Cette histoire en deux volumes déborde vraiment de sincérité. On sent que les auteurs ont donné un soin extrème à tout les détails. Le dessin y est magnifique, les couleurs vraiment agréables et les personnages criant de vérité. L'histoire est simple mais bien traitée et sa simplicité ne nuit nullement au plaisir de sa lecture. Une page d'histoire et de vie qui se laisse savourer.
Très sympa.
J'ai eu du mal à accroché malgré le dessin que je trouve vraiment très particulier (ce qui en fait tout son charme)mais au final des deux tomes je trouve l'ensemble rondement mené. N'étant pas un adepte des westerns il m'a bien fallu me mettre dans l'ambiance, alors j'ai imaginé "la petite maison dans la prairie, Laura Hingals et compagnie" et c'est sûr... ça n'a rien à voir, c'est peut être pour ça que l'histoire m'a difficilement accroché. Après coup et mûre reflexion j'ai tenté d'approcher l'oeuvre d'une autre manière fini les John Wayne ou autres Bluberry et bonjour, la dérisoire épopée du gang de bras cassés absolument pas taillé pour prétendre à la redoutable renommée qu'ont les Outlaws. Pourtant avec du cocasse et de la malchance ce gang se fait une histoire, le tout sur fond de quête (la petite quête (quéquette) du père). Moi je dis : Sympa vraiment. Pourtant, ça manque un peu de dynamisme, mais est ce voulu, pour justement prendre le temps de dévoiler et développer les caractéristiques de chaque perso ?
à suivre...
Nicolas Poupon
Le dimanche matin, Nicolas Poupon à l'air un peu grognon. C'est ce que je me dis en faisant la file pour une dédicace du "Cri de l'autruche"... Bon, il faut dire qu'il est un peu tôt (10h45), qu'on ne s'est pas forcément couchés de bonne heure la veille, qu'aucun rasoir n'a effleuré sa peau depuis au moins trois semaines, et que je suis un peu intimidé.
Ayant moi aussi la tête dans une certain partie de mon anatomie, je lui demande un animal mal réveillé et grognon (c'est en général mon cas le matin), et il me fait un suuuperbe ours tout vasouilleux tout plein (accompagné d'un pingouin, j'adore, mais un psychanalyste y verrait peut-être là la marque d'une enfance... non, je plaisante...). Le sieur Nicolas s'avère en fait très réveillé et fort aimable, comme quoi les impressions... Il va même jusqu'à inventer des gags pour ses dédicaces du "Fond du bocal", chapeau bas, monsieur Nicolas !
Treize Étrange (message à caractère informatif)
En dehors de ce dernier recueil, il a publié plein (PLEIN) d'autres petits ouvrages fort intéressants, dont une bonne partie chez "13 étrange", éditeur assez mal distribué en librairie et assez peu connu, mais qui propose de petits (10,5x15cm) ouvrages en noir et blanc fort agréables à lire pour moins de 4 euros. Vous pouvez commander vous-mêmes ces livres (frais de port offerts dès 8 euros d'achat, ça vaut le coup !) en allant voir sur http://13etrange.com).
Nicolas Poupon (suite)
Je reprends... Non seulement il fait le célèbre "Fond du bocal" (que seuls les touristes égarés et incultes des derniers confins de la galaxie ne connaissent pas encore, enfin, c'est ce qu'il dit !), mais en plus il fait "Le cri de l'autruche", Noémie contre la Rumeur (jeunesse), mais aussi d'autres albums beaucoup plus noirs, comme Les petites choses de la vie ou Un nuage de lait par exemple. Il s'est de plus essayé à la nouvelle (illustrée), avec "Le pigeon de la 11ème heure", bien sombre également...
Production nombreuse et variée, donc, que je vous recommande.
