Une excellent BD, avec un scenario très complexe, bien servi par des dessins clairs et agréables.
La chute est très originale, et ne se comprend pas entièrement à la première lecture.
Il n'y a pas grand chose à rajouter d'autres sur cette bd !
Eh oui, elle est vraiment top !
Sa grande force, c'est surement son univers décalé, fantasmagorique, qui rappelle celle de certains dessins animés, avec des persos au design surprenant et hilarant !
Les dessins sont magnifiques et parviennent à marier l'ambiance particuliere au scénario survitaminé (quand même, une cité renversée en un seul tome ca veut tout dire !)
J'attends de voir la suite et surtout comment LA trame va se poser dans le second opus !
Eh oui je vous rejoins sur le SPOOGUE ATTITUDE
Le duo Sfar-Guibert marche décidément très bien. La fille du professeur est une très bonne bd sous beaucoup de points.
Tout d'abord le graphisme il est très original et très stylé, il ajoute une ambiance à l'histoire qui n'est pas négligeable dans la réussite de cette bd. je trouve que Guibert un très bon dessinateur et ce qui me plait chez lui c'est cette diversité dans son graphisme.
Et puis le scénario est vraiment très bon.
Cet amour impossible entre une momie et une jeune dame, l'opposition des deux pères... Tout ça me fait penser à un roman du XIXeme avec une pointe de fantastique enfin bref tout le charme de Sfar. IL confirme donc s’il en était besoin ses très grand talent de conteur.
C'est donc vraiment une excellente bd.
J'hésite entre le 4/5 et le 5/5, de peur qu'on ne m'accuse de mettre cette note uniquement pour remonter la moyenne. Mais c'est vraiment une excellente BD, LA bd de sf à avoir lu (quoique depuis quelques années, y a aussi UW1... dilemne :))
Les dessins ne m'ont pesonnellement pas génée, les cadrages sont parfois très bons (que ceux qui ne me croient pas admirent la scène du baiser...)
Quant au scénar, il est tout simplement fantastique : bien découpé, intelligent, passionant. Il faudrait que je me procure le roman, ça doit valoir le coup. Mais en tant que telle, la BD est une vraie réusite, à posséder, à lire et à relire.
un petit concentré de cauchemard. l'atmosphère est frappante, lugubre, abrupte. le noir se répand dans les cases comme dans l'esprit... c'est sombre et cruel du début à la fin. bon rythme, avec des passages forts. la chute est terrible. bref, c'est un petit chef d'oeuvre à lire, dans un format original et parfaitement adapté.
Le professeur Bell... une galerie de monstres en tout genre, une jolie succession de légende, des situations abracadabrantes... mais ça sort un peu plus de l'ambiance enfantine du trait de grand vampire : c'est plus sombre, plus fouillé, et c'est tant mieux ! Sans vraiment changer de registre, Sfar nous offre là une nouvelle variation de sa palette de styles... Le fantôme est bien sympa, le professeur Bell, moi je le trouve assez charismatique, et la femme du t1 est superbe, elle me fait penser à Mortitia Adams... quant à la reprise de Tanquerelle... mouais. Si on dresse les jeunes auteurs à faire du Sfar, ça va pas aller bien loin. C’est bien, mais bon, s'il faut jouer du calque pour se faire éditer (cf. le lèg de l'alchimiste, par exemple...) faudrait pas que ça devienne une habitude.
Véritable témoignage d'un survivant des camps, Maus surpasse le domaine de la bande dessinée pour se poser en temps que véritable livre d'Histoire, constat effroyable de la vie d'un homme juif (Vladek Spiegelman) entrainé à Auschwitz comme des centaines de milliers de ses contemporains.
L'ensemble de l'oeuvre, magistral, est surtout dur psychologiquement. On ressent la frayeur et la douleur au fil des pages de ces deux albums, on a mal, on a peur, on recent une angoisse et une atmosphère très lourde que le peuple juif a enduré durant ces années noires de l'Holocauste.
