Une très bonne BD en une tome bien dessinée et colorisée. Le scénario est original et efficace (bien qu'étant prétexte à une multitude de combats). En conclusion, versez une bonne dose de combats ensanglantés, une pincée d'humour et un soupçon d'érotisme, mélangez le tout et consommez sans modération!
"Little Nemo" est la première véritable BD de talent qui se laisse encore lire aujourd'hui, comparativement aux "Katzenjammers Kids" (Pim, Pam, Poum) ou Buster Brown. Le graphisme très élaboré de Winsor Mc Cay - avec son architecture "Art Nouveau", très marquée par son époque - et son imagination féconde concernant l'univers enfantin (le Père Noël, l'Homme de la Lune, Jack Frost, Willie Winckle, le roi Morphée...) engendrent une série poétique et emplie de charmes pour ceux qui possèdent encore occasionnellement une âme d'enfant. Les meilleurs épisodes se déroulent dans les premières années, lorsque le rêve tourne invariablement au cauchemar, avec une somme d'idées (la descente d'un escalier qui finit dans l'abîme, les maisons qui se mettent à marcher comme les Martiens de "La Guerre des Mondes, ou lorsque l'auteur joue (déjà) avec les conventions de la BD dans un épisode où les personnages sont dessinés de manière de plus en plus enfantine). Puis, la série commence à s'épuiser et tourne en rond, notamment quand Mc Cay change de journal. Mais "Little Nemo" reste une performance remarquable pour un album du début du siècle.
A lire et à re-lire plusieurs dizaines de fois avant d'espérer comprendre tout, sur tout.
Si la politique intérieur et extérieur, des scènes d'actions pointues, et un brin d'humour, rassemblés dans 5 tomes variés et complets, semble vous plaire, vous ne serez pas déçu !
Une série qui n'a pas la reconnaissance qu'elle mérite hors du cénacle des amateurs avertis.
Pourtant, elle a tout pour plaire à commencer par le dessin superbe de Lepage qui n'a décidément qu'un seul défaut, c'est d'être trop chiche dans sa production. Plusieurs planches mériteraient assurément les honneurs d'une sérigraphie tant elles sont magnifiques (en particulier la première planche du troisième volume).
Une histoire originale ensuite. Au cours des cinq albums de la série, on découvre autant de tranches de vie de Névé et on ne peut s'empêcher de s'identifier à lui à un moment ou à un autre. C'est très prenant et, une fois arrivé au terme du dernier album, ce n'est pas sans un pincement au coeur qu'on le referme et qu'on dit adieu à Névé comme on dirait adieu à un ami de longue date en partance sans retour vers un pays lointain.
Rien que d'en parler, je replonge dans l'histoire et j'ai la gorge qui se noue. Je sais ce que je vais faire ce soir...
Il fallait bien que ces deux-là se rencontrent. Simon Bisley s'arme de sa plus belle plume pour illustrer ce conte horrifique de Frank Miller, lui aussi en grande forme. L'histoire qu'il nous raconte est paranoïaque, subtile et profondément originale. Il joue tout le temps sur les fausses pistes. Au début, on imagine avoir à faire à un sale gamin à l'imagination un peu trop fertile qui refuse toute forme d'éducation, puis, peu à peu, on s'aperçoit que ses craintes sont fondées et que l'on tente à tout prix de le faire entrer dans le "moule", dans "Sacred Oaks, l'écosystème parfait, le rêve américain dans toute sa splendeur aseptisée, un monde libre, sans haine, sans violence, sans toxine...et sans cigarette...
Un must pour les amateurs de Bisley, comme pour ceux de Frank Miller.
Allez, je mets une note "culte" parce que malgré le dessin qui aurait gagné à être un tout petit peu mieux abordé (à ce propos il est étonnant de remarquer, que les différents tomes ne sont pas d'une qualité égale. J'ai trouvé par exemple que le tome 5 était hyper bien maitrisé, alors que le 1 et le 6 plus précisemment sont pour moi un ton en dessous), le scénar est un pur bijou. Le canevas qui repose sur la découverte du monde par une grenouille (avec toute la naïveté de cette dernière) est exploité de manière trés, trés fine. Je me suis surpris à rire de bon coeur à maintes reprises. C'est vraiment intelligent comme travail. Et puis le coté moral sans cesse tempéré par l'humour n'est pas pour me déplaire. Il rend en effet cette série accéssible aux plus jeunes tout en s'adressant à un autre niveau aux adultes que nous sommes, nous montrant nos travers. Enfin personnellement je suis sidéré de la qualité de cette série que j'ai découvert grâce à vos avis.
merci donc.
