C'est un des premiers recueils de Goossens et, si ce n'est pas le meilleur, disons que c'est le premier à être franchement très drôle, et que c'est à partir de celui-la que s'établissent vraiment son style, ses tics, ses ressorts comiques favoris, ses thèmes de prédilection, après deux albums qui allaient un peu dans tous les sens (Le Messie est revenu et Le Romantisme est absolu). Tout ce qu'on retrouvera par la suite de Laisse autant le vent emporter tout à Adieu mélancolie en passant par L'Homme à la Valise est déjà dans cette oeuvre de jeunesse (Goossens n'avait pas 30 ans quand il a signé ces histoires) : faux docus un peu à la manière de ce que faisaient Goscinny et Gotlib dans Les Dingodossiers et la Rubrique-à-Brac, chutes volontairement foireuses après un développement long et complexe (le meilleur exemple étant ici "L'Affaire", 14 pages avec projet scientifique top-secret, meurtre, menaces, personnages inquiétants, tout ça rien que pour aboutir à un calembour à deux francs à la fin... Moi, je trouve ça génial ; maintenant, je conçois que certains restent sceptiques face à ce procédé bizarre, qu'il réutilisera à l'échelle d'albums complets comme Voyage au bout de la Lune ou Route vers l'Enfer par exemple), personnages guindés et solennels dans des situations ridicules, personnages s'exprimant de façon totalement incongrue (ici, Galilée papotant de ses découvertes avec sa femme à la manière des époux Bidochon ou Calbuth ou encore des Deschiens)...
Je le répète : par la suite, l'auteur sera encore plus drôle que dans cet album. Et comme dans presque tous mes autres avis sur ses BD, je redis également que Goossens pratique une forme d'humour qui laisse totalement indifférents pas mal de gens. C'est pas le genre de BD face à laquelle on dira "Ah, ouais, amusant, ça" : soit on trouve ça excellent, soit on reste de marbre, mais c'est rarement entre les deux.
En tout cas, moi qui suis allé avec beaucoup de réticences au dernier festival BD de Creil (j'avais peur de m'y faire chier), maintenant j'attends le prochain avec impatience pour pouvoir y rencontrer à nouveau mon dieu à moi, le grand Daniel Goossens, puisque généralement, il y est en dédicace (vu qu'il habite pas loin).
je trouve le personnage de Merlin génial ! cette idée de faire du fameux merlin un ivrogne obsédé fallait la trouver !
Les dessins de Hubsh sont superbe, avec une touche d' humour et des persos caricaturé, la fresque de merlin revue et corrigé par Arleston !
Le gros gros gros délire de Clamp.
C'est en fait une suite d'histoires courtes plongeant à chaque foi Miyuki dans un monde différent genre "Pays des merveilles" ou "Monde de X" où elle y rencontre alors les habitantes.
C'est là que ça devient du délire: elles sont toutes à moitié nues et draguent à fond Miyuki qui s'enfuit alors dans touts les sens et tombe dans les pires situations...C'est vraiment très drôle.
Sinon les dessins sont d'un très bon style Clamp et on note la présence de pas mal de pages en couleur.
En bref c'est un bon manga avec lequel on rigole bien (dommage qu'il soit un peu cher).
A partir du moment ou une BD déchaine les foules c'est qu'elle a quelque chose, non ? L'un trouve que c'est super, l'autre atroce ! :-)
Moi j'ai bien aimé. L'histoire est certes confuse mais il parait que deux tomes supplémentaires suivront pour expliquer tout ça alors j'attends de voir. En ce qui concerne le dessin, je trouve qu'il a une réelle personnalité. Franc, esthétique et fouillé. La mise en couleur a peut-etre un peu de mal parfois à s'aligner mais il me semble que c'est un jeune qui la fait, alors laissons lui sa chance (d'ailleurs, vers la fin de l'album c'est déjà bien meilleur). Bref, attendons voir avant de tirer des conclusions hâtives. Et puis c'est toujours sympa d'avoir des questions à se poser sur une intrigue, y'en a un peu marre de ses séries qui donnent toutes les clés et ou le lecteur n'est qu'un spectateur.
Michael cherche Barbara. Il est amoureux d’elle à en perdre la raison mais son retour à Londres le plonge dans un abîme glacé. Barbara a changé, beaucoup changé. Possédée par un démon, sous l’emprise des drogues dures, elle multiplie les trips sadomasochistes à la limite parfois du cannibalisme. Poussé par son amour éperdu, Michael engage le combat contre des croyances obscures et des rites sauvages.
