Une description certes cynique et un tantinet pessimiste (si si, lisez bien...) de notre société mais (malheureusement) bourrée de vérités et (heureusement) remplie d'humour noir irrésistible. Le dessin est lui même très bon même si les couleurs se font un peu désirer, mais bon, ces teintes sont nécessaires à l'ambiance générale de la BD.
Un plus: il faut voir Ptiluc en dédicaces pour comprendre ce qu'est la "sculpture sur BD".
Ayrolles propose encore un scénario bien construit (il se sort plutôt bien d'une fin laborieuse parrait-il) et des gags hilarants. Parce que je préfère de loin "De Capes et de Crocs" je ne lui met que 4/5 mais je regrette ici de ne pouvoir lui accorder les 4,5/5 qu'il vaut largement.
Le terme "Garulfesque" fait désormais partie intégrante de mon vocabulaire pour désigner la naïveté innocente et irrésistible de notre humano-batracien préféré.
Un scénario de guerre original et un point de vue sur la guerre trop souvent oublié: celui de ceux qui n'ont rien fait (ou si peu) mais qui ont subi. Le héros n'en est donc finalement pas un mais il vit tout de même une aventure où il est prêt à tout pour les yeux de Cécile... comme je le comprend!
C'est incontestablement le meilleur manga que j'ai pu lire. Il a l'avantage d'avoir une histoire concentrée sur un scénario extrêmement bien développé. J'aime beaucoup l'idée des nombreux flash-backs qui ajoutent encore un peu de complexité au mystère qui entoure l'énigmatique "Ami". De plus le dessin est très agréable et quelques notes d'humour ne gâchent rien au plaisir qu'on peut avoir à le lire, que dis-je, à le dévorer.
Seul reproche: à chaque fin de tome, c'est un vrai supplice de devoir attendre la suite. Mais peut-être est-ce une qualité...
Que rajouter d'autre à toutes les éloges qui précèdent... Du grand art, la beauté sublime du dessin de Masbou est en parfait accord avec la finesse de scénario et les clins d'oeil littéraires d'Ayrolles.
Décidément, Brunschwig fait preuve de talent ! "L'esprit de Warren" c'est un thriller palpitant sur fond de fantastique; ce sont de meurtres commis par un criminel obnubilé par une vengeance, prêt à tout pour parvenir à ses fins; c'est l'histoire de Jonathan, dernier rescapé de cette vengeance; c'est l'histoire de Warren, indien navajo qui se prétend la réincarnation de Warren, illuminé qui se prétendait fils de Dieu, condamné à mort pour des meurtres affreux; et c'est bien sûr aussi l'histoire, enfance comprise, de ce fameux Warren...
Toutes ces vies entremêlées sont savamment distillées pour nous dévoiler plusieurs plans. "L'esprit de Warren", c'est vraiment plus qu'un thriller, c'est une fresque qui s'étale sur trois générations et qui nous montre pleinement l'influence que peut avoir le milieu familial sur un enfant.
Une des meilleurs séries du genre parmi celles que j'ai pu lire, devant même "Le pouvoir des innocents" et "Berceuse Assassine", pourtant références en la matière !
Le suspense est sans cesse renouvelé, toujours différemment, et on tenu en haleine de bout en bout.
Seuls petits regrets : quelques éléments un peu... "incongrus" (le rassemblement de coyotes par exemple, mais bon c'est pas grave), et une fin... qui n'en est pas vraiment une. Très ouverte, disons. :D
Difficile de résumer en quelques mots mon impression sur Watchmen. Allez, je me risque en un seul mot : monumental. Finalement, c'est plutôt juste. Ce qualificatif colle parfaitement à l'oeuvre, car sous toutes les coutures, Watchmen EST monumental.
Au propre comme au figuré d'ailleurs. Prenez l'intégrale des 12 chapitres en un volume : un bon gros bouquin qui fait son poids ! Quelques centaines de pages grand format (je le précise puisqu'il s'agit d'un comics) pleines d'intrigues et de sous-intrigues à faire rougir de honte n'importe quel scénariste de soap-opéra.
Car Alan Moore donne une leçon de narration. Il présente, approfondit et met en relation une kyrielle de personnages sans faire d'un seul d'entre eux un héros "parfait". c'est d'ailleurs l'une des grandes forces de Moore : pas un méchant haïssable à tout point de vue, pas un héros qui n'ait un côté pathétique.
