Les derniers avis (37647 avis)

Par Laure
Note: 4/5
Couverture de la série Aria
Aria

Cette série de BD est vraiment géniale!Les histoires sont passionantes et l'héroïne l'est encore plus.Chaque tome est une découverte et on va de surprises en surprises,les dessins sont plus que superbes et évoluent au fil des albums. Merci de tout mon coeur à Michel Weyland d'avoir crée Aria qui restera mon idole.

03/09/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Violent Cases
Violent Cases

Un dessin et une mise en page de Mc Kean magnifiques. Ce n'est certes pas toujours très attirant pour le grand public mais personnellement, je trouve son style fort et beau. Certaines scènes sont absolument géniales. Le scénario de Gaiman, s'il est intéressant est malheureusement un peu abscon à la première lecture. Rien n'est incompréhensible d'un point de vue factuel mais on a un peu du mal à comprendre le sens qui unit certains évênements. A la deuxième lecture, cela s'éclaircit, on s'aperçoit même qu'il s'agit d'un très bon scénario (d'une grande oeuvre dit Alan Moore qui signe la préface). Je serais peut-être moins enthousiaste qu'Alan Moore mais force est de constater que de l'originalité, cet album en possède. Les deux auteurs n'ont pas choisi la facilité.

03/09/2002 (modifier)
Par Piehr
Note: 5/5
Couverture de la série Blame !
Blame !

Quels tomes vraiment dérangeants !!! L'atmosphère, vraiment très sombre, nous fait découvrir un univers complètement perdu, loin de tout, gigantesque complexe de métal comprenant des milliers de niveaux où vivent (ou plutôt survivent) des individus en autarcie totale. Au sommet, la résosphère, dont on ne connaît encore que peu de chose pour le moment, mais qui se présente tel l'accès à un monde virtuel pour le moins... étrange :) Au milieu de tout cela, le héros, Killy, voyage. Un héros dont on ne sait rien, rien du tout ! On ne sait pas d'où il vient, pas où il va, ni quel est son but, ses projets... Son comportement est très étrange... le lecteur qui ne sait pour l'instant que peut de chose sur le personnage le perçoit comme un être blasé, sans passion, inhumain au possible (regardez le regard du héros sur la couverture, vous comprendrez vite !) et pourtant étrangement attachant. (comme la plupart des personnages de cet univers, d'ailleurs). Ses tribulations sont pour le moins intéressantes à observer : Killy marche, Killy se repose (toujours en position fœtale, ce qui accentue le coté dépressif du personnage), Killy mange... Killy tue ! Et c'est lorsqu'il répend la mort, pour des raisons qui parfois peuvent nous échapper mais que l'on découvrira au fil des tomes, que son visage s'anime enfin, tel le regard de Gally dans l'extase du combat, vers les derniers tomes de Gunnm. Troublant personnage, donc, dont la finesse de visage n'a d'égal que l'inhumanité presque choquante de ses comportements... Nous voici donc catapulté dans un monde ultra froid, axé sur l'action pure, (et sauvage), et sur un scénario basique, mais baignant dans une atmosphère assez originale. Et pourtant, tout colle, comme par magie ! Amateur avant tout de scénarii complexes (le troisième tome d'UW1, par exemple), j'aurais pu être tout simplement dégoûté de Blame, mais non ! L'atmosphère est si étrange, si prenante et si... vierge d'informations, au premier abord, que cela en devient fascinant. Le style graphique est tout simplement royal : très différent de ce que l'on a l'habitude de voir dans le domaine du manga, le trait est ultra fin, et très détaillé tout en restant un poil brouillon peut être. Parfait pour les scènes d'action, certes, mais il faut tout de même s'accrocher pour suivre tant chacune des pages recèle de détail. Blame : Gigantisme, inhumanité, Perdition... Trop bon !

02/09/2002 (modifier)
Par The Dude
Note: 5/5
Couverture de la série Bouche du diable
Bouche du diable

Une totale réussite, avec un grand Bouck pour un grand book! Autant je l'apprécie dans ses délires autant j'ai été argéablement surpris dans cette histoire plus "sérieuse" et réaliste... A réserver pour les fines et bonnes bouches.

02/09/2002 (modifier)
Par The Dude
Note: 4/5
Couverture de la série Le Choucas
Le Choucas

J'ai vraiment été séduit par cette série, et surtout par cet antihéros plein d'humeurs et d'humour. Pleins de références, un peu de "non-sense"...très très attachant.

02/09/2002 (modifier)
Par |fred|
Note: 4/5
Couverture de la série Khatedra
Khatedra

moi je suis d'accord sur le fait qu'on est loin d'un chef d'oeuvre de la bd ! Mais quand même, on est pas en presence d'un cargo ou d'un 4 as ! Ok le premier album est vraiment sans plus, banal, avec un dessin limite baclé ! Mais le deuxieme est tout de même amplement mieux ! le dessin s'est grandement amélioré, le héros prend de l'épaisseur ! Kathedra est un pov gars qui essaie de bien faire mais qui ne commet que des erreurs ! le tout est finalement assez noir et mérite d'être lu ! une série lçoin d'être géniale mais qui va, j'en suis sur, très nettement se bonifier au fil du temps !