Le cri de l'autruche
Mais venons-en enfin à cette "série". "Le cri de l'autruche" regroupe, un peu à la manière du "Fond du bocal", des dessins humoristiques sur le thème du monde animal. Le tome 1 privilégie les autruches, et le tome 2 les mantes religieuses. Pourquoi ? Mystère, nul ne le sait, mais c'est drôle ; c'est même parfois très drôle ! Les gags sont faits en une, au plus deux, images, et sont souvent bien inspirés. A tel point que j'ai envie de citer La Vie est courte, qui est pourtant une référence en la matière. Deux tomes sont parus à ce jour, le troisième est prêt. Le 2ème m'a paru plus original et plus astucieux que le 1er, mais ce n'est que mon impression. Le dessin, un peu naïf, clair et rond, est vraiment plaisant.
En tout cas, je vous engage fortement à jeter un œil sur la galerie, et pourquoi pas (c'est vous qui voyez) à acheter ces albums qui sont adorables, savoureux et pas chers.
Le titre de cet album est un parfait exemple d'ironie. En effet, l'histoire est noire; très noire. Notre bonhomme se fait larguer au début, et rien ne s'améliore ensuite. Le dessin est assez minimaliste, mais sert véritablement cette histoire. De plus, le découpage est très bien fait, et les effets graphiques utilisés vraiment, mais alors vraiment, très bien ! Aucun texte, tout est en images; mais après l'avoir lu, vous saurez ce que veut dire le mot "expressif".
Je suis tombé sous le charme de cet album, qui pour être petit et sans prétention, est très inventif et illustre à merveille certains procédés narratifs assez peu utilisés (en tout cas dans la BD grand public). A mon avis, il aurait, et il s'agit là d'un très grand compliment, sa place à L'Association.
Je vous invite vraiment à le découvrir (4 euros, lu en deux minutes, mais deux minutes de PLAISIR !!! Et on le relit avec autant de bonheur !), il s'agit après "Le Chant du Coq", de mon deuxième coup de cœur.
Alfred le dit lui-même, les auteurs se sont éclatés sur ce petit album à faire ce dont ils avaient envie. Cela donne une histoire certes courte, mais savoureuse, un peu à la manière de "Reservoir Dogs". Le dessin est toujours aussi typique d'Alfred (cf. La digue, Le chant du coq, Abraxas), et les gueules de ses personnages, toutes tordues, lippues, dentues, bref moches à souhait, sont jouissives ! Pour le reste, engueulade mémorable parsemée de joyeusetés et autres noms d'oiseaux, c'est bête et méchant, et on aime !
4 euros, chez Treize Étrange, à découvrir !
Une histoire étrange, tout entière marquée par l'âpreté de la lutte pour
survivre. On sent sourdre le thème de l'homme qui émerge, faible, qui
toutefois maîtrisera le monde et son environnement, non pas par sa force,
mais par son intelligence (c'est assez génial, le moment où il reste
admiratif devant un OUTIL abandonné par les hommes), sa curiosité, sa
débrouillardise, et peut-être même sa "bonté" - j'ai beaucoup aimé le
passage où il partage de la bouffe avec Pouy-Pouy, sans comprendre pourquoi
sa mère le lui interdit. D'ailleurs, la relation entre la mère et son
petit - malgré la monstruosité de celui-ci - est touchante, et on attend de
voir comment celui-ci va se débrouiller, tout seul, dans le tome suivant...
Et les relations entre personnages, en général, prennent un ton très
particulier (quoique très réaliste dans ce contexte) : les forts se gênent
pas, les faibles s'écrasent, mais il y a quand mêmes des codes. L'émergence
d'une société, d'un fondement culturel.
Le dessin, quant à lui, c'est du TBC (Décalogue, tome 4) : lisse,
propre, net, efficace. Un peu froid, mais ça convient à merveille à cet
univers.
Flip et Efix nous présentent la un album vraiment très bien conçu, petite tranche de vie de K (Kate ?), qui nous raconte son histoire d'amour sans chichi ni scénario à l'eau de rose.
Le tout est assez bien monté, et comme le notait avant moi ThePatrick, l'entremellage de Flashback et du récit actuel est vraiment bien fait, le lecteur n'etant jamais perdu au fil de sa lecture (lecture très courte, attention : K, une jolie comète est une BD au format A5 de 34 planches.)
