Enfin une BD sur une époque méconnue de la Rome Antique, celle de la revanche ou de la domination des chrétiens. Un dessin parfait de Chaillet, doublé, pour ceux qui ont opté pour le coffret, du magnifique cahier d'esquisses. Oubliez Alix et rejoignez cet univers mi-réaliste mi- mythologique.
Pour les inconditionnels d'Hermann, cet album est indispensabe.Le dessin en teinte noir et blanc pour les flash back domine dans cet album.Le scenario tout aussi noir d'Yves H. nous rappelle son précedent album "lien de sang". Décidement les flics paumés offrent de beaux scénarii à Yves H . Suspens, vengeance, meurtre font de cet album un bon polar.
Une belle réussite de chez Air Libre (redondant, je sais). Cette BD prend un thème qui semble très enfantin et proche des contes de fées. Cependant à mesure que l'on avance on se rend compte que tout ne va pas comme cela devrait. On est surpris par la cruauté et l'aspect légèrement amoral de la tournure des événements. Les dessins et les couleurs donnent une impression de douceur noire qui ajoutent au malaise. Une BD qui réussit vraiment à surprendre et qui atteint vraiment son but.
J'ai adoré le dessin de cette bd, et les chninkels ont vraiment des bouilles trop craquantes... Par contre je préfère vraiment la version noir-et-blanc, les couleurs qu'ils ont utilisées plus tard n'étaient pas celles que j'avais imaginées... Pour ce qui est du scenario, je l'ai bien aimé aussi mais je lui reprocherais par contre le côté un peu trop moralisateur à mon goût. Quand le message à faire passer est de ce niveau, il vaut mieux se contenter d'écrire des belles histoires, simples.
L'histoire est sans surprise, mais sympa.
Les dessins sont attrayants, mais les couleurs de la reedition sont atroces (et je pese mes mots), en un mot, mieux vaut l'edition n&b (qui en plus est moins chere).
J'ai bien aime.
En voilà un album délicieux! Pour un peu, on en sentirait l'odeur, de ce troisième thé! Il se dégage de ce dessin pourtant minimaliste et de cette bichromie, une ambiance très suave. Ca se lit comme un carnet de voyage. Mais un voyage immobile, une rencontre avec une autre temporalité, celle de l'afrique, où l'on vit le temps d'une manière différente.
Autant vous avertir : très peu d'action ici, c'est dans la lenteur que tout se déroule, l'important n'est pas ce qui se passe mais la manière dont les choses se vivent.
L'auteur utilise ce temps ralenti à la manière d'un romancier, c'est fin et subtil. L'histoire est jonchée de signes à interpreter, je la crois assez allégorique et je suis certain d'y découvrir encore des subtilités, lors d'une deuxième lecture... ou d'une troisième... assis dans mon fauteuil, avec un thé à la main...
Vraiment, Morvan est grand !!! J'ai souvent apprécié ses diverses réalisations (mis à part Sillage, que je ne peux pas encadrer, tout simplement), mais alors là, il fait vraiment très fort !
Allié au trait de Lejeune, qui malgré son jeune age (21 ans) possède déjà des talents techniques remarquables, les deux auteurs nous proposent une fresque d'anticipation SF vraiment très originale.
Le gros point fort de cette série : on n'est vraiment pas perdu. Tout est en fait assez proche (la monnaie courante est l'euro, la ville ou se passe l'action est Mars-Aix : fusion de Marseille et d'Aix, etc...), et le lecteur en est d'autant plus absorbé.
Les différents personnages sont bien pensés, et une multitude de questions nous viennent à l'esprit dès la fin de la lecture du premier tome. La suite, vite !
Le scénario, quant à lui, ne souffre d'aucuns temps morts. Tout s'enchaine très naturellement, dans une présentation du monde assez noire... vraiment, c'est très bien fichu :)
Le dessin de Lejeune est quant à lui très dynamique ! son trait est précis et fin, un poil d'inspiration manga peut être. L'utilisation des cadrages est excellente, les effets aussi (la scène de la fusillade dans les couloirs de l'hopital est vraiment géniale !).
