SOS, série en voie de disparition. Cette série totalement méconnue parue entre 1988 et 1993 est en train de sortir du catalogue de Casterman. Quel dommage, elle n'a pas eu le succès qu'elle méritait, c'est un petit bijou! Je n'ai même aucune idée de ce qu'est devenu son talentueux auteur, Laurent Parcelier. Son style graphique vaguement rétro mais très maîtrisé se situe quelque part entre Hergé et Peyo. Ses scénarii marient avec un savoir-faire devenu rare : l'aventure, le fantastique, le conte et une véritable tendresse pour ses personnages. La série s'adresse avant tout à un public enfant, je pense, mais cela n'empêche nullement aux plus grands de s'en régaler. Si vous cherchez à donner à votre collection de bd un valeur intrinsèque (je ne parle pas de la valeur marchande des collectionneurs-moneyeurs qui ne donnent de prix qu'aux choses les plus vendues), cette série qui risque bientôt de n'être disponible qu'aux vaillants fouineurs de bouquineries est un bon placement. Une oeuvre rare, au sens le plus noble du terme (et je ne parle toujours pas d'argent, n'étant pas connue, elle n'est pas côtée). Je crois que Parcelier a eu la malchance d'arriver à une époque où les gamins se passionnaient plus pour Mario Bros et Dragon Ball que pour le fantastique médiéval. Je suis certain que si cette série débutait maintenant, en pleine furie "Harry Potter", elle pourrait rencontrer un franc succès. Quoi qu'il en soit, il est triste de voir une oeuvre d'une telle qualité tomber dans les oubliettes (déjà très profondes) de l'histoire de la bd.
Petit album découvert un peu par hasard...
C'est une collection des Humanos que je ne connaissais pas du tout, mais je pense que suite à la lecture de cet album, je vais m'y pencher plus sérieusement !
C'est très beau. On suit toute la vie d'un gars, de l'avant seconde guerre, alors qu'il était encore jeune et plein d'illusions, à sa mort.
C'est très beau, raconté avec beaucoup de retenue et presque de poésie.
Le dessin peut paraître assez moyen quand on feuillette, mais on l'oublie complètement lorsqu'on lit, tant on est pris par l'histoire.
Vraiment une belle histoire que voilà. Je l'ai devorée d'une traite.
Le dessin comme toujours magnifique d’Hermann sert un scénario assez étrange et pas si « classique » que ça, je trouve.
Le titre est étrange : « on a tué Wild Bill » vous ne trouverez pourtant dans cet album ni Wild Wild Bill, ni son cadavre, tout ce que l’on sait c’est que la légende a été tuée le jour ou débute l’histoire. Mais le même jour, en dehors de la petite ville de Deadwood, sur les collines, une famille de chercheurs d’or est massacrée. Melvin, un jeune garçon, assiste, caché, au meurtre. Il descend au village mais là personne ne l’écoute, tous trop préoccupés par le mort du grand Wild Bill. Hermann confronte d’emblée la grande histoire mythique du western et la petite histoire … La suite de l’album raconte la suite de l’itinéraire du jeune Melvin, son évolution dans un monde violent dans lequel seul la loi du plus fort permet de survivre. Melvin tue, à trois reprise, et ces meurtres sont présentés comme des rituels, rituel de passage à l’âge adulte dans un monde régi par la violence.
Ce qui déstabilise un peu à la première lecture, c’est que l’on ne voit pas tout de suite où Hermann veut en venir. Les événements s’enchaînent mais on a un peu du mal au début à comprendre l’utilité de chaque scène pour l’ensemble du récit. C’est cela même qui me fait dire que ce récit n’est pas si classique que cela. A la deuxième lecture, on se rend vite compte à quel point toute cette histoire n’est pas si simple qu’elle en a l’air. L’album est parsemé de symboles, interprétables à différents niveaux, une scène répond à une autre, un personnage est le négatif d’un autre…
Au final, on a l’impression qu’il s’en dégage une morale, une morale qui met mal à l’aise, à la manière d’un film comme Taxi Driver de Scorsese ou l’Etranger de Camus. Une morale basée sur la stricte observation lucide et réaliste de faits mais que l’on a du mal à accepter.
Halala... que dire ?
Apres Le Sursis, Gibret récidive dans la bonne bd sur fond de seconde guerre mondiale... Et quelle réussite ! J'adore l'ambiance qui se déguage de cette bd, cette période, Paris occupé...
Le recit est bien mené, le 1er tome est un tome d'introduction mais on rentre vite dans le vif du sujet... On s'attache vite aussi à la magnifique Jeanne, tout comme Cécile dans Le Sursis (on est obligé de faire le raprochement)
Ensuite les dessins, moi je suis vraiment admiratif devant le travail de Gibrat... c'est vraiment magnifique, un style vraiment à part... De plus, le décors parisien est vraiment traité de façon exceptionnelle, un très beau travail !
Bref, une superbe bd, j'attends le tome 2 avec la plus grand impatience...
Bête et méchant, il n'y a pas d'autres mots que ces deux là pour caractériser l'humour de Reiser, en particulier dans cet album-ci, particulièrement réussi (ce qui n'est pas le cas de tous ses albums).