02/09/2002 (modifier)
Par The Dude
Note: 5/5
Couverture de la série Théodore Poussin
Théodore Poussin

Une bien bonne série, ma fois, qui devrait se trouver dans toutes les bonnes maisons... Les aventures de Théodore sont pour moi un must que je prends un plaisir chaque fois renouvelé à relire... Il y a une maîtrise du dessin qui n'est contrebalancée que par celle du scénario. J'exagère? C'est possible, mais peut m'en chaud, j'ai vraiment craqué pour Théodore et surtout pour cet intriguant Mr Novembre qui vaut à lui tout seul son pesant de cacahuètes dans l'intérêt de cette BD. Pour ceux qui ne connaissent pas, je n'aurai qu'un conseil: lisez le et profitez de l'ambiance qui s'en dégage, du caractère de ce Théodore Poussin qui ne paye pas de mine, mais qui vous entraînera dans des recoins mal famés terriblement bien décrits et dessinés. Sans craindre le ridicule, je paraphraserai un slogan connu: Le Gall, le goût! Oui, je trouve cette série "culte" et je le crie haut et fort.

02/09/2002 (modifier)
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Tout droit sorti de l’imaginaire de La Fontaine, notre ami Garulfo, batracien de son état, croit en l’homme. Cette grenouille des plus naïve fait, dans sa quête utopique, la rencontre d’une méchante et (il faut le dire) horrible sorcière qu’il prend pour une fée toute gentille et toute jolie (pourtant vu sa tronche on peut pas se planter). Bref, le voilà métamorphosé en beau prince, malheureusement (pour lui et pour les autres) il ignore tout du monde qui l’entoure ce qui va provoquer une cascade d’événements pas forcément bénéfique. Ayroles nous conte, alors, avec humour les aventures (mésaventures ?) de ce Candide tout vert, dont le seul leitmotiv est de devenir un homme, homme qu’il admire tant. Nous voilà embarqué dans un véritable conte philosophique, où l’auteur pose un regard critique sur l’espèce humaine. Cette fable décalée et loufoque, reste, dans sa forme et sa construction, dans l’esprit des contes de fées sans les parodier. L’auteur expose sa grande capacité à créer des dialogues plus croustillants les uns que les autres, en maniant langage soutenu et un langage plus contemporain, le résultat est excellent. Cependant l’humour « parlé » n’est pas tout, il utilise avec brio un comique de situation et un comique de geste, mis en valeur par le graphisme léger et très expressif de Maïorana (certaines cases deviennent alors irrésistible). Vous l’aurez compris « Garulfo » est une série succulente à tout point de vue, à la fois simple et complexe. Voici un extrait pour vous montrer la maîtrise de Ayroles à varier son type de langage, ce qui aboutit à des dialogues assez marrant. (en tout cas cette réplique me fait bien triper) «Ô Dieux chagrins qui m’affublâtes de cette squameuse enveloppe, j’irai contre vos édits, car dussé-je franchir mille lieues, dussé-je vaincre mille périls, dussé-je pour cela perdre mon âme… JE SERAI UN HOMME ! »

02/09/2002 (modifier)
Par SuperFox
Note: 4/5
Couverture de la série Sam Pezzo (Les Enquêtes de)
Sam Pezzo (Les Enquêtes de)

Intégrale de nouvelles polar sympa, par le grand Giardino (Jonas Fink, Vacances Fatales). Sam Pezzo a ceci de particuler qu'il reste dans des histoires assez banales, confluant parfois au burlesque : deux truands flinguent un type dans les chiottes d'un bar, et personne ne fait mine de broncher, pas même de suer la peur. Indifférence, c'est tout. L'ambiance est généralement plutôt tordue : l'intrigue se dénoue souvent dans une direction complètement inattendue, qui nous fait parfois nous rendre compte que Sam s'est bien fait avoir, et nous le montre se retrouvant Grosjean comme devant. Giardino manie fort bien l'ironie, que ce soit dans le sort réservé à son personnage, ou dans ses commentaires pastichant le style polar série noire - un peu à la manière du Choucas, mais en moins prononcé. Ainsi s'attache-t-on à ce brave fouineur.... qui reste très fouillé, "vrai" dans son personnage. Le dessin, lui, tout de noir et de blanc, enfonce encore le clou de l'ambiance vaguement sordide, vaguement burlesque (particulièrement les tronches de certains personnages), et par son apparente netteté lisse ajoute encore à la distance ironique d'avec le personnage.

02/09/2002 (modifier)
Par pedro
Note: 4/5
Couverture de la série Le Tueur
Le Tueur

Ce n’est pas en lisant les albums de la série au fur et à mesure de leur parution que j’ai découvert cette série, mais en lisant les quatre premiers albums dans la même journée. Ceci a mis en évidence la continuité de l’histoire qui s’enchaîne à merveille d’un album à l’autre. Les auteurs nous font partager l’intimité de la vie d’un tueur, au premier abord, personnage repoussant, mais qui au fil de l’histoire révèle une personnalité complexe, multipliant les questions existentiels sur l’homme et sur la société. On est en présence d’un tueur qui exécute ses missions mais en se posant quand même beaucoup de questions (rien à voir avec Torpedo si cela parle à certains d’entre vous). Les dessins sont intéressant et la mise en couleurs remarquables. Les ambiances de couleurs très différentes des divers lieux fréquenté par le héros rendent ceux ci distincts et marquants aidant ainsi à donner du rythme à l’histoire. Pour que celle ci ne perde pas de son interet, il serait bien que les auteurs concluent les aventures du tueur en deux ou trois albums à venir. De plus à ce niveaux de la série il est difficile de savoir si le héros va connaître une sortie positive ou tragique, conséquence de ses sentiments de plus en plus humain qui semblent prendre le pas sur la machine à tuer.

01/09/2002 (modifier)