Et c'est cette "normalité" qui fait de ces héros des personnages aussi intéressants et attachants. Le timide Hibou, l'implacable Rorschach, le tout puissant Docteur Manhattan et le parfait Ozymandias sont autant d'individus uniques et fascinants de complexité. C'est auprès de ces héros costumés vieillissants que l'on va se poser des questions existentielles : que vaut la vie ? la raison la plus pure nécessite-t-elle les moyens les plus obscurs ? qu'est-ce que le bien ? le mal ?
À tous ceux qui craignent la "platitude" d'un scénario de comics, je dis attention ! Vous aurez certainement besoin de plus d'une lecture avant d'intégrer tous les détails et tous les aspects de cette fantastique histoire de héros en collants ! Moore nous noie d'informations diverses : outre l'histoire générale, il intègre d'autres éléments tels que des articles de journaux, des extraits de livres, des lettres intimes, des interviews, ... et tout, absolument tout, a son importance. Tout est intéressant.
Ajoutez à cela le style incroyable de Moore : narration d'histoires en parallèle (en même temps que l'histoire avance, un des personnages lit un comics qui fait écho aux évènements qui l'entourent), chapitres entiers consacrés à 1 ou 2 personnages nous permettant d'entrer en détail dans leur vie tout en peaufinant le tableau global de l'histoire en cours.
Moore nous fait surfer du polar au récit "superhéroïque", du drame intimiste à la science fiction en passant par des réflexions philosophiques à peine voilées.
Gibbons quant à lui n'est pas en reste. Son dessin, très eighties, présente des héros avant tout humains. Il fait preuve d'un graphisme sobre en mettant en image les scènes les plus extraordinaires. La mise en page est impeccable, avec des bandes très symétriques, alliant le classicisme à la narration hors-norme de Moore.
Non, vraiment, j'ai beau faire, j'en reviens toujours à ce mot : monumental.
Comment ? Je me répète ? ... bah oui, lisez Watchmen, vous comprendrez ...
Oui, bien, très bien même.
L’ambiance de l’époque est superbement retranscrite, le dessin est sympa, et le scénario est géant ! Ah l’anarchie, comme le dit Kael, c’est un rêve pour beaucoup.
Le début de l’histoire est plus axé sur l’anarchie active, attentats, crimes, tout ça. Bien, mais je préfère la deuxième partie : tous les protagonistes décident de se retirer de la société et de créer une communauté indépendante dans une grande maison dont ils ont héritée.
Désolé pour mes références à la c**, mais ça me rappelle le roman de John Grishamn, The Beach (oui, adapté en film avec ce très cher Leonardo Di Caprio). Quel rêve, de créer une communauté indépendante, avec ses propres lois, son indépendance alimentaire, … un rêve réalisable ? En tout cas que ça soit dans ce roman, ou dans Le temps des bombes, ça se termine pareil… mais je vous laisse découvrir tout ça.
Bon j’ai adoré, mais j’ai quand même un reproche à faire. En fait c’est tellement bien écrit, tellement riche, que je trouve ça trop court ! Souvent je me plaints que telle ou telle série s’étire en longueur pour rien, la c’est le contraire ! J’aurais aimé avoir plus de pages, j’aurais aimé que le scénario se développe plus. Y’avait de quoi faire !
Bon en résumé. Une très bonne BD, et pour ce prix la, y’a pas de raison de se priver !
MAIS POURQUOI TOUT LE MONDE SE PLAINT DES DESSINS ???
Moi je les trouve très loin d'être moches...
Particuliers, oui mais surement pas vilains. Le travail colossal réalisé sur la mise en couleur est tout simplement époustouflant et je trouve que le manque de dynamisme que tout le monde reproche au style de l'auteur est justement la grande force de cette bd, pour moi ce n'est pas un défaut, pas avec un emballage aussi beau... C'est différent de tout ce qu'on peut voir ailleurs et ça a un côté réel qui apporte une crédibilité énorme au scénario déjà excellent à la base !
J'ai commencé l'histoire alors que le 3ème tome venait de sortir et j'ai failli le manger tellement il me fallait la suite... L'intrigue m'a tout de suite passionnée mais je considère que l'histoire ne fait que commencer, genre "Aldébaran" est une sorte de prologue...