La mise en couleur est quant à elle vraiment correcte, et permet de mettre en relief le dessin tout en assurant une ambiance vraiment "dans le ton".
Trop De Bonheur, c'est trop de bonheur !!!!
Bon, il faut savoir que je ne connais pas du tout les micro-éditeurs. Par l'odeur alléchée de certains, je me suis laissé aller à acquérir cette petite chose par la taille. Et là, la claque !
Il s'agit là, comme l'écrit Didier Crisse en préface, d'un petit bijou.
Oui, K une jolie comète est un chef-d'oeuvre, oui, sa lecture m'a bouleversé. Parce qu'il s'agit là d'une histoire d'amour intemporelle, qui se moque des aléas de la vie, et donc de la mort. On y trouve des choses simples, l'amitié, le respect, la perte de l'être cher... Des choses qui nous touchent, forcément.
Kate est une jolie comète, mais son passage reste imprimé sur notre rétine. Comment ne pas craquer devant le dessin d'Efix, si élégant malgré une ascendance manga manifeste ? Comment ne pas garder l'espoir qu'un jour, malgré les fossés qui peuvent nous séparer de Lui, d'Elle, on se retrouvera forcément, un jour ou l'autre, ici, là-bas ou ailleurs, sur terre ou dans les nuées ; tout simplement parce qu'on s'aime.
Magnifique, tout simplement !!!
Vraiment, on atteint ici la perfection aussi bien scénaristiquement que graphiquement !
L'alliance de Pat Mills et de Ledroit résulte en une série dont le contexte est plus qu'original, nous présentant un Enfer vraiment très particulier...
Le scénario de l'ensemble est vraiment bien construit ! On découvre petit à petit la perversion du personnage principal qui quittera petit à petit ses sentiments humains pour prendre l'apparence de Requiem...
Le tout est vraiment bien conté, et fort en rebondissements, on ne s'ennuie pas une minute.
Pourtant, quelques bémoles, comme par exemple le passage des vierges pirates du tome 2, ou fleurissent des jeux de mots tels que "la mère Kurokrom", humour qui n'a rien à faire dans un tome de Requiem, décidemment !
Ajoutez à cela l'excellence graphique de Ledroit, et vous comprendrez ma note !!!
Certes, la lecture n'est pas évidente (c'est le moins que l'on puisse dire, et je pense qu'un lecteur de BD novice risque de perdre ses repères les premières fois), mais le style de Ledroit convient totalement au sujet, vraiment !
La mise en couleur directe, j'ai toujours beaucoup aimé, mais quand elle est maîtrisée avec autant de dextérité, c'est vraiment trop bon :).Ici, elle est démente, tout simplement !
Hélas, certaines grandes planches peuvent paraître un peu flou (la faute du petit éditeur, Nickel ?), mais rien de bien grave !
Requiem, c'est avant tout du rouge et du noir, baigné de feu. Un choix de couleurs bien particulier, donc, qui colle parfaitement à l'ambiance de l'histoire...
Plongez-vous dans Requiem... vous ne serez pas déçu !
Alfred est un garçon très sympathique, avec lequel j'aime beaucoup discuter ; en plus, j'ai découvert qu'il habitait dans ma région natale !
Blague à part, "Le Chant du Coq" est un petit bijou, très représentatif de l'univers d'Alfred, fait de poésie, de cynisme et de lyrisme.
Je ne sais pas si cet opus a été composé avant Abraxas, par exemple, mais on sent bien que le style d'Alfred est déjà bien déterminé, fait de "gueules" d'enfer, de personnages entiers, de rêveries d'hommes restés enfants, de femmes inaccessibles...
Un vrai petit bijou.