On s'attache très vite aux différents personnages, c'est à dire à K, son prétendant, mais aussi a la pseudo-conscience de K incarnée sous la forme de Lapinou... :)
toutefois, attention ! derriere l'aspect sympa et léger de l'histoire se cache une trame très sombre qui n'apparait pas directement, mais qui arrive comme une grosse claque dans la figure sur les toutes dernières pages...
Le dessin d'Efix est sympa comme tout, bien rondouillard (les traits pourraient être comparés à ceux de Bone, surtout dans le design de Lapinou), en niveau de gris.
Rien de révolutionnaire, graphiquement, donc, mais un dessin qui convient très bien a l'ensemble et qui ajoute de la légereté au récit.
K, une jolie comète, c'est court, mais c'est bon ! :D
De la violence .
De l'humour .
Plein de jeux de mots pourris :)
On retrouve bien l'ambience délirante des Lanfeust de Troy , en encore plus concentré ...
C'est c** et c'est voulu... ça tombe bien, on en veut d'autres des comme ça... en moins de 30 pages, Alfred et Peyraud revisitent le far-west de Sergio Leone. Ne cherchez pas le scénario fouillé et le dessin précis, cette oeuvre est faite pour reposer l'esprit.
Bon, assez de médisance, c'est un petit livre rigolo qu'il faut avoir lu au moins une fois si on aime La digue.
Les aventures de cet inspecteur atypique sont très amusantes. Avec des ingrédients très classiques, l'auteur arrive à nous offrir un héros décalé, pathétique mais attachant. Au départ, le dessin un peu carré me faisait un peu peur, mais à la lecture, quel plaisir! Ce n'est pas statique du tout, que du contraire, c'est même un dessin très expressif.
J'adore le personnage du chien de l'inspecteur, non seulement ce cabot parle mais il vit en concubinage avec son maître : ils dorment dans le même lit, se comportent comme un vieux couple, se livrent à des disputes de ménage... (pour le moment, l'auteur a décidé de faire l'impasse sur leur vie sexuelle, mais on se pose déjà beaucoup de questions...)
Longue vie à cette série!
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Le Sursis
Cette histoire en deux volumes déborde vraiment de sincérité. On sent que les auteurs ont donné un soin extrème à tout les détails. Le dessin y est magnifique, les couleurs vraiment agréables et les personnages criant de vérité. L'histoire est simple mais bien traitée et sa simplicité ne nuit nullement au plaisir de sa lecture. Une page d'histoire et de vie qui se laisse savourer.
Outlaw
Très sympa. J'ai eu du mal à accroché malgré le dessin que je trouve vraiment très particulier (ce qui en fait tout son charme)mais au final des deux tomes je trouve l'ensemble rondement mené. N'étant pas un adepte des westerns il m'a bien fallu me mettre dans l'ambiance, alors j'ai imaginé "la petite maison dans la prairie, Laura Hingals et compagnie" et c'est sûr... ça n'a rien à voir, c'est peut être pour ça que l'histoire m'a difficilement accroché. Après coup et mûre reflexion j'ai tenté d'approcher l'oeuvre d'une autre manière fini les John Wayne ou autres Bluberry et bonjour, la dérisoire épopée du gang de bras cassés absolument pas taillé pour prétendre à la redoutable renommée qu'ont les Outlaws. Pourtant avec du cocasse et de la malchance ce gang se fait une histoire, le tout sur fond de quête (la petite quête (quéquette) du père). Moi je dis : Sympa vraiment. Pourtant, ça manque un peu de dynamisme, mais est ce voulu, pour justement prendre le temps de dévoiler et développer les caractéristiques de chaque perso ? à suivre...