NB : des messages subliminaux ont été parsemmés dans la série. Reperez les et décodez les, ils sont des clins d'oeil savoureux aux lecteurs.
Le premier tome était plutôt prometteur !
Le deuxième poursuit sur la bonne voie et
Le troisième conclut le premier cycle avec brio.
Il s'agit d'un polar original où le lecteur suit un condamné qui change de vie et de visage pour se retrouver chef de gang... Frissons, violence et suspense sont au rendez-vous.
Cette bd est réalisée par de très grands noms de la bd : Desberg et Vallès ! L'histoire de Desberg est passionnante et le dessin de Vallès superbe.
J'attend la suite avec impatience !
Que nous reservent les auteurs sachant que maintenant le héros a dévoilé sa véritable identité... ???
Ben moi je la trouve quand même pas mal du tout cette série... Le dessin est bien fait, il change certes du style de Buchet qui est plus arrondi mais faut savoir varier. Personnellement j'aime les dessins précis et là je ne suis pas déçu!
Côté scénario c'est tout comme: On reste dans un futur très proche comme nous le font ressentir les dates mais tout le côté décors, le fait que des gens vivent sur la lune, etc... Et puis l'intrigue est là! L'idée que le "méchant n'est pas une mais plusieures personnes est bien menée tout comme l'idée d'une guerre non pas entre pays mais entre compagnies.
Bref il faut au moins lire les 4 tomes car si je n'ai pas trouvé le premier accrocheur la suite en vaut quand même la peine!
Je viens d'acheter le 5eme tome et là je dis "pas mal" toujours OK sur les dessins, le scénar n'est pas baclé et on s'aperçoit avec joie que la série n'est pas finie avec déjà des questions pour les prochains tomes. Pourvu que ça dure...
[10/09/2004] Eh bien ça a l'air de durer...! Mais c'est quand même pas pareil que sur le 1er cycle : Moins équilibré je trouve : Le 6.1 c'est beaucoup du blabla (intéressant quand même) et le 6.2 c'est beaucoup d'action, ça va p'tet même trop vite... Attendons le T7 pour se forger une opinion durable !
"Bill Baroud" est, en général, une très bonne BD humour. Ce premier tome en particulier, par contre, est à mon avis un peu moins bon que les suivants. J'aurais tendance à vous conseiller de lire d'abord le 2ème, puis celui-ci.
Ceci dit, vous retrouverez ici tous les ingrédients qui font de cette série un bonheur à lire.
Tome 2
Bon, les p'tits gars, si vous ne connaissez pas encore Bill Baroud, JETEZ-VOUS sur ce tome ! Les aventures qui y ont lieu sont délirantes, pleines d'imagination, et tout simplement hilarantes.
Même en ayant lu pas mal d'autres Larcenet, je trouve cet album absolument génial (attention quand même, si vous aimez l'humour fin et raffiné, Bill vous recadrera).
Les clichés abondent et sont bien maltraités, l'humour n'est jamais vulgaire, les dessins sont certes dignes de Larcenet, mais en plus ils sont assez variés (certains décors m'ont impressionné), et vous ressortirez de cet album soit avec des abdos en béton, soit avec un bête sourire jusqu'aux oreilles.
...
Quoi ? Vous êtes encore là ?! Mais courrez chez votre libraire !
Tome 3
Bill Baroud en tant qu’œuvre est un incontournable de l’humour en bande dessinée. Si si si, on ne me contredit pas, c’est moi qui dit !
Champion de l’anti-communisme (primaire mais hilarant), prototype de l’agent secret (même si ses missions ne se déroulent que rarement comme prévu…), loyal jusqu’à la stupidité la plus crasse, on l’envoie forcément dans les missions les plus extrêmes, et surtout les plus farfelues.
Je n’essaierai pas d’analyser l’humour si présent dans Bill Baroud : il suffit de commencer à lire un album pour être mort de rire et en tomber irrémédiablement amoureux, à l’instar des pulpeuses créatures qui hantent ses pages. Celui-ci ne fait pas exception, d’autant plus qu’il s’agit de « La dernière valse » de notre Bill préféré.
