Vache! Quelle surprise. J'avais tout d'abord été assez mitigé concernant le premier album, ne pouvant m'empêcher de comparer celui-ci avec "les aquanautes". L'ambiance était bonne, mais il semblait manquer quelquechose. Et bien, c'était tout simplement la suite.
La relecture des deux albums à la suite nous plonge dans une atmosphère encore plus oppréssante que "Zéro absolu". Vraiment là, je tire ma révérence car l'histoire fait vraiment froid dans le dos. C'est un vrai bonheur de se plonger dans une atmosphère comme cela. Bravo!
Un petit bijou en noir et blanc venu d'Outre-Manche. Si vous avez été un jour dans la situation de Rob et de Louise, vous vous y retrouverez. Certains moments, à l'ANPE, avec les amis, sont criants de vérité.
Comment gère-t-on la perte d'un emploi ? Chacun des protagonistes le fait à sa manière, et l'on peut voir comment un couple au bord du mariage en arrive au bord de la séparation à cause de la vision de chacun.
J'ai été franchement emballée par ce bouquin. Il me semble que les auteurs british ne sont pas très importés en France, alors profitez de celui-là.
Tardi a merveilleusement adapté Leo Mallet, c'est indéniable. Même l'écrivain, pourtant loin d'être féru de bandes dessinées, le reconnait. Son dessin colle à merveille à ce Paris du milieu du XXème siècle et c'est d'autant plus prenant lorsque l'on connait les quartiers où Nestor Burma déambule: le XIIIème arrondissement dans "Brouillard au pont de Tolbiac" (la première aventure de Burma illustrée par Tardi), le Xème arrondissement dans "M'as-tu vu en cadavre" ou le XIIème arrondissement dans "Casse pipe à la Nation".
Si "M'as-tu vu en cadavre" est peut-être un poil en deça des deux autres, "Une gueule de bois en plomb" est le seul vrai ratage: format différent, scénar trop linéaire et facile et une mise en couleur qui ne rehausse vraiment pas le dessin de Tardi. Le vrai chef d'oeuvre du duo Mallet/Tardi est sans conteste "120, rue de la gare". Cet album est tout bonnement exceptionnel et profite d'une intrigue passionnante, ancrée dans l'histoire de la deuxième guerre mondiale. Les dialogues sont comme toujours au cordeau et cet album est peut-être encore plus noir et mélancolique que les autres, rajoutant une dimension humaine saisissante à une intrigue policière époustouflante. A ne pas rater.
Alors la je ne comprend pas... Pourquoi il n'y a pas que des 5 étoiles pour cette BD ? Je n'ai jamais eu autant de plaisir et autant d'émotions qu'en lisant Le Sursis : tout est si prenant ! Dans le 1er tome il ne sa passe pratiquement rien et pourtant, on est vraiment "dedant" car on a l'impression d'etre a Cambeyrac, d'etre Francois. Et puis cette fabuleuse histoire d'amour avec Cécile rend le tout féérique.
Le deuxieme tome est tout aussi bien car l'histoire commence vraiment a se dérouler et on attend la fin a chaque page tournée. Tout cela est servi par le coup de crayon de Jean Pierre Gibrat qui nous offre un dessin de pures merveilles et des couleurs extraordinaire qui fait de chaque case un veritable tableau. Je ne vous dis rien sur la fin mais je peux juste vous dire que j'ai eu la larme a l'oeil mais chut ! Il faut la lire pour savoir... Ma meilleure BD sans hésitations...
PS : achetez Le Sursis rien que pour Cécile : ses beaux yeux bleus vous rendra vite amoureux...
Je refais mon avis (car mon dernier ne comportait que sur le 2eme cycle).
Et bien il n’y a pas de doute, cette série est culte…par 2 choses essentielles qui manque souvent chez les autres BD :
-l’originalité des dessins
-un mélange des genres…tout en restant très rationnel avec une ambiance à la « From Hell »
-un fonctionnement, pour moi idéal : des cycles de 2 tomes
Le premier cycle est sans aucun doute meilleur que le 2ème : on est pris par l’aventure et on est scotché jusqu'à la dernière page. Les personnages sont excellentissime par leur nature selon moi : ils sont vraiment humains…
Le deuxième cycle est différent : il y a un mélange fantastique-realité (qui ne tombe pas du tout dans le ridicule du reste)…mais on est moins passionné sur l’histoire même si l’ambiance est toujours la. Les dessins, sont aussi moins beau : ils sont plus carrés, plus caricaturale peut- être… mais attention hein : cette série m’a beaucoup marqué et ses quelques defauts ne me feront pas changé d’avis : cette série est culte pour moi : cela change des polars classiques et j’attend avec impatience la fin du 3eme cycle (qui commence très bien…)
PS : les dédicaces de Bonin sont tres belles ! N'hesitez pas à y aller si il y a une petite seance près de chez vous !
