Un péplum noir, torturé, que je considère sans l'ombre d'un doute comme la meilleure oeuvre de Tardi.
C'est complètement atypique de Tardi, pourtant. Ca ne ressemble à aucun des autres albums qu'il a pu sortir, ça sort du style "14-18, avant, pendant, après", ou encore du polar à la der des ders, et autres burmas.
"Polonius" a toute la dimmension d'un mythe tragique, qui semble s'étendre sur tous les personnages, et sur toutes les situations : le desert, la prison, les luxurieuses orgies, les rues délabrées...
Du début jusqu'à la fin, on sent la tension constante de la mort, cette espèce de fatalité pesante... d'accord, cette bd est complètement décalée, peu connue, (peu aimée ?) mais moi, c'est celle à laquelle j'accroche le plus.
superbe manga.
ambiance féodale japonaise, c'est l'atmosphère que je préfère, parcequ'elle renvoie à l'histoire de Myiamoto Musachi, d'Eji Yoshikawa, qui fait réference en la matière. les dessins sont à couper le souffle, surtout les arrêts lors de la phase finale du combat, c'est trop beau, tout entrelaçé de partout... les duels sont superbes, le ton est toujours grave. le personnage de l'escrimeuse pariat (je ne sait plus son nom) est terrible !! les coups de théâtre sont parfaits (les têtes greffées, le chien rôti, etc) et on découvre une bonne galerie de persos tous plus barges les uns que les autres. le sens de lecture japonais aurait été le bienvenue, parceque pour l'adaptation européenne, c'est pas encore ça.
ma scène fétiche reste celle où la petite, inconsciente, se fait peindre par son bourreau un maquillage mortuaire, traçé sur son visage avec son propre sang...
Une grande épopeé sur fond d'inquisition.
-Le dessin est suberbe, tres travaillé,
une belle impression de pronfondeur surtout quand il dessine des monuments.
-La couleur est belle.
-Un petit bemol pour le scenario qui est un peu complexe(il a neanmoins le mérite de faire cogiter).
Bref, il faut lire cette excellente BD.
Etrange formule que celle de ce roman graphique : il s'agit bien d'une bande dessinée mais certains passages ne sont qu'écrits, certains longs dialogues ne laissent plus de place qu'à du texte, "dessiné" à même la planche. C'est une formule souple et diablement efficace. Le style de Baudoin est, comme d'habitude, souple et frénétique, aussi sale que poétique. On aime ou pas.
Fred Vargas a concocté un polar de qualité, certains passages sont très touchants. Malgré la crasse et les espoirs déçus dans lesquels les personnages baignent, il leur reste encore un peu d'innocence ou de naïveté pour conjurer le sort.
Cette série est super prenante, j'ignore comment tout cela va se terminer, mais pour l'instant, c'est passionnant. La profondeur psychologique est de mise, d'album en album, on découvre le passé de chaque personnage et cela constitue une mosaïque complexe et passionante. Graphiquement, c'est du grand Andréas, très stylé et bien coloré avec toujours ces idées de mise en pages originales et raffinées. Le seul reproche que j'ai à faire à cette série, c'est la lenteur. Ce n'est pas de l'ennui, au contraire... Je veux dire par là qu'un album est vite lu, et il ne s'y passe pas grand chose...
Mesdames et Messieurs, laissez moi vous présenter les deux rois de la rigolade scabreuse, de l'humour grinçant, et du second degré dans toute sa splendeur : Maurice eeeeetttttt Patapon !!
A ma gauche : Dégoutant, il pette chie et rotte comme personne. Scato dans l'âme, son quotidien, c'est bouffer de la m*rde, chier partout comme un gros sale, et emmerder (dans tous les sens du terme) ses contemporains : Le petit chien jaune qui cache bien son jeu, Maurice !!!
A ma droite : Mignonne petite boule qu'on carresserait bien dans le sens du poil, cet animal est un boureau, un tyran, un sadique comme on en fait plus ! Décapiter les oisillons est son hobby, lacérer les ventres de bébé à coup de griffes sa passion : le chaton trognon, Patapon !!!