« Tell me, dark » fait partie de ces rares comics que je m’accorde parfois à lire tellement ils sont différents de la super-production de super-héros. Peinture, dessin, gravure, reprises de photos, crayonnés, tous les styles graphiques s’alternent et s’enchaînent avec une cohérence visuelle déconcertante. Kent William est un maître pictural et sert parfaitement cette histoire sombre et romantique inspirée des Fleurs du Mal de Baudelaire. Une oeuvre qui méritait largement une traduction !
Note à Cassidy : Aller, Kent Williams il est super-plus-fort que Dave !!! ;-)
Comme son nom l’indique, David n’est pas un type passionnant. Il mène une vie minable, entouré de gens minables et son seul passe-temps consiste à collectionner des images pornographiques bizarres. Il recherche la femme idéale, les critères sont précis, on pourrait en dresser une liste. Normal qu’il ne la trouve pas et accumule des relations sexuelles aussi intéressantes que celles des protozoaires en milieu aqueux. David est un adolescent qui tarde à devenir adulte. Il flotte dans un état d’esprit désordonné, sans consistance, s’attardant sur des détails insignifiants du quotidien. Et pourtant, alors que le lecteur baigne continuellement dans ce marasme, Daniel Clowes réussi à en faire un ouvrage passionnant, bourré d’observations psychologiques ; à la fois dense, étonnant et drôle. Ça ne m’étonne pas que ce petit bijou du comics underground soit nominé aux Alph Art du meilleur album à Angoulême !
Quelle émotion ! Je vous avoue en toute sincérité que cette histoire a provoqué des larmes d'émoi au sens propre du terme… des larmes de compassion, cette compassion que l’auteur aborde et décortique.
C’est beau, une histoire d’amour comme je n’en avais pas lu depuis longtemps.
La détresse et l’euphorie s’emmêlent transportant le lecteur dans un univers si réel, si proche et si douloureux que l’on ne peut rester insensible.
Au-delà de nous faire réfléchir sur nous même, ce livre nous apprend également ce qu’est la maladie en réalité et nous la fait découvrir sous un angle abominable… quand elle touche au plus profond du cœur, à l’amour ultime que l‘on peut avoir dans sa vie.
Malgré tout, l’auteur réussi à convaincre d’un espoir au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. On sait aisément la leçon que l’on retire quand on referme la dernière page, nous avons un don magnifique, capable de surpasser tous les malheurs, celui d’aimer et d’agir au nom de cet amour, sans peur nous pouvons alors outrepasser nos souffrances et nos doutes.
Le graphisme qui au début paraît bâclé se met rapidement à évoluer sous les yeux et devient partie inséparable du personnage principal. C’est sa vision de la vie et de ce qui l’entoure, nos vivons à travers lui jusqu’au bout. c'est simple mais tellement efficace.
Je reconnais que je suis encore sous l'emprise de ce que je viens de lire, mon avis est que l’on doit absolument lire « pilules bleues » si l’on a besoin d’aide ou tout simplement si l’on ne se pose pas de questions….
Voila une excellente BD au scenario solide et au dessin excellent. D’habitude les trucs qui se passent dans l'espace ce n’est vraiment pas ma tasse de thé mais là, impossible de refermer la BD avant de savoir la suite! Les personnages sont assez caricaturaux (le pilote beau gosse/casse cou et son fidele mécanicien..... :) ) mais on oublie vite tout ça, pour se plonger dans l'histoire.
C’est la première fois que je me régale avec une BD dont je trouve le héros insupportable.
La résolution du paradoxe temporel c'est quand même quelque chose !
Ça mérite presque un 5/5 mais 4/5 pour Balty :)
La lecture du "Moine Fou" a été une belle surprise.
Une très bonne série, de magnifiques dessins,
une bonne histoire...
Une série que je relis ou feuillette avec beaucoup de plaisir régulièrement.
Premier tome de la série, je dois dire assez étrange. Peeters se met à la science-fiction, mais finalement reprend un thème cher : la description de relations humaines. Un huis-clos à trois se met en place petit à petit. Lupus, le gars qui a les pieds sur "terre", Tony, le gars impulsif et parfois violent, et l'enigmatique Saana, la fille un peu paumée.
Une atmosphère assez étrange s'installe, et finalement, les contextes SF s'estompent rapidement .
J'attends de voir la suite, mais cette BD ne m'a pas laissé indifférente, car particulière dans son histoire.
L'illustration, c'est de Frederik Peeters, rien à redire, je suis assez fan de son trait et de sa façon très minimaliste de rendre compte des émotions de ses personnages, un peu à la Pillule Bleue, mais dans un registre complètement différent.
A lire donc, mais peut-être attendre la suite pour l'acheter, je pense qu'elle ne plaira pas à tout le monde ...