Difficile de donner un avis raisonnable quand on est un fan de Jodo... mais bon, je vais essayer de rester honnête et juste. La série des Métabarons n'est qu'une goute d'eau dans un véritable univers construi autour d'un axe primordial: la recherche de soi et sa place dans l'univers. Je ne m'étendrai pas la dessus de peur d'etre pris pour un "flooder"... Cette violence si souvent dénoncée n'est elle pas présente de nos jour sur nos écrants de tv (aux info par ex.)? L'érotisme ne sert-il pas d'argument de vente? La technologie ne se rend -elle pas elle même indispensable? Et l'Humanité dans tout ça, à quoi sert-elle? Si Jodo fait peur c'est parcequ'il pose les bonnes questions, sans détours et à la manière d'une bonne claque dans la gueule. Personnellement il me rassure: je ne suis pas seul à voir la déchéance de l'espèce humaine, OUF! Maintenant on est libre de ne pas aprécier la façon de faire passer le message. Enfin, lisez donc l'Incal, Les Technopères et Mégalex, vous y trouverez sans doutes d'autres détails qui apporterons matière à vos réflexions...
En voilà un truc réjouissant ! Sur un sujet des plus moroses, l’entre tour des présidentielles, une bien triste page de la politique française, la débandade intégrale aux pays des droits de l’homme ! (mais bon, après les petites bavures policières de l’ami Sarkozy à Sangatte, on dira « droits des français », faute de mieux…)
C’est défoulant, irrévérencieux, grossier (houlà, oui ça l’est vachement) mais incroyablement libérateur comme humour. . Tout le monde en prend pour son grade !
Et surtout, surtout…une chose que j’ai apprécié par-dessus tout, dans un des chapitres, la dénonciation féroce du chauvinisme français PAR UN FRANÇAIS ! Et ça, c’est rare…
Un ouvrage salvateur à tout point de vue… Mais bon, si vous êtes de droite… (ou pire : gaulliste !) ça perd un peu de son intérêt… circulez, y’a rien à voir !
Vindiou, encore une série où Ledroit m'épate (de lapin)!
Y'a pas à dire, ce que fait Monsieur Ledroit c'est franchement beau, puissant! Quand il bouscule les standards de pagination et qu'il se sert du format des cases pour renforcer l'action dépeinte c'est génial!
Après la lecture des 2 premiers tomes de Xoco, j'en arrive à deux constatations certaines :
- Je suis complètement acquis à la cause artistique de Ledroit, bref j'adore son dessin
- Mosdi a pondu un scénario bien foutu qui renforce l'idée que j'avais de lui après son apport indéniable au rythme pachydermique des 3 premiers tomes de "La Graine de Folie".
Mais j'en reviens à Xoco... Les légendes indiennes qui débarquent dans la ville obscure aux rues sordides ça se fait naturellement, et l'idée ne tombe pas dans un consensus facile ni dans l'incompréhension totale du lecteur. (Des fois à vouloir renouveller une idée de base, que ce soit dans la BD ou à moindre mesure dans la littérature, les auteurs nous pondent des histoires à dormir debout).
Xoco évite ce premier écueuil.
L'histoire se développe bien, encore une fois l'intérêt d'une série (initiale) sur 2 tomes permet de construire une intrigue sans faux rythme, ni considérations secondaires qui nuisent souvent à la qualité du récit. Là on reste concentré sur le fond du problème, cette histoire de poignard maudit avec des personnages qui restent toujours importants.
Les planches secondaires sont toujours intéressantes, car d'une part elles apportent un plus qui renforce le scénario (pour confirmer telle ou telle idée du lecteur), et d'autre part les dessins sont à chaque fois magnifiques et bon, quand même ça aide dans une BD ;)
Si ce n'était le changement de dessinateur pour la suite et que justement je ne vois pas l'intérêt de faire une suite à ces 2 très bons premiers albums, j'aurais mis 5/5.
J'ai beaucoup aimé cette série. Monsieur Jean est un personnage attachant et représente parfaitement le trentenaire célibataire, c'est vraiment drôle et vrai.
Les dessins sont très agréables et donnent un ton à l'histoire.
Je la conseille vivement :)
On peut dire que cette album est un travail plus sur le fond que la forme, mais même si l'histoire de maison hantée est un brin classique, elle n'en est pas moins suffisamment prenante car la forme est epoustoufflante.
Si le but est de ressentir une certaine angoisse en lisant cet album, c'est déjà une réussite, mais en plus Eric Liberge eclate les pages, paufine ses cadrages et ses couleurs, tout cela en une parfaite adéquation avec le sujet de son histoire.
Bravo, quel talent!!
