faible, refermée sur elle même, apeurée. C’est celle de Dos Passos, de Steinbeck, d’Hemingway, celle de la lutte entre Hoover et Roosevelt. Mais c’est aussi celle de la route, avec ce thème si cher aux américains et qui est peut-être l’une de leurs plus belles façons de vivre et de s’exprimer : celle-la même qui va façonner les plumes des Twain et London. Période incontournable des Etats-Unis, ici mise en lumière par la découverte des vagabonds, des luttes syndicales.
Après un début un peu lent, le récit se met en place et on est complètement absorbé par cette histoire et ces personnages vibrants d’humanité. C’est d’ailleurs ça l’incroyable force qui se dégage de cette bande-dessinée : la faculté de faire passer des émotions sans en faire trop, sans débauche de moyens, pas de scènes larmoyantes ni aguichantes… C’est un récit fort et digne, de la même dignité que celle de ces hobos, de ces vagabonds qui rejetés de partout, refusent d’être assimilés à des animaux et qui vont se battre pour le droit de vivre eux aussi. Le tout avec un dessin en noir et blanc s’appuyant sur des encrages de gris et des effets d’ombres très réussis, un dessin qui colle parfaitement à la nature du récit.
Un album extraordinaire par le fond et par la forme à ne surtout pas laisser passer !
Nous voilà plongés dans un monde antique-galactique de toute beauté. Il s’agit de l’Odyssée et de l’Enéide version space-opéra.
On retrouve l’esprit du "Fléau des dieux", avec un dessin différent de celui de d’Aleska Gajic, mais dans cette série comme dans l’autre, Valérie Mangin prouve son grand talent de scénariste.
Par contre pour une fois Ulysse est l’horrible méchant qui détruit Troie grâce à un odieux stratagème, on n'a pas l’habitude de voir Ulysse du côté des méchants (mais où est l’Ulysse 31 de mon enfance ?).
Malgré tout, j’aurais préféré que se soit Aleska Gajic le dessinateur, mais bon on fait avec.
Remarque : j’adore les armures antiques-spatiales des Achéens et leur petit côté obscur de la force…
C'est sans aucun doute que l'on peut dire que cette bd est un hymne à la poésie. Première constatation : le ton frais qui émane de cet album envahit tout votre corps, et une soudaine envie de voyage devient prioritaire dans votre esprit.
Georges Abolin, le scénariste, a tout compris quand il s'agit de créer un scénario de qualité. L'histoire est dosée avec beaucoup de minutie, et chacune des pages de l'album est un vrai petit régal. Nous sommes en 1906 et l'auteur nous raconte ici les mésaventures d'une famille anglaise qui décide de changer de vie en immigrant dans le sud de l'Italie. Dans ces régions retirées, les étrangers ne sont pas toujours bien vus par les autochtones, et c'est dans cette ambiance un peu malsaine que quatre enfants vont devenir amis. Ils vont ainsi partager leurs rêves et essayer de comprendre le secret qui les unit.
Les personnages sont très attachants et le récit est vraiment très convaincant.
Cette bd a un réel potentiel, et je pense que le tome 2 nous éclairera sur certains points qui sont encore très obscurs pour le moment.
Le dessin d'Olivier Pont est plutôt convaincant. Les visages des différents protagonistes sont très expressifs. Ceci donne du réalisme et de la crédibilité à l'histoire.
Le tableau de l'Italie du sud qu'il nous dépeint est vraiment très beau. La couverture est une vraie réussite ainsi que certaines planches. Je pense en particulier à celle de la page 83, qui nous offre une vue magnifique sur la Méditerranée.
"Où le regard ne porte pas..." est une petite merveille à lire confortablement assis. Le soleil vous caressera la peau au rythme où vous tournez les pages.
Sans un bruit, vous succomberez au charme de cet album. Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas.