Le Cri de l'Autruche
Nicolas Poupon Le dimanche matin, Nicolas Poupon à l'air un peu grognon. C'est ce que je me dis en faisant la file pour une dédicace du "Cri de l'autruche"... Bon, il faut dire qu'il est un peu tôt (10h45), qu'on ne s'est pas forcément couchés de bonne heure la veille, qu'aucun rasoir n'a effleuré sa peau depuis au moins trois semaines, et que je suis un peu intimidé. Ayant moi aussi la tête dans une certain partie de mon anatomie, je lui demande un animal mal réveillé et grognon (c'est en général mon cas le matin), et il me fait un suuuperbe ours tout vasouilleux tout plein (accompagné d'un pingouin, j'adore, mais un psychanalyste y verrait peut-être là la marque d'une enfance... non, je plaisante...). Le sieur Nicolas s'avère en fait très réveillé et fort aimable, comme quoi les impressions... Il va même jusqu'à inventer des gags pour ses dédicaces du "Fond du bocal", chapeau bas, monsieur Nicolas ! Treize Étrange (message à caractère informatif) En dehors de ce dernier recueil, il a publié plein (PLEIN) d'autres petits ouvrages fort intéressants, dont une bonne partie chez "13 étrange", éditeur assez mal distribué en librairie et assez peu connu, mais qui propose de petits (10,5x15cm) ouvrages en noir et blanc fort agréables à lire pour moins de 4 euros. Vous pouvez commander vous-mêmes ces livres (frais de port offerts dès 8 euros d'achat, ça vaut le coup !) en allant voir sur http://13etrange.com). Nicolas Poupon (suite) Je reprends... Non seulement il fait le célèbre "Fond du bocal" (que seuls les touristes égarés et incultes des derniers confins de la galaxie ne connaissent pas encore, enfin, c'est ce qu'il dit !), mais en plus il fait "Le cri de l'autruche", Noémie contre la Rumeur (jeunesse), mais aussi d'autres albums beaucoup plus noirs, comme Les petites choses de la vie ou Un nuage de lait par exemple. Il s'est de plus essayé à la nouvelle (illustrée), avec "Le pigeon de la 11ème heure", bien sombre également... Production nombreuse et variée, donc, que je vous recommande. Le cri de l'autruche Mais venons-en enfin à cette "série". "Le cri de l'autruche" regroupe, un peu à la manière du "Fond du bocal", des dessins humoristiques sur le thème du monde animal. Le tome 1 privilégie les autruches, et le tome 2 les mantes religieuses. Pourquoi ? Mystère, nul ne le sait, mais c'est drôle ; c'est même parfois très drôle ! Les gags sont faits en une, au plus deux, images, et sont souvent bien inspirés. A tel point que j'ai envie de citer La Vie est courte, qui est pourtant une référence en la matière. Deux tomes sont parus à ce jour, le troisième est prêt. Le 2ème m'a paru plus original et plus astucieux que le 1er, mais ce n'est que mon impression. Le dessin, un peu naïf, clair et rond, est vraiment plaisant. En tout cas, je vous engage fortement à jeter un œil sur la galerie, et pourquoi pas (c'est vous qui voyez) à acheter ces albums qui sont adorables, savoureux et pas chers.
Fiesta
Le titre de cet album est un parfait exemple d'ironie. En effet, l'histoire est noire; très noire. Notre bonhomme se fait larguer au début, et rien ne s'améliore ensuite. Le dessin est assez minimaliste, mais sert véritablement cette histoire. De plus, le découpage est très bien fait, et les effets graphiques utilisés vraiment, mais alors vraiment, très bien ! Aucun texte, tout est en images; mais après l'avoir lu, vous saurez ce que veut dire le mot "expressif". Je suis tombé sous le charme de cet album, qui pour être petit et sans prétention, est très inventif et illustre à merveille certains procédés narratifs assez peu utilisés (en tout cas dans la BD grand public). A mon avis, il aurait, et il s'agit là d'un très grand compliment, sa place à L'Association. Je vous invite vraiment à le découvrir (4 euros, lu en deux minutes, mais deux minutes de PLAISIR !!! Et on le relit avec autant de bonheur !), il s'agit après "Le Chant du Coq", de mon deuxième coup de cœur.
Un colt qu'on en finisse
Alfred le dit lui-même, les auteurs se sont éclatés sur ce petit album à faire ce dont ils avaient envie. Cela donne une histoire certes courte, mais savoureuse, un peu à la manière de "Reservoir Dogs". Le dessin est toujours aussi typique d'Alfred (cf. La digue, Le chant du coq, Abraxas), et les gueules de ses personnages, toutes tordues, lippues, dentues, bref moches à souhait, sont jouissives ! Pour le reste, engueulade mémorable parsemée de joyeusetés et autres noms d'oiseaux, c'est bête et méchant, et on aime ! 4 euros, chez Treize Étrange, à découvrir !