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La dernière Prophétie
Enfin une BD sur une époque méconnue de la Rome Antique, celle de la revanche ou de la domination des chrétiens. Un dessin parfait de Chaillet, doublé, pour ceux qui ont opté pour le coffret, du magnifique cahier d'esquisses. Oubliez Alix et rejoignez cet univers mi-réaliste mi- mythologique.
Manhattan Beach 1957
Pour les inconditionnels d'Hermann, cet album est indispensabe.Le dessin en teinte noir et blanc pour les flash back domine dans cet album.Le scenario tout aussi noir d'Yves H. nous rappelle son précedent album "lien de sang". Décidement les flics paumés offrent de beaux scénarii à Yves H . Suspens, vengeance, meurtre font de cet album un bon polar.
Monsieur Noir
Une belle réussite de chez Air Libre (redondant, je sais). Cette BD prend un thème qui semble très enfantin et proche des contes de fées. Cependant à mesure que l'on avance on se rend compte que tout ne va pas comme cela devrait. On est surpris par la cruauté et l'aspect légèrement amoral de la tournure des événements. Les dessins et les couleurs donnent une impression de douceur noire qui ajoutent au malaise. Une BD qui réussit vraiment à surprendre et qui atteint vraiment son but.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
J'ai adoré le dessin de cette bd, et les chninkels ont vraiment des bouilles trop craquantes... Par contre je préfère vraiment la version noir-et-blanc, les couleurs qu'ils ont utilisées plus tard n'étaient pas celles que j'avais imaginées... Pour ce qui est du scenario, je l'ai bien aimé aussi mais je lui reprocherais par contre le côté un peu trop moralisateur à mon goût. Quand le message à faire passer est de ce niveau, il vaut mieux se contenter d'écrire des belles histoires, simples.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
L'histoire est sans surprise, mais sympa. Les dessins sont attrayants, mais les couleurs de la reedition sont atroces (et je pese mes mots), en un mot, mieux vaut l'edition n&b (qui en plus est moins chere). J'ai bien aime.
Le Troisième thé
En voilà un album délicieux! Pour un peu, on en sentirait l'odeur, de ce troisième thé! Il se dégage de ce dessin pourtant minimaliste et de cette bichromie, une ambiance très suave. Ca se lit comme un carnet de voyage. Mais un voyage immobile, une rencontre avec une autre temporalité, celle de l'afrique, où l'on vit le temps d'une manière différente. Autant vous avertir : très peu d'action ici, c'est dans la lenteur que tout se déroule, l'important n'est pas ce qui se passe mais la manière dont les choses se vivent. L'auteur utilise ce temps ralenti à la manière d'un romancier, c'est fin et subtil. L'histoire est jonchée de signes à interpreter, je la crois assez allégorique et je suis certain d'y découvrir encore des subtilités, lors d'une deuxième lecture... ou d'une troisième... assis dans mon fauteuil, avec un thé à la main...
TDB (Trop de Bonheur)
Vraiment, Morvan est grand !!! J'ai souvent apprécié ses diverses réalisations (mis à part Sillage, que je ne peux pas encadrer, tout simplement), mais alors là, il fait vraiment très fort ! Allié au trait de Lejeune, qui malgré son jeune age (21 ans) possède déjà des talents techniques remarquables, les deux auteurs nous proposent une fresque d'anticipation SF vraiment très originale. Le gros point fort de cette série : on n'est vraiment pas perdu. Tout est en fait assez proche (la monnaie courante est l'euro, la ville ou se passe l'action est Mars-Aix : fusion de Marseille et d'Aix, etc...), et le lecteur en est d'autant plus absorbé. Les différents personnages sont bien pensés, et une multitude de questions nous viennent à l'esprit dès la fin de la lecture du premier tome. La suite, vite ! Le scénario, quant à lui, ne souffre d'aucuns temps morts. Tout s'enchaine très naturellement, dans une présentation du monde assez noire... vraiment, c'est très bien fichu :) Le dessin de Lejeune est quant à lui très dynamique ! son trait est précis et fin, un poil d'inspiration manga peut être. L'utilisation des cadrages est excellente, les effets aussi (la scène de la fusillade dans les couloirs de l'hopital est vraiment géniale !). La mise en couleur est quant à elle vraiment correcte, et permet de mettre en relief le dessin tout en assurant une ambiance vraiment "dans le ton". Trop De Bonheur, c'est trop de bonheur !!!!