Je n'ai lu pour le moment que le tome 1, hier soir. Et j'hésite déjà à mettre la note "Franchement Bien". J'aime beaucoup le dessin, les personnages et les décors. On sent un travail sérieux et appliqué, même si cela semble être en principe une BD pour jeunes ou relativement jeunes. L'histoire est agréable, on s'identifie bien avec le héros et l'héroïne, car ils sont sympathiques et intelligents.
Quant au scénario de ce tome 1, il est assez poétique, oui, mais je l'ai pour le moment trouvé un peu vain et d'une conclusion assez abrupte.
Mais dès la semaine prochaine, je lirai les tomes suivants pour savoir si oui ou non j'aime vraiment franchement bien cette série. A suivre, donc...
Après lecture du tome 3 :
Ca se confirme, que j'aime bien cette série. Le style est assez adolescent tout de même, avec de ce romantisme qui me faisait frémir en pensant à l'âme soeur quand j'avais entre 15 et 18 ans. Mais ça n'en reste pas moins intelligent, beau et poétique, avec une touche de fantastique. Quant aux scénarios, ils sont parfois très originaux, parfois un peu déjà vu comme ce tome 3, mais franchement agréables à lire. Et je trouve à nouveau que le dessin est de très bonne qualité.
Très bonne BD... adolescente ou poétique dirons-nous.
En fait, ça me fait pas mal penser à "Bidouille et Violette" cette série... en plus adulte néanmoins, enfin en adolescent plus âgé, quoi... et en plus gai aussi.
Après lecture du tome 2 :
Ah ! Ce tome là me conforte dans mon idée que cette série est franchement bien. A nouveau, les dessins (de la Nature cette fois-ci) sont extrêmement travaillés, c'en est même surprenant pour une bd de ce format. Que dire de ce petit lac dont le décor est inspiré de l'Ile des Morts de Böcklin ? Et l'histoire en elle-même est toute aussi belle et poétique que le décor. En résumé, "les Sculpteurs de Lumière" est mon album préféré de cette série pour le moment.
Troisième et dernier volume d'une série fantastique créée par Straczynski ("Rising Stars").
Les dessins et les couleurs sont superbes. On se surprend à toucher, à caresser les planches. La base du scénario n'est pas forcément originale, mais il est exceptionnel dans l'intrigue et dans l'écriture. Les personnages dégagent une telle profondeur que tout paraît cohérent et réel.
"Midnight Nation" est un chef d'oeuvre. Un simple comics de plus, me direz-vous ? NON ! C'est autre chose. Je ne suis pas un fan de comics US, mais là j'avoue être tombé amoureux de cette histoire, de ces dessins. Pour tout vous avouer, c'est la première fois que je collectionne une série comics ! "Midnight Nation" c'est autre chose que le "super-héros", bien au contraire, à l'instar de Night Shyamalan avec "Incassable", c'est peut-être la naissance d'un nouveau genre de héros.
J'attends avec impatience une nouvelle collaboration de ces deux génies...
A lire, à collectionner et à encadrer !
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Où le regard ne porte pas...
Il est des Bd qui ne ressemblent à aucune autre, et dont la poésie est réellement touchante... Ah y a pas à dire : l'ambiance méditérannéenne c'est quelque chose ! Et là, cette BD la retranscrit à merveille, avec son ciel bleu... L'étranger, bien qu'anglais, est le marseillais pure souche déjà d'apparence, et puis de par son attitude... Cette bd, c'est quelque chose de rafraîchissant, qui transporte, et dans laquelle les 90 pages passent tellement vite... Les dessins sont également très jolis, doux, agréables... Et puis ces couleurs claires et douces donnent un trait si particulier à la BD... Que dire de la couverture, si simple et si belle, si accrocheuse ? Cette BD, je pense qu'il faut la lire, ce n'est pas un coup de coeur banal qui mérite une note correcte et qu'il serait bien de lire, non, c'est une excellente bd, qu'il faut lire parce que ça en vaut vraiment la peine et qu'on n'en trouve plus beaucoup des comme ça. Rien qu'à regarder le paysage, le ciel bleu, on sent tout le parfum du sud, c'est vraiment un moment d'évasion... EDIT : second tome : Un 2ème tome peut-être un cran en dessous du premier, mais néanmoins très bon.J'en attendais beaucoup (forcément un premier tome pareil), et je suis ravie. C'est drôle, ça change et pourtant c'est la même magie, même poésie...Je ne m'attendais pas à ça mais je ne suis pas déçue. Cette série est à ne pas manquer selon moi, pour sa finesse et la magie qu'elle dégage...
