Oui, j'ai aussi bien aimé cette BD. L'histoire est prenante et à le fin de celle-ci, on se prend à faire la comparaison avec une célèbre série TV (d'ailleurs, le scénariste étant un fan des séries TV, c'est un peu normal).
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans l'histoire:
- le chauffeur est peut-être trop familier, trop "Agence tout risque" (encore une référence à une série), trop tout en fait (mais d'un autre côté, on peut voir ça comme un clin d'oeil à cette série TV).
- il y a un moment dans l'histoire (quand ils sont dans l'immeuble) qui gâche un peu, mais ce n'est pas trop grave.
Cette série se veut en tomes indépendants, même si on garde toujours le même héros et une certaine continuité dans l'histoire. Et comme moi, j'adore cette optique, je ne peux que la conseiller...
Max se lance ici dans une petite série de science fiction très sympathique.
Geoffroy est un robot un brin looser qui n'est jamais que la transposition cybernétique de la jeune génération humaine désabusée. Il n'a pas vraiment de chance dans la vie mais il reste toujours du bon côté de la force. Car certes il jure (ce qui donne à Max l'occasion de nous offrir quelques mots verts particulièrement saignants), mais il cherche toujours à travailler, et c'est déjà pas mal! Et puis Geoffroy dans la vie, il n'est pas seul, il a sa chienne Glawdys, un shark terrier (mais oui un bull terrier cybernétique!) et entre les deux c'est de l'amour, du vrai, avec des cœurs et des pleurs.
Face à lui Max oppose à peu près tout ce qui peut compter de bras, de pattes, de tentacules, de paires d'yeux et d'antennes que ce système solaire peut receler. Plein de monstres et d'animaux que le pauvre Geoffroy va devoir affronter, en essayant de sauver sa peau et celle de son shark terrier, pour éviter ce que tous semblent vouloir : précipiter notre héros dans les sombres ténèbres…
Le ton est rapidement donné : Max n'est pas là pour faire du space opera à grand spectacle avec vaisseaux intersidéraux taillés à la serpe et androïdes du dernier cri. Non son truc à lui pour la SF c'est plutôt l'ambiance loufoque façon Douglas Adams, avec un non sens et une bouffonnerie qui confinent au génie sur certaines planches. Faut dire que de se retrouver dans un système parallèle et rencontrer un E.T. qui porte un tee-shirt "Overkill" c'est un concept peu commun pour ne pas dire carrément punk.
En plus des créatures toutes plus bizarres les unes que les autres, Max revisite les standards du genre en incluant de nombreuses références aux œuvres et aux auteurs majeurs. Les amateurs auront le plaisir de découvrir à quelle sauce Max va détourner les mythes de Cthulhu, le fameux monolithe de 2001 (Jojo le monolithe est ici super calé sur la question des univers parallèles), le grand Philip K. Dick (utilisé dans un juron bien senti carrément irrésistible) mais aussi le cinéma comme Star Wars, Buck Rogers (si si) ou encore Mars Attacks (et j'en passe!)
Le dessin est tout en dégradés de gris, façon comics ou fanzine élaboré, et donne une première impression de facilité. Mais à y regarder de plus près, il regorge de détails insolites qui participent à l'originalité de cette série, ainsi que d'anecdotes graphiques truculentes.
Comme l'amateur de SF le comprendra, on est plutôt dans de la série B ou plutôt de la série Z. Mais toute cette joyeuse panique est tellement bien faite qu'on se retrouve avec une série bien supérieure à bon nombre d'albums qui se disent de "SF sérieuse"… Une belle leçon à méditer pour les auteurs suffisants qui jouent aux apprentis sorciers pour pondre un album de SF en se regardant le nombril (ceux qui se sentent morveux se moucheront tout seuls)…
Bendis est surprenant, il arrive toujours à tenir en haleine le lecteur, malgré le fait qu'il ne se passe pas forcément grand chose dans cette saga en six parties. Il arrive à compenser cette lacune par une écriture brillante et moderne, et aussi par des scènes qui frappent l'esprit parce qu'elles renvoient à notre inconscient collectif. La tentative de meurtre sur la personne du Caïd, très théâtrale, en est la parfaite illustration. Et puis surtout Bendis a rendu cette ambiance polar qui faisait un peu défaut sur la série Daredevil depuis quelques temps, les collants se font rare, et les truands omniprésents. Cette atmosphère noire et urbaine est renforcée par le dessin fouillé, nerveux, un peu sale d'Alex Maleev dont le trait est rehaussé par les couleurs pouilleuses à la tonalité gris-bleu d'Hollingsworth. Bref Daredevil n'est pas la série la plus innovante du moment (l'ombre de Miller plane), mais elle n'en est pas moins très bien écrite et très bien dessinée.