K une jolie comète
Bon, il faut savoir que je ne connais pas du tout les micro-éditeurs. Par l'odeur alléchée de certains, je me suis laissé aller à acquérir cette petite chose par la taille. Et là, la claque ! Il s'agit là, comme l'écrit Didier Crisse en préface, d'un petit bijou. Oui, K une jolie comète est un chef-d'oeuvre, oui, sa lecture m'a bouleversé. Parce qu'il s'agit là d'une histoire d'amour intemporelle, qui se moque des aléas de la vie, et donc de la mort. On y trouve des choses simples, l'amitié, le respect, la perte de l'être cher... Des choses qui nous touchent, forcément. Kate est une jolie comète, mais son passage reste imprimé sur notre rétine. Comment ne pas craquer devant le dessin d'Efix, si élégant malgré une ascendance manga manifeste ? Comment ne pas garder l'espoir qu'un jour, malgré les fossés qui peuvent nous séparer de Lui, d'Elle, on se retrouvera forcément, un jour ou l'autre, ici, là-bas ou ailleurs, sur terre ou dans les nuées ; tout simplement parce qu'on s'aime.
Requiem, Chevalier Vampire
Magnifique, tout simplement !!! Vraiment, on atteint ici la perfection aussi bien scénaristiquement que graphiquement ! L'alliance de Pat Mills et de Ledroit résulte en une série dont le contexte est plus qu'original, nous présentant un Enfer vraiment très particulier... Le scénario de l'ensemble est vraiment bien construit ! On découvre petit à petit la perversion du personnage principal qui quittera petit à petit ses sentiments humains pour prendre l'apparence de Requiem... Le tout est vraiment bien conté, et fort en rebondissements, on ne s'ennuie pas une minute. Pourtant, quelques bémoles, comme par exemple le passage des vierges pirates du tome 2, ou fleurissent des jeux de mots tels que "la mère Kurokrom", humour qui n'a rien à faire dans un tome de Requiem, décidemment ! Ajoutez à cela l'excellence graphique de Ledroit, et vous comprendrez ma note !!! Certes, la lecture n'est pas évidente (c'est le moins que l'on puisse dire, et je pense qu'un lecteur de BD novice risque de perdre ses repères les premières fois), mais le style de Ledroit convient totalement au sujet, vraiment ! La mise en couleur directe, j'ai toujours beaucoup aimé, mais quand elle est maîtrisée avec autant de dextérité, c'est vraiment trop bon :).Ici, elle est démente, tout simplement ! Hélas, certaines grandes planches peuvent paraître un peu flou (la faute du petit éditeur, Nickel ?), mais rien de bien grave ! Requiem, c'est avant tout du rouge et du noir, baigné de feu. Un choix de couleurs bien particulier, donc, qui colle parfaitement à l'ambiance de l'histoire... Plongez-vous dans Requiem... vous ne serez pas déçu !
Le Chant du Coq
Alfred est un garçon très sympathique, avec lequel j'aime beaucoup discuter ; en plus, j'ai découvert qu'il habitait dans ma région natale ! Blague à part, "Le Chant du Coq" est un petit bijou, très représentatif de l'univers d'Alfred, fait de poésie, de cynisme et de lyrisme. Je ne sais pas si cet opus a été composé avant Abraxas, par exemple, mais on sent bien que le style d'Alfred est déjà bien déterminé, fait de "gueules" d'enfer, de personnages entiers, de rêveries d'hommes restés enfants, de femmes inaccessibles... Un vrai petit bijou.