Travis
Alors voilà le dernier bon samaritain version futur et haute technologie. Travis est vraiment le Bruce Willis (intelligent) du futur. Le scénario est très bien trouvé, un homme seul (?) pour contrecarrer une multinationale du crime, le tout dans l'espace et à la rencontre d'hommes et de femmes d'horizons très différents. En plus la reconversion des très méchants Vlad et Pacman est une belle perspective... Le dessin est honnête et me plaît bien, car il correspond tout à fait au style science-fiction.
Blacksad
Alors je dois dire que le principe "détective privé = chat" au début c'était : "oula qu'est ce c'est cette merde pour gosses, en plus c'est même pas des gens connus". Comme quoi on peut être vachement con des fois... Donc je dirai S.U.P.E.R.B.E. l'histoire de ce détective aux aventures très noires (ou trop blanches) est réellement bien trouvée, avec un réel intérêt policier (en plus je suis fan des romans policiers, donc c'est super). Le premier tome fait penser à un Colombo encore plus retord et plus viril; quand à "Arctic Nation", le sujet est beaucoup plus fort et plus prenant. Le dessin qui m'avait fait si peur est vraiment agréable, car il permet de mieux cerner l'âme des protagonistes, et surtout on finit par "oublier" le bestiaire et on se concentre sur l'histoire. De plus les grimaces et autres mimiques de Blacksad et des autres sont très agréables. En plus deux prix à Angoulême pour "Arctic Nation", prix du public et prix du dessin.
Le Chant des Stryges
Ca faisait longtemps que je n'avais pas dévoré une BD avec autant d'avidité ! Je viens de découvrir cette série "par hasard" en flanant dans une bibliothèque... D'abord curieux, je suis passé en moins de 2 jours au stade d'accro complet ; le 1er cycle y est passé ! Scénario original, n'en déplaise à certains... dessins évocateurs de l'évolution de la maturité de Guérineau, et d'une esthétique particulièrement soignée (surtout les T5 et T6). J'adore ! Le T7 est là, près de moi, pas encore ouvert ; je savoure d'avance mon plaisir ! Vivement le T8, le T9, le T10, le...
Western
Bon allez : même si j'hésite entre 3/5 et 4/5, je vais lui donner 4/5. Car en effet, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire la majeure partie de cette BD. Je trouve le dessin excellent, et les couleurs, même si très ternes, collent bien avec l'ensemble. Ensuite, l'histoire en elle-même m'a paru très bonne et très agréable à suivre. Même si certains estiment que c'est du déjà-vu dans des films western existant, personnellement, je n'avais jamais vu une telle histoire, j'ai été surpris plusieurs fois par les retournements de scénario, et bref j'ai passé un agréable moment de lecture. C'est de l'aventure western intelligente, pour moi. L'ennui maintenant, c'est la fin. Les 2 dernières planches. Je les ai trouvées téléphonées, niaises et totalement inutiles. L'histoire aurait tout aussi bien pu se terminer 2 planches plus tôt, mais non, il a fallu rajouter cette conclusion qui a gâché mon plaisir. Vraiment dommage. Ceci dit, je le répète, je trouve que c'est une très bonne BD western sur tout le reste de l'histoire. PS : Ah oui, aussi, j'ai trouvé des similitudes marrantes avec On a tué Wild Bill, de Hermann. Déjà le fait qu'on suive la vie d'un jeune gars au départ traumatisé par un massacre, ** SPOILER ** puis recueilli à un moment par un trappeur qui lui apprend la vie et à tirer avant de l'abandonner en volant son argent, puis enfin qui se met à travailler pour de riches propriétaires... ** FIN SPOILER ** Mais cette similitude disparaît assez vite heureusement car je n'aurais pas aimé lire 2 fois la même histoire.