Un incontournable de la BD fantastique.
L'histoire est bien menée, c'est peut-être le meilleur scénario de Van Hamme.
L'histoire de l'esclave qui doit raisonner les Maîtres est un thème connu, mais il est bien exploité.
Le dessin de Rosinski (à ce propos, lisez-le en N&B, la couleur gâche tout et rend le dessin illisible) est superbe, ses créatures sont assez sympathiques, sans être cependant débordantes de créativité (rien à voir avec la faune du monde de Troy).
Une histoire d'efforts vains, de découragement, d'espoirs et d'amour (enfin de sexe, surtout).
J'adore.
Ahhhhhhhh! Y'a pas à dire, quand Olivier Ledroit, se force un peu (pas comme sur la Porte écarlate ou Les chroniques...) il nous livre une série bien souvent graphiquement splendide.
J'avais déja était séduit par Sha, mais là je pense qu'il a mis la barre encore plus haut. C'est tout simplement splendide. Un peu sombre, mais splendide.
En fait les dessins collent magnifiquement au scénario bien noir de cette série. Certains jugent le principe de base un peu discutable, moi je trouve ca extrêmement original.
A lire absolument, ne serait-ce que pour se faire une idée !
Plutôt étonnant comme histoire, mais c'est ce qui en fait une bd à part tant au niveau du scénario qu'au niveau du dessin, le style de Dumontheuil est incomparable. Les dessins et les couleurs sont superbes!
Je n'ai pas accroché dès les premières planches, mais à partir du moment où la petite Clara entre en scène, j'ai été captivé à tous les niveaux. Cette petite fille a un charme fou.
Après une petite période d'adaptation, j'ai été envouté par le dessin et les couleurs de Tom Tirabosco que je ne connaissais pas encore. C'est un bel album avec une histoire complète pleinement satisfaisante.
Cryozone c'est une série de SF bien sympa :)
Les dessins de Bajram sont beaux, mais pas encore du niveau d'un UW1; cependant je ne m'explique pas les premières pages du T2: tout simplement hideuses ... !
Quand au scénar', c'est un genre de Resident Evil dans l'espace, c'est très sympa et ça se laisse lire facilement jusqu'au bout :)
EDIT: après relecture j'augmente la note d'une étoile. C'est trop bon cette série :)
Très chouette bd que celle-ci. Elle plaira à tous, des plus jeunes à ceux qui le sont un peu moins ! Cette série nous conte la vie de tous les jours d'un petit peuple des bois hyperémotif qui a la particularité d'être craintif de tout (du petit champignon inoffensif à la "frontière du connu") . . . l'idée même d'avoir une idée est redouté par le plus valeureux des Bogros (c'est dire !). Cette idée de départ, originale, est très bien mise en image et est traitée de manière drôle et intelligente.
Bref, que du tout bon !
A découvrir si vous arrivez à mettre la main sur un exemplaire ! :)
Je n’ai malheureusement pas encore pu lire le tome 1, actuellement épuisé, mais bientôt réédité en version luxe. Mon avis porte en fait sur les tomes 2 à 4.
Lorsqu’on voit les volumes de « Bouddha », la première réaction est la peur, particulièrement devant le tome 2 qui est un énorme pavé de plus de 400 pages. Les jaquettes ne sont pas non plus franchement aguichantes, et ne donnent pas vraiment envie de lire cette série.
La lecture de ce tome 2 a été quelque peu fastidieuse… Non seulement il est long, mais en plus il s’agit de la petite enfance et le début de l’adolescence de Bouddha, et Tezuka me semble ne pas encore maîtriser ce qu’il veut faire de cette histoire : le style est en effet hésitant entre une abondance de faits et détails d’une part, et de gros raccourcis et un développement de personnages de pure fiction d’autre part… Le résultat est un peu bizarre, donnant l’impression qu’on lit une biographie « détournée », soit trop proche, soit trop éloignée de la réalité historique.