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L'Esprit, le Corps et la Graine
C'est un des premiers recueils de Goossens et, si ce n'est pas le meilleur, disons que c'est le premier à être franchement très drôle, et que c'est à partir de celui-la que s'établissent vraiment son style, ses tics, ses ressorts comiques favoris, ses thèmes de prédilection, après deux albums qui allaient un peu dans tous les sens (Le Messie est revenu et Le Romantisme est absolu). Tout ce qu'on retrouvera par la suite de Laisse autant le vent emporter tout à Adieu mélancolie en passant par L'Homme à la Valise est déjà dans cette oeuvre de jeunesse (Goossens n'avait pas 30 ans quand il a signé ces histoires) : faux docus un peu à la manière de ce que faisaient Goscinny et Gotlib dans Les Dingodossiers et la Rubrique-à-Brac, chutes volontairement foireuses après un développement long et complexe (le meilleur exemple étant ici "L'Affaire", 14 pages avec projet scientifique top-secret, meurtre, menaces, personnages inquiétants, tout ça rien que pour aboutir à un calembour à deux francs à la fin... Moi, je trouve ça génial ; maintenant, je conçois que certains restent sceptiques face à ce procédé bizarre, qu'il réutilisera à l'échelle d'albums complets comme Voyage au bout de la Lune ou Route vers l'Enfer par exemple), personnages guindés et solennels dans des situations ridicules, personnages s'exprimant de façon totalement incongrue (ici, Galilée papotant de ses découvertes avec sa femme à la manière des époux Bidochon ou Calbuth ou encore des Deschiens)... Je le répète : par la suite, l'auteur sera encore plus drôle que dans cet album. Et comme dans presque tous mes autres avis sur ses BD, je redis également que Goossens pratique une forme d'humour qui laisse totalement indifférents pas mal de gens. C'est pas le genre de BD face à laquelle on dira "Ah, ouais, amusant, ça" : soit on trouve ça excellent, soit on reste de marbre, mais c'est rarement entre les deux. En tout cas, moi qui suis allé avec beaucoup de réticences au dernier festival BD de Creil (j'avais peur de m'y faire chier), maintenant j'attends le prochain avec impatience pour pouvoir y rencontrer à nouveau mon dieu à moi, le grand Daniel Goossens, puisque généralement, il y est en dédicace (vu qu'il habite pas loin).
Le Chant d'Excalibur
je trouve le personnage de Merlin génial ! cette idée de faire du fameux merlin un ivrogne obsédé fallait la trouver ! Les dessins de Hubsh sont superbe, avec une touche d' humour et des persos caricaturé, la fresque de merlin revue et corrigé par Arleston !
Miyuki au pays des merveilles (Miyukichan in the Wonderland)
Le gros gros gros délire de Clamp. C'est en fait une suite d'histoires courtes plongeant à chaque foi Miyuki dans un monde différent genre "Pays des merveilles" ou "Monde de X" où elle y rencontre alors les habitantes. C'est là que ça devient du délire: elles sont toutes à moitié nues et draguent à fond Miyuki qui s'enfuit alors dans touts les sens et tombe dans les pires situations...C'est vraiment très drôle. Sinon les dessins sont d'un très bon style Clamp et on note la présence de pas mal de pages en couleur. En bref c'est un bon manga avec lequel on rigole bien (dommage qu'il soit un peu cher).
Voyage sous les eaux
A partir du moment ou une BD déchaine les foules c'est qu'elle a quelque chose, non ? L'un trouve que c'est super, l'autre atroce ! :-) Moi j'ai bien aimé. L'histoire est certes confuse mais il parait que deux tomes supplémentaires suivront pour expliquer tout ça alors j'attends de voir. En ce qui concerne le dessin, je trouve qu'il a une réelle personnalité. Franc, esthétique et fouillé. La mise en couleur a peut-etre un peu de mal parfois à s'aligner mais il me semble que c'est un jeune qui la fait, alors laissons lui sa chance (d'ailleurs, vers la fin de l'album c'est déjà bien meilleur). Bref, attendons voir avant de tirer des conclusions hâtives. Et puis c'est toujours sympa d'avoir des questions à se poser sur une intrigue, y'en a un peu marre de ses séries qui donnent toutes les clés et ou le lecteur n'est qu'un spectateur.