Lomm
Une histoire étrange, tout entière marquée par l'âpreté de la lutte pour survivre. On sent sourdre le thème de l'homme qui émerge, faible, qui toutefois maîtrisera le monde et son environnement, non pas par sa force, mais par son intelligence (c'est assez génial, le moment où il reste admiratif devant un OUTIL abandonné par les hommes), sa curiosité, sa débrouillardise, et peut-être même sa "bonté" - j'ai beaucoup aimé le passage où il partage de la bouffe avec Pouy-Pouy, sans comprendre pourquoi sa mère le lui interdit. D'ailleurs, la relation entre la mère et son petit - malgré la monstruosité de celui-ci - est touchante, et on attend de voir comment celui-ci va se débrouiller, tout seul, dans le tome suivant... Et les relations entre personnages, en général, prennent un ton très particulier (quoique très réaliste dans ce contexte) : les forts se gênent pas, les faibles s'écrasent, mais il y a quand mêmes des codes. L'émergence d'une société, d'un fondement culturel. Le dessin, quant à lui, c'est du TBC (Décalogue, tome 4) : lisse, propre, net, efficace. Un peu froid, mais ça convient à merveille à cet univers.
K une jolie comète
Flip et Efix nous présentent la un album vraiment très bien conçu, petite tranche de vie de K (Kate ?), qui nous raconte son histoire d'amour sans chichi ni scénario à l'eau de rose. Le tout est assez bien monté, et comme le notait avant moi ThePatrick, l'entremellage de Flashback et du récit actuel est vraiment bien fait, le lecteur n'etant jamais perdu au fil de sa lecture (lecture très courte, attention : K, une jolie comète est une BD au format A5 de 34 planches.) On s'attache très vite aux différents personnages, c'est à dire à K, son prétendant, mais aussi a la pseudo-conscience de K incarnée sous la forme de Lapinou... :) toutefois, attention ! derriere l'aspect sympa et léger de l'histoire se cache une trame très sombre qui n'apparait pas directement, mais qui arrive comme une grosse claque dans la figure sur les toutes dernières pages... Le dessin d'Efix est sympa comme tout, bien rondouillard (les traits pourraient être comparés à ceux de Bone, surtout dans le design de Lapinou), en niveau de gris. Rien de révolutionnaire, graphiquement, donc, mais un dessin qui convient très bien a l'ensemble et qui ajoute de la légereté au récit. K, une jolie comète, c'est court, mais c'est bon ! :D
Trolls de Troy
De la violence . De l'humour . Plein de jeux de mots pourris :) On retrouve bien l'ambience délirante des Lanfeust de Troy , en encore plus concentré ...
Un colt qu'on en finisse
C'est c** et c'est voulu... ça tombe bien, on en veut d'autres des comme ça... en moins de 30 pages, Alfred et Peyraud revisitent le far-west de Sergio Leone. Ne cherchez pas le scénario fouillé et le dessin précis, cette oeuvre est faite pour reposer l'esprit. Bon, assez de médisance, c'est un petit livre rigolo qu'il faut avoir lu au moins une fois si on aime La digue.
Inspecteur Moroni
Les aventures de cet inspecteur atypique sont très amusantes. Avec des ingrédients très classiques, l'auteur arrive à nous offrir un héros décalé, pathétique mais attachant. Au départ, le dessin un peu carré me faisait un peu peur, mais à la lecture, quel plaisir! Ce n'est pas statique du tout, que du contraire, c'est même un dessin très expressif. J'adore le personnage du chien de l'inspecteur, non seulement ce cabot parle mais il vit en concubinage avec son maître : ils dorment dans le même lit, se comportent comme un vieux couple, se livrent à des disputes de ménage... (pour le moment, l'auteur a décidé de faire l'impasse sur leur vie sexuelle, mais on se pose déjà beaucoup de questions...) Longue vie à cette série!