Et ces deux anti-héros asociaux, par le biais d'un humour d'une brutalité hallucinante, commentent notre monde d'adulte (d'humain, plutot) avec une facilité déconcertante, abordant tous les sujets sans tabou. Une monstruosité zygomatique sans nom condensée dans deux albums qui font le véritable effet d'un pavé dans la mare !
Tout y passe : social, politique, religion, effet de mode... nous sommes tous visé, par un moyen ou par un autre, mais c'est pour notre plus grand plaisir !
Toutefois, cette série n'est à mon avis pas à faire lire à tout le monde. Il FAUT lire ces deux albums au second degré, car tout prendre au pied de la lettre serait une belle erreur ! Charb se lache, Charb attaque, Charb dénonce surtout. Même si certains gags, fort drôles au demeurant, sont gratuit, la plupart ont tous un sens fort, une idée à faire passer...
Graphiquement, c'est tout bête, tout brouillon. Noir et blanc teinté de jaune, le trait est rapide, sans complication, tant les dessins ici sont dispensables.
Une bonne rigolade, un humour bien gras et sauvage : Maurice et Patapon est fait pour vous !
En feuilletant cette BD, il y a quelque temps de ça, je n'avais pas vraiment accroché. Drôle de tronche, ce petit bonhomme avec ses yeux trop grands pour lui... Paysages bizarres, dépouillés et déprimants... Créatures qui ne ressemblent à rien de connu en HF... Et puis j'ai franchi le pas. Pour découvrir une BD qui devait me tenir en haleine du début à la fin. La quête du Chninkel devient si vite la nôtre qu'il est impossible de le lâcher en cours de route. Et, ce qui n'arrive pas souvent, la fin est à la hauteur du reste.
Sfar nous plonge avec Pascin dans l'univers de la bohème parisienne. Le scénario est jusqu'a présent bien construit et l'on suit les aventures de cet anti-héros avec plaisir.
Le graphisme ne plaira pas à tout le monde; c'est sur, mais moi il ne m'a pas choqué, loin de là, et au contraire m'a particulièrement plût. Ce noir et blanc utilisé de cette manière (de façon "sale") me fait penser aux petites rues et aux appartements délabrés dans lesquelles je suppose, il était monnaie courante de vivre à l'époque.
N.B je n'ai lu que les deux premiers tomes, je vous tiendrai donc au courant de la suite des aventures de Pascin
Garth Ennis est un fou.
Un fou qui manie l'humour noir (vraiment noir) et la violence avec une maîtrise qui laisse pantois. Steve Dillon, son fidèle acolyte (sur le Preacher entre autres) aux pinceaux sans être un génie est un bon dessinateur, et l'association des 2 est encore une fois explosive.
Le Punisher, sorte de vigilante à la sauce Marvel, qui cumule les rôles de flic, juge et bourreau, a connu depuis sa création en 1974 et sa première série en 1986 de nombreuses adaptations et lectures, selon les artistes qui l'ont abordés. Et plus particulièrement en comparaison de la précédente version (où le Punisher, mort, revient sur Terre en tant qu'ange vengeur, bras armé du ciel aux pouvoirs magiques et aux flingues de lumière !), cette reprise de Frank Castle est très largement supérieure.
Revoici le Punisher, pur et dur, qui parle peu et fait le ménage dans la pègre. Bien sûr, sur le fond, le concept même du personnage est plus que discutable. Mais dans la forme, force est de constater que c'est jouissif !
La violence est à ce point exagérée, et dopée par le comique des situations et des dialogues à contre-emploi, que la pillule passe sans problème. Au contraire, on en redemande : action, humour noir et auto-dérision ! À ne surtout pas prendre au premier degré, sous peine de passer un mauvais moment ...
Pour être vraiment complet, il faut avouer que le 4ème tome est moins bon que les 3 premiers, haletants et qu'on engloutit d'un trait d'un seul. Mais l'ensemble vaut tout de même un 4 étoiles à mon avis.
Voici une BD comme on aimerait en voir plus souvent : bons dessins, bonne histoire, humour.
Dommage qu'elle semble être passée inaperçue (enfin je dis cela par rapport aux peu de critiques vues ici).
Bref courrez vous procurer cette BD dans les bacs d'occasion (11 ans déjà...)