Les rois vagabonds
Attention, voilà une bande dessinée qui est passée complètement inaperçue à sa sortie en France chez Vertige en novembre 2003. Après la lecture de cette œuvre, difficile de comprendre la raison de cette discrétion. Car « Les rois vagabonds » est sans nul doute l’un des meilleurs albums de l’année. Pavé de 200 pages bâti sur des faits véridiques et se terminant par un dossier très intéressant sur le sujet, cet album s’intéresse à l’une des périodes les plus passionnantes des USA : celle de la grande crise qui a suivi le crash boursier de 1929. Avec Freddie, le lecteur pénètre dans le monde des hobos et y découvre ses codes, ses règles. Des nuits au milieu des cartons jusqu’aux essieux des trains pour fuir une ville bien peu tendre avec ces démunis, on retrouve une Amérique faible, refermée sur elle même, apeurée. C’est celle de Dos Passos, de Steinbeck, d’Hemingway, celle de la lutte entre Hoover et Roosevelt. Mais c’est aussi celle de la route, avec ce thème si cher aux américains et qui est peut-être l’une de leurs plus belles façons de vivre et de s’exprimer : celle-la même qui va façonner les plumes des Twain et London. Période incontournable des Etats-Unis, ici mise en lumière par la découverte des vagabonds, des luttes syndicales. Après un début un peu lent, le récit se met en place et on est complètement absorbé par cette histoire et ces personnages vibrants d’humanité. C’est d’ailleurs ça l’incroyable force qui se dégage de cette bande-dessinée : la faculté de faire passer des émotions sans en faire trop, sans débauche de moyens, pas de scènes larmoyantes ni aguichantes… C’est un récit fort et digne, de la même dignité que celle de ces hobos, de ces vagabonds qui rejetés de partout, refusent d’être assimilés à des animaux et qui vont se battre pour le droit de vivre eux aussi. Le tout avec un dessin en noir et blanc s’appuyant sur des encrages de gris et des effets d’ombres très réussis, un dessin qui colle parfaitement à la nature du récit. Un album extraordinaire par le fond et par la forme à ne surtout pas laisser passer !
Le dernier Troyen
Nous voilà plongés dans un monde antique-galactique de toute beauté. Il s’agit de l’Odyssée et de l’Enéide version space-opéra. On retrouve l’esprit du "Fléau des dieux", avec un dessin différent de celui de d’Aleska Gajic, mais dans cette série comme dans l’autre, Valérie Mangin prouve son grand talent de scénariste. Par contre pour une fois Ulysse est l’horrible méchant qui détruit Troie grâce à un odieux stratagème, on n'a pas l’habitude de voir Ulysse du côté des méchants (mais où est l’Ulysse 31 de mon enfance ?). Malgré tout, j’aurais préféré que se soit Aleska Gajic le dessinateur, mais bon on fait avec. Remarque : j’adore les armures antiques-spatiales des Achéens et leur petit côté obscur de la force…
Où le regard ne porte pas...