Le côté épique non plus n’est pas très bien rendu, et on ne parvient que difficilement à s’intéresser au sort du prince et de sa famille. Ce n’est que vers la fin et dans les prochains tomes que Tezuka réussit enfin à s’affranchir un peu du côté historique – sans toutefois le négliger – et à trouver un style de narration beaucoup plus fluide, dynamique et intéressant. Il développe les aventures de personnages secondaires qui se révèlent parfois vraiment passionnantes, comme par exemple celle de Yatara, dans le tome 4, évitant ainsi de trop focaliser sur le personnage principal, et permettant de mieux le comprendre par ses interactions avec lesdits personnages.
Comme souvent chez Tezuka, « Bouddha » n’est pas exempt d’une forme de cruauté qu’on trouve rarement en bande dessinée. Pour lui qui a fait des études de médecine, la maladie, les mutilations et même les tortures ne sont pas des tabous, et il les montre sans complexe…
Mais le fond de l’histoire est bien entendu le bouddhisme, son fondement et son fonctionnement. On a pu avoir un aperçu des croyances de Tezuka dans « Le Phénix », où les personnages ont des destins très particuliers et sont en perpétuelle transformation. Ici c’est un peu la même chose, sauf que là les choses sont plus explicites, et c’est bien à la genèse de la théorie bouddhiste que l’on assiste en images. Les côtés mystique et scientifique se côtoient parfois, et on devine les raisons « rationnelles » qui ont présidées au destin exceptionnel du bouddha…
Je ne peux guère en dire plus pour le moment, mais si le tome 2 est d’une lecture un peu pénible, les tomes 3 et 4 m’ont passionné. Œuvre majeure de Tezuka, je l’apprécie tout de même moins que « Le Phénix » (où il me semble que l’auteur est quand même plus libre et plus à l’aise), mais je ne peux qu’en recommander la lecture à ceux qui veulent lire du manga de qualité, intelligent et atypique.
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RIP limited
Oui, j'ai aussi bien aimé cette BD. L'histoire est prenante et à le fin de celle-ci, on se prend à faire la comparaison avec une célèbre série TV (d'ailleurs, le scénariste étant un fan des séries TV, c'est un peu normal). Bien sûr, tout n'est pas parfait dans l'histoire: - le chauffeur est peut-être trop familier, trop "Agence tout risque" (encore une référence à une série), trop tout en fait (mais d'un autre côté, on peut voir ça comme un clin d'oeil à cette série TV). - il y a un moment dans l'histoire (quand ils sont dans l'immeuble) qui gâche un peu, mais ce n'est pas trop grave. Cette série se veut en tomes indépendants, même si on garde toujours le même héros et une certaine continuité dans l'histoire. Et comme moi, j'adore cette optique, je ne peux que la conseiller...
Sombres ténèbres
Max se lance ici dans une petite série de science fiction très sympathique. Geoffroy est un robot un brin looser qui n'est jamais que la transposition cybernétique de la jeune génération humaine désabusée. Il n'a pas vraiment de chance dans la vie mais il reste toujours du bon côté de la force. Car certes il jure (ce qui donne à Max l'occasion de nous offrir quelques mots verts particulièrement saignants), mais il cherche toujours à travailler, et c'est déjà pas mal! Et puis Geoffroy dans la vie, il n'est pas seul, il a sa chienne Glawdys, un shark terrier (mais oui un bull terrier cybernétique!) et entre les deux c'est de l'amour, du vrai, avec des cœurs et des pleurs. Face à lui Max oppose à peu près tout ce qui peut compter de bras, de pattes, de tentacules, de paires d'yeux et d'antennes que ce système solaire peut receler. Plein de monstres et d'animaux que le pauvre Geoffroy va devoir affronter, en essayant de sauver sa peau et celle de son shark terrier, pour éviter ce que tous semblent vouloir : précipiter notre héros dans les sombres ténèbres… Le ton est rapidement donné : Max n'est pas là pour faire du space opera à grand spectacle avec vaisseaux intersidéraux taillés à la serpe et androïdes du dernier cri. Non son truc à lui pour la SF c'est plutôt l'ambiance loufoque