A mon avis un des meilleurs albums de la série, avec le tome 4.
Tome 4
La jeunesse de notre espion favori est à la mesure de ce qu'il est devenu : chez lui l'espionnage, la patrie et la pourriture communiste sont une obsession, et ce depuis son enfance. On découvre avec bonheur sa maîtresse, son copain noir Malcolm, et sa petite copine Kelly devant laquelle il perd bêtement tous ses moyens.
Les huit histoires qui composent cet album sont vraiment excellentes ! Mêlant humour, humour noir, bonnes intentions, tendresse, inégalités sociales et extraterrestres, Larcenet réussit magistralement cet album. On ne pourra que noter l'inspiration de certaines de ses autres séries, comme " Les cosmonautes du futur " et " Les entremondes ", qui apportent un plus indéniable et participent au charme de ce livre. D'aucuns lui reprochaient avec " Les entremondes " d'en faire trop et de trop mettre la morale de l'histoire en évidence, c'est ici chose réparée : sous le couvert du second degré, le message passe avec humour et légèreté. Un régal !
(et puis 5/5 parce que les ayant relu il y a peu, j'adore toujours autant, voire même plus)
En fait, les 5 premiers albums sont excellents, la suite laisse plus à désirer, tout se focalise sur Wismerhill. Bref, la source se tarit. Il reste normalement trois albums à Froideval pour essayer de sortir la série de sa torpeur et la conclure brillament.
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La fille du bourreau
Une très bonne BD en une tome bien dessinée et colorisée. Le scénario est original et efficace (bien qu'étant prétexte à une multitude de combats). En conclusion, versez une bonne dose de combats ensanglantés, une pincée d'humour et un soupçon d'érotisme, mélangez le tout et consommez sans modération!
Little Nemo in Slumberland
"Little Nemo" est la première véritable BD de talent qui se laisse encore lire aujourd'hui, comparativement aux "Katzenjammers Kids" (Pim, Pam, Poum) ou Buster Brown. Le graphisme très élaboré de Winsor Mc Cay - avec son architecture "Art Nouveau", très marquée par son époque - et son imagination féconde concernant l'univers enfantin (le Père Noël, l'Homme de la Lune, Jack Frost, Willie Winckle, le roi Morphée...) engendrent une série poétique et emplie de charmes pour ceux qui possèdent encore occasionnellement une âme d'enfant. Les meilleurs épisodes se déroulent dans les premières années, lorsque le rêve tourne invariablement au cauchemar, avec une somme d'idées (la descente d'un escalier qui finit dans l'abîme, les maisons qui se mettent à marcher comme les Martiens de "La Guerre des Mondes, ou lorsque l'auteur joue (déjà) avec les conventions de la BD dans un épisode où les personnages sont dessinés de manière de plus en plus enfantine). Puis, la série commence à s'épuiser et tourne en rond, notamment quand Mc Cay change de journal. Mais "Little Nemo" reste une performance remarquable pour un album du début du siècle.
Apple Seed
A lire et à re-lire plusieurs dizaines de fois avant d'espérer comprendre tout, sur tout. Si la politique intérieur et extérieur, des scènes d'actions pointues, et un brin d'humour, rassemblés dans 5 tomes variés et complets, semble vous plaire, vous ne serez pas déçu !
Névé
Une série qui n'a pas la reconnaissance qu'elle mérite hors du cénacle des amateurs avertis. Pourtant, elle a tout pour plaire à commencer par le dessin superbe de Lepage qui n'a décidément qu'un seul défaut, c'est d'être trop chiche dans sa production. Plusieurs planches mériteraient assurément les honneurs d'une sérigraphie tant elles sont magnifiques (en particulier la première planche du troisième volume). Une histoire originale ensuite. Au cours des cinq albums de la série, on découvre autant de tranches de vie de Névé et on ne peut s'empêcher de s'identifier à lui à un moment ou à un autre. C'est très prenant et, une fois arrivé au terme du dernier album, ce n'est pas sans un pincement au coeur qu'on le referme et qu'on dit adieu à Névé comme on dirait adieu à un ami de longue date en partance sans retour vers un pays lointain. Rien que d'en parler, je replonge dans l'histoire et j'ai la gorge qui se noue. Je sais ce que je vais faire ce soir...