Bref il faut lire Bételgeuse pour se rendre compte de l'énormité du talent de conteur de Léo et aussi de son talent d'illustrateur qui ne fait que s'améliorer...
J'adore, je suis conquise, une série culte entre toutes...
Du meme niveau qu'Aldébaran, aucune répétition, aucune lassitude, aucune longueur ! En fait, je ne conçois pas qu'on puisse aborder cette série sans connaitre son ainée puisqu'il s'agit d'une suite directe et il me parait donc tout à fait normal qu'on y retrouve certains éléments...
Les couleurs et les illustrations sont magnifiques et l'histoire devient de plus en plus profonde, mystérieuse, intrigante et acquiert une complexité nouvelle qui ouvre la porte à toutes sortes d'hypothèses quant au dénouement... A la fin d'Aldébaran, une page est tournée mais l'histoire est loin d'etre terminée et pour ça je suis prête à suivre Léo sur autant de tomes qu'il en faudra...
La qualité graphique de la série ne cesse de s'améliorer et encore une fois le travail sur la mise en couleur est éblouissant...C'est pour moi ce qui se fait de mieux...
(Je dois quand même dire que la lecture du tome 4 m'a un peu déçue... j'attendais un peu plus... je trouve que c'est un tome un peu vide, dans le sens où il n'apporte que très peu de chose à l'intrigue générale. J'ai vraiment eu un gros problème avec certains dialogues, que je trouve ratés, très soap-opéra voir club des cinq ("oui, steve", "non, steve", "venez mes amis", "sacré steve") du plus mauvais effet... Autant jusqu'à présent je trouvais que l'histoire n'en souffrait pas, autant dans ce tome, je trouve ça très génant, comme une impression que les dialogues ont été parfois bétifiés et remplis de clichés (problème de traduction ?)... Heureusement que les illustrations sont toujours au plus haut niveau, il ne me reste qu'à attendre le 5° et dernier tome, et s'il n'est pas meilleur que ce tome 4, la note va s'en ressentir...)
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Pacush Blues
Une description certes cynique et un tantinet pessimiste (si si, lisez bien...) de notre société mais (malheureusement) bourrée de vérités et (heureusement) remplie d'humour noir irrésistible. Le dessin est lui même très bon même si les couleurs se font un peu désirer, mais bon, ces teintes sont nécessaires à l'ambiance générale de la BD. Un plus: il faut voir Ptiluc en dédicaces pour comprendre ce qu'est la "sculpture sur BD".
Garulfo
Ayrolles propose encore un scénario bien construit (il se sort plutôt bien d'une fin laborieuse parrait-il) et des gags hilarants. Parce que je préfère de loin "De Capes et de Crocs" je ne lui met que 4/5 mais je regrette ici de ne pouvoir lui accorder les 4,5/5 qu'il vaut largement. Le terme "Garulfesque" fait désormais partie intégrante de mon vocabulaire pour désigner la naïveté innocente et irrésistible de notre humano-batracien préféré.
Le Sursis
Un scénario de guerre original et un point de vue sur la guerre trop souvent oublié: celui de ceux qui n'ont rien fait (ou si peu) mais qui ont subi. Le héros n'en est donc finalement pas un mais il vit tout de même une aventure où il est prêt à tout pour les yeux de Cécile... comme je le comprend!
20th Century Boys
C'est incontestablement le meilleur manga que j'ai pu lire. Il a l'avantage d'avoir une histoire concentrée sur un scénario extrêmement bien développé. J'aime beaucoup l'idée des nombreux flash-backs qui ajoutent encore un peu de complexité au mystère qui entoure l'énigmatique "Ami". De plus le dessin est très agréable et quelques notes d'humour ne gâchent rien au plaisir qu'on peut avoir à le lire, que dis-je, à le dévorer. Seul reproche: à chaque fin de tome, c'est un vrai supplice de devoir attendre la suite. Mais peut-être est-ce une qualité...
De Cape et de Crocs
Que rajouter d'autre à toutes les éloges qui précèdent... Du grand art, la beauté sublime du dessin de Masbou est en parfait accord avec la finesse de scénario et les clins d'oeil littéraires d'Ayrolles.