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Polonius
Un péplum noir, torturé, que je considère sans l'ombre d'un doute comme la meilleure oeuvre de Tardi. C'est complètement atypique de Tardi, pourtant. Ca ne ressemble à aucun des autres albums qu'il a pu sortir, ça sort du style "14-18, avant, pendant, après", ou encore du polar à la der des ders, et autres burmas. "Polonius" a toute la dimmension d'un mythe tragique, qui semble s'étendre sur tous les personnages, et sur toutes les situations : le desert, la prison, les luxurieuses orgies, les rues délabrées... Du début jusqu'à la fin, on sent la tension constante de la mort, cette espèce de fatalité pesante... d'accord, cette bd est complètement décalée, peu connue, (peu aimée ?) mais moi, c'est celle à laquelle j'accroche le plus.
L'Habitant de l'infini
superbe manga. ambiance féodale japonaise, c'est l'atmosphère que je préfère, parcequ'elle renvoie à l'histoire de Myiamoto Musachi, d'Eji Yoshikawa, qui fait réference en la matière. les dessins sont à couper le souffle, surtout les arrêts lors de la phase finale du combat, c'est trop beau, tout entrelaçé de partout... les duels sont superbes, le ton est toujours grave. le personnage de l'escrimeuse pariat (je ne sait plus son nom) est terrible !! les coups de théâtre sont parfaits (les têtes greffées, le chien rôti, etc) et on découvre une bonne galerie de persos tous plus barges les uns que les autres. le sens de lecture japonais aurait été le bienvenue, parceque pour l'adaptation européenne, c'est pas encore ça. ma scène fétiche reste celle où la petite, inconsciente, se fait peindre par son bourreau un maquillage mortuaire, traçé sur son visage avec son propre sang...
Le Troisième Testament
Une grande épopeé sur fond d'inquisition. -Le dessin est suberbe, tres travaillé, une belle impression de pronfondeur surtout quand il dessine des monuments. -La couleur est belle. -Un petit bemol pour le scenario qui est un peu complexe(il a neanmoins le mérite de faire cogiter). Bref, il faut lire cette excellente BD.
Les Quatre Fleuves
Etrange formule que celle de ce roman graphique : il s'agit bien d'une bande dessinée mais certains passages ne sont qu'écrits, certains longs dialogues ne laissent plus de place qu'à du texte, "dessiné" à même la planche. C'est une formule souple et diablement efficace. Le style de Baudoin est, comme d'habitude, souple et frénétique, aussi sale que poétique. On aime ou pas. Fred Vargas a concocté un polar de qualité, certains passages sont très touchants. Malgré la crasse et les espoirs déçus dans lesquels les personnages baignent, il leur reste encore un peu d'innocence ou de naïveté pour conjurer le sort.
Arq
Cette série est super prenante, j'ignore comment tout cela va se terminer, mais pour l'instant, c'est passionnant. La profondeur psychologique est de mise, d'album en album, on découvre le passé de chaque personnage et cela constitue une mosaïque complexe et passionante. Graphiquement, c'est du grand Andréas, très stylé et bien coloré avec toujours ces idées de mise en pages originales et raffinées. Le seul reproche que j'ai à faire à cette série, c'est la lenteur. Ce n'est pas de l'ennui, au contraire... Je veux dire par là qu'un album est vite lu, et il ne s'y passe pas grand chose...