façon Douglas Adams, avec un non sens et une bouffonnerie qui confinent au génie sur certaines planches. Faut dire que de se retrouver dans un système parallèle et rencontrer un E.T. qui porte un tee-shirt "Overkill" c'est un concept peu commun pour ne pas dire carrément punk. En plus des créatures toutes plus bizarres les unes que les autres, Max revisite les standards du genre en incluant de nombreuses références aux œuvres et aux auteurs majeurs. Les amateurs auront le plaisir de découvrir à quelle sauce Max va détourner les mythes de Cthulhu, le fameux monolithe de 2001 (Jojo le monolithe est ici super calé sur la question des univers parallèles), le grand Philip K. Dick (utilisé dans un juron bien senti carrément irrésistible) mais aussi le cinéma comme Star Wars, Buck Rogers (si si) ou encore Mars Attacks (et j'en passe!) Le dessin est tout en dégradés de gris, façon comics ou fanzine élaboré, et donne une première impression de facilité. Mais à y regarder de plus près, il regorge de détails insolites qui participent à l'originalité de cette série, ainsi que d'anecdotes graphiques truculentes. Comme l'amateur de SF le comprendra, on est plutôt dans de la série B ou plutôt de la série Z. Mais toute cette joyeuse panique est tellement bien faite qu'on se retrouve avec une série bien supérieure à bon nombre d'albums qui se disent de "SF sérieuse"… Une belle leçon à méditer pour les auteurs suffisants qui jouent aux apprentis sorciers pour pondre un album de SF en se regardant le nombril (ceux qui se sentent morveux se moucheront tout seuls)…
Daredevil - L'homme sans peur (Cycle de Bendis et Maleev)
Bendis est surprenant, il arrive toujours à tenir en haleine le lecteur, malgré le fait qu'il ne se passe pas forcément grand chose dans cette saga en six parties. Il arrive à compenser cette lacune par une écriture brillante et moderne, et aussi par des scènes qui frappent l'esprit parce qu'elles renvoient à notre inconscient collectif. La tentative de meurtre sur la personne du Caïd, très théâtrale, en est la parfaite illustration. Et puis surtout Bendis a rendu cette ambiance polar qui faisait un peu défaut sur la série Daredevil depuis quelques temps, les collants se font rare, et les truands omniprésents. Cette atmosphère noire et urbaine est renforcée par le dessin fouillé, nerveux, un peu sale d'Alex Maleev dont le trait est rehaussé par les couleurs pouilleuses à la tonalité gris-bleu d'Hollingsworth. Bref Daredevil n'est pas la série la plus innovante du moment (l'ombre de Miller plane), mais elle n'en est pas moins très bien écrite et très bien dessinée.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Un incontournable de la BD fantastique. L'histoire est bien menée, c'est peut-être le meilleur scénario de Van Hamme. L'histoire de l'esclave qui doit raisonner les Maîtres est un thème connu, mais il est bien exploité. Le dessin de Rosinski (à ce propos, lisez-le en N&B, la couleur gâche tout et rend le dessin illisible) est superbe, ses créatures sont assez sympathiques, sans être cependant débordantes de créativité (rien à voir avec la faune du monde de Troy). Une histoire d'efforts vains, de découragement, d'espoirs et d'amour (enfin de sexe, surtout). J'adore.
Requiem - Chevalier Vampire
Ahhhhhhhh! Y'a pas à dire, quand Olivier Ledroit, se force un peu (pas comme sur la Porte écarlate ou Les chroniques...) il nous livre une série bien souvent graphiquement splendide. J'avais déja était séduit par Sha, mais là je pense qu'il a mis la barre encore plus haut. C'est tout simplement splendide. Un peu sombre, mais splendide. En fait les dessins collent magnifiquement au scénario bien noir de cette série. Certains jugent le principe de base un peu discutable, moi je trouve ca extrêmement original. A lire absolument, ne serait-ce que pour se faire une idée !
Le Singe et la Sirène
Plutôt étonnant comme histoire, mais c'est ce qui en fait une bd à part tant au niveau du scénario qu'au niveau du dessin, le style de Dumontheuil est incomparable. Les dessins et les couleurs sont superbes!