L'Esprit de Warren
Décidément, Brunschwig fait preuve de talent ! "L'esprit de Warren" c'est un thriller palpitant sur fond de fantastique; ce sont de meurtres commis par un criminel obnubilé par une vengeance, prêt à tout pour parvenir à ses fins; c'est l'histoire de Jonathan, dernier rescapé de cette vengeance; c'est l'histoire de Warren, indien navajo qui se prétend la réincarnation de Warren, illuminé qui se prétendait fils de Dieu, condamné à mort pour des meurtres affreux; et c'est bien sûr aussi l'histoire, enfance comprise, de ce fameux Warren... Toutes ces vies entremêlées sont savamment distillées pour nous dévoiler plusieurs plans. "L'esprit de Warren", c'est vraiment plus qu'un thriller, c'est une fresque qui s'étale sur trois générations et qui nous montre pleinement l'influence que peut avoir le milieu familial sur un enfant. Une des meilleurs séries du genre parmi celles que j'ai pu lire, devant même "Le pouvoir des innocents" et "Berceuse Assassine", pourtant références en la matière ! Le suspense est sans cesse renouvelé, toujours différemment, et on tenu en haleine de bout en bout. Seuls petits regrets : quelques éléments un peu... "incongrus" (le rassemblement de coyotes par exemple, mais bon c'est pas grave), et une fin... qui n'en est pas vraiment une. Très ouverte, disons. :D
Watchmen
Difficile de résumer en quelques mots mon impression sur Watchmen. Allez, je me risque en un seul mot : monumental. Finalement, c'est plutôt juste. Ce qualificatif colle parfaitement à l'oeuvre, car sous toutes les coutures, Watchmen EST monumental. Au propre comme au figuré d'ailleurs. Prenez l'intégrale des 12 chapitres en un volume : un bon gros bouquin qui fait son poids ! Quelques centaines de pages grand format (je le précise puisqu'il s'agit d'un comics) pleines d'intrigues et de sous-intrigues à faire rougir de honte n'importe quel scénariste de soap-opéra. Car Alan Moore donne une leçon de narration. Il présente, approfondit et met en relation une kyrielle de personnages sans faire d'un seul d'entre eux un héros "parfait". c'est d'ailleurs l'une des grandes forces de Moore : pas un méchant haïssable à tout point de vue, pas un héros qui n'ait un côté pathétique. Et c'est cette "normalité" qui fait de ces héros des personnages aussi intéressants et attachants. Le timide Hibou, l'implacable Rorschach, le tout puissant Docteur Manhattan et le parfait Ozymandias sont autant d'individus uniques et fascinants de complexité. C'est auprès de ces héros costumés vieillissants que l'on va se poser des questions existentielles : que vaut la vie ? la raison la plus pure nécessite-t-elle les moyens les plus obscurs ? qu'est-ce que le bien ? le mal ? À tous ceux qui craignent la "platitude" d'un scénario de comics, je dis attention ! Vous aurez certainement besoin de plus d'une lecture avant d'intégrer tous les détails et tous les aspects de cette fantastique histoire de héros en collants ! Moore nous noie d'informations diverses : outre l'histoire générale, il intègre d'autres éléments tels que des articles de journaux, des extraits de livres, des lettres intimes, des interviews, ... et tout, absolument tout, a son importance. Tout est intéressant. Ajoutez à cela le style incroyable de Moore : narration d'histoires en parallèle (en même temps que l'histoire avance, un des personnages lit un comics qui fait écho aux évènements qui l'entourent), chapitres entiers consacrés à 1 ou 2 personnages nous permettant d'entrer en détail dans leur vie tout en peaufinant le tableau global de l'histoire en cours. Moore nous fait surfer du polar au récit "superhéroïque", du drame intimiste à la science fiction en passant par des réflexions philosophiques à peine voilées. Gibbons quant à lui n'est pas en reste. Son dessin, très eighties, présente des héros avant tout humains. Il fait preuve d'un graphisme sobre en mettant en image les scènes les plus extraordinaires. La mise en page est impeccable, avec des bandes très symétriques, alliant le classicisme à la narration hors-norme de Moore. Non, vraiment, j'ai beau faire, j'en reviens toujours à ce mot : monumental. Comment ? Je me répète ? ... bah oui, lisez Watchmen, vous comprendrez ...