Bien sûr, tout est traité sur un plan très personnel, et ce du fait de la narration : un survivant raconte, il s'en est donc sorti et semble presque honteux d'avoir survécu alors que tant d'autres sont tombés. C'est justement la force de ce livre, récompensé en 1992 du prix Pulitzer (La seule BD à ma connaissance ?) et du prix Alph'art à Angoulème en 1993. La vision est en effet presque égoiste, dans le sens ou l'on suit le chemin d'un homme et de sa petite famille en oubliant presque le nombre inimaginable de morts qu'a engendré la Shoah.
Le premier tome, qui pose une atmosphère assez dure, nous présente toute la période pré-Auschwitz, ou les juifs se cachaient comme ils le pouvaient dans des bunker artisanaux, redoutant a tout moment de se faire prendre. Mais le second tome quant à lui est bien plus Hard : on sent presque l'odeur des charniers des camps par les descriptions de Art Spiegelman, on comprend (sans comprendre bien sur, car il faut vivre cet enfer pour réaliser l'empleur du cauchemar) les conditions effroyables des différents prisonniers... c'est dur dur !
De par la narration à la premiere personne, Art s'est posé la question de savoir si la redaction de cette oeuvre allait "dans le bon sens", et nous en fait part au début du second tome. Plein d'humilité, il nous fait découvrir la vie brisée d'un homme qui, si il a bel et bien survécut au camp, n'a plus de vie, est détruit psychologiquement, à jamais.
Les illustrations sont etonnament particulières. Certains taxeront les dessins de "minimalistes" : c'est ma fois vrai. Et c'est ce qui fait la force de ce livre. Car on s'attarde beaucoup plus ainsi sur le fond de tout cela, se reposant toujours les memes questions, au lieu de s'attarder sur des détails telles qu'une mise en couleur splendide, etc...
Art Spiegelman nous propose donc un trait assez brouillon en noir et blanc, doté d'un charme impressionnant, et mettant tout a fait correctement en situation les divers évenement (et dieu sait si il y en a).
L'idée de représenter les différents personnages en animaux (Le juifs en souris, les Nazis en Chats, les polonais en Cochons, par exemple) est une sacrée bonne idée et permet de nous reperer très simplement dans cet univers froid, effroyable, qui a été le notre il n'y a pas si longtemps, et qui l'est encore dans beaucoup de pays.
Maus : une prise de conscience nécessaire, un chef d'oeuvre de la Bande dessinée que l'on se doit d'avoir lu.
C'est en connaissant notre passé qu'on préparera notre futur.
L'histoire commence sous un soleil éclatant. Les couleurs vives, les trais simples suffisent à faire vivre entre les pages ce petit coin de Provence. On entend presque les cigales, on sent presque la chaleur.
Puis, à la deuxième page, on voit apparaître un corbeau, oiseau de malheur, et l'histoire est lancée.
A travers Manfred, c'est à tout le petit village qu'on s'interresse, à leur façon de vivre, les haines enfouies depuis longtemps, les habitudes, les relations.
Ce qui est très bien réussi dans cet album, c'est toute cette vie au milieu de laquelle évoluent les personnages, qui semble si réelle, grace aux dialogues et aux dessins.
Quant à l'histoire principale, elle ne mérite peut-être pas autant d'enthousiasme de ma part, mais elle reste très bien.
Dessins excellents sans rien à reprocher. Le seul "hic" mais qui reste mon point de vue est la lenteur du sénario. Il n y a pas grand chose qui se passe, il est vrai que l humour est un point fort, mais je crois qu'il prend une trop grosse place et en conséquence pénalise le coté fantastique de celle-ci. Mis a part ca, ca reste une très bonne BD.
Alors là... nettement au-dessus de "partie de chasse" et autres... cet album de Bilal est splendide. Côté scénar, ce qu'il faut de glauque et de noirceur... et les dessins.. ahlala, ça me fend le souffle et me coupe le coeur ! Mais quels décors de fou furieux ! Mais quel univers de taré ! Ca oscille entre le rêve et le cauchemard. Le rêve, pour la beauté et l'originalité du dessin, le cauchemard, pour toute la malsainité qu'ils renferment... je compte cet album parmis les chefs d'oeuvre de Bilal.