Tell me, Dark
Michael cherche Barbara. Il est amoureux d’elle à en perdre la raison mais son retour à Londres le plonge dans un abîme glacé. Barbara a changé, beaucoup changé. Possédée par un démon, sous l’emprise des drogues dures, elle multiplie les trips sadomasochistes à la limite parfois du cannibalisme. Poussé par son amour éperdu, Michael engage le combat contre des croyances obscures et des rites sauvages. « Tell me, dark » fait partie de ces rares comics que je m’accorde parfois à lire tellement ils sont différents de la super-production de super-héros. Peinture, dessin, gravure, reprises de photos, crayonnés, tous les styles graphiques s’alternent et s’enchaînent avec une cohérence visuelle déconcertante. Kent William est un maître pictural et sert parfaitement cette histoire sombre et romantique inspirée des Fleurs du Mal de Baudelaire. Une oeuvre qui méritait largement une traduction ! Note à Cassidy : Aller, Kent Williams il est super-plus-fort que Dave !!! ;-)
David Boring
Comme son nom l’indique, David n’est pas un type passionnant. Il mène une vie minable, entouré de gens minables et son seul passe-temps consiste à collectionner des images pornographiques bizarres. Il recherche la femme idéale, les critères sont précis, on pourrait en dresser une liste. Normal qu’il ne la trouve pas et accumule des relations sexuelles aussi intéressantes que celles des protozoaires en milieu aqueux. David est un adolescent qui tarde à devenir adulte. Il flotte dans un état d’esprit désordonné, sans consistance, s’attardant sur des détails insignifiants du quotidien. Et pourtant, alors que le lecteur baigne continuellement dans ce marasme, Daniel Clowes réussi à en faire un ouvrage passionnant, bourré d’observations psychologiques ; à la fois dense, étonnant et drôle. Ça ne m’étonne pas que ce petit bijou du comics underground soit nominé aux Alph Art du meilleur album à Angoulême !
Pilules bleues
Quelle émotion ! Je vous avoue en toute sincérité que cette histoire a provoqué des larmes d'émoi au sens propre du terme… des larmes de compassion, cette compassion que l’auteur aborde et décortique. C’est beau, une histoire d’amour comme je n’en avais pas lu depuis longtemps. La détresse et l’euphorie s’emmêlent transportant le lecteur dans un univers si réel, si proche et si douloureux que l’on ne peut rester insensible. Au-delà de nous faire réfléchir sur nous même, ce livre nous apprend également ce qu’est la maladie en réalité et nous la fait découvrir sous un angle abominable… quand elle touche au plus profond du cœur, à l’amour ultime que l‘on peut avoir dans sa vie. Malgré tout, l’auteur réussi à convaincre d’un espoir au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. On sait aisément la leçon que l’on retire quand on referme la dernière page, nous avons un don magnifique, capable de surpasser tous les malheurs, celui d’aimer et d’agir au nom de cet amour, sans peur nous pouvons alors outrepasser nos souffrances et nos doutes. Le graphisme qui au début paraît bâclé se met rapidement à évoluer sous les yeux et devient partie inséparable du personnage principal. C’est sa vision de la vie et de ce qui l’entoure, nos vivons à travers lui jusqu’au bout. c'est simple mais tellement efficace. Je reconnais que je suis encore sous l'emprise de ce que je viens de lire, mon avis est que l’on doit absolument lire « pilules bleues » si l’on a besoin d’aide ou tout simplement si l’on ne se pose pas de questions….
Universal War One
Voila une excellente BD au scenario solide et au dessin excellent. D’habitude les trucs qui se passent dans l'espace ce n’est vraiment pas ma tasse de thé mais là, impossible de refermer la BD avant de savoir la suite! Les personnages sont assez caricaturaux (le pilote beau gosse/casse cou et son fidele mécanicien..... :) ) mais on oublie vite tout ça, pour se plonger dans l'histoire. C’est la première fois que je me régale avec une BD dont je trouve le héros insupportable. La résolution du paradoxe temporel c'est quand même quelque chose ! Ça mérite presque un 5/5 mais 4/5 pour Balty :)
Le moine fou
La lecture du "Moine Fou" a été une belle surprise. Une très bonne série, de magnifiques dessins, une bonne histoire... Une série que je relis ou feuillette avec beaucoup de plaisir régulièrement.
Lupus
Premier tome de la série, je dois dire assez étrange. Peeters se met à la science-fiction, mais finalement reprend un thème cher : la description de relations humaines. Un huis-clos à trois se met en place petit à petit. Lupus, le gars qui a les pieds sur "terre", Tony, le gars impulsif et parfois violent, et l'enigmatique Saana, la fille un peu paumée. Une atmosphère assez étrange s'installe, et finalement, les contextes SF s'estompent rapidement . J'attends de voir la suite, mais cette BD ne m'a pas laissé indifférente, car particulière dans son histoire. L'illustration, c'est de Frederik Peeters, rien à redire, je suis assez fan de son trait et de sa façon très minimaliste de rendre compte des émotions de ses personnages, un peu à la Pillule Bleue, mais dans un registre complètement différent. A lire donc, mais peut-être attendre la suite pour l'acheter, je pense qu'elle ne plaira pas à tout le monde ...