Bête et méchant mais également drôle, incroyablement drôle. Reiser se permet tout, sans aucun tabou, il impose un humour sadique atrocement révélateur de notre propre capacité à rire du malheur d'autrui. Se moquer de cette manière de l'alcoolisme, il fallait l'oser. Vous voilà prévenu...
Personnellement je me pose la question de savoir si un humoriste actuel pourrait se permettre d'être aussi caustique aujourd'hui. L'album date de 1971, époque de libération, les moeurs, depuis, ont changés et l'ère du politiquement correct dans laquelle nous baignons ne laisse plus que très peu de marge pour rire de tout (au risque de se coltiner un proçès d'une association ou l'autre sur le dos)...
Ben moi, au contraire, j'ai beaucoup aimé. L'histoire est effectivement un peu confuse mais tout s'éclaire au fur et à mesure qu'on approche de la fin. A la deuxième lecture le récit prend beaucoup plus d'ampleur.
un tres bon album de Davodeau, dans son style habituel. Ca part sur un bout de vie ordinaire, ça part en sucette, et apres, beaucoup de reflexion, beaucoup d'action.
c'est tres efficace. Les 3 perso principaux sont reellement attachants, surtout Abel. Sa rencontre avec son fils qu'il croyait mort depuis 50 ans est horrible.
bref, un thriller calme, mais tres fort.
Les légendes extraordinnaires de la Bretagne au moyen âge reprises dans ce conte superbement illustré.
Une expérience unique, que je ne peux que conseiller!
Cette BD est un bonheur.
(du coup le tome 5, annoncé avec un dessinateur différent me fait très peur).
Une exellente bd qui ne peux pas plaire à tout le monde mais que je trouve personnellement très reussie!
dessins et couleurs sont superbes!
On peut d'ailleurs voir évoluer tout au long de la série les dessins de Wendy pini, qui je trouve ,se rapprochent ((très legerement bien sur!! ;-) )du style manga vers la fin.
l'atmosphère est féerique et les personnages extremement attachants!
Dommage toutefois que la traduction en français soit si mauvaise (( et c'est peu dire!!)) et que l'edition soit arrêtée.
Une époque géniale de la série Donjon, "la chemise de la nuit" est un personnage attachant et marrant, que l'on voit évoluer au fil des tomes.
les autres personnages sont tout aussi tripants ! Allez vite découvrir cette série :)
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La Malédiction des sept boules vertes
SOS, série en voie de disparition. Cette série totalement méconnue parue entre 1988 et 1993 est en train de sortir du catalogue de Casterman. Quel dommage, elle n'a pas eu le succès qu'elle méritait, c'est un petit bijou! Je n'ai même aucune idée de ce qu'est devenu son talentueux auteur, Laurent Parcelier. Son style graphique vaguement rétro mais très maîtrisé se situe quelque part entre Hergé et Peyo. Ses scénarii marient avec un savoir-faire devenu rare : l'aventure, le fantastique, le conte et une véritable tendresse pour ses personnages. La série s'adresse avant tout à un public enfant, je pense, mais cela n'empêche nullement aux plus grands de s'en régaler. Si vous cherchez à donner à votre collection de bd un valeur intrinsèque (je ne parle pas de la valeur marchande des collectionneurs-moneyeurs qui ne donnent de prix qu'aux choses les plus vendues), cette série qui risque bientôt de n'être disponible qu'aux vaillants fouineurs de bouquineries est un bon placement. Une oeuvre rare, au sens le plus noble du terme (et je ne parle toujours pas d'argent, n'étant pas connue, elle n'est pas côtée). Je crois que Parcelier a eu la malchance d'arriver à une époque où les gamins se passionnaient plus pour Mario Bros et Dragon Ball que pour le fantastique médiéval. Je suis certain que si cette série débutait maintenant, en pleine furie "Harry Potter", elle pourrait rencontrer un franc succès. Quoi qu'il en soit, il est triste de voir une oeuvre d'une telle qualité tomber dans les oubliettes (déjà très profondes) de l'histoire de la bd.
Vagues à l'âme
Petit album découvert un peu par hasard... C'est une collection des Humanos que je ne connaissais pas du tout, mais je pense que suite à la lecture de cet album, je vais m'y pencher plus sérieusement ! C'est très beau. On suit toute la vie d'un gars, de l'avant seconde guerre, alors qu'il était encore jeune et plein d'illusions, à sa mort. C'est très beau, raconté avec beaucoup de retenue et presque de poésie. Le dessin peut paraître assez moyen quand on feuillette, mais on l'oublie complètement lorsqu'on lit, tant on est pris par l'histoire. Vraiment une belle histoire que voilà. Je l'ai devorée d'une traite.