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L'Exécution
Une excellent BD, avec un scenario très complexe, bien servi par des dessins clairs et agréables. La chute est très originale, et ne se comprend pas entièrement à la première lecture.
Spoogue
Il n'y a pas grand chose à rajouter d'autres sur cette bd ! Eh oui, elle est vraiment top ! Sa grande force, c'est surement son univers décalé, fantasmagorique, qui rappelle celle de certains dessins animés, avec des persos au design surprenant et hilarant ! Les dessins sont magnifiques et parviennent à marier l'ambiance particuliere au scénario survitaminé (quand même, une cité renversée en un seul tome ca veut tout dire !) J'attends de voir la suite et surtout comment LA trame va se poser dans le second opus ! Eh oui je vous rejoins sur le SPOOGUE ATTITUDE
La fille du professeur
Le duo Sfar-Guibert marche décidément très bien. La fille du professeur est une très bonne bd sous beaucoup de points. Tout d'abord le graphisme il est très original et très stylé, il ajoute une ambiance à l'histoire qui n'est pas négligeable dans la réussite de cette bd. je trouve que Guibert un très bon dessinateur et ce qui me plait chez lui c'est cette diversité dans son graphisme. Et puis le scénario est vraiment très bon. Cet amour impossible entre une momie et une jeune dame, l'opposition des deux pères... Tout ça me fait penser à un roman du XIXeme avec une pointe de fantastique enfin bref tout le charme de Sfar. IL confirme donc s’il en était besoin ses très grand talent de conteur. C'est donc vraiment une excellente bd.
La Guerre Eternelle
J'hésite entre le 4/5 et le 5/5, de peur qu'on ne m'accuse de mettre cette note uniquement pour remonter la moyenne. Mais c'est vraiment une excellente BD, LA bd de sf à avoir lu (quoique depuis quelques années, y a aussi UW1... dilemne :)) Les dessins ne m'ont pesonnellement pas génée, les cadrages sont parfois très bons (que ceux qui ne me croient pas admirent la scène du baiser...)
Quant au scénar, il est tout simplement fantastique : bien découpé, intelligent, passionant. Il faudrait que je me procure le roman, ça doit valoir le coup. Mais en tant que telle, la BD est une vraie réusite, à posséder, à lire et à relire.
Le phalanstère du bout du monde
un petit concentré de cauchemard. l'atmosphère est frappante, lugubre, abrupte. le noir se répand dans les cases comme dans l'esprit... c'est sombre et cruel du début à la fin. bon rythme, avec des passages forts. la chute est terrible. bref, c'est un petit chef d'oeuvre à lire, dans un format original et parfaitement adapté.
Professeur Bell
Le professeur Bell... une galerie de monstres en tout genre, une jolie succession de légende, des situations abracadabrantes... mais ça sort un peu plus de l'ambiance enfantine du trait de grand vampire : c'est plus sombre, plus fouillé, et c'est tant mieux ! Sans vraiment changer de registre, Sfar nous offre là une nouvelle variation de sa palette de styles... Le fantôme est bien sympa, le professeur Bell, moi je le trouve assez charismatique, et la femme du t1 est superbe, elle me fait penser à Mortitia Adams... quant à la reprise de Tanquerelle... mouais. Si on dresse les jeunes auteurs à faire du Sfar, ça va pas aller bien loin. C’est bien, mais bon, s'il faut jouer du calque pour se faire éditer (cf. le lèg de l'alchimiste, par exemple...) faudrait pas que ça devienne une habitude.