Le Temps des Bombes
Oui, bien, très bien même. L’ambiance de l’époque est superbement retranscrite, le dessin est sympa, et le scénario est géant ! Ah l’anarchie, comme le dit Kael, c’est un rêve pour beaucoup. Le début de l’histoire est plus axé sur l’anarchie active, attentats, crimes, tout ça. Bien, mais je préfère la deuxième partie : tous les protagonistes décident de se retirer de la société et de créer une communauté indépendante dans une grande maison dont ils ont héritée. Désolé pour mes références à la c**, mais ça me rappelle le roman de John Grishamn, The Beach (oui, adapté en film avec ce très cher Leonardo Di Caprio). Quel rêve, de créer une communauté indépendante, avec ses propres lois, son indépendance alimentaire, … un rêve réalisable ? En tout cas que ça soit dans ce roman, ou dans Le temps des bombes, ça se termine pareil… mais je vous laisse découvrir tout ça. Bon j’ai adoré, mais j’ai quand même un reproche à faire. En fait c’est tellement bien écrit, tellement riche, que je trouve ça trop court ! Souvent je me plaints que telle ou telle série s’étire en longueur pour rien, la c’est le contraire ! J’aurais aimé avoir plus de pages, j’aurais aimé que le scénario se développe plus. Y’avait de quoi faire ! Bon en résumé. Une très bonne BD, et pour ce prix la, y’a pas de raison de se priver !
Aldébaran
MAIS POURQUOI TOUT LE MONDE SE PLAINT DES DESSINS ??? Moi je les trouve très loin d'être moches... Particuliers, oui mais surement pas vilains. Le travail colossal réalisé sur la mise en couleur est tout simplement époustouflant et je trouve que le manque de dynamisme que tout le monde reproche au style de l'auteur est justement la grande force de cette bd, pour moi ce n'est pas un défaut, pas avec un emballage aussi beau... C'est différent de tout ce qu'on peut voir ailleurs et ça a un côté réel qui apporte une crédibilité énorme au scénario déjà excellent à la base ! J'ai commencé l'histoire alors que le 3ème tome venait de sortir et j'ai failli le manger tellement il me fallait la suite... L'intrigue m'a tout de suite passionnée mais je considère que l'histoire ne fait que commencer, genre "Aldébaran" est une sorte de prologue... Bref il faut lire Bételgeuse pour se rendre compte de l'énormité du talent de conteur de Léo et aussi de son talent d'illustrateur qui ne fait que s'améliorer... J'adore, je suis conquise, une série culte entre toutes...
Bételgeuse
Du meme niveau qu'Aldébaran, aucune répétition, aucune lassitude, aucune longueur ! En fait, je ne conçois pas qu'on puisse aborder cette série sans connaitre son ainée puisqu'il s'agit d'une suite directe et il me parait donc tout à fait normal qu'on y retrouve certains éléments... Les couleurs et les illustrations sont magnifiques et l'histoire devient de plus en plus profonde, mystérieuse, intrigante et acquiert une complexité nouvelle qui ouvre la porte à toutes sortes d'hypothèses quant au dénouement... A la fin d'Aldébaran, une page est tournée mais l'histoire est loin d'etre terminée et pour ça je suis prête à suivre Léo sur autant de tomes qu'il en faudra... La qualité graphique de la série ne cesse de s'améliorer et encore une fois le travail sur la mise en couleur est éblouissant...C'est pour moi ce qui se fait de mieux... (Je dois quand même dire que la lecture du tome 4 m'a un peu déçue... j'attendais un peu plus... je trouve que c'est un tome un peu vide, dans le sens où il n'apporte que très peu de chose à l'intrigue générale. J'ai vraiment eu un gros problème avec certains dialogues, que je trouve ratés, très soap-opéra voir club des cinq ("oui, steve", "non, steve", "venez mes amis", "sacré steve") du plus mauvais effet... Autant jusqu'à présent je trouvais que l'histoire n'en souffrait pas, autant dans ce tome, je trouve ça très génant, comme une impression que les dialogues ont été parfois bétifiés et remplis de clichés (problème de traduction ?)... Heureusement que les illustrations sont toujours au plus haut niveau, il ne me reste qu'à attendre le 5° et dernier tome, et s'il n'est pas meilleur que ce tome 4, la note va s'en ressentir...)