Maurice et Patapon
Mesdames et Messieurs, laissez moi vous présenter les deux rois de la rigolade scabreuse, de l'humour grinçant, et du second degré dans toute sa splendeur : Maurice eeeeetttttt Patapon !! A ma gauche : Dégoutant, il pette chie et rotte comme personne. Scato dans l'âme, son quotidien, c'est bouffer de la m*rde, chier partout comme un gros sale, et emmerder (dans tous les sens du terme) ses contemporains : Le petit chien jaune qui cache bien son jeu, Maurice !!! A ma droite : Mignonne petite boule qu'on carresserait bien dans le sens du poil, cet animal est un boureau, un tyran, un sadique comme on en fait plus ! Décapiter les oisillons est son hobby, lacérer les ventres de bébé à coup de griffes sa passion : le chaton trognon, Patapon !!! Et ces deux anti-héros asociaux, par le biais d'un humour d'une brutalité hallucinante, commentent notre monde d'adulte (d'humain, plutot) avec une facilité déconcertante, abordant tous les sujets sans tabou. Une monstruosité zygomatique sans nom condensée dans deux albums qui font le véritable effet d'un pavé dans la mare ! Tout y passe : social, politique, religion, effet de mode... nous sommes tous visé, par un moyen ou par un autre, mais c'est pour notre plus grand plaisir ! Toutefois, cette série n'est à mon avis pas à faire lire à tout le monde. Il FAUT lire ces deux albums au second degré, car tout prendre au pied de la lettre serait une belle erreur ! Charb se lache, Charb attaque, Charb dénonce surtout. Même si certains gags, fort drôles au demeurant, sont gratuit, la plupart ont tous un sens fort, une idée à faire passer... Graphiquement, c'est tout bête, tout brouillon. Noir et blanc teinté de jaune, le trait est rapide, sans complication, tant les dessins ici sont dispensables. Une bonne rigolade, un humour bien gras et sauvage : Maurice et Patapon est fait pour vous !
Le Grand Pouvoir du Chninkel
En feuilletant cette BD, il y a quelque temps de ça, je n'avais pas vraiment accroché. Drôle de tronche, ce petit bonhomme avec ses yeux trop grands pour lui... Paysages bizarres, dépouillés et déprimants... Créatures qui ne ressemblent à rien de connu en HF... Et puis j'ai franchi le pas. Pour découvrir une BD qui devait me tenir en haleine du début à la fin. La quête du Chninkel devient si vite la nôtre qu'il est impossible de le lâcher en cours de route. Et, ce qui n'arrive pas souvent, la fin est à la hauteur du reste.
Pascin
Sfar nous plonge avec Pascin dans l'univers de la bohème parisienne. Le scénario est jusqu'a présent bien construit et l'on suit les aventures de cet anti-héros avec plaisir. Le graphisme ne plaira pas à tout le monde; c'est sur, mais moi il ne m'a pas choqué, loin de là, et au contraire m'a particulièrement plût. Ce noir et blanc utilisé de cette manière (de façon "sale") me fait penser aux petites rues et aux appartements délabrés dans lesquelles je suppose, il était monnaie courante de vivre à l'époque. N.B je n'ai lu que les deux premiers tomes, je vous tiendrai donc au courant de la suite des aventures de Pascin
Punisher (Ennis/Dillon)
Garth Ennis est un fou. Un fou qui manie l'humour noir (vraiment noir) et la violence avec une maîtrise qui laisse pantois. Steve Dillon, son fidèle acolyte (sur le Preacher entre autres) aux pinceaux sans être un génie est un bon dessinateur, et l'association des 2 est encore une fois explosive. Le Punisher, sorte de vigilante à la sauce Marvel, qui cumule les rôles de flic, juge et bourreau, a connu depuis sa création en 1974 et sa première série en 1986 de nombreuses adaptations et lectures, selon les artistes qui l'ont abordés. Et plus particulièrement en comparaison de la précédente version (où le Punisher, mort, revient sur Terre en tant qu'ange vengeur, bras armé du ciel aux pouvoirs magiques et aux flingues de lumière !), cette reprise de Frank Castle est très largement supérieure. Revoici le Punisher, pur et dur, qui parle peu et fait le ménage dans la pègre. Bien sûr, sur le fond, le concept même du personnage est plus que discutable. Mais dans la forme, force est de constater que c'est jouissif ! La violence est à ce point exagérée, et dopée par le comique des situations et des dialogues à contre-emploi, que la pillule passe sans problème. Au contraire, on en redemande : action, humour noir et auto-dérision ! À ne surtout pas prendre au premier degré, sous peine de passer un mauvais moment ... Pour être vraiment complet, il faut avouer que le 4ème tome est moins bon que les 3 premiers, haletants et qu'on engloutit d'un trait d'un seul. Mais l'ensemble vaut tout de même un 4 étoiles à mon avis.
Trio Grande - Adios Palomita
Voici une BD comme on aimerait en voir plus souvent : bons dessins, bonne histoire, humour. Dommage qu'elle semble être passée inaperçue (enfin je dis cela par rapport aux peu de critiques vues ici). Bref courrez vous procurer cette BD dans les bacs d'occasion (11 ans déjà...)