Maus
Véritable témoignage d'un survivant des camps, Maus surpasse le domaine de la bande dessinée pour se poser en temps que véritable livre d'Histoire, constat effroyable de la vie d'un homme juif (Vladek Spiegelman) entrainé à Auschwitz comme des centaines de milliers de ses contemporains. L'ensemble de l'oeuvre, magistral, est surtout dur psychologiquement. On ressent la frayeur et la douleur au fil des pages de ces deux albums, on a mal, on a peur, on recent une angoisse et une atmosphère très lourde que le peuple juif a enduré durant ces années noires de l'Holocauste. Bien sûr, tout est traité sur un plan très personnel, et ce du fait de la narration : un survivant raconte, il s'en est donc sorti et semble presque honteux d'avoir survécu alors que tant d'autres sont tombés. C'est justement la force de ce livre, récompensé en 1992 du prix Pulitzer (La seule BD à ma connaissance ?) et du prix Alph'art à Angoulème en 1993. La vision est en effet presque égoiste, dans le sens ou l'on suit le chemin d'un homme et de sa petite famille en oubliant presque le nombre inimaginable de morts qu'a engendré la Shoah. Le premier tome, qui pose une atmosphère assez dure, nous présente toute la période pré-Auschwitz, ou les juifs se cachaient comme ils le pouvaient dans des bunker artisanaux, redoutant a tout moment de se faire prendre. Mais le second tome quant à lui est bien plus Hard : on sent presque l'odeur des charniers des camps par les descriptions de Art Spiegelman, on comprend (sans comprendre bien sur, car il faut vivre cet enfer pour réaliser l'empleur du cauchemar) les conditions effroyables des différents prisonniers... c'est dur dur ! De par la narration à la premiere personne, Art s'est posé la question de savoir si la redaction de cette oeuvre allait "dans le bon sens", et nous en fait part au début du second tome. Plein d'humilité, il nous fait découvrir la vie brisée d'un homme qui, si il a bel et bien survécut au camp, n'a plus de vie, est détruit psychologiquement, à jamais. Les illustrations sont etonnament particulières. Certains taxeront les dessins de "minimalistes" : c'est ma fois vrai. Et c'est ce qui fait la force de ce livre. Car on s'attarde beaucoup plus ainsi sur le fond de tout cela, se reposant toujours les memes questions, au lieu de s'attarder sur des détails telles qu'une mise en couleur splendide, etc... Art Spiegelman nous propose donc un trait assez brouillon en noir et blanc, doté d'un charme impressionnant, et mettant tout a fait correctement en situation les divers évenement (et dieu sait si il y en a). L'idée de représenter les différents personnages en animaux (Le juifs en souris, les Nazis en Chats, les polonais en Cochons, par exemple) est une sacrée bonne idée et permet de nous reperer très simplement dans cet univers froid, effroyable, qui a été le notre il n'y a pas si longtemps, et qui l'est encore dans beaucoup de pays. Maus : une prise de conscience nécessaire, un chef d'oeuvre de la Bande dessinée que l'on se doit d'avoir lu. C'est en connaissant notre passé qu'on préparera notre futur.
L'oiseau noir
L'histoire commence sous un soleil éclatant. Les couleurs vives, les trais simples suffisent à faire vivre entre les pages ce petit coin de Provence. On entend presque les cigales, on sent presque la chaleur. Puis, à la deuxième page, on voit apparaître un corbeau, oiseau de malheur, et l'histoire est lancée. A travers Manfred, c'est à tout le petit village qu'on s'interresse, à leur façon de vivre, les haines enfouies depuis longtemps, les habitudes, les relations. Ce qui est très bien réussi dans cet album, c'est toute cette vie au milieu de laquelle évoluent les personnages, qui semble si réelle, grace aux dialogues et aux dessins. Quant à l'histoire principale, elle ne mérite peut-être pas autant d'enthousiasme de ma part, mais elle reste très bien.
Troll
Dessins excellents sans rien à reprocher. Le seul "hic" mais qui reste mon point de vue est la lenteur du sénario. Il n y a pas grand chose qui se passe, il est vrai que l humour est un point fort, mais je crois qu'il prend une trop grosse place et en conséquence pénalise le coté fantastique de celle-ci. Mis a part ca, ca reste une très bonne BD.
La Ville qui n'existait pas
Alors là... nettement au-dessus de "partie de chasse" et autres... cet album de Bilal est splendide. Côté scénar, ce qu'il faut de glauque et de noirceur... et les dessins.. ahlala, ça me fend le souffle et me coupe le coeur ! Mais quels décors de fou furieux ! Mais quel univers de taré ! Ca oscille entre le rêve et le cauchemard. Le rêve, pour la beauté et l'originalité du dessin, le cauchemard, pour toute la malsainité qu'ils renferment... je compte cet album parmis les chefs d'oeuvre de Bilal.