Les derniers avis (37663 avis)

Par Lalaith
Note: 4/5
Couverture de la série Calvin et Hobbes
Calvin et Hobbes

C'est tordant! Evidemment il ne faut pas en lire trop à la suite parce que c'est vrai que beaucoup de gags se répètent mais l'humour de Watterson est vraiment hilarant, très bien servi par le dessin (les expressions de Calvin sont à mourir de rire) ça devient même des fois carrément philosophique... (mais ça reste subtil, pas de panique)

19/08/2002 (modifier)
Couverture de la série Fanchon
Fanchon

Fanchon, Fanchon, Fanchon! Plutôt déçu par un précédant album du même auteur j'abordais cet album avec un a priori très négatif. Et pourtant... :) Je vais avoir du mal à décrire les différentes émotions que l'on ressent à la lecture de cet album pour peu que l'histoire vous touche quelque peu (quelque part) et que l'on s'y plonge sans hésitation. Quelque part au fond de vous-même et de cette histoire, l'étincelle est pourtant bien là, pour ceux qui savent/pourront la saisir. Certes une bonne partie de l'histoire paraît très conventionnelle. Un homme se rend compte sur le tard que sa gentille petite vie, bien orchestrée au milimètre depuis des années, n'est pourtant pas si réjouissante que ça suite à un évènement qui va le replonger dans sa jeunesse. Mais pourtant l'histoire porte un espoir que je trouve considérable. Certes la fin est plutôt triste, mais il n'aurait tenu qu'à une ou deux choses pour qu'elle soit pleine d'espoir et encourageante, l'auteur à visiblement choisi la version pessimiste pour le dénouement, certains diront dommage, je pense plutôt que c'est très bien choisi et qu'elle souligne encore le côté 'triste bilan' du personnage principal. Il ne faut jamais rennoncer à ses rêves, le retour en arrière n'existe pas. Ceux qui ont aimé cet album devrait lire également 'Quelques Mois à l'Amélie' dans la même collection, que je trouve typiquement dans le même genre ou voir le film de Jean Becker avec Gérard Depardieu. Et voilou, et maintenant essayez et constatez par vous-même.

19/08/2002 (modifier)
Couverture de la série La Croisière des Oubliés
La Croisière des Oubliés

Pour une première bilal Christin le rendu est de qualité. Ce fut ma première approche de la lecture d'un Bilal et depuis j'en ai acheté une bonne dizaine :) Le scénario est un peu intriguant mais on se laisse porter par les vents tout au long de cette histoire. Cette BD est le début d'une série de satyres sociales et d'indignations qui mettent leurs auteurs sur le devant de la scéne de la bande dessinée et du fantastique.

19/08/2002 (modifier)
Couverture de la série Le Vaisseau de Pierre
Le Vaisseau de Pierre

L'une des histoires fantastiques de Bilal Christin que je préfère. Le fantastique est trés bien encré dans l'histoire et le dessin est colle bien à l'atmosphère. Une réussite à découvrir pour ceux qui veulent connaître le fantastique en BD.

19/08/2002 (modifier)
Couverture de la série La Ville qui n'existait pas
La Ville qui n'existait pas

"La ville qui n'existait pas" existe t’elle vraiment ? Le petit garçon qui rêve au début dont le rêve devient réalité n'est-il pas le signe d'une incertitude incertaine et sûrement peu probable que ce petit garçon nous plonge dans son univers de zazous de petit enfant (du beau fantastique que voila:))? L'idée de projeter le style de vie idéale dans un camp d'enfermement d'où on ne peut ni rentrer ni sortir est assez génial. Quelle impression doit-on avoir à la suite de cette lecture ?

Optimistec'est une BD qui nous montre les dérives possibles pour un tel style de vie. Considérons la comme une expérience vécue et créons un futur aussi beau et plus libertaire.
PessimisteC'est inénitable l'homme ne peut pas vivre heureux et notre seule liberté se limlite à subir notre environnement.

19/08/2002 (modifier)
Couverture de la série Les Krostons
Les Krostons

Au sein du journal de Spirou, Deliège était un "humoriste" certainement, mais son humour était assez subversif (voir les flics qui passent tout le temps pour des idiots, voir L'ABRUTISSEUR dans l'album des Krostons : "La Maison des Mutants", etc..). La différence d'avec les Schtroumpfs aussi, c'est que s'ils rêvent de former une armée pour conquérir le monde, pour l'instant ils ne sont toujours que trois, et ils sont "méchants" (un peu comme Bobo qui était un taulard, sympathique anti-héros, quoi !)... "Nous sommes les trois petits Krostons, petits Capons, petits Démons"... A noter que pour l'aspect physique des Krostons, Paul Deliège s'est inspiré de personnages similaires dessinés par Macherot dans l'album "Chlorophylle joue et gagne"... :)

18/08/2002 (modifier)
Par AlainV
Note: 5/5
Couverture de la série Les Krostons
Les Krostons

Il s'agit d'une création extraordinaire de Deliège et Piroton, tout spécialement dans le premier tome chez OKAY qui est vraiment fascinant. A relire! La série n'a pas connu le retentissement qu'elle méritait, restant dans l'ombre des Schtroumpfs. Il est vrai que les Krostons, véritables anti-héros, n'avaient rien de charmant. Je trouve les deux premiers avis lapidaires et dommageables pour cette série. Relisez-les avant de les considérer à leur véritable valeur.