Bad Boy
Il fallait bien que ces deux-là se rencontrent. Simon Bisley s'arme de sa plus belle plume pour illustrer ce conte horrifique de Frank Miller, lui aussi en grande forme. L'histoire qu'il nous raconte est paranoïaque, subtile et profondément originale. Il joue tout le temps sur les fausses pistes. Au début, on imagine avoir à faire à un sale gamin à l'imagination un peu trop fertile qui refuse toute forme d'éducation, puis, peu à peu, on s'aperçoit que ses craintes sont fondées et que l'on tente à tout prix de le faire entrer dans le "moule", dans "Sacred Oaks, l'écosystème parfait, le rêve américain dans toute sa splendeur aseptisée, un monde libre, sans haine, sans violence, sans toxine...et sans cigarette... Un must pour les amateurs de Bisley, comme pour ceux de Frank Miller.
Garulfo
Allez, je mets une note "culte" parce que malgré le dessin qui aurait gagné à être un tout petit peu mieux abordé (à ce propos il est étonnant de remarquer, que les différents tomes ne sont pas d'une qualité égale. J'ai trouvé par exemple que le tome 5 était hyper bien maitrisé, alors que le 1 et le 6 plus précisemment sont pour moi un ton en dessous), le scénar est un pur bijou. Le canevas qui repose sur la découverte du monde par une grenouille (avec toute la naïveté de cette dernière) est exploité de manière trés, trés fine. Je me suis surpris à rire de bon coeur à maintes reprises. C'est vraiment intelligent comme travail. Et puis le coté moral sans cesse tempéré par l'humour n'est pas pour me déplaire. Il rend en effet cette série accéssible aux plus jeunes tout en s'adressant à un autre niveau aux adultes que nous sommes, nous montrant nos travers. Enfin personnellement je suis sidéré de la qualité de cette série que j'ai découvert grâce à vos avis. merci donc. NB : des messages subliminaux ont été parsemmés dans la série. Reperez les et décodez les, ils sont des clins d'oeil savoureux aux lecteurs.
Tosca
Le premier tome était plutôt prometteur ! Le deuxième poursuit sur la bonne voie et Le troisième conclut le premier cycle avec brio. Il s'agit d'un polar original où le lecteur suit un condamné qui change de vie et de visage pour se retrouver chef de gang... Frissons, violence et suspense sont au rendez-vous. Cette bd est réalisée par de très grands noms de la bd : Desberg et Vallès ! L'histoire de Desberg est passionnante et le dessin de Vallès superbe. J'attend la suite avec impatience ! Que nous reservent les auteurs sachant que maintenant le héros a dévoilé sa véritable identité... ???
Travis
Ben moi je la trouve quand même pas mal du tout cette série... Le dessin est bien fait, il change certes du style de Buchet qui est plus arrondi mais faut savoir varier. Personnellement j'aime les dessins précis et là je ne suis pas déçu! Côté scénario c'est tout comme: On reste dans un futur très proche comme nous le font ressentir les dates mais tout le côté décors, le fait que des gens vivent sur la lune, etc... Et puis l'intrigue est là! L'idée que le "méchant n'est pas une mais plusieures personnes est bien menée tout comme l'idée d'une guerre non pas entre pays mais entre compagnies. Bref il faut au moins lire les 4 tomes car si je n'ai pas trouvé le premier accrocheur la suite en vaut quand même la peine! Je viens d'acheter le 5eme tome et là je dis "pas mal" toujours OK sur les dessins, le scénar n'est pas baclé et on s'aperçoit avec joie que la série n'est pas finie avec déjà des questions pour les prochains tomes. Pourvu que ça dure... [10/09/2004] Eh bien ça a l'air de durer...! Mais c'est quand même pas pareil que sur le 1er cycle : Moins équilibré je trouve : Le 6.1 c'est beaucoup du blabla (intéressant quand même) et le 6.2 c'est beaucoup d'action, ça va p'tet même trop vite... Attendons le T7 pour se forger une opinion durable !
Bill Baroud
Chroniques de la lune noire
En fait, les 5 premiers albums sont excellents, la suite laisse plus à désirer, tout se focalise sur Wismerhill. Bref, la source se tarit. Il reste normalement trois albums à Froideval pour essayer de sortir la série de sa torpeur et la conclure brillament.