C'est sans aucun doute que l'on peut dire que cette bd est un hymne à la poésie. Première constatation : le ton frais qui émane de cet album envahit tout votre corps, et une soudaine envie de voyage devient prioritaire dans votre esprit. Georges Abolin, le scénariste, a tout compris quand il s'agit de créer un scénario de qualité. L'histoire est dosée avec beaucoup de minutie, et chacune des pages de l'album est un vrai petit régal. Nous sommes en 1906 et l'auteur nous raconte ici les mésaventures d'une famille anglaise qui décide de changer de vie en immigrant dans le sud de l'Italie. Dans ces régions retirées, les étrangers ne sont pas toujours bien vus par les autochtones, et c'est dans cette ambiance un peu malsaine que quatre enfants vont devenir amis. Ils vont ainsi partager leurs rêves et essayer de comprendre le secret qui les unit. Les personnages sont très attachants et le récit est vraiment très convaincant. Cette bd a un réel potentiel, et je pense que le tome 2 nous éclairera sur certains points qui sont encore très obscurs pour le moment. Le dessin d'Olivier Pont est plutôt convaincant. Les visages des différents protagonistes sont très expressifs. Ceci donne du réalisme et de la crédibilité à l'histoire. Le tableau de l'Italie du sud qu'il nous dépeint est vraiment très beau. La couverture est une vraie réussite ainsi que certaines planches. Je pense en particulier à celle de la page 83, qui nous offre une vue magnifique sur la Méditerranée. "Où le regard ne porte pas..." est une petite merveille à lire confortablement assis. Le soleil vous caressera la peau au rythme où vous tournez les pages. Sans un bruit, vous succomberez au charme de cet album. Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas.
Broussaille
Je n'ai lu pour le moment que le tome 1, hier soir. Et j'hésite déjà à mettre la note "Franchement Bien". J'aime beaucoup le dessin, les personnages et les décors. On sent un travail sérieux et appliqué, même si cela semble être en principe une BD pour jeunes ou relativement jeunes. L'histoire est agréable, on s'identifie bien avec le héros et l'héroïne, car ils sont sympathiques et intelligents. Quant au scénario de ce tome 1, il est assez poétique, oui, mais je l'ai pour le moment trouvé un peu vain et d'une conclusion assez abrupte. Mais dès la semaine prochaine, je lirai les tomes suivants pour savoir si oui ou non j'aime vraiment franchement bien cette série. A suivre, donc... Après lecture du tome 3 : Ca se confirme, que j'aime bien cette série. Le style est assez adolescent tout de même, avec de ce romantisme qui me faisait frémir en pensant à l'âme soeur quand j'avais entre 15 et 18 ans. Mais ça n'en reste pas moins intelligent, beau et poétique, avec une touche de fantastique. Quant aux scénarios, ils sont parfois très originaux, parfois un peu déjà vu comme ce tome 3, mais franchement agréables à lire. Et je trouve à nouveau que le dessin est de très bonne qualité. Très bonne BD... adolescente ou poétique dirons-nous. En fait, ça me fait pas mal penser à "Bidouille et Violette" cette série... en plus adulte néanmoins, enfin en adolescent plus âgé, quoi... et en plus gai aussi. Après lecture du tome 2 : Ah ! Ce tome là me conforte dans mon idée que cette série est franchement bien. A nouveau, les dessins (de la Nature cette fois-ci) sont extrêmement travaillés, c'en est même surprenant pour une bd de ce format. Que dire de ce petit lac dont le décor est inspiré de l'Ile des Morts de Böcklin ? Et l'histoire en elle-même est toute aussi belle et poétique que le décor. En résumé, "les Sculpteurs de Lumière" est mon album préféré de cette série pour le moment.
Midnight Nation
Troisième et dernier volume d'une série fantastique créée par Straczynski ("Rising Stars"). Les dessins et les couleurs sont superbes. On se surprend à toucher, à caresser les planches. La base du scénario n'est pas forcément originale, mais il est exceptionnel dans l'intrigue et dans l'écriture. Les personnages dégagent une telle profondeur que tout paraît cohérent et réel. "Midnight Nation" est un chef d'oeuvre. Un simple comics de plus, me direz-vous ? NON ! C'est autre chose. Je ne suis pas un fan de comics US, mais là j'avoue être tombé amoureux de cette histoire, de ces dessins. Pour tout vous avouer, c'est la première fois que je collectionne une série comics ! "Midnight Nation" c'est autre chose que le "super-héros", bien au contraire, à l'instar de Night Shyamalan avec "Incassable", c'est peut-être la naissance d'un nouveau genre de héros. J'attends avec impatience une nouvelle collaboration de ces deux génies... A lire, à collectionner et à encadrer !