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Vache! Quelle surprise. J'avais tout d'abord été assez mitigé concernant le premier album, ne pouvant m'empêcher de comparer celui-ci avec "les aquanautes". L'ambiance était bonne, mais il semblait manquer quelquechose. Et bien, c'était tout simplement la suite. La relecture des deux albums à la suite nous plonge dans une atmosphère encore plus oppréssante que "Zéro absolu". Vraiment là, je tire ma révérence car l'histoire fait vraiment froid dans le dos. C'est un vrai bonheur de se plonger dans une atmosphère comme cela. Bravo!
Breakfast after noon
Un petit bijou en noir et blanc venu d'Outre-Manche. Si vous avez été un jour dans la situation de Rob et de Louise, vous vous y retrouverez. Certains moments, à l'ANPE, avec les amis, sont criants de vérité. Comment gère-t-on la perte d'un emploi ? Chacun des protagonistes le fait à sa manière, et l'on peut voir comment un couple au bord du mariage en arrive au bord de la séparation à cause de la vision de chacun. J'ai été franchement emballée par ce bouquin. Il me semble que les auteurs british ne sont pas très importés en France, alors profitez de celui-là.
Nestor Burma
Tardi a merveilleusement adapté Leo Mallet, c'est indéniable. Même l'écrivain, pourtant loin d'être féru de bandes dessinées, le reconnait. Son dessin colle à merveille à ce Paris du milieu du XXème siècle et c'est d'autant plus prenant lorsque l'on connait les quartiers où Nestor Burma déambule: le XIIIème arrondissement dans "Brouillard au pont de Tolbiac" (la première aventure de Burma illustrée par Tardi), le Xème arrondissement dans "M'as-tu vu en cadavre" ou le XIIème arrondissement dans "Casse pipe à la Nation". Si "M'as-tu vu en cadavre" est peut-être un poil en deça des deux autres, "Une gueule de bois en plomb" est le seul vrai ratage: format différent, scénar trop linéaire et facile et une mise en couleur qui ne rehausse vraiment pas le dessin de Tardi. Le vrai chef d'oeuvre du duo Mallet/Tardi est sans conteste "120, rue de la gare". Cet album est tout bonnement exceptionnel et profite d'une intrigue passionnante, ancrée dans l'histoire de la deuxième guerre mondiale. Les dialogues sont comme toujours au cordeau et cet album est peut-être encore plus noir et mélancolique que les autres, rajoutant une dimension humaine saisissante à une intrigue policière époustouflante. A ne pas rater.
Le Sursis
Alors la je ne comprend pas... Pourquoi il n'y a pas que des 5 étoiles pour cette BD ? Je n'ai jamais eu autant de plaisir et autant d'émotions qu'en lisant Le Sursis : tout est si prenant ! Dans le 1er tome il ne sa passe pratiquement rien et pourtant, on est vraiment "dedant" car on a l'impression d'etre a Cambeyrac, d'etre Francois. Et puis cette fabuleuse histoire d'amour avec Cécile rend le tout féérique. Le deuxieme tome est tout aussi bien car l'histoire commence vraiment a se dérouler et on attend la fin a chaque page tournée. Tout cela est servi par le coup de crayon de Jean Pierre Gibrat qui nous offre un dessin de pures merveilles et des couleurs extraordinaire qui fait de chaque case un veritable tableau. Je ne vous dis rien sur la fin mais je peux juste vous dire que j'ai eu la larme a l'oeil mais chut ! Il faut la lire pour savoir... Ma meilleure BD sans hésitations... PS : achetez Le Sursis rien que pour Cécile : ses beaux yeux bleus vous rendra vite amoureux...
Fog
Je refais mon avis (car mon dernier ne comportait que sur le 2eme cycle). Et bien il n’y a pas de doute, cette série est culte…par 2 choses essentielles qui manque souvent chez les autres BD : -l’originalité des dessins -un mélange des genres…tout en restant très rationnel avec une ambiance à la « From Hell » -un fonctionnement, pour moi idéal : des cycles de 2 tomes Le premier cycle est sans aucun doute meilleur que le 2ème : on est pris par l’aventure et on est scotché jusqu'à la dernière page. Les personnages sont excellentissime par leur nature selon moi : ils sont vraiment humains… Le deuxième cycle est différent : il y a un mélange fantastique-realité (qui ne tombe pas du tout dans le ridicule du reste)…mais on est moins passionné sur l’histoire même si l’ambiance est toujours la. Les dessins, sont aussi moins beau : ils sont plus carrés, plus caricaturale peut- être… mais attention hein : cette série m’a beaucoup marqué et ses quelques defauts ne me feront pas changé d’avis : cette série est culte pour moi : cela change des polars classiques et j’attend avec impatience la fin du 3eme cycle (qui commence très bien…) PS : les dédicaces de Bonin sont tres belles ! N'hesitez pas à y aller si il y a une petite seance près de chez vous !