On a tué Wild Bill
Le dessin comme toujours magnifique d’Hermann sert un scénario assez étrange et pas si « classique » que ça, je trouve. Le titre est étrange : « on a tué Wild Bill » vous ne trouverez pourtant dans cet album ni Wild Wild Bill, ni son cadavre, tout ce que l’on sait c’est que la légende a été tuée le jour ou débute l’histoire. Mais le même jour, en dehors de la petite ville de Deadwood, sur les collines, une famille de chercheurs d’or est massacrée. Melvin, un jeune garçon, assiste, caché, au meurtre. Il descend au village mais là personne ne l’écoute, tous trop préoccupés par le mort du grand Wild Bill. Hermann confronte d’emblée la grande histoire mythique du western et la petite histoire … La suite de l’album raconte la suite de l’itinéraire du jeune Melvin, son évolution dans un monde violent dans lequel seul la loi du plus fort permet de survivre. Melvin tue, à trois reprise, et ces meurtres sont présentés comme des rituels, rituel de passage à l’âge adulte dans un monde régi par la violence. Ce qui déstabilise un peu à la première lecture, c’est que l’on ne voit pas tout de suite où Hermann veut en venir. Les événements s’enchaînent mais on a un peu du mal au début à comprendre l’utilité de chaque scène pour l’ensemble du récit. C’est cela même qui me fait dire que ce récit n’est pas si classique que cela. A la deuxième lecture, on se rend vite compte à quel point toute cette histoire n’est pas si simple qu’elle en a l’air. L’album est parsemé de symboles, interprétables à différents niveaux, une scène répond à une autre, un personnage est le négatif d’un autre… Au final, on a l’impression qu’il s’en dégage une morale, une morale qui met mal à l’aise, à la manière d’un film comme Taxi Driver de Scorsese ou l’Etranger de Camus. Une morale basée sur la stricte observation lucide et réaliste de faits mais que l’on a du mal à accepter.
Le Vol du Corbeau
Halala... que dire ? Apres Le Sursis, Gibret récidive dans la bonne bd sur fond de seconde guerre mondiale... Et quelle réussite ! J'adore l'ambiance qui se déguage de cette bd, cette période, Paris occupé... Le recit est bien mené, le 1er tome est un tome d'introduction mais on rentre vite dans le vif du sujet... On s'attache vite aussi à la magnifique Jeanne, tout comme Cécile dans Le Sursis (on est obligé de faire le raprochement) Ensuite les dessins, moi je suis vraiment admiratif devant le travail de Gibrat... c'est vraiment magnifique, un style vraiment à part... De plus, le décors parisien est vraiment traité de façon exceptionnelle, un très beau travail ! Bref, une superbe bd, j'attends le tome 2 avec la plus grand impatience...
Mon Papa
Bête et méchant, il n'y a pas d'autres mots que ces deux là pour caractériser l'humour de Reiser, en particulier dans cet album-ci, particulièrement réussi (ce qui n'est pas le cas de tous ses albums). Bête et méchant mais également drôle, incroyablement drôle. Reiser se permet tout, sans aucun tabou, il impose un humour sadique atrocement révélateur de notre propre capacité à rire du malheur d'autrui. Se moquer de cette manière de l'alcoolisme, il fallait l'oser. Vous voilà prévenu... Personnellement je me pose la question de savoir si un humoriste actuel pourrait se permettre d'être aussi caustique aujourd'hui. L'album date de 1971, époque de libération, les moeurs, depuis, ont changés et l'ère du politiquement correct dans laquelle nous baignons ne laisse plus que très peu de marge pour rire de tout (au risque de se coltiner un proçès d'une association ou l'autre sur le dos)...
La Nuit du Lièvre
Ben moi, au contraire, j'ai beaucoup aimé. L'histoire est effectivement un peu confuse mais tout s'éclaire au fur et à mesure qu'on approche de la fin. A la deuxième lecture le récit prend beaucoup plus d'ampleur.
Le Constat
un tres bon album de Davodeau, dans son style habituel. Ca part sur un bout de vie ordinaire, ça part en sucette, et apres, beaucoup de reflexion, beaucoup d'action. c'est tres efficace. Les 3 perso principaux sont reellement attachants, surtout Abel. Sa rencontre avec son fils qu'il croyait mort depuis 50 ans est horrible. bref, un thriller calme, mais tres fort.
Rogon le leu
Les légendes extraordinnaires de la Bretagne au moyen âge reprises dans ce conte superbement illustré. Une expérience unique, que je ne peux que conseiller! Cette BD est un bonheur. (du coup le tome 5, annoncé avec un dessinateur différent me fait très peur).
Elfquest (Le Pays des Elfes)
Une exellente bd qui ne peux pas plaire à tout le monde mais que je trouve personnellement très reussie! dessins et couleurs sont superbes! On peut d'ailleurs voir évoluer tout au long de la série les dessins de Wendy pini, qui je trouve ,se rapprochent ((très legerement bien sur!! ;-) )du style manga vers la fin. l'atmosphère est féerique et les personnages extremement attachants! Dommage toutefois que la traduction en français soit si mauvaise (( et c'est peu dire!!)) et que l'edition soit arrêtée.
Donjon Potron-minet
Une époque géniale de la série Donjon, "la chemise de la nuit" est un personnage attachant et marrant, que l'on voit évoluer au fil des tomes. les autres personnages sont tout aussi tripants ! Allez vite découvrir cette série :)