L'Oeil de la Forêt
Je n'ai pas accroché dès les premières planches, mais à partir du moment où la petite Clara entre en scène, j'ai été captivé à tous les niveaux. Cette petite fille a un charme fou. Après une petite période d'adaptation, j'ai été envouté par le dessin et les couleurs de Tom Tirabosco que je ne connaissais pas encore. C'est un bel album avec une histoire complète pleinement satisfaisante.
Cryozone
Cryozone c'est une série de SF bien sympa :) Les dessins de Bajram sont beaux, mais pas encore du niveau d'un UW1; cependant je ne m'explique pas les premières pages du T2: tout simplement hideuses ... ! Quand au scénar', c'est un genre de Resident Evil dans l'espace, c'est très sympa et ça se laisse lire facilement jusqu'au bout :) EDIT: après relecture j'augmente la note d'une étoile. C'est trop bon cette série :)
Les Bogros
Très chouette bd que celle-ci. Elle plaira à tous, des plus jeunes à ceux qui le sont un peu moins ! Cette série nous conte la vie de tous les jours d'un petit peuple des bois hyperémotif qui a la particularité d'être craintif de tout (du petit champignon inoffensif à la "frontière du connu") . . . l'idée même d'avoir une idée est redouté par le plus valeureux des Bogros (c'est dire !). Cette idée de départ, originale, est très bien mise en image et est traitée de manière drôle et intelligente. Bref, que du tout bon ! A découvrir si vous arrivez à mettre la main sur un exemplaire ! :)
La Vie de Bouddha
Je n’ai malheureusement pas encore pu lire le tome 1, actuellement épuisé, mais bientôt réédité en version luxe. Mon avis porte en fait sur les tomes 2 à 4. Lorsqu’on voit les volumes de « Bouddha », la première réaction est la peur, particulièrement devant le tome 2 qui est un énorme pavé de plus de 400 pages. Les jaquettes ne sont pas non plus franchement aguichantes, et ne donnent pas vraiment envie de lire cette série. La lecture de ce tome 2 a été quelque peu fastidieuse… Non seulement il est long, mais en plus il s’agit de la petite enfance et le début de l’adolescence de Bouddha, et Tezuka me semble ne pas encore maîtriser ce qu’il veut faire de cette histoire : le style est en effet hésitant entre une abondance de faits et détails d’une part, et de gros raccourcis et un développement de personnages de pure fiction d’autre part… Le résultat est un peu bizarre, donnant l’impression qu’on lit une biographie « détournée », soit trop proche, soit trop éloignée de la réalité historique. Le côté épique non plus n’est pas très bien rendu, et on ne parvient que difficilement à s’intéresser au sort du prince et de sa famille. Ce n’est que vers la fin et dans les prochains tomes que Tezuka réussit enfin à s’affranchir un peu du côté historique – sans toutefois le négliger – et à trouver un style de narration beaucoup plus fluide, dynamique et intéressant. Il développe les aventures de personnages secondaires qui se révèlent parfois vraiment passionnantes, comme par exemple celle de Yatara, dans le tome 4, évitant ainsi de trop focaliser sur le personnage principal, et permettant de mieux le comprendre par ses interactions avec lesdits personnages. Comme souvent chez Tezuka, « Bouddha » n’est pas exempt d’une forme de cruauté qu’on trouve rarement en bande dessinée. Pour lui qui a fait des études de médecine, la maladie, les mutilations et même les tortures ne sont pas des tabous, et il les montre sans complexe… Mais le fond de l’histoire est bien entendu le bouddhisme, son fondement et son fonctionnement. On a pu avoir un aperçu des croyances de Tezuka dans « Le Phénix », où les personnages ont des destins très particuliers et sont en perpétuelle transformation. Ici c’est un peu la même chose, sauf que là les choses sont plus explicites, et c’est bien à la genèse de la théorie bouddhiste que l’on assiste en images. Les côtés mystique et scientifique se côtoient parfois, et on devine les raisons « rationnelles » qui ont présidées au destin exceptionnel du bouddha… Je ne peux guère en dire plus pour le moment, mais si le tome 2 est d’une lecture un peu pénible, les tomes 3 et 4 m’ont passionné. Œuvre majeure de Tezuka, je l’apprécie tout de même moins que « Le Phénix » (où il me semble que l’auteur est quand même plus libre et plus à l’aise), mais je ne peux qu’en recommander la lecture à ceux qui veulent lire du manga de qualité, intelligent et atypique.