18/08/2002 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série Gorn
Gorn

Gorn, voila bien une série pour laquelle mon avis a clairement évolué durant la lecture de ses différents tomes !! En effet, tout commençe plutot mal à mon gout : Alors que le premier cycle propose une histoire au romantisme à la fois très fort et pas "fleur bleue" du tout, véritable originalité franchement appréciable, voila que l'histoire est entachée d'un humour ridicule, distillé n'importe comment, voire au moment critique du scénario. Dame Gorge, personnage ô combien enervant lors des premiers tomes, justement, est le clown inefficace d'une fanfaronade vraiment foireuse, venant clairement gacher un scénario par ailleurs très fort. Bref, durant les, disons, trois premiers albums de la série, on a cette impression de déception, de gâchis, de "peux mieux faire"... et voici qu'arrive le tome 4 ! Véritable revirement de toute la série ! Tiburce Oger nous offre ici un background de qualité, un scénario en acier trempé, des dialogues vraiment très forts et prenants, et cela durera... jusqu'a la fin de la série, tout simplement ! Voici ce que j'appelle retomber sur ses pieds de la meilleure des façons ! Une série que je voyais vraiment condamnée mais que j'ai tout de même tenté de lire jusqu'au bout m'offre ce que j'étais en droit d'attendre d'elle : une qualité croissante au fil des tomes ! bonheur, bonheur, bonheur :) Les différents personnages sont très travaillés : la psychologie de chacun d'entre eux est très profonde, s'en est presque destabilisant. On s'accroche très vite à chacun d'entre eux, on vit leur peine et leur bonheur, c'est vraiment très bon... Un petit bémol tout de même pour le tome 8, qui ne nous apporte pas la fin annoncée officieusement dans le tome 7 par Gorn lui même... mais je n'en dirais pas plus ! car la fin est tout de même très bonne... Niveau illustration, c'est assez fort : j'ai toujours été super accroc à la couleur directe, et Oger me comble, vraiment ! Après des premiers tome "pas mal du tout", le style s'envole complètement dès le tome 4 pour finir en beauté au tome 8. Que c'est beau ! L'auteur utilise une très grande palette de couleurs, joue sans cesse sur les contrastes, utilise avec brio les différents cadrages... impeccable :) De plus, le design du personnage du grand Gorn est vraiment excellent... Bref, ca ne passe pas très loin du 5/5, tout ça... mais non, vraiment, les tous premiers tomes sont vraiment trop moyens (moyens moins, même)... A lire, à lire, à lire !!!!!!!!

18/08/2002 (modifier)
Par pedro
Note: 4/5
Couverture de la série Paracuellos
Paracuellos

Ces récits sont de vrai témoignages historiques, c'est ainsi qu'il faut les lire. Il y a du vécu à chaque case. Ils sont plein de vérités, de détails, d'EMOTIONS. Il y a beaucoup d'informations à puiser dans ces deux albums. Derrière ces petits dessins se cache un témoignage poignant et une vrai leçon d'histoire de la vie social en Espagne à cette époque.

18/08/2002 (modifier)
Par Nico
Note: 5/5
Couverture de la série Corto Maltese
Corto Maltese

Folie... amitié suicidaire entre un marin Maltais et un sombre Russe à l'identité trouble. Folie... des chercheurs d'or, des chasseurs de Trésors, de ceux qui fuient notre monde. Folie... des hommes et femmes qui s'entretuent pour des raisons qui finissent par leur échapper. C'est bien la folie qui domine Corto Maltese, et comme dans toute l'oeuvre de Pratt la frontière entre celle-ci et le rêve est plus que ténue, les intervenants cherchant à retenir l'inéluctable, à plier l'univers à leur vision des choses. Des Korrigans bretons aux habitants de Mu en passant par les Hommes Léopards les mythes et contes sont toujours présents, compagnons souvent plus réels que les êtres de chair et de sang, ces derniers acquièrant d'ailleurs parfois un statut inhumain (Raspoutine & Bouche Dorée par exemple). La vie de Corto est celle des héros antiques, peuplée d'aventures, de mystère, de rencontres uniques et... de femmes, plus sensuelles et intriguantes les unes que les autres, passionnées et qui, bien sûr, n'arrivent pas à attacher le coeur du pirate romantique. Certes il faut aimer le dessin de Pratt, trop froid pour certains, trop simple pour d'autres, mais il y a déjà eu nombre de polémiques à ce sujet, le plus simple reste de vérifier par soi même en feuilletant ses ouvrages, je ne pense pas pouvoir convaincre qui que ce soit par de simples mots. Contrairement à d'autres qui ne peuvent supporter les éditions couleur des Corto, je les recommande, ne serait ce que pour les véritables dossiers historiques qui précèdent les aventures de l'aventurier et complètent admirablement l'oeuvre en elle même, l'idéal restant de lire les deux versions. Que dire de plus... ceux qui aiment l'irréalité, ceux qui se laissent bercer par leurs songes ne pourront qu'être conquis par Corto et ses compagnons de route, de même que ceux qui ne jurent que par l'Histoire et les grands évènements de ce siècle. Les autres... qu'ils essaient, et ils se laisseront sûrement bercer par les vagues de l'imaginaire florissant d'Hugo Pratt.

18/08/2002 (modifier)