La Caste des Méta-barons
Difficile de donner un avis raisonnable quand on est un fan de Jodo... mais bon, je vais essayer de rester honnête et juste. La série des Métabarons n'est qu'une goute d'eau dans un véritable univers construi autour d'un axe primordial: la recherche de soi et sa place dans l'univers. Je ne m'étendrai pas la dessus de peur d'etre pris pour un "flooder"... Cette violence si souvent dénoncée n'est elle pas présente de nos jour sur nos écrants de tv (aux info par ex.)? L'érotisme ne sert-il pas d'argument de vente? La technologie ne se rend -elle pas elle même indispensable? Et l'Humanité dans tout ça, à quoi sert-elle? Si Jodo fait peur c'est parcequ'il pose les bonnes questions, sans détours et à la manière d'une bonne claque dans la gueule. Personnellement il me rassure: je ne suis pas seul à voir la déchéance de l'espèce humaine, OUF! Maintenant on est libre de ne pas aprécier la façon de faire passer le message. Enfin, lisez donc l'Incal, Les Technopères et Mégalex, vous y trouverez sans doutes d'autres détails qui apporterons matière à vos réflexions...
Cambouis
En voilà un truc réjouissant ! Sur un sujet des plus moroses, l’entre tour des présidentielles, une bien triste page de la politique française, la débandade intégrale aux pays des droits de l’homme ! (mais bon, après les petites bavures policières de l’ami Sarkozy à Sangatte, on dira « droits des français », faute de mieux…) C’est défoulant, irrévérencieux, grossier (houlà, oui ça l’est vachement) mais incroyablement libérateur comme humour. . Tout le monde en prend pour son grade ! Et surtout, surtout…une chose que j’ai apprécié par-dessus tout, dans un des chapitres, la dénonciation féroce du chauvinisme français PAR UN FRANÇAIS ! Et ça, c’est rare… Un ouvrage salvateur à tout point de vue… Mais bon, si vous êtes de droite… (ou pire : gaulliste !) ça perd un peu de son intérêt… circulez, y’a rien à voir !
Xoco
Vindiou, encore une série où Ledroit m'épate (de lapin)! Y'a pas à dire, ce que fait Monsieur Ledroit c'est franchement beau, puissant! Quand il bouscule les standards de pagination et qu'il se sert du format des cases pour renforcer l'action dépeinte c'est génial! Après la lecture des 2 premiers tomes de Xoco, j'en arrive à deux constatations certaines : - Je suis complètement acquis à la cause artistique de Ledroit, bref j'adore son dessin - Mosdi a pondu un scénario bien foutu qui renforce l'idée que j'avais de lui après son apport indéniable au rythme pachydermique des 3 premiers tomes de "La Graine de Folie". Mais j'en reviens à Xoco... Les légendes indiennes qui débarquent dans la ville obscure aux rues sordides ça se fait naturellement, et l'idée ne tombe pas dans un consensus facile ni dans l'incompréhension totale du lecteur. (Des fois à vouloir renouveller une idée de base, que ce soit dans la BD ou à moindre mesure dans la littérature, les auteurs nous pondent des histoires à dormir debout). Xoco évite ce premier écueuil. L'histoire se développe bien, encore une fois l'intérêt d'une série (initiale) sur 2 tomes permet de construire une intrigue sans faux rythme, ni considérations secondaires qui nuisent souvent à la qualité du récit. Là on reste concentré sur le fond du problème, cette histoire de poignard maudit avec des personnages qui restent toujours importants. Les planches secondaires sont toujours intéressantes, car d'une part elles apportent un plus qui renforce le scénario (pour confirmer telle ou telle idée du lecteur), et d'autre part les dessins sont à chaque fois magnifiques et bon, quand même ça aide dans une BD ;) Si ce n'était le changement de dessinateur pour la suite et que justement je ne vois pas l'intérêt de faire une suite à ces 2 très bons premiers albums, j'aurais mis 5/5.
Monsieur Jean
J'ai beaucoup aimé cette série. Monsieur Jean est un personnage attachant et représente parfaitement le trentenaire célibataire, c'est vraiment drôle et vrai. Les dessins sont très agréables et donnent un ton à l'histoire. Je la conseille vivement :)
Tonnerre Rampant
On peut dire que cette album est un travail plus sur le fond que la forme, mais même si l'histoire de maison hantée est un brin classique, elle n'en est pas moins suffisamment prenante car la forme est epoustoufflante. Si le but est de ressentir une certaine angoisse en lisant cet album, c'est déjà une réussite, mais en plus Eric Liberge eclate les pages, paufine ses cadrages et ses couleurs, tout cela en une parfaite adéquation avec le sujet de son histoire